Ma situation, moment de crise

Bonjour Bonsoir

Première fois où je m'inscris sur un forum mathématique car j'ai besoin d'avoir des conseils, témoignages de vos expériences.
Je suis un étudiant de première année d’étude supérieur (CPGE MPSI) et pour la première fois je me sens extrêmement nul par rapport à moi et aux autres. Je m'explique. Jusqu'à la terminale je n'avais pas trop de soucis, les mathématiques étaient assez faciles et j'arrivais à m'en sortir dans un ds en lisant mon cours la veille. J'adore les mathématiques et je veux en faire aussi plus tard dans ma vie.
Sauf que cette année ils sont tous assez bons en mathématique et je me sens vraiment nul comparé à certains i.e. je n'arrive pas des éxos, dm ou ds et j'ai l'impression que pour eux c'est super simple alors qu'au fond de moi je sais (ou du moins je pense) que je ne suis pas plus stupide qu'eux et j'ai l'impression que je serai toujours moins bon qu'eux même si je fais beaucoup d'exos (ce que je ne fais pas), si j'apprends par cœur mon cours (je préfère comprendre et apprendre les définitions pour ensuite retrouver les propriétés et démo).
Je n'ai pas cette intuition mathématiques qu'ils ont, ou cette façon de se représenter les choses donc je ne me sens pas très bien, ridicule,etc ...

Je voulais savoir si vous aussi vous vous étiez déjà senti pareil et qu'est-ce qui s'est passé dans la suite.
Et si vous avez des conseils à me donner pour justement "m'améliorer" en mathématique pour ne plus me sentir aussi désar que maintenant.

Réponses

  • La très forte densité de fautes au paragraphe carré de ton message devrait avant tout t'inciter à travailler l'orthographe.
  • poliakov
    Oui bien sûr et je m'en excuse j'ai essayé de minimiser les fautes.
  • Bonjour Lucas et bienvenue.

    Un conseil, très simple.

    Arrête de te comparer aux autres et trace ton propre chemin à ton rythme.
    Ce qui ne t'empêche pas de partager ton travail avec d'autres.

    Bon courage,

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Lucasp:
    On ne réussit rien sans un peu de confiance en soi et je pense qu'à ta lecture il te faut travailler ce point-là. Fais ce que tu as à faire (étudier) du mieux que tu le peux et convainc toi que ce que font les autres influe peu sur ton avenir (professionnel et personnel).
  • ev écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?32,1765268,1765288#msg-1765288
    [Inutile de recopier l'avant dernier message. Un lien suffit. AD]
    Merci de ta réponse,
    Ce qui me gène c'est le fait de ne pas réussir constamment alors que c'est censé faisable avec les outils qu'on a vus. Et en CPGE le classement joue un rôle très important d'où ma comparaison aux autres.
  • Fin de partie écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?32,1765268,1765298#msg-1765298
    [Inutile de recopier l'avant dernier message. Un lien suffit. AD]
    Merci de ta réponse,

    J'ai confiance en moi je sais que je suis capable d'être meilleurs qu'eux mais je n'arrive pas et comme j'ai un esprit qui est compétitif parce que j'aime bien de façon amicale partager mes idées ou avoir de meilleurs résultats que ceux qui sont meilleurs que moi est important.
  • Bonsoir Lucasp.

    Tu me fais penser à un joueur de l'équipe de France qui trouve qu'il est faible parce qu'il court moins vite que Mbappé. Tu es dans une classe où tous étaient bons élèves, une bonne partie ont fait des lycées "exigeants", où tu aurais dû bosser sérieusement pour réussir les devoirs. j'ai connu ça à une époque (à un niveau moindre), si on conserve sa confiance en ses capacités, on finit par remonter la pente.

    Ne te laisse pas aller ...
  • Bonsoir Gerad0 et merci de ta réponse

    Oui effectivement une bonne partie de la classe est forte mais ils n'ont pas tous fait des lycées vraiment très exigent moi non plus d'ailleurs mais ça ne les empêche d'avoir cette façon de penser et cette aisance à résoudre les problèmes. Et j'aimerais vraiment acquérir cette façon de penser ou de résoudre les problèmes car certes on peut avoir confiance en soi mais au bout d'un moment lorsqu'on n'arrive [à] aucun exo soi-même on commence à être brisé.

    [Inutile de reproduire le message précédent. AD]
  • Lucasp a écrit:
    J'ai confiance en moi je sais que je suis capable d'être meilleurs qu'eux

    Est-ce que ce t'aide vraiment de cultiver ce type de pensées?

    Partager et être en concurrence cela ne me semble pas compatible. Pourquoi aider un concurrent à être meilleur si on attache une importance à ce que font les autres (et à leur réussite)?
  • Moi je sais que je suis capable d'être meilleur que Carlsen aux échecs et que Roger Federer au tennis. La seule raison pour laquelle je ne suis pas le premier, c'est que je ne fais pas mes exercices.
  • Il y aura toujours meilleur que toi en maths, que ce soit dans ta classe ou ailleurs, ça c'est inévitable. En plus, tu es dans un environnement (MPSI) qui attire en moyenne les élèves les plus doués, en tout cas les plus intéressés, en maths, c'est donc normal d'avoir des gens "forts" autour de soi, ça ne veut pas dire qu'ils s'en sortiront moins bien que toi à l'avenir. Les maths en MPSI sont très formatées puisqu'il faut s'adapter aux programmes des concours, si tu poursuis tes études en maths plus tard tu verras qu'il y a de nombreux domaines très variés, et que tu pourras te spécialiser dans un domaine qui te plait et qui dépassera complètement tes camarades actuels !

    Dans tous les cas il ne faut pas baisser les bras en te comparant aux autres, ce qui compte c'est ce que tu penses de tes "performances", et pour ça, il n'y a rien de plus sain que d'écouter attentivement en cours et travailler, en prenant du plaisir (ce qui est un des avantages des maths sur les autres matières !).
  • Fin de partie écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?32,1765268,1765382#msg-1765382
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    J'adore partager avec les autres ça me permet d'apprendre mieux de mieux comprendre et faire un échange de connaissances.
    Selon moi c'est en partageant qu'on peut le mieux s'améliorer.
  • Poirot écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?32,1765268,1765468#msg-1765468
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    Merci de ta réponse Poirot,
    En fait ça ne me gène pas qu'il y ait de meilleurs personnes au contraire ça me permettra de m'améliorer mais ce qui me rend ridicule c'est de ne pas avoir cette pensée ou cette façon de penser pour résoudre des problèmes. Bien sûr que j'aime ce que je fais des mathématiques non pour mon avenir mais pour mon plaisir bien sûr il y a des moment ou je ne prends pas de plaisir les moments ou je n'arrive pas à comprendre un cours par exemple.
  • ça a déjà été dit, mais les maths en prépa sont très formatées concours; et leur enseignement n'a pas forcément pour but, ni pour résultat d'entraîner ton intuition mathématique, ni même de t'entraîner à obtenir une "façon de penser mathématique" (quoi que ça veuille dire) : dans la plupart des cas, les maths en prépa ont pour but de t'enseigner des techniques, qui te permettront de réussir aux concours.

    Ce qui suit est un conseil qui ne conviendra pas à tout le monde, certain.e.s sont déjà débordé.e.s par leur travail de prépa. Donc ne le suis pas si c'est ton cas (enfin débordé ou plein à craquer disons), je le donne si tu peux te le permettre.
    Si tu veux améliorer ton intuition mathématique, ta "façon de penser", etc., tu peux lire des maths à côté du programme de prépa (enfin ça dépend de ta charge de travail), des livres ou des polys/pdfs, qui eux sont faits pour véritablement apprendre des maths, et pas juste préparer aux concours : ces documents permettront de mieux développer ton intuition et te donneront des points de vue qui ne sont pas "utiles" pour les concours, mais des points de vue qui te donneront "la bonne" (ou une bonne) façon de penser.

    Mais ce qui est primordial, en restant dans le cadre de la prépa, c'est de connaître ses définitions, de les comprendre, et de comprendre les théorèmes qui vont avec, pour ça il faut relire ton cours, et le travailler grâce aux exercices. Ce que je propose au dessus n'est pas là pour se substituer à ça, mais pour s'ajouter (c'est pour ça que j'ai fait un disclaimer concernant la charge de travail : c'est du "travail" qui s'ajoute, pas qui se susbstitue - mais après tu peux avoir de la chance et ne pas le voir comme du travail, auquel cas ça devient un loisir, qui t'aide, mais comme tu le sais certainement, en prépa les loisirs viennent après le travail)
  • Il y a des gens plus brillants que les autres. C'est un fait. Etre peu brillant, parmi des gens qui sont très brillants, ça peut être dérangeant. Mais de toutes façons, dans la vie, on rencontre des gens qui sont plus forts que soi dans tel ou tel domaine. Côtoyer uniquement des gens moins brillants que soi, c'est cool pour l'ego, mais c'est tout. Personnellement, mon plaisir, c'est quand je rencontre un type qui est 10 fois plus brillant que moi.

    Si demain tu intègres une école prestigieuse, ce sera pire, tu n'auras autour de toi que des 'extra-terrestres' !

    Là où ton message est problématique, c'est que tu emploies à différentes reprises le terme 'ridicule'. Et ce mot là me gêne beaucoup.
    - Est-ce que tes camarades de classe te disent que tu es ridicule ?
    - Est-ce que tes profs te disent que tu es ridicule ?
    - Est-ce que c'est toi qui te considère ridicule ?
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
    L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara.
  • @Lucasp : La situation que tu rencontres est tout à fait normale ! En progressant dans tes études, tu te retrouves irrémédiablement en présence d'autres personnes de plus en plus "fortes". Cela arrivera à toutes les personnes de ta classe, à un moment. Tu peux choisir de te dire que pour toi, ce moment arrive trop tôt, mais aussi te dire que ce moment a mis beaucoup de temps à arriver !
    Enfin, je pense que les progrès viennent parfois brusquement, et tout au long des études, et je pense que tu peux avoir l'espoir que la situation change, à l'avenir.
  • Bonjour

    Ce qui compte n'est-il pas de voir ce que ça donnera dans quarante, cinquante ans cette compétition entre étudiants de maths?

    C'est certains que tous ceux qui sont plus forts que toi actuellement ne feront pas des maths dans leurs entreprises, tous ne seront pas professeurs de maths (au collège ou au lycée ou à l'université ) et tous ne seront pas des Mr Grothendieck ou des Mr Erdos, alors à quoi bon complexer ?

    Regarde Mr Villani, peut tu être jaloux ou complexé par lui sachant que sa nouvelle profession n'a rien à voir avec les maths?

    Dis toi que pendant qu'il passe son temps à voir ses administrés et à traiter leurs problèmes (souvent des problèmes d'argent ou de logement donc en clair des problèmes futiles*), toi tu les passe de jour comme de nuit en travaillant tes maths.


    *oui futiles : moi par exemple j'ai arrêté de travailler à l'âge de quatorze ans et je n'ai jamais eu besoin de quelqu'un pour avoir de quoi me nourrir, me loger et me payer mes petites cigarettes mais si on perd du temps à chercher du fric pour avoir de quoi vivre c'est plus que certain qu'on ne fera pas autre chose alors que l'argent ça se trouve par chance par terre tombé d'une poche trouée ou porté par le vent depuis une liasse de billets mal ficelés par un employé de banque fatigué
  • Cela fait mal pour l'égo mais nous ne sommes pas omniscients (même pas Cedric Villani) et nous sommes limités (en temps de vie, en ce qui est accessible à notre compréhension) mais ce n'est pas nécessairement une gêne irrémédiable pour vivre sans trop de soucis et confortablement. La plupart des gens ont ce dernier objectif raisonnable en vue et pas de devenir une sorte de "dieu" vivant qui sait tout mieux que tout le monde. Ce que j'ai écrit n'est pas un plaidoyer pour défendre l'expression "imbécile heureux". B-)-


    PS:
    Sicilia a écrit:
    *oui futiles : moi par exemple j'ai arrêté de travailler à l'âge de quatorze ans et je n'ai jamais eu besoin de quelqu'un pour avoir de quoi me nourrir, me loger et me payer mes petites cigarettes mais si on perd du temps à chercher du fric pour avoir de quoi vivre c'est plus que certain qu'on ne fera pas autre chose alors que l'argent ça se trouve par chance par terre tombé d'une poche trouée ou porté par le vent depuis une liasse de billets mal ficelés par un employé de banque fatigué

    C'est une blague?
    J'étais assez coutumier de trouver des billets dans la rue (j'ai encore trouvé un billet de dix euros il y a quinze jours à côté d'un arrêt de tramway à Paris) mais malgré cette chance "insolente" en additionnant les sommes que j'ai trouvées on est très loin de ce que j'ai eu besoin de dépenser pour vivre à peu près décemment dans la même période. Personnellement je n'ai pas envie de déménager dans une prison parce que j'aurais "ramassé" des liasses de billets "portés par le vent". (personne ne croira que je n'ai pas un "peu" aidé à ce que ces liasses tourbillonnent dans le vent)
  • non ce n'est pas une blague Camarade Fin De Partie : quand on aime les maths alors le vent* est ton ami et il porte tout ce dont tu as besoin Camarade

    * lui le vent se fiche de ton niveau en maths (d'ailleurs il préfère ceux qui galèrent en maths que ceux qui n'ont pas besoin de bosser leurs maths) pour lui ce qui compte est ton amour pour les maths et rien d'autre
  • Salut.
    ça m'est arrivé une année que j'avais du mal à comprendre les cours sur les séries chronologiques, mais j'ai compris plus tard que je n'avais pas fait en terminale les équations différentielles à cause d'un prof pédant et pas travailleur parachuté en TS dès sa première année au lycée.
    J'ai aussi une année eu la même sensation avec un collègue qui s'en sortait ''facilement'' là où je galérais.
    Mais je fais toujours les maths et je les enseigne. Je te souhaite que du courage. Il faut pas se désarmer.
  • Bonjour,
    de toute façon l'objectif n'est pas d'être le meilleur, mais de prendre du plaisir.
    Et c'est vrai aussi pour la prépa. Si tu n'éprouves pas du plaisir à travailler les maths et la physique, tu n'y arriveras pas. Tu trouveras toujours des gens qui a la suite d'un choix différent du tien seront meilleurs dans tel ou tel aspect des choses. Parce que leur plaisir est différent du tien (bon, il y a le don aussi). Mais à la base reste le plaisir.

    Cordialement
  • Mathurin a écrit:

    de toute façon l'objectif n'est pas d'être le meilleur, mais de prendre du plaisir.

    On a aussi le droit de travailler à avoir une vie opposée à celle d'un galérien.
    La plupart des gens n'ont pas une activité professionnelle qui les mène à l'extase.
  • Moi je te comprend, je pense qu'il faut que tu te diversifies.
  • Merci de ta réponse lourrran,

    Effectivement moi aussi j'éprouve du plaisir de rencontrer des gens plus fort car je progresse beaucoup mieux. Pour le "ridicule" c'est moi-même qui me trouve ridicule car tout en sachant mes capacités ( qui ne sont pas super mais j'en ai ) les problèmes qui sont faisable en temps imparti, je ne l'ai réussi pas. De plus voir son échec est très démoralisant même si il ne peut être que bénéfique.
  • Merci à tous pour vos réponses,

    Vous me donnez des bons conseils et ce que je trouve bien c'est que la plupart des messages parle de l'idée d'éprouver du plaisir et oui effectivement j'éprouve beaucoup de plaisir à faire les maths. Pour ce qui est de la compétition, je suis convaincue qu'une compétition entre amis donc amicale bien sur permet de progresser beaucoup mieux.

    Je tiens aussi à m'excuser au près de ceux qui corrigent mes fautes, je suis désolé j'essaie d'en faire le moins possible. Merci à vous aussi.
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