Sujet DNB 2018

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Réponses

  • Le début de l'énoncé dit que la fonction est définie sur R .
    Et après ils demandent l'ensemble de définition.

    Je pense que c'est ça qui gène Gabu
  • Le problème est que dans $\R(X)$, les fractions rationnelles $\dfrac{(2X-5)(6X-8)}{(4X-10)(X+1)}$ et $\dfrac{6X-8}{2(X+1)}$ sont égales. Après il est vrai que l'énoncé parle de fonction rationnelle. La définition de fonction rationnelle est peut-être cohérente avec ce que dit Domi.

    (edit: remplacement de la notation $\R[X]$-l'anneau des polynômes - par $\R(X)$: corps des fractions rationnelles).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Moi, tout ce que je sais dire, c'est que la fraction rationnelle a pour seul pôle $-1$. Je ne sais pas qui est vraiment la fonction $g$, je ne connais pas son domaine de définition.
  • roumegaire a écrit:
    Les factorisations ne sont pas si compliquées si on connait ses identités remarquables, les meilleurs élèves de ma classe de 2nde auraient certainement pu s'y attaquer. Donc pour de bons élèves de TS, même dans des lycées "normaux", il ne faut pas exagérer non plus...
    Il ne suffit pas de connaitre les identités remarquables. Pour factoriser f(x) il faut certes utiliser une fois l'identité a²-b², mais après il faudra factoriser par $(2x-5)$ et ouvrir les parenthèses de $-(9-x)$. Dans le deuxième - pas besoin d'identités remarquables, il faut juste savoir factoriser.
    Il faut tester les deux avec les élèves de TS, mais je suis sur qu'il n'arriveront pas. Il faut prendre les initiatives + il n'ont pas fait ce genre d'exercice.
  • Bonjour à tous,

    A quoi cela sert-il de déverser futilement votre frustration, votre nostalgie en des temps révolus ?

    Oui, on le sait, les programmes ne sont plus les mêmes qu'avant. J'ai passé le bac en 1996, c'était la deuxième année de la réforme S-ES-L, et déjà on disait à l'époque, le niveau baisse, etc… Cet argument "du niveau qui baisse" est usité depuis le début du siècle dernier. Ainsi, c'est le niveau d'exigence des programmes qui baisse, mais sur ce point, et sans être en accord sur tout, l'argument des inspecteurs et autres responsables pédagogiques est simple : au collège, 10% des élèves feront des mathématiques pendant leurs études. Il n'est donc pas utile que tout le monde maîtrise le calcul littéral, la décompo en facteurs premiers, etc...

    Selon moi, ce que l'on fait en maths en 6ème-5ème est de l'ordre de la culture générale : maitrise des % et de la proportionnalité, connaissance du nombre entier et décimal, écriture fractionnaire, et on prépare ce qui vient ensuite... A partir de la 4ème, la construction de l'argumentaire, débat, rigueur, etc… reste possible avec les programmes actuels.

    La vraie bataille n'est pas dans le programme de maths, elle est dans l'investissement des élèves en classe et à la maison et sur ce sujet, il y aurais aussi beaucoup de choses à dire !
  • @Foys
    Non, justement les fractions ne sont pas égales pour $x=2.5$ puisque la fraction de gauche n'est pas définit pour cette valeur: si $x=-2.5$ alors à gauche on a $\frac{0}{0}$ et la fraction de droite vaux $1$
    J'ai fait ce cours dans les années 90 au collège (non français). Avant de faire quoique ce soit avec les fractions algébriques, il fallait vérifier pour quels $x$ elle existait.

    PS L'énoncé demande de simplifier, donc la bonne réponse est $\frac{3x-8}{x+1}$
  • Vorobichek : effectivement, les élèves de TS pratiquent de moins en moins (et à juste titre, le programme est encore un peu chargé) ce genre de factorisations. Il est donc tout à fait possible qu'ils aient plus de mal à faire cet exercice que des élèves de seconde...
  • Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Jaymz a écrit:
    Ainsi, c'est le niveau d'exigence des programmes qui baisse, mais sur ce point, et sans être en accord sur tout, l'argument des inspecteurs et autres responsables pédagogiques est simple : au collège, 10% des élèves feront des mathématiques pendant leurs études.
    Le problème : c'est faux. Prennons ces effectifs là: Nb d'inscrit à l'université. Il y avait 1 524 400 étudiants rien qu'à l'université (hors IUT) dont 53% avait besoin de maths: sciences, éco/gestion/AES, santé. Il faut ajouter IUT, CPGE etc.
    Je n'ai pas trouvé les effectifs de L1, mais cela doit être proche.
    D'où sort ce 10%? Des années 60?
  • Et il faut enlever ceux qui ne vont pas en LEGT et/ou qui ne font pas d'études supérieures...
  • @kioups : 42% de la génération 25-29 ans ont un diplôme de l'enseignement supérieur. A cela il faut ajouter ceux qui ont commencé, mais ont abandonné (19%). Cela fait plus de 10% (je dirais autours de 25% qui ont besoin de maths).
    Je n'ai pas compté psycho, sociologie, langues etc. Mais dans certains cursus il y a les maths.
  • Comment comparer les années 1970 et 2020 quasiment ? 50 ans d'écart...! Finalement la critique du système actuel remonte si je comprends bien à la création du collège unique. Tant que celui existera je ne vois pas comment on peut "remonter" le "niveau"....
  • vorobichek : les maths en psycho et en langues ? Des maths peut-être, pas les maths...
  • Je base cette valeur de 10% uniquement sur ma propre expérience, pas sur une étude précise. Alors, soit, doublons la, triplons même, il en restera qu' une grande majorité d'élèves au collège n'ont pas besoin de maths pour leurs études et pour leur vie pro. Et quand je dis maths, j'y donne le sens que certains sur le forum admettent et qui les amènent à critiquer le niveau du DNB, du Bac, etc...
  • Si on va par là, quel est le pourcentage d'élèves qui a besoin de savoir que Barcelone est en Espagne, qu'il y a eu 2 guerres mondiales au siècle dernier , de savoir ce que c'est que le passé simple pour leurs études ou leur vie pro ?
  • Tout juste... Le niveau fin de 3ème, c'est pour moi de la culture générale, nécessaire pour pouvoir débattre avec un minimum de sérieux. Ensuite, on commence à bosser. Un peu...
  • Et bien, en société, si tu situes Barcelone en Italie et que tu penses que la seconde guerre mondiale a commencé en 1914, tu n'iras pas loin, alors que si tu ne sais pas la définition d'un nbre premier, ça ne sera pas très grave.
    Regardons dans nos salles des profs et appliquez ce que je viens de dire, il n'y a quasiment que des exemples comme cela. Certes, une SDP ne reflète pas une société mais vous avez compris où je veux en venir…
  • Balix a écrit:
    Barcelone est en Espagne

    FAUX !!!
    Barcelone est en Catalogne....

    Si on pose $g(x)=\dfrac {(2x+5)(6x+8)}{(4x+10)(x+1)} $ et $f (x)=\dfrac {3x+4}{x+1 }$, alors $ g\neq f$ car ces deux fonctions n 'ont pas le même ensemble de définition.
    L'égalité $g (x)=f (x) $ sera vraie pour tout $x $ appartenant à l'ensemble de définition de $g$.
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Et la Catalogne est en Espagne donc… :-D
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Ok, Barcelone mauvais exemple.
    Et bien, en société, si tu situes Barcelone en Italie et que tu penses que la seconde guerre mondiale a commencé en 1914, tu n'iras pas loin

    Tu peux aller aux Anges et te taper Nabilla X:-(

    [small]Me cherchez pas, je suis déjà parti.[/small]
  • c'est exactement ça ! ton exemple est parfait :)
  • Ramon Mercader : qu'est-ce qu'une fonction ? Est-ce que pour toi, c'est une "expression", un programme de calcul ?
    Si on me donne les définitions de "fonction" et de "domaine de définition d'une fonction", alors je saurai répondre à la question du sujet 73. Là, je ne sais pas.

    J'ai de mon côté une définition de "fonction rationnelle associée à une fraction rationnelle". La voici. C'est un extrait de poly de L2. Bien sûr, ce n'est pas pour le collège, mais c'est quoi, au collège, la définition de fonction rationnelle et de domaine de définition d'une fonction rationnelle ?


    Définition. Soit $F\in\mathbb{K}(X)$ une fraction rationnelle, $F=\dfrac{A}{B}$ sa forme réduite. Un pôle de $F$ (dans $\mathbb{K}$) est une racine de $B$ (dans $\mathbb{K}$). La multiplicité du pôle est sa multiplicité en tant que racine de $B$. Un zéro de $F$ (dans $\mathbb{K}$) est une racine de $A$ (dans $\mathbb{K}$). La multiplicité du zéro est sa multiplicité en tant que racine de $A$.

    Une fraction rationnelle a un nombre fini de pôles. Une fraction rationnelle non nulle a un nombre fini de zéros.

    Si $F=\dfrac{A}{B}$ est une fraction rationnelle sous forme réduite, et $c$ un élément de $\mathbb{K}$ qui n'est pas un pôle de $F$, alors on peut définir la valeur de $F$ en $c$ par
    $$ F(c) = \frac{A(c)}{B(c)} \in \mathbb{K}\;.$$
    Si $\dfrac{C}{D}$ est un autre représentant de $F$ et que $D(c)\neq 0$, alors on a aussi $F(c)=\dfrac{B(c)}{D(c)}$.
    On obtient ainsi la fonction rationnelle $c\mapsto F(c)$ associée à la fraction rationnelle $F$. Cette fonction rationnelle est définie sur $\mathbb{K}$ privé de l'ensemble (fini) des pôles de $F$. On a $F(c)=0$ si et seulement si $c$ est un zéro de $F$. Si $c$ n'est pôle ni de $F$ ni de $G$, on a $(F+G)(c)=F(c)+G(c)$ et $(F\times G)(c)= F(c)\times G(c)$.

    N.B. $\dfrac {3X+4}{X+1 }$ est la forme réduite de la fraction rationnelle $\dfrac {(2X+5)(6X+8)}{(4X+10)(X+1)}$ (il s'agit de la même fraction rationnelle). Le seul pôle de cette fraction rationnelle est $-1$, et la fonction rationnelle associée est définie en dehors de $-1$.
  • "Ramon Mercader : qu'est-ce qu'une fonction ? Est-ce que pour toi, c'est une "expression", un programme de calcul ?"

    Oui, c'était l'idée du programme des classes à l'époque: une expression est un programme qui prend en entrée un réel et renvoie un réel ou "erreur"; l'ensemble de définition est l'ensemble des réels pour lesquels le résultat renvoyé est un réel.
  • D'accord. Donc la fonction $x\mapsto (x+2)(x-2)$ est différente de la fonction $x\mapsto x^2-4$, puisque ce n'est pas le même programme de calcul ? Ou alors on quotiente l'ensemble des expressions par la relation d'équivalence "avoir même domaine de définition et renvoyer la même valeur réelle pour tout élément de ce domaine de définition" ?
  • oui (pour la 2e).
  • Quand j'étais au collège ( période qui correspond au sujet de Ramon ) , une fonction était la donnée d'un ensemble de départ , d'un ensemble d'arrivée et d'un graphe , chaque élément de l'ensemble de départ ayant au plus une image . Le domaine de définition était l'ensemble des points de l'ensemble de départ ayant une image . Dans mes souvenirs on ne donnait pas de sens particulier à fractions rationnelles ou autres expressions du même genre .

    Domi
  • @Domi: en fait, je pense que les deux définitions coexistaient sans que ça pose trop de problèmes existentiels à la plupart des gens.
  • Comparer le sujet du DNB 2018 avec un sujet de 1973 n’a pas vraiment de sens : le collège unique n’existait même pas à cette époque...il y avait même des filières...
  • On pourrait déjà comparer le nombre de pages : moins on a à dire et plus plus on étale X:-(

    Au début du fil il y a une version "colorisée" du sujet , chez moi c'était du noir et blanc ( économie oblige ) , c'était pareil pour tout le monde ?

    Domi
  • @aléa a écrit:
    @Domi: en fait, je pense que les deux définitions coexistaient sans que ça pose trop de problèmes existentiels à la plupart des gens.
    On évitait probablement de poser les questions qui fâchent (comme aujourd'hui). Et même si les gens faisaient comme s'ils s'en moquaient, il est possible que certains s'indignassent quand on affirmait qu'il n'allait pas de soit que le domaine de définition de $\dfrac{(2X-5)(6X-8)}{(4X-10)(X+1)}$ est l'ensemble $\left \{ -1,\dfrac{5}{2}\right \}$ sans plus de précision.

    Après on peut s'amuser et demander quelle est la décomposition en élément simples de $\dfrac{(2X-5)(6X-8)}{(4X-10)(X+1)}$? Est-ce la même que celle de $\dfrac{3X+4}{X+1}$?
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Attention, Foys, il ne s'agissait pas de fractions rationnelles mais de fonctions numériques données par leur écriture. Il était souvent possible de changer l'écriture sans changer la fonction ($x\mapsto \frac{x^3+x}{x^2+1}$ est la même fonction numérique que $x\mapsto x$), le mot fonction numérique désignant une relation fonctionnelle entre réels, pas une application (*).
    Ces questions que beaucoup rejettent maintenant avaient l'avantage d'apprendre à réfléchir avant de diviser par une expression ou de prendre la racine carrée d'une expression, plus de permettre des tas d'exercices sur équations et inéquations avec de bonnes raisons d'avoir à savoir faire.
    Mais ces élèves avaient beaucoup plus d'heures de maths en collège que les collégiens actuels, et étaient triés à l'entrée en sixième (classes de type I, II ou II) et en fin de cinquième (passage en quatrième ou en lycée professionnel pour faire un CAP). Donc faire des comparaisons de sujets n'a aucun sens (sauf pour justifier le "c'était mieux avant" des vieux grincheux).

    Cordialement.


    (*) Eh oui, les vocabulaires changent.
  • GBZM a écrit:
    Ramon Mercader : qu'est-ce qu'une fonction ? Est-ce que pour toi, c'est une "expression", un programme de calcul ?

    Ne me prends pas pour un jambon....tout le monde ici sait très bien ce n'est pas une définition sérieuse.....
    Aléa a écrit:
    Oui, c'était l'idée du programme des classes à l'époque: une expression est un programme qui prend en entrée un réel et renvoie un réel ou "erreur"; l'ensemble de définition est l'ensemble des réels pour lesquels le résultat renvoyé est un réel.

    Non. Les définitions données de 1970 à 1985 étaient bien plus rigoureuses que cela.



    1)J'étais élève en 5ème lors de l'année scolaire 82-83. Il y avait un chapitre qui était consacré aux relations binaires d'un ensemble E vers un
    ensemble F. On disait alors que E était l'ensemble de départ et que F était l'ensemble d'arrivée d'une telle relation.
    (Dans ce chapitre, on parlait aussi de relations d'équivalence et de relations d'ordre...mais ceci est une autre histoire...)


    2)Les fonctions étaient ensuite présentées comme des cas particuliers de relations binaires. Une fonction $f$ d'un ensemble $E$ vers un
    ensemble $F$ est une relation binaire de $E$ vers $F$ telle que tout $ x \in E$ est en relation avec au plus un $y \in F$.
    On disait alors que $y$ lorsqu'il existe est l'image de $x$ par $f$ et on adoptait la notation $y=f(x)$.

    Exemple:
    En posant $g(x)=\dfrac{(2x-5)(6x-8)}{(4x-10)(x+1)}$ on définit bien une fonction de $\mathbb {R}$ dans $\mathbb {R}$ car il est clair que tout nombre réel admet au plus une image par $g$.


    3)On peut ensuite définir ce qu'est le domaine de définition d'une fonction $f$ de $E$ vers $F$ de la façon suivante:$D_f=\left\{x \in E : \exists \,y \in F /y=f(x)\right \}$. Le domaine de définition ne doit pas être confondu avec l'ensemble de départ. Si ces deux ensembles sont égaux, on dit que $f$ est une application....Or l'énoncé du brevet 1973 parle de fonctions et non pas d'applications.


    4)On dira alors que deux fonctions $f$ et $g$ d'un ensemble $E$ vers un ensemble $F$ sont égales si elles ont le même domaine de définition $D$ et si pour tout $x \in D$ on a: $f(x)=g(x)$

    Exemple:
    En posant $g(x)=\dfrac{(2x-5)(6x-8)}{(4x-10)(x+1)}$ et $f(x)=\dfrac{3x-4}{x+1}$ on définit bien deux fonctions $f$ et $g$ de $\mathbb {R}$ dans $\mathbb {R}$ qui n'ont pas le même domaine de définition. On a donc $f \neq g$. Cependant, on a $f(x)=g(x)$ pour tout $ x \in D_g $ .

    A cette époque (de 1970 à 1985 environ) il y avait manifestement le souci d'utiliser un vocabulaire rigoureux, de distinguer ensemble de départ et domaine de définition ainsi que fonction et application. Nous sommes à des années lumière de cela aujourd'hui....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Je confirme (j'enseignais à cette époque en collège et en lycée) !

    Cordialement.
  • djedje_bzh a écrit:
    Comparer le sujet du DNB 2018 avec un sujet de 1973 n’a pas vraiment de sens : le collège unique n’existait même pas à cette époque...il y avait même des filières...

    On pourrait comparer avec ceux des années 90 ...

    De toute façon la prétendue démocratisation du collège est une blague puisque elle s'est faite en sacrifiant systématiquement les exigences académiques. Comment peut-on qualifier de progrès le fait d'avoir permis à presque tout le monde d'atteindre la classe de 3ième en ayant le niveau de ce qui était autrefois le CM1 (à l'époque où pourtant tout le monde allait en CM1)?

    (EDIT: citation attribuée à son véritable auteur)
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Je pense que les choses ont un peu tourné peu après. J'étais en 6e en 1984-1985; on donnait bien cette définition, mais on l'oubliait assez vite.
    Au reste, cette définition pose quand même des problèmes, au moins pédagogiques, quand on passe au concret, car il n'est pas si naturel de parler de $\{(x,y)\in\R^2; y=\frac1{x}\}$. Que signifie $1/x$ lorsque $x=0$ ?
  • N'oublions pas que "le" collège unique est une légende.
    Entre la réforme Haby et la version finale qu'on connaît aujourd'hui (début des années 2000), il y a 25 ans, avec des nuances importances entre les deux.
  • Ramon Mercader écrivait:
    > En posant $g(x)=\dfrac{(2x-5)(6x-8)}{(4x-10)(x+1)}$ on définit bien une fonction de $\mathbb {R}$ dans $\mathbb {R}$ car il est clair que tout nombre réel admet au plus une image par $g$.

    Ce genre de formulation n'a toujours pas de sens mais c'est un détail...
  • Ramon Mercader écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1673640,1675084#msg-1675084
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    1 page en 1973, 6 pages en 2018... vive la déforestation !
  • Foys a écrit:
    De toute façon la prétendue démocratisation du collège est une blague puisque elle s'est faite en sacrifiant systématiquement les exigences académiques. Comment peut-on qualifier de progrès le fait d'avoir permis à presque tout le monde d'atteindre la classe de 3ième en ayant le niveau de ce qui était autrefois le CM1 (à l'époque où pourtant tout le monde allait en CM1)?

    C'est un peu comme si on disait: "Aujourd'hui la société est inégalitaire car il y a des riches et des pauvres mais demain vous serez tous égaux car il n y aura que des pauvres !!!!"
    [*** modéré *** Pas de dérivation vers l'affrontement politique. Merci. AD]
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Foys a écrit:
    De toute façon la prétendue démocratisation du collège est une blague puisque elle s'est faite en sacrifiant systématiquement les exigences académiques.
    Oui, un très mauvais choix. Au lieu d'améliorer les connaissances, la France a décidé de baisser les bras. Pourquoi si peu de confiance en capacités intellectuelles des enfants français ?
    Foys a écrit:
    Comment peut-on qualifier de progrès le fait d'avoir permis à presque tout le monde d'atteindre la classe de 3ième en ayant le niveau de ce qui était autrefois le CM1 (à l'époque où pourtant tout le monde allait en CM1)?
    Je ne vois pas où est le problème? Le collège unique, c'est normal. On n'est plus au début de 20ieme siècle. Il y a des pays où c'est le "collège" unique jusqu'à l'âge de 15 ans (environ). Et c'est un succès, les élèves ont un très bons niveau. Suggérez-vous donc que les enfants français sont moins intelligents que les enfants asiatiques, russes, irlandais etc ?
  • Et pour les probas, si on imagine que dans son répertoire il y a 60 morceaux de rap qui durent une minute et un morceau de jazz qui dure une heure, quelle est la probabilité qu'il écoute du jazz ? Je dirai 1/2 ...
  • @ bokaiido :
    L'énoncé précise que c'est le morceau qui est choisi au hasard (donc a priori indépendamment de sa durée).
  • Justement ! On demande la probabilité qu'il écoute tel type de musique et non la probabilité qu'il bascule à la fin d'une chanson sur tel ou tel type de musique (en tout cas au début du sujet). Pour moi l'expérience aléatoire est mal posée.
  • Bokaïdo,

    il y a peut-être une confusion entre entendre et écouter, puisqu'à chaque question, il s'agit d'appuyer sur le bouton. Relis bien le sujet.

    Cordialement.
  • A quoi bon pinailler ???? Cet exercice est complètement creux....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Alors, d'après les consignes, un angle mesurant $89$° est un angle droit...

    Bon, nouvelle rassurante, mon paquet n'était pas mauvais. Rien à voir avec mon collège..
  • Pour les 90% de bidule, c'est "oui il a raison" alors que ce n'est qu'une valeur approchée.
    Mais pour les 90° de l'angle droit , c'est. "Non il a tort parce que ce n'est pas exactement".

    Bref...
  • Je trouve que le paquet que j'ai corrigé n'était pas mauvais (je pense que mes 3èmes étaient en moyenne en dessous), avec, notamment et avec surprise, pas mal d'élèves qui ont bien traité le calcul littéral
  • par contre la non proportionnalité avec la droite, outch ... réponse erronée dans 90% des cas
  • Bah oui c'est "là réponse constante" mais....plutôt sa négation ;-)
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