thèse après année de stage
Bonjour,
je me pose pas mal de questions en cette période festive, l'occasion de souffler un peu pour moi cette année.
J'ai obtenu l'agrégation externe il y a deux ans en tant qu'étudiant puis j'ai obtenu un M2 Recherche en analyse fonctionnelle (plutôt non commutative, report de stage). Faute d'avoir pu décrocher une thèse dans mon université et d'avoir fait les démarches pour en décrocher une ailleurs, j'ai pris mon poste et suis donc stagiaire depuis 4 mois dans un lycée (une 2nd et une 1ère technologique). J'ai beaucoup de problèmes de discipline et de gestion de classes et suis un peu désemparé et déprimé. Je n'ai jamais le silence, j'ai 7 de moyenne dans ma classe de 2nd et me sens un peu coupable de ne pas pouvoir apporter les clés de réussite aux quelques sérieux qui tentent de s'en sortir. Bref, l'année n'est pas terminée, mais je travaille tout le temps (plus que je n'ai jamais travaillé en tant qu'étudiant), cela ne porte jamais ses fruits et que ce soit aux yeux de ma tutrice, de l'ESPE ou des élèves, je ne réponds à aucune exigence de manière efficace et n'ai jamais été aussi mauvais élève depuis que je suis professeur. Je fais le gendarme voire de la garderie après avoir fait 6 ans d'études supérieures, j'enseigne des notions qui ne m'intéressent pas à des élèves qui ne sont pas intéressés, je suis très malheureux et serait prêt à troquer sans mal ma paye de certaines journées pour rester chez moi au chaud. Sans aucun avantage pour obtenir des points de mutation supplémentaires, le sort qui m'attend une fois titularisé, si cela devait arriver soyons fous, ne donne pas vraiment envie de le devenir.
Je cherche donc une échappatoire au moins temporaire. Les contacts que j'ai gardés avec mes camarades à présent en thèse me laissent rêveurs (et me dépriment également en comparaison) de bien des manières que je ne vais pas développer car ce n'est pas le débat que je veux soulever. Il y a, j'en suis sûr, des moments difficiles en thèse mais les problématiques ne sont pas les mêmes et ce sont deux vies bien différentes.
Je crois savoir que l'Éducation Nationale manquant de prof de maths, elle fait le nécessaire pour éviter de les "mettre en attente" avec le concours. J'ai pu demander sans mal un report de stage pour finir mon Master Recherche à la fac. Sauf que maintenant que je suis stagiaire, j'ai l'impression d'être un peu enchaîné...
Questions :
1) Puis-je reprendre une thèse à l'issue de cette première année de stage si je suis titularisé (sait-on jamais) ?
2) Puis-je reprendre une thèse si je ne le suis pas ? Est-ce que je garde le bénéfice du concours dans ce cas ou suis-je radié ?
3) Et si je suis placé en renouvellement et donc que j'enchaine sur une seconde et dernière année de stage, puis-je partir en thèse si je suis titularisé tout en conservant le concours ?
4) Si je ne suis pas renouvelé au bout d'un ou deux ans, suis-je considéré comme licencié et cela me donne-t-il droit au chômage ?
5) Comment prendre de telles décisions en sachant que les décisions d'attributions des bourses de thèse se font en toute fin d'année et les vœux de mutation se font très tôt dans l'année ?
6) Comment faire les démarches pour pourvoir à une bourse de thèse en sachant que je suis stagiaire donc fonctionnaire, et que je n'ai pas de temps libre pour aller passer des entretiens et rencontrer un éventuel futur directeur de thèse partout possiblement en France ? (je ne peux que converser par mail ou téléphone ce qui me semble limité...).
Voilà, beaucoup de doutes, mais je n'attends pas de consolation de votre part. Je cherche bien des renseignements administratifs et pas qu'on me rassure sur mon sort qui est pratiquement scellé (ce n'est qu'une question de temps), dans mon intérêt et celui des élèves je l'espère. Je n'ai pas encore contacté de syndicats.
Merci pour vos réponses, joyeuses fêtes, bonne fin d'année.
je me pose pas mal de questions en cette période festive, l'occasion de souffler un peu pour moi cette année.
J'ai obtenu l'agrégation externe il y a deux ans en tant qu'étudiant puis j'ai obtenu un M2 Recherche en analyse fonctionnelle (plutôt non commutative, report de stage). Faute d'avoir pu décrocher une thèse dans mon université et d'avoir fait les démarches pour en décrocher une ailleurs, j'ai pris mon poste et suis donc stagiaire depuis 4 mois dans un lycée (une 2nd et une 1ère technologique). J'ai beaucoup de problèmes de discipline et de gestion de classes et suis un peu désemparé et déprimé. Je n'ai jamais le silence, j'ai 7 de moyenne dans ma classe de 2nd et me sens un peu coupable de ne pas pouvoir apporter les clés de réussite aux quelques sérieux qui tentent de s'en sortir. Bref, l'année n'est pas terminée, mais je travaille tout le temps (plus que je n'ai jamais travaillé en tant qu'étudiant), cela ne porte jamais ses fruits et que ce soit aux yeux de ma tutrice, de l'ESPE ou des élèves, je ne réponds à aucune exigence de manière efficace et n'ai jamais été aussi mauvais élève depuis que je suis professeur. Je fais le gendarme voire de la garderie après avoir fait 6 ans d'études supérieures, j'enseigne des notions qui ne m'intéressent pas à des élèves qui ne sont pas intéressés, je suis très malheureux et serait prêt à troquer sans mal ma paye de certaines journées pour rester chez moi au chaud. Sans aucun avantage pour obtenir des points de mutation supplémentaires, le sort qui m'attend une fois titularisé, si cela devait arriver soyons fous, ne donne pas vraiment envie de le devenir.
Je cherche donc une échappatoire au moins temporaire. Les contacts que j'ai gardés avec mes camarades à présent en thèse me laissent rêveurs (et me dépriment également en comparaison) de bien des manières que je ne vais pas développer car ce n'est pas le débat que je veux soulever. Il y a, j'en suis sûr, des moments difficiles en thèse mais les problématiques ne sont pas les mêmes et ce sont deux vies bien différentes.
Je crois savoir que l'Éducation Nationale manquant de prof de maths, elle fait le nécessaire pour éviter de les "mettre en attente" avec le concours. J'ai pu demander sans mal un report de stage pour finir mon Master Recherche à la fac. Sauf que maintenant que je suis stagiaire, j'ai l'impression d'être un peu enchaîné...
Questions :
1) Puis-je reprendre une thèse à l'issue de cette première année de stage si je suis titularisé (sait-on jamais) ?
2) Puis-je reprendre une thèse si je ne le suis pas ? Est-ce que je garde le bénéfice du concours dans ce cas ou suis-je radié ?
3) Et si je suis placé en renouvellement et donc que j'enchaine sur une seconde et dernière année de stage, puis-je partir en thèse si je suis titularisé tout en conservant le concours ?
4) Si je ne suis pas renouvelé au bout d'un ou deux ans, suis-je considéré comme licencié et cela me donne-t-il droit au chômage ?
5) Comment prendre de telles décisions en sachant que les décisions d'attributions des bourses de thèse se font en toute fin d'année et les vœux de mutation se font très tôt dans l'année ?
6) Comment faire les démarches pour pourvoir à une bourse de thèse en sachant que je suis stagiaire donc fonctionnaire, et que je n'ai pas de temps libre pour aller passer des entretiens et rencontrer un éventuel futur directeur de thèse partout possiblement en France ? (je ne peux que converser par mail ou téléphone ce qui me semble limité...).
Voilà, beaucoup de doutes, mais je n'attends pas de consolation de votre part. Je cherche bien des renseignements administratifs et pas qu'on me rassure sur mon sort qui est pratiquement scellé (ce n'est qu'une question de temps), dans mon intérêt et celui des élèves je l'espère. Je n'ai pas encore contacté de syndicats.
Merci pour vos réponses, joyeuses fêtes, bonne fin d'année.
Réponses
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Je sais, c'est pas la réponse que tu attends, mais pour ton 7 de moyenne, tu fais des tests de leçons/ex d'application?
Tu leur dit quoi apprendre un truc simple (telle définition, telle propriété...), quel type d'exercice d'application en changeant juste les valeurs numériques... ça va rassurer tout le monde (élèves, parents, inspection...) et tu vas avoir la paix pendant au moins les 20 minutes que dure le test.
Sinon pour tenter de répondre, il me semble que tu dois demander une mise en disponibilité. Normalement il faut être titulaire pour cela mais quoi qu'il en soit, commence les démarche maintenant, pour au cas où.
http://www.education.gouv.fr/cid58017/vie-professionnelle-et-situation-personnelle-disponibilite.html
Et ne te contente jamais de ce qu'on te réponds par tel (très souvent négatif) il faut de l'écrit en cas de recours.
Après je n'en sais pas plus dsl. -
Je n'ai bien sûr pas de réponse aux questions mais je veux manifester ma sympathie à Alexique, et mon dégoût et ma révolte contre un système qui traite ainsi quelqu'un qui a fait des années d'études supérieures avec succès.
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Pour 1)-2)-3) Faire une thèse n'a rien à voir avec le fait ou non d'être titulaire de l'éducation nationale. Il faut simplement s'inscrire en doctorat.
Le sous-entendu des trois premières questions semblent être le financement. Je pense pouvoir dire (un autre son de cloche peut intervenir) qu'un financement de l'école doctorale ( bourse menrt) semble des plus improbables: il y en a peu dans une université donc très peu pour les matheux et sont donnés en priorité (très logiquement) à ceux qui viennent d'obtenir leur M2. Donc il faudra te trouver un directeur de thèse qui arrive à chopper un contrat régional ou CIFRE.
4) OUI
5)-6) Si tu ne veux pas continuer dans ce métier, pourquoi t’inquiéter de garder le concours, de rester dans les clous administratifs?
@Chaurien. Il savait de quoi il en retournait avant de signer. Et s'il ne le savait pas, c'est grave de choisir un boulot sans en connaître les tenants et les aboutissants. -
A priori, à partir du moment où tu es titularisé, pour faire une autre activité il faut demander un détachement ou une mise en disponibilité... Tant que tu ne l'es pas, tu as (en général) un statut de "stagiaire" un peu "bâtard" qui ne te donne pas (ou plus) les droits du titulaire, sans pour autant t'en accorder beaucoup d'autres...
Renseigne-toi auprès de divers sons de cloches (!) : rectorat, mais aussi ministère et syndicats (et par écrit comme conseillé). Tu pourras entendre des mélodies douces ou des cacophonies franchement désagréables car parfois les textes sont ambigus et tout n'est que question d'interprétation. Faire parler la bible peut être plus aisé... J'en ai fait l'expérience en tant qu'ancien titulaire redevenu simple stagiaire après la réussite à un concours. C'est... ubuesque ! -
Pour les « élèves » qu'on a confiés à Alexique, mieux vaudrait un animateur costaud recruté sur « Le Bon Coin ». Six ans d'études supérieures et une agrégation ne servent à rien. Ce qui est choquant dans la réponse que me fait Joapa c'est qu'il semble se satisfaire de cette situation, et que ceux qui ne s'en satisfont pas, c'est de leur faute.
Une solution pour Alexique, ce serait peut-être de se rapprocher de l'enseignement libre, dans lequel on met les professeurs compétents face à de vrais élèves, pas des génies, mais des élèves qui respectent le savoir et les professeurs, des élèves, quoi. Une piste : https://www.epparis.org/
Bonne journée quand même.
Fr. Ch. -
5) Déjà il faut se poser la question de ta volonté d'être enseignant. Si tu sens après seulement 4 mois que ce métier n'est pas fait pour toi, il ne faut pas penser à agir pour conserver à tout prix le bénéfice de l'agrégation. La recherche d'un contrat doctoral dit être prioritaire, tout en cherchant à conserver l'agrégation mais en étant prêt à démissionner (ou plus malin menacer de le faire) en cas d'obtention d'un contrat doctoral.
Ceci étant dit, tu dois demander une disponibilité pour études pour l'année prochaine avant même de savoir si tu es titularisé et de savoir si oui ou non tu as un contrat doctoral. Selon les académies, cette demande doit être faite assez tôt (janvier, février ?). Si tu n'es finalement pas titularisé, la demande deviendra automatiquement caduque. Si tu n'obtiens pas de contrat doctoral, il sera encore temps à ce moment-là de demander l'annulation de ta mise en disponibilité (ce qui sera facile à obtenir vu la pénurie de profs de maths). Il te faut obligatoirement participer parallèlement aux mutations inter et intra, mais ces dernières sont annulées si tu es mis en disponibilité.
Point important : on peut te refuser la disponibilité pour études sans motif autre que "on a besoin de profs de maths". Il faut dans ce cas faire un recours, mais ce dernier a d'autant plus de chances d'être fructueux que ta demande est solide (en particulier si tu n'as pas encore de contrat doctoral à ce moment-là, ton recours sera presque sûrement rejeté). Il existe cependant une "astuce" si tu as un(e) conjoint(e) : demander une disponibilité pour suivi de conjoint, qui elle ne peut pas t'être refusée. Cette disponibilité est compatible avec un contrat doctoral. La seule contrainte est que ton (ta) conjoint(e) doit travailler dans un département différent de celui où tu enseignes actuellement, situation très fréquente en IDF. La disponibilité de droit peut être demandée n'importe quand, y compris en cours d'année, donc il peut ne pas être bête de demander à l'intra un département différent de celui où travaille ton conjoint. Tu pourras alors demander une disponibilité de droit dans la mesure où les départements d'exercice sont différents au 1er septembre 2018.
6) Cette question est épineuse. En théorie, tu peux demander à ton chef d'établissement une journée pour convenances personnelles (dis la vérité ou invente un motif convenable) qui sera sans traitement, mais il peut te la refuser. Ne perds pas de vue qu'un enseignant-chercheur travaille pendant les vacances scolaires (selon les vacances qu'il prend lui) ce qui peut laisser 2 semaines en février pour le rencontrer et discuter. Il reste aussi ton temps libre, peut-être as-tu une journée de libre en plus de ton mercredi après-midi ? Il y a aussi la possibilité de poser un jour de grève (théoriquement il faut qu'un préavis de grève soit posé, mais l'an passé un syndicat en a posé pour tous les jours de l'année). -
Merci pour vos réponses.
J'avais bien précisé que je cherchais uniquement des renseignements administratifs et pas des conseils d'orientation ou de carrière ou sur la manière de faire cours mais puisqu'on y est, je vais y répondre.
@elb : je fais des devoirs surveillés, des devoirs maisons, des activités mentales, des interrogations de cours rapides, des travaux de groupe,etc... Mais mes exigences sont standards et conformes au programme, ma tutrice y veille scrupuleusement. Simplement, vu l'ambiance qui règne dans mes cours, je ne m'étonne guère de ces résultats mais j'en suis très attristé.
@Joaopa : 1) 2) et 3) traitent justement des conséquences que peut avoir le démarrage du thèse sur mon concours. On est d'accord, rien ne m'empêche de démarrer une thèse du jour au lendemain tant que je trouve le financement et le directeur mais quid de mon précieux sésame ? Le financement est un autre problème (c'en est un) mais pas celui que j'aimerais évoquer ici.
5) 6) Prag, enseigner en classe préparatoire nécessitent l'agrégation sans que cela soit suffisant et ce sont des postes dans l'enseignement supérieur, présentant davantage d'intérêt mathématique que d'expliquer si l'on doit souligner le titre du nouveau chapitre en rouge ou en vert ou bien de préciser quelle est à la date du jour à inscrire sur sa copie.
Quand tu dis que c'est grave de choisir un boulot sans le connaître avant, c'est un peu rapide. On ne connait jamais vraiment un travail avant de l'exercer à temps plein. Tu peux sûrement comprendre que n'ayant pas d'autres portes de sortie l'année dernière, sans être enchanté et alors que je ne voulais plus être un poids financièrement pour ma famille, j'ai choisi cette option selon moins la moins "mauvaise". Je ne m'attendais pas à faire autant de discipline honnêtement et ça n'est pas ma conception du métier d'enseignant. Ces années de stage servent aussi à découvrir le métier dont ses côtés pénibles et inévitables, et ceux à qui cela ne plaît pas ou qui ne peuvent pas s'adapter se reconvertissent, changent de voie, c'est bien normal. J'ai fait une erreur de parcours et c'est la première en 7 ans d'étude, je ne pense pas qu'on puisse m'accuser de ne pas connaître ce métier ayant beaucoup de profs dans ma famille.
Je n'attendais pas de compassion de ta part, mais au moins un peu de compréhension.
@Chaurien : Merci pour ton soutien, même si je ne serais pas aussi féroce à l'égard du "système", j'ai des collègues pour qui cela se passe bien mieux,... Je pense que le problème vient de moi, je n'accuse personne d'autre et ne met en cause aucune institution. Il est vrai que je suis parfois sceptique sur le regard que porte l'ESPE, les formateurs sur mon travail et sur l'utilité des formations que je suis, mais si mes cours sont si chaotiques, c'est avant tout moi le responsable et j'en suis conscient.
@NicolasM
Merci pour ta réponse très exhaustive et très détaillée.
5) agrégation pour enseignement supérieur plutôt ou des classes qui ne posent pas ou peu de problème de discipline en lycée (Scientifiques, BTS, DUT...) donc j'aimerais la conserver. Je ne veux pas faire de recherche par exemple. J'ai par ailleurs consacré une année pas toujours facile par moments pour la décrocher donc il est normal, dans la mesure du possible, de vouloir la conserver.
Je n'ai pas de conjoint, et mon mercredi après-midi n'est (en général) pas libre (je suis à mi-temps en formation à l'ESPE le mercredi et le jeudi).
Il est vrai que j'ai les vacances, et que si j'ai une chance d'obtenir une bourse, je veux bien perdre quelques jours de traitement mais il s'agirait quand même que cela soit "acceptable" aux yeux du proviseur et du rectorat qui risquerait sinon de se servir de ce motif pour m'embêter davantage pour ma titularisation. Si je ne peux pas me libérer plus d'une journée, je suis quand même bien embarrassé s'il s'agit d'aller à l'autre bout de la France dans une journée et de prendre le temps de discuter un peu en détails de certains aspects de mes futurs travaux de recherche. -
Tu aurais du préciser de suite que tu voulais être prag.
Si tu as un financement pour une thèse, tu auras le temps de repasser l'agreg pendant les 3 ans.Vu que tu l'as déjà eue et que c'est open bar en ce moment, tu l'auras facilement et tu pourras utiliser une année d'ATER pour la titularisation (tout bénef)
Petite remarque: l'agrégation n'est pas nécessaire pour être prag (bon elle n'est pas suffisante non plus). Je connais beaucoup de prag qui n'ont <<que>> le CAPES. Pour être prag en université, faire des vacations, faire voir que l'on bosse bien, que l'on est disponible est beaucoup plus utile pour obtenir un poste de prag que l'agrégation.
@Chaurien: Non je ne me satisfais pas de la situation, mais elle est comme elle est. Il faut la prendre en compte. Actuellement, il y a environ 25 postes de MCF 25 à pouvoir par an et 2000 qualifiés. Quand un jeune vient au labo pour demander à faire une thèse, on lui demande si son projet est de devenir EC en France. Si c'est le cas, on le met devant la réalité des chiffres et de ne pas venir pleurer s'il se retrouve sur le carreau. Sur 6-7 qui viennent par an pour se renseigner, seulement 1 sur les 6 dernières années a continué dans cette voie. -
@ Joapa
MCF c'est sans doute « Maître de Conférence » mais je ne sais pas ce que signifie EC. Qu'Alexique n'ait pas de poste dans l'enseignement supérieur en raison de la rareté de ceux-ci, effectivement c'est compréhensible.
Mais alors, on pourrait lui donner un poste dans le secondaire qui soit digne de sa formation et qui ne se réduise pas à faire de la garderie à des cancres, avec juste des procédés de gestion de classe enseignés par les « formateurs » de l'ESPE, lesquels sont là justement pour échapper à l'enseignement.
Normalement, une personne comme lui, qui a acquis un niveau important dans une discipline et qui veut transmettre son savoir, doit être mis en face d'élèves désireux et capables d'acquérir ce savoir.
Bonne journée.
Fr. Ch. -
Je ne participerai que très peu car cette polémique est hors-sujet :
@Chaurien, es-tu en train de dire que dans certains établissements, aucun élève ne mérite d'avoir face à lui un professeur "bien formé" aux Mathématiques ? Mettons des contractuels qui n'ont qu'un BAC L option maths et qui ont déserté les études depuis 20 ans devant les bahuts du 93.
Pour forcer le trait : mettons des blaireaux face à des sots ? (C'est provocateur, je sais, ce n'est qu'une formule qui, peu glorieuse et méprisante, permet de poser autrement ma question. Je ne veux blesser personne. )
Mais là où tu as raison, le système fait n'importe quoi. Enfin, ce sont les candidats qui font aussi n'importe quoi.
L'agrégation est un concours du second degré et on trouve pléthore de candidats qui ne souhaitent pas enseigner dans le secondaire...
Chacun s'y retrouverait si un concours de recrutement pour l'enseignement supérieur existait.
Je sais aussi que les doctorants sont poussés à s'inscrire à l'agrégation "au cas où"... -
Dom a écrit:L'agrégation est un concours du second degré et on trouve pléthore de candidats qui ne souhaitent pas enseigner dans le secondaire...
Merci Dom, c'est en effet quelque-chose qui mérite d'être rappelé. Je suis entièrement d'accord avec tout le reste de ton propos.
@Chaurien : EC c'est enseignant-chercheur. -
Peu ou prou, pour rencontrer les collègues du secondaire lors des journées portes ouvertes de l'université, j'ai l'impression que tous les postes en maths en 1ereS et Terminales S sont déjà trustés par des agrégés. Je pense qu'annuellement il y a plus de recrutés agrégés que de départ en retraite. Mécaniquement, des agrégés en maths sont obligés d'enseigner dans d'autres filières.
Déjà qu'une majorité d'élèves de S n'est pas intéressée par les maths... -
Alexique a écrit:Je fais le gendarme voire de la garderie après avoir fait 6 ans d'études supérieures, j'enseigne des notions qui ne m'intéressent pas à des élèves qui ne sont pas intéressés
Bienvenue dans la réalité. A quoi t'attendais-tu? Personne ne t'a parlé du métier d'enseignant aujourd'hui?
On pourrait au moins ne pas vous mentir (ne serait-ce que par omission) sur ce qu'est le métier d'enseignant pour beaucoup de professeurs de l'enseignement secondaire aujourd'hui.
Je te souhaite bon courage pour la suite et j'espère de tout coeur que tu arriveras à traverser ces eaux troubles.
(En ce qui me concerne le cauchemar a duré deux ans il y a plus de vingt ans)Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
Dom écrivait:
> Chacun s'y retrouverait si un concours de
> recrutement pour l'enseignement supérieur
> existait.
Ce n'est pas possible. Dans le cadre de l'autonomie des universités, l'université choisit ses recrutés. Ce n'est pas au ministère de le faire. Même pour les prépas, le ministère pousse pour les intégrer les dans le giron universitaire. Les résistances sont énormes, mais j'ai bon espoir de les voir intégrer les universités de mon vivant.
> Je sais aussi que les doctorants sont poussés à
> s'inscrire à l'agrégation "au cas où"...
Si la personne que tu souhaites voir diriger ta thèse t'impose ça, il est temps d'aller voir ailleurs... -
1) l'autonomie
D'accord. Mais alors j'ai l'impression que les universités s'appuient sur l'agrégation...qui n'est pas conçue pour cela.
À elles d'organiser leurs concours de recrutement.
Je dis ça sans animosité, je sais que ce n'est pas si simple.
2) les directeurs de thèse
Oui. En 2002 c'était dit explicitement comme ça, à Paris 6.
J'ai entendu cela en Maîtrise, lors d'une discussion improvisée avec un prof. qui dispensait le cours, mais pas en amphi, dans des préfabriqués. Il s'adressait à ceux qui souhaiter poursuivre en DEA.
Ce prof. s'était d'ailleurs un peu énervé : un discours du type « Poursuivre en DEA ? Pour quoi faire ? » puis explicitement, au mot près : « Nous on est là. Et on ne partira pas ! ». (Le "nous" désignait les profs de la fac, pas les chargés de TD).
Il avait un peu raison car, cette année là, y'avait des branleurs quand même...qui voulaient poursuivre mais sans réelle envie, de mon point de vue. Et du sien aussi apparemment. -
Bonjour,
Je me retrouve assez dans ta description. Après avoir obtenu l'agrégation, j'ai assez vite senti ne pas être à ma place dans l'enseignement secondaire quelques mois passé en tant que stagiaire. Deux points noirs en particuliers: la vacuité des programmes et le public au mieux passif, au pire franchement agressif.
Heureusement, j'étais colleur en classe prépa dans un lycée à une cinquante de km de chez moi, ce qui m'a aidé à tenir bon. Cela m'a offert une source d'épanouissement intellectuel. Je faisais beaucoup d'heure de colles (ma dernière année dans le secondaire, je faisais 7 heures par semaine). Mais las du secondaire, j'ai cherché une porte de sortie et j'ai obtenu un poste de PRAG. Cela a été étonnamment vite: un dossier envoyé suivi d'une audition un mois après et un appel en fin d'après-midi dans la foulée pour me proposer le poste.
Du jour au lendemain ma vie professionnelle a changé, j'ai pu m'épanouir en faisant des cours contenant enfin des mathématiques, la liberté d'enseignement est totale, les collègues sont très stimulants intellectuellement, les conditions d'exercices sont excellentes et variées (cours en amphi, TD classique et TP d'informatique). J'ai constaté avec étonnement et grande joie qu'on me remerciait pour la qualité de mes cours tant du point de vue des étudiants que des collègues, j'ai enfin l'impression de servir à quelque chose et mon estime de moi-même a été fortement enrichie.
En 8 ans de secondaire, je n'ai jamais reçu de remerciements de quiconque mais plutôt des remarques acerbes, des lettres agressives de parents et j'en passe... à noter qu'on m'a toujours interdit d'enseigner en section scientifique au motif que je n'avais pas assez d’ancienneté, les collègues plus âgés s'accrochant désespérément à ces classes! J'ai aussi été amené à enseigner au collège, ce qui a été particulièrement éprouvant pour moi et m'a marqué à vie.
Bref, mon conseil est qu'il faut s’accrocher, la lumière au bout du tunnel peut jaillir du jour au lendemain. -
Dom & Jo a écrit:> Je sais aussi que les doctorants sont poussés à
> s'inscrire à l'agrégation "au cas où"...
Si la personne que tu souhaites voir diriger ta thèse t'impose ça, il est temps d'aller voir ailleurs... -
Dom écrivait:
> 1) l'autonomie
> D'accord. Mais alors j'ai l'impression que les
> universités s'appuient sur l'agrégation...qui
> n'est pas conçue pour cela.
> À elles d'organiser leurs concours de
> recrutement.
> Je dis ça sans animosité, je sais que ce n'est
> pas si simple.
Je ne comprends pas. Les universités organisent leurs propres concours pour les recrutements de Prag. Et comme déjà expliqué dans un autre message, je connais beaucoup de capesiens qui ont été recrutés sur des postes de prag. Les universités ne s'appuient pas sur le concours de l'agrégation pour le recrutement de prag.
Pour la deuxième partie de ton message, il ne me semble pas très clair. -
Et oui, alors que chacun sait parfaitement que « se retrouver à enseigner au lycée ou prépa » est quasiment un mythe.
@Joapa
Oui, on a des capésiens qui obtiennent des postes de PRAG.
Tu dis "beaucoup", et je ne te contredis pas tout en m'en réjouissant.
Quant aux autres, n'ont-ils pas déjà l'agrégation ? Ou alors en quelle proportion (si tu le sais) ?
N'a-t-on pas implicitement "l'agrégation apporte une garantie pour recruter quelqu'un" ?
Pour la suite, le "2)", je me suis laissé aller à une anecdote.
Mais en gros, c'est bien encore d'actualité en lisant les autres messages : on incite les doctorants à s'inscrire à ce concours de recrutement pour des postes qu'ils ne souhaitent pas pourvoir. -
@Chaurien: je suis assez d'accord avec toi....
-
le problème avec la formation à l'ESPE, c'est qu'on y passe un an à "s'astiquer le bâton" sur des pseudo méthodes alors que la question FONDAMENTALE, celle de la discipline en classe n'est pas abordée...
La priorité -1 pour un jeune enseignant est comment tenir sa classe et avoir le respect des élèves.... -
Très vrai. C'est le problème de l'enseignement : les outils inexistants pour empêcher les nuisances de beaucoup de gamins dans les classes.
Est-ce sociétal ? Existe-t-il une solution réelle ? À quels prix (en € mais aussi en conséquences sur la jeunesse...) ? -
Pardon de revenir sur le sujet, mais finalement l'agreg pendant la thèse c'est une bonne idée ("au cas où") ou pas?
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A titre personnel, ça m'est arrivé que les gamins chahutent trop. Du coup, en général je poussais une gueulante (les vitres des classes tremblaient), puis j'avais un silence de cathédrale....:)o
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L'Axone du Choix écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1586910,1587582#msg-1587582
[Inutile de recopier l'avant dernier message. Un lien suffit. AD]
Bonne idée ? Ça veut dire quoi ?
Utile ? La réponse est non si tu ne veux pas bosser dans le secondaire après. -
Dom écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1586910,1587560#msg-1587560
> @Joapa
> Oui, on a des capésiens qui obtiennent des postes de PRAG.
> Tu dis "beaucoup", et je ne te contredis pas tout en m'en réjouissant.
> Quant aux autres, n'ont-ils pas déjà l'agrégation ? Ou alors en quelle proportion (si tu le sais) ?
> N'a-t-on pas implicitement "l'agrégation apporte une garantie pour recruter quelqu'un" ?
Ça doit dépendre des universités (<<prestigieuse>> ou pas) Dans une une petite ou moyenne université, d'après ce que je vois ça a l'air de tourner autour de 1/3-2/3 (CAPES/AGREG)
Mais il y a un biais. Demande dans un établissement du secondaire aux certifiés s'ils ont le droit de candidater sur un poste de PRAG. Tu seras surpris par le nombre qui n'est pas au courant de cette possibilité.
Il y a une autocensure (involontaire) des certifiés de candidater sur un poste de PRAG). -
Et si je veux bosser tout court après?
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Dom écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1586910,1587560#msg-1587560
> Pour la suite, le "2)", je me suis laissé aller à une anecdote.
> Mais en gros, c'est bien encore d'actualité en lisant les autres messages : on incite les
> doctorants à s'inscrire à ce concours de recrutement pour des postes qu'ils ne souhaitent pas pourvoir.
Dans les anciens dossiers de PES (prime d'excellence scientifique) et maintenant de PEDR (prime d'encadrement doctoral et de recherche), un des critères d'attribution est la formation de thésards. Ça incite tous les EC à en avoir. On s'en fout de leur devenir après. Certaines pourritures pour se donner bonne conscience (on est de gauche quand même) incitent à passer l'agrèg, comme ça mes 5 thésards ne seront pas au chômage de toute manière et tout le monde est content.
Même dans les dossiers de candidature pour la qualification pour Prof. des Univ. on demande s'il y a un encadrement de doctorant. Plus pousse au crime que ça ... -
L'Axone du Choix écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1586910,1587628#msg-1587628
[Inutile de recopier l'avant dernier message. Un lien suffit. AD]
Inutile alors. -
Abdallah de Bourgogne a écrit:Du coup, en général je poussais une gueulante (les vitres des classes tremblaient), puis j'avais un silence de cathédrale...
J'ai beaucoup hurlé pendant mes deux années de cauchemar d'enseignement. J'avais la visite de collègues qui enseignaient dans la salle d'à côté qui se plaignaient du bruit et des hurlements. Je pense qu'on m'avait remisé au fond d'un couloir par moments pour limiter les nuisances (je pouvais hurler sans déranger personne)
Tout cela pour dire, que les cris cela ne marchent pas en soi et que cela peut devenir un jeu pour certains élèves de faire crier le prof'.Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
Bon je fais deux mètres, je suis barbu, je ressemble un peu à l'homme des cavernes, je peux te dire qu'en général je n'ai pas besoin de hurler deux fois dans le même cours.
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Je me souviens, j'avais un prof en école d'ingénieur qui avait une prothèse d'avant bras (suite à une amputation sans doute).
Lorsqu'il s'énervait suite au bruit, il avait l'habitude d'enlever la prothèse et de frapper avec sur la table. Et bien je peux te dire, qu'il faisait son effet à l'auditoire (je trouvais ce procédé absolument exquis....) -
J'avais un enseignant en 4ème/3ème qui balançait à travers la classe au dessus de la tête de ses élèves le tampon pour essuyer le tableau (un truc en bois). Un brave homme, un ancien instituteur qui était devenu professeur de collège dans les années 70. Tout cela pour dire est que ce ne sont pas quelques trucs "folkloriques" qui permettent de faire baisser durablement le bruit de fond dans une classe de collège c'est seulement qu'un aspect du grand bluff qu'un enseignant doit entretenir.Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
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@Fdp,
il y a cris, et cris. Comme lorsqu'on s'énerve, ça peut être très efficace comme ça peut tourner au ridicule. De manière générale, il faut éviter de jouer la même carte trop souvent.
Sinon bon courage à Alexique.Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$ -
Joapoa a écrit:Je connais beaucoup de prag qui n'ont <<que>> le CAPES.
Étrange car prag signifie "professeur agrégé".....et ce que tu dis est inquiétant car le CAPES est nettement insuffisant pour enseigner dans le supérieur (pourquoi ne pas confier une MPSI à un certifié pendant qu'on y est.....)Abdallah de Bourgogne a écrit:A titre personnel, ça m'est arrivé que les gamins chahutent trop. Du coup, en général je poussais une gueulante (les vitres des classes tremblaient), puis j'avais un silence de cathédrale....
Tu as mille fois raison !!! Il ne faut pas prendre de gants avec les petits chouchous et leur montrer ce qu'est la vraie vie....La "bienveillance" en vigueur chez EDNAT est horripilante et d'ailleurs ceux qui l'appliquent servilement sont les plus bordélisés...Liberté, égalité, choucroute. -
-
Sur le même poste peuvent candidater agrégés, certifiés (et même on m'a dit certains ingénieurs). Si le poste est pourvu par un agrégé, celui-ci devient PRAG, si c'est un certifié, il devient PRCE, etc.
Bien sûr, le salaire n'est pas le même. -
@ Abdallah de Bourgogne
Faire acte d'autorité au service du bien, ce n'est pas une méthode soviétique.
Bravo pour ta gestion des problèmes pédagogiques. Mais pour nous gringalets de 1,75 m, et pour les femmes, qui ne font pas toutes du Krav-maga ?
Bonne après-midi.
Fr. Ch. -
Chaurien a écrit:Faire acte d'autorité au service du bien, ce n'est pas une méthode soviétique.
Du bien? Au service de la société tu veux dire (et l'expression est déjà bien assez floue).Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
Faire acte d'autorité est INDISPENSABLE !!!!
On ne travaille efficacement que dans le calme et le silence. Seuls des écologauchobobos irresponsables peuvent prétendre le contraire. Celui qui laisse le bordel s'installer porte préjudice aux élèves qui souhaitent travailler.....et n'inspire que dédain et mépris à ses classes.Liberté, égalité, choucroute. -
@aléa : as-tu des précisions à donner sur la parenthèse dans "Sur le même poste peuvent candidater agrégés, certifiés (et même on m'a dit certains ingénieurs).", stp ? Ça pourrait m'intéresser fortement !
-
@curiosity: regarde le texte là : http://www.univ-lorraine.fr/recrutement/prag
En fait, il n'est pas rare que des personnels affectés sur des emplois d'ingénieur informatique (le terme est approximatif) enseignent; de fil en aiguille ils peuvent avoir envie de mobilité. -
aléa
Mais il faut alors être détaché dans un corps considéré comme éligible (donc considéré comme tel)
http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=118319
[Inutile de reproduire le message précédent. AD] -
Ramon Mercader crivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1586910,1587686#msg-1587686
(pourquoi ne pas confier une MPSI à un certifié pendant qu'on y est ...)
Moi ça ne me choque pas, si la personne est compétente. -
Joaopa a écrit:Moi ça ne me choque pas, si la personne est compétente.
C'est l'agrégation qui permet d'attester la compétence à enseigner en CPGE....le niveau du CAPES est beaucoup trop bas.
Je m'étonne qu' l'on recrute à l'université des personnes ayant un bagage aussi léger (aujourd'hui le CAPES est tout juste de niveau L1)
Au Real Madrid, on ne recrute pas des joueurs de Saint Maur Lusitanos......
Je comprends mieux ce qui ne tourne pas rond dans vos universités.Liberté, égalité, choucroute. -
@aléa : si je comprends bien, n'importe quel fonctionnaire de n'importe quel corps de catégorie A peut demander un détachement dans le corps des PRCE/PRAG pour candidater dans le supérieur. Intéressant !
@Joaopa : je pense que le texte du BOEN ne concerne pour sa part que les fonctionnaires qui sont déjà dans le corps des certifiés ou des agrégés ("L'affectation des enseignants du second degré...").
Merci, je vais creuser tout ça petit à petit... -
@Ramon Mercader
La CPGE n'est pas automatique.
L'agrégation est pour le second degré tout entier.
Il est vrai que c'est le concours d'enseignement qui demande le plus de connaissances.
Je ne comprends toujours pas pourquoi il ne faudrait pas des profs (considérés comme) "compétents" dès le collège. -
Curiosity : Prag et Prce ne sont pas des corps, seulement des types de postes d'enseignants du secondaire détachés dans le supérieur. Anecdotiquement, des non enseignants peuvent être placés sur ce type de poste (à condition de faire partie du cadre A de la fonction publique). J'ai connu le cas d'un cadre d'intendance qui était devenu prag. mais il peut aussi y avoir des anciens profs de lycée professionnel (Plp), qui sont appelés Prlep, si je me souviens bien.
Cordialement. -
Des plombiers peuvent aussi être recrutés.
Ils sont appelés Prlombiers.Liberté, égalité, choucroute. -
@ Ramon Mercader (tu)
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