Conditions d'accès aux concours ...

Bonjour,
je vous écris afin d'obtenir des informations.
Je trouve le site pas très clair.

J'ai été 5 années Assistant d'Education.
Puis 6 années Technicien Supérieur Hospitalier contractuel. ( Fonction public hospitalière ) => Analyste Programmeur

Actuellement, je travail dans le privé depuis Novembre 2016 comme Analyste programmeur.

J'aimerai m'inscrire au CAPES de MAth option Informatique.
Je ne possède qu'une licence.
Mais quel version ?
INTERNE ? 3ieme Concours ?


Pour l'interne, j'ai cru comprendre qu'il fallait que je sois en poste.
pour le 3ieme concours, il faut des concours de droit privé ... en gros, je suis niqué ?
Merci pour votre réponse.
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Réponses

  • Pour l'interne tu dois travailler dans une fonction publique, et ce depuis 5 ans donc pas possible pour toi.
    Pour l'externe la licence n'est pas suffisante.
    Pour le 3e concours il faut un certain nombre d'années d'ancienneté dans le privée, mais je ne suis pas au clair avec ce concours donc je ne voudrais pas te dire n'importe quoi. Quel était ton statut en tant q'assistant d'éducation? As tu fait d'autres boulots dans le privé avant?

    Il te reste l'option de t'inscrire dans un master (n'importe lequel, pas besoin d'un master de maths pour passer le capes de maths même si je pense que c'est mieux) à la rentrée et de passer le concours en 2019 quand tu seras en M2. Ca te laissera le temps de réviser
  • http://www.devenirenseignant.gouv.fr/pid33985/enseigner-college-lycee-general-capes.html

    Le concours interne du Capes concerne certaines personnes qui ont déjà travaillé dans la fonction publique, qui peuvent justifier de trois ans d'exercice de service public et qui détiennent une licence (ou équivalent). Dans certains cas, vous pouvez être dispensé de diplôme pour vous inscrire au concours.

    méote, pour les cinq ans, tu confonds avec les conditions de l'agrégation interne.

    Je rajoute juste que lorsqu'on est aed, on travaille dans la fonction publique.
  • J'ai travaillé 6 ans dans la fonction publique hospitalière. Donc à priori ça peu être bon alors ?
    La secrétaire du rectorat m'a dit que les 3 ans doivent être dans l 'éducation nationale avant tout, or sur les sites ils disent : dans l'une des 3 fonctions publiques.

    La question est donc : il faut avoir cumulé 3 ans dans la FP. Donc sans prendre en compte si l'on y est encore aujourd'hui ?
  • J'ai confondu, effectivement c'est 3 ans.

    Par contre, si je comprends bien, tu dois être fonctionnaire pour t'inscrire. Si tu n'es plus fonctionnaire tu dois remplir la dernière condition: avoir été assistant d'éducation (ou enseignant ou surveillant) au cours des 6 dernières années.

    "Vous pouvez vous inscrire au Capes interne si vous êtes :

    fonctionnaire de l'une des trois fonctions publiques (État, territoriale et hospitalière) ou des établissements publics qui en dépendent,
    enseignant non-titulaire d’un établissement d’enseignement public ou privé sous contrat,
    enseignant non-titulaire assurant un enseignement du second degré dans les classes d'un établissement scolaire français à l'étranger
    assistant d'éducation recruté en application de l'article L 916.1 du code de l'éducation
    maître d'internat ou surveillant d'externat dans un établissement d'enseignement public relevant du ministre chargé de l'éducation
    militaire

    Vous pouvez également vous inscrire si vous avez été pendant tout ou partie de la période comprise entre le 1er septembre de l'une des six dernières années scolaires et la date des résultats d'admissibilité :

    enseignant non-titulaire dans un établissement d'enseignement public ou privé sous contrat
    assistant d'éducation recruté en application de l'article L 916.1 du code de l'éducation
    maître d'internat ou surveillant d'externat dans un établissement d'enseignement public relevant du ministre chargé de l'Éducation"
  • Je n'ai plus qu'à passer un master alors :)
  • Et peut-être soigner ton orthographe, si tu enseignes...
  • Techniquement si tu as l'ancienneté nécessaire, et que tu es assistant d'éducation, surveillant ou prof contractuel l'an prochain, ça marche aussi (si je comprends bien la 2e moitié du message de méote). Ça me semble plus simple que de passer un master...
  • Le concours externe du Capes s’adresse aux étudiants inscrits en master 1 ou master 2 ainsi qu’aux personnes qui remplissent les conditions pour s’inscrire en deuxième année de Master et celles qui détiennent déjà un diplôme de master (ou un équivalent). Dans certains cas, vous pouvez être dispensé de diplôme pour vous inscrire au concours.

    Si t'as une L3 t'as juste à t'inscrire en M1 et c'est bon. Enfin si tu réussi le capes faudra aussi avoir réussi le M1.
  • Bonjour,
    pour l'interne il faut satisfaire trois conditions:
    • diplôme
    • qualité administrative
    • état des services

    Pour le diplôme et l'état des services c'est bon car en citant le site internet devenirenseignant :
    Quels sont les services publics pris en compte ?

    Tous les services accomplis en qualité d'agent public, c'est-à-dire de fonctionnaire ou d'agent non titulaire bénéficiant d'un contrat de droit public, relevant de l'une des trois fonctions publiques ou des établissements publics qui en dépendent (fonction publique de l'État, fonction publique territoriale, fonction publique hospitalière).

    Sont également pris en compte : le service national, les services en qualité de fonctionnaire stagiaire, les services accomplis en qualité d'agent non titulaire de l'État, les services accomplis à l'étranger et les périodes de congés (congé de formation, congés de maternité, de paternité, d'adoption rémunérés ou indemnisés, congé de présence parentale, congé parental).
    Reste la qualité administrative qui impose d'être fonctionnaire, militaire ou contractuel dans l'EN. Comme le dit roumegaire, candidate à un poste de contractuel.
  • Couciaci a écrit:
    J'ai été 5 années Assistant d'Education.
    Puis 6 années Technicien Supérieur Hospitalier contractuel. ( Fonction public hospitalière ) => Analyste Programmeur

    Actuellement, je travail dans le privé depuis Novembre 2016 comme Analyste programmeur.

    J'aimerai m'inscrire au CAPES de MAth option Informatique.
    Je ne possède qu'une licence.

    Ce que je vais dire est probablement politiquement incorrect et risque de provoquer des cris de cochon...mais disons-le tout de même.
    Je ne mets pas ta bonne volonté ni ta motivation en doute mais ton CV me parait quelque peu léger pour enseigner les maths en lycée par exemple...
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Couciaci a écrit:
    J'aimerai m'inscrire au CAPES de MAth option Informatique.
    Je ne possède qu'une licence.

    @Ramon, à l'époque où nous étions étudiants cela suffisait !
    Et beaucoup d'étudiants passaient le CAPES en même temps que la maitrise puis enchainaient par l’agrégation.

    édit : @Ramon il a fait de l'informatique on peut penser que ses deux premières années d'études supérieurs sont commune maths/info, le niveau L1 semble "suffire" pour le CAPES de nos jours.
  • Solei_vert a écrit:
    @Ramon, à l'époque où nous étions étudiants cela suffisait !

    Cela n'est plus vrai aujourd'hui...(cela en dit d'ailleurs long sur la baisse du niveau dans l'enseignement supérieur)
    D'autre part @Couciaci n'a jamais dit qu'il avait une licence de maths....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Soleil_vert a écrit:
    le niveau L1 semble "suffire" pour le CAPES de nos jours.

    Pour obtenir un morceau de papier avec "CAPES" écrit dessus, un petit niveau L1 peut suffire (sur un malentendu ça peut marcher....)
    Mais pour enseigner par exemple le raisonnement par récurrence en TS, il faut maîtriser davantage de connaissances. Pour enseigner au niveau N, il parait indispensable de maîtriser le niveau N+4 au moins....Il faut être armé pour savoir répondre sans hésiter et de façon claire à des questions d'élèves...qui s'avèreront parfois plus embarrassantes que les questions du jury...
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Comment font les titulaires du CAPES d'avant la réforme, qui ont donc une Licence et qui, pour certains, enseignent en TS ?
    D'ailleurs, il me semblait en lisant ce forum, que l'on n'enseignait plus les maths dans les lycées français !
  • Je me suis fixé de maîtriser le niveau L2 pour obtenir l'agrégation, et au risque de provoquer d'autres cris de cochons, c'est amplement suffisant. Et j'ai espoir que cela soit aussi le cas pour assurer face à des TS.
    Tout dépend aussi de ce que l'on entend par maîtriser.
  • Je me suis fixé de maîtriser le niveau L2 pour obtenir l'agrégation, et au risque de provoquer d'autres cris de cochons, c'est amplement suffisant.

    Si quand tu dis "niveau L2", ça signifie maitriser les sujets d'ULM de fin de MP, alors oui c'est amplement suffisant. (:P)
  • mikemike a écrit:
    Comment font les titulaires du CAPES d'avant la réforme, qui ont donc une Licence et qui, pour certains, enseignent en TS ?

    Une licence de 1995 garantit un meilleur niveau qu'un M2 de 2017.....
    elb a écrit:
    Je me suis fixé de maîtriser le niveau L2 pour obtenir l'agrégation, et au risque de provoquer d'autres cris de cochons, c'est amplement suffisant.

    Je crains que cela ne soit trop juste....tu cours vers de graves désillusions. Les fonctions d'une variable complexe et l'intégrale de Lebesgue ne font pas partie des connaissances de niveau L2....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Ah bon Ramon, tu t'appuies sur quoi pour dire ça ? Sur quelle licence ? Quel master ?

    Sinon pour elb, à mon avis, il faut quand même aller jusqu'en L3 (même en topo, ce n'est pas assez le niveau prépa). Par contre, je te conseille sincèrement les Gourdon, avec tous les problèmes et les suppléments. Il y a l'intégration, l'analyse complexe (une petite partie), de l'analyse fonctionnelle dans les Hilbert etc.
  • Je me permets de poser une question mais qu'entendez vous par "maîtriser ?"
    "Maîtriser mpsi pour le capes"
    C'est à dire pouvoir enseigner mpsi à l'aise ? Savoir faire tous les exos mpsi possibles ?
    Auquel cas comment est-ce possible en ne travaillant que les cours mpsi ? Sans recul sur les notions ? Sans aller plus loin? Comment feriez vous pour "maîtriser mpsi" ?

    Je trouve ça étrange, parmis un étudiant moyen de L3 et un très bon MPSI, lequel a le plus de chance d'être admissible ?
  • Ça va dépendre du sujet, du tirage...
    Quoi qu'il en soit un étudiant moyen de L3 ne s'en sortira pas, alors que sur un tirage adéquat, un très bon MPSI peut faire illusion.

    @NM001
    Merci du conseil, mais c'est justement ce en quoi consiste 90% de ma préparation, éplucher les Gourdons [Gourdon](:P)
    Et même si je m'en sortais très bien en L2 (il y a quelques années) au niveau des notes, j'étais loin de maîtriser à ce niveau.
    Avec le recul, je me rend compte du gouffre qu'il y a entre maîtriser toutes les notions d'un niveau en un même instant t et avoir suffisamment révisé une notion pour obtenir une très bonne note aux examens.
    Je précise que je vise surtout l'interne, l'option de modélisation de l'externe s'apprend très difficilement dans les livres.

    [Xavier Gourdon, ne s'accorde évidemment pas en nombre ! AD]
  • NM001 a écrit:
    Ah bon Ramon, tu t'appuies sur quoi pour dire ça ?

    Jadis, une simple licence était requise pour passer le CAPES....et le niveau des sujets était supérieur à ceux d'aujourd'hui.
    De nos jours, on demande un M2 aux candidats du CAPES et beaucoup de candidats semblent ignorer certains fondamentaux.
    Au risque de me répéter, j'ai déjà évoqué à maintes reprises le rapport du jury 2015 dans lequel on mentionnait que plus de 80% des candidats étaient incapables de faire un raisonnement par récurrence (même chose pour les raisonnements par l'absurde).

    Dans ce rapport, on signale également l'erreur grossière suivante, faite par de nombreux candidats:
    Si $a,b,c,d$ sont des réels strictement positifs tels que $a<b$ et $c<d$ alors [large]$\frac {a}{c}<\frac{b}{d}$[/large] !!!

    Comment est-il possible d'écrire une telle énormité après cinq années d'études universitaires en maths ???
    Comment voulez-vous que de tels candidats puissent enseigner de manière correcte en TS ? ( et même à un niveau inférieur.....).
    Si on veut redresser la situation désastreuse de l'enseignement des maths en France, il faut recruter des professeurs dont les connaissances mathématiques sont solides !!!
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Je pensais que les candidats au CAPES étaient en M1 et que le M2 était validé lors de l'année de stage. Me trompé-je ?
  • Bonjour, mon objectif n'est pas d'enseigner les mathématiques .
    Mais d'avoir le sacro-saint papier de "Titulaire de l'Educ" ... qui est le CAPES.

    Pourquoi ? pour enseigner l'informatique aux BTS.

    Certains ici hurleront au scandale car je n'ai pas de MASTER ...

    Mais j'ai 12 années d'XP en tant qu'Admin réseau dans un secteur sensible : le milieu hospitalier.
    12 années en tant qu'analyste programmeur : Pour des services de soins, pour le secteur industriel Auto ..etc

    Je maitrise bien plus de langages de programmations qu'un étudiant en M1 :)
    J'ai rencontré bien plus de situation "critique" qu'un étudiant de M2.
    J'ai gérer bien plus de projets / dossiers / crises qu'un étudiant de M2....

    Et pourtant les mentalités sont là et se reflètent au plus haut de l'état : Seul les M2 sont aptes à enseigner :

    - L'analyse fonctionnelle, l'algorithmie, la gestion de projets, la programmation OO, le réseau.

    Faut pas s'étonner d'un manque de postes dans mon académie.

    Bon , ça n'empêche pas l'inspecteur de la matière d’examiner mon CV pour envisager de me proposer un poste en CDD pour enseigner à des BTS .... car il n'y a personnes de "mieux" .
    Je serais d'ailleurs bien plus compétents qu'un "prof de techno" ou d'électro qui enseigne cette matière parce qu'il touche un peu aux macros excel et organise deux ou trois Lans dans son village.


    J'ai vraiment envie d'enseigner cette matière, de partager mon expérience ... actuellement je suis dans le privé.
    Je gagne 2200 euros NET / MOIS.
    Par an, je touche en plus de multiples primes. ( j'ai presque un "15ème mois" ) .

    Je suis près à sacrifier une partie de mon salaire pour enseigner ....
    Mais j'hallucine quand on me propose ..... 1300euro / mois .... pour 1 mois, et chomage ensuite en attendant de savoir si le prof en arrêt maladie depuis des années fera la rentrée ou pas .
    J'hallucine autant que vous, de devoir passer un concours "DE MATHEMATIQUES" pour enseigner l'informatique ....

    ps : Bien vu pour l'information sur le fais de pouvoir s'inscrire au CAPES avec une inscription en M1 seulement !
    Je vais devoir réviser les maths .... parce que la partie programmation en PYTHON, quand on bouffe de la POO depuis 12 ans ... c'est easy .

    Bref, moi aussi je peux avoir un ton condescendant en valorisant mon expérience et mes connaissances.
    Alors gardez s'il vous plait votre indignation de voir des "sous diplômés " passer un concours d'enseignement.
    C'est le système qui est mal fait.
  • Il y a peut être d'autres voies que le CAPES de mathématiques pour enseigner l'informatique non?
    Je ne suis vraiment pas calé sur le sujet, mais les iut ne recrutent-ils pas des intervenants professionnels?
    Ça te permettrait de poursuivre dans sur ta voie tout en goûtant aux joies de l'enseignement (avec un public peut être moins dissipé qu'une classe de quatrième en REP...)

    Parce que si ton objectif est d'enseigner l'informatique en BTS, il me semble qu'avec ce concours et le jeu des mutations tu vas surtout te retrouver à enseigner dans les collèges, voire en lycées.
    Et si tu as la chance d'obtenir une affectation dans un lycée avec BTS, une bonne partie de ton service risque de se faire dans l'enseignement des mathématiques de la seconde au BTS.
  • En complément : Il y a très peu de BTS où il y a vraiment de l'informatique. De la bureautique oui, de l'automatique, mais à pare de rares cas, il n'y aura pas vraiment d'informatique. Et comme ceux qui ont passé des années à se former pour pouvoir enseigner ces contenus ne te laisseront pas la place sous prétexte que tu connais mieux ce qui se fait dans le privé.

    Donc réfléchis bien. Le Capes n'est pas conçu pour le recrutement de profs d'informatique.

    Cordialement.

    NB : vérifie dans la liste des Capet, il y a peut-être une spécialité réseaux.
  • @Couciaci,

    Manifestement, tu ne te mouches pas avec tes chaussettes....
    Sous prétexte de ton CV, il faudrait te confier des classes de BTS en informatique.......rien que cela......
    Si par extraordinaire, tu obtenais le CAPES, je te rappelle que son but est de recruter des professeurs de mathématiques.
    Tu seras donc envoyé là où on a besoin de toi, c’est-à-dire encollège où en lycée pour enseigner les MATHEMATIQUES (où du moins ce qu’il en reste dans les programmes......).
    De nombreux profs de maths sont au moins aussi compétents que toi pour enseigner l’informatique en BTS.
    Enseigner est difficile et nécessite de dominer de haut le savoir que l’on dispense. C’est avant tout une question de crédibilité face à des élèves qui auront assez vite compris si la personne qui leur fait cours est compétente.
    Gare à celui qui ne l’est pas car ses classes seront sans pitié !
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Ramon Mercader a écrit:
    Pour enseigner au niveau N, il parait indispensable de maîtriser le niveau N+4 au moins....

    ???

    Combien d'excellents profs certifiés enseignent en TS sans maîtriser (et de loin) le niveau bac+4 ?
    Combien d'universitaires enseignent à bac +3/4/5 ce qui n'est pas exactement leur domaine de recherche (voire pas du tout !) ?

    Un peu d'exagération ne fait pas de mal, j'en conviens, mais il faudra un jour s'ôter ce genre d'idée de la tête ;-).
    Je pense qu'il y a ici une confusion/imprécision (classique) entre la maîtrise, l'expérience et le niveau d'étude...
  • "Combien d'excellents profs certifiés enseignent en TS sans maîtriser (et de loin) le niveau bac+4 ? "

    Pourquoi s'arrêter aux professeurs certifiés ? Les exemples d'agrégés ayant fait le choix d'enseigner uniquement en lycée et qui ont tout oublié depuis qu'ils ont eu le concours sont nombreux. On a surtout le niveau que l'on veut bien avoir, c'est juste une question d'envie après.
  • Sans rire, quelqu'un se pointe pour demander des renseignements , on l'attaque sur l'orthographe et ça pleut des parpaings parce qu'il n'aurait soit disant pas le niveau avec une licence . S'il bosse sérieusement, il aura autant le niveau que les autres, qui de toute façon ne sont que master 1...Messieurs, o`u est la courtoisie ?

    Déjà, au vu de l'expérience professionnelle, sa licence ne date pas de 95 , mais elle ne doit avoir pas loin de 10 ans, c'est pas une L3 Chatel.

    @Couciaci, le mieux c'est de contacter le bureau des examens et concours d'un rectorat , de tomber sur une personne disponible et compétente qui pourra faire les recherches et te renseigner.
    Ou même, si tu dis que tu connais un inspecteur qui te propose un CDD, de passer par lui pour qu'il se renseigne sur ta situation.
    Et faire comme dit Gérard, te renseigner sur les Capet ou autres voies d'entrée.
  • Je suis étonné de constater que de plus en plus de candidats au CAPES de mathématiques ont des profils dans lesquels les connaissances en mathématiques tiennent une place de plus en plus ténue....
    L’enseignement est une activité sérieuse qui ne peut être confiée qu’à des personnes compétentes. Le CAPES devrait en principe attester cette compétence. Malheureusement, l’EDNAT est de moins en moins regardante sur la qualité du personnel recruté en raison de la pénurie actuelle.
    Il y a aujourd’hui une proportion non négligeable de profs de maths dont les connaissances sont fragiles. Ces lacunes sont souvent dues au cursus suivi....Quand on voit les énormités que certains enseignent à des élèves de 1ère S, il y a de quoi avoir peur......ll parait même que certains profs de TS ont du mal à faire la distinction entre intervalle de fluctuation et intervalle de confiance !
    Seules de solides études universitaires permettent d’accquérir le savoir indispensable pour enseigner (même si cela est une condition non suffisante).
    Certains seront peut-être choqués par mes propos. Je leur répondrais alors les choses suivantes:

    1)Accepteriez-vous que vos enfants aient des professeurs incompétents et ne dominant pas la discipline qu’ils sont sensés enseigner ?
    (Très souvent les enfants de profs sont dans les meilleures classes....et leurs parents exigent les meilleurs profs....)

    2)Un de mes profs à l’Université, qui fut membre du jury de l’agrégation externe avait coutume de nous dire: "Lors de l’oral de l’agrégation , la première
    question que je me pose à propos du candidat est de savoir si je lui confierais en toute confiance mon fils qui est en TC".

    3)Seriez-vous aussi peu regardants avec d’autres professions ? Confieriez-vous votre santé à un médecin recruté sur le bon coin et dont les
    connaissances seraient fragiles ?
    (Sinon, autant recruter un plombier: déboucher des artères ou un lavabo...quelle différence puisque dans les deux cas la compétence "débouchage"
    est mise en oeuvre ? )
    Liberté, égalité, choucroute.
  • @Ramon Mercader
    Assez d'accord mais j'apporte une nuance : pour certains majors de l'agrégation externe, je ne voudrais pas que des gamins les aient, même en TS. C'est un peu plus compliqué que ce que tu sous-entends (dans ma grille de lecture).
    Mais c'est davantage pour éclaircir que pour polémiquer. Je sais que tu n'as pas dit cela.
    Je le répète, je suis assez d'accord...
  • Je suis aussi d'accord sur le fond, critiquer l'EN pour ses orientations est une chose, tomber à bras raccourci sur un potentiel candidat en est une autre. C'est tout ce que je voulais dire.
  • @Dom

    Lorsque j’ai évoqué la solidité des connaissances mathématiques des profs de collège et lycée, j’ai parlé de condition nécessaire mais non suffisante. On peut être très brillant en maths et incapable de transmettre des connaissances.
    Par contre il me parait impossible d’être un excellent pédagogue tout en ayant des connaissances mathématiques très superficielles.
    Liberté, égalité, choucroute.
  • @Dom
    De toute façon, il y a de plus en plus d'agrégés qui se font recalés à la titularisation, c'est un phénomène qui n'existait pas avant il y a 20 ans et qui est croissant maintenant, donc oui le niveau ne fait pas tout, je suis 100 % d'accord.

    @Ramon Mercader
    Quand le ministère pond des sujets de CAPES de niveau L1, ce que tu dis, qui est vrai, n'est qu'une simple conséquence. Ce débat du niveau qui a baissé est un problème plus profond de la société, quand on pense qu'aujourd'hui la plupart des candidats au CAPES n'aurait même pas la moyenne à un sujet de BAC de 1975 ...
  • @dif58

    Tu viens d’avoir une excellente idée !!!!
    Pourquoi ne pas poser l’année prochaine un sujet du Bac C de 1975 comme épreuve écrite du CAPES ?
    Liberté, égalité, choucroute.
  • @ Ramon.

    Le fameux problème de bac 2003 a été recasé comme problème de capes aux alentours de 2014.
    Je ne trouve pas cela choquant. Je suis partisan de trois épreuves écrites au CAPES.
    * un problème de brevet.
    * un problème de bac S/ES
    * un problème de BTS.

    Le problème étant de pondre un corrigé sans reproche.

    Signature: Si j’avance, suivez-moi ! Si je recule, tuez-moi ! Si je meurs, vengez-moi ! Quel est le con qui m'a poussé ?
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • @ev

    Les contenus des programmes de collège-lycée-BTS sont d’un niveau trop bas pour qu’ils servent de base à un sujet de CAPES.
    Il importe de s’assurer que les candidats maîtrisent des contenus qui leur permettront de dominer de haut l’enseignement qu’ils dispenseront.
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Bonjour,
    Il existe le concours de professeur TIM dans l'enseignement agricole.

    http://drtic.educagri.fr/wp-content/uploads/2009/10/referentiel-prof-TIM.pdf


    Les filières agricoles du bac pro, bac techno, au BTS ont de "l'informatique" dans leur programme.

    Cordialement.
    Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
  • Certes, mais je ne vois toujours pas la nécessité de ce DELTA ÉNORME (et non ce de "petit $\delta$" ;-)) entre enseigner à un niveau N et maîtriser jusqu'à N+4...
    Être un bon enseignant à bac + $n$ où $n\in\mathbb{N}$ n'exige en rien de maîtriser à bac+$n$+4 !
    D'ailleurs, sinon cela voudrait dire que tous les profs qui ont enseigné un jour en Spé sans thèse étaient illégitimes. J'écris au passé parce que je ne sais pas si ça se fait toujours, mais à mon époque c'était le cas, et au passage, j'en ai connu au moins un qui avait l'agrégation interne (après avoir passé le CAPES sans autre diplôme extraordinaire) et était plutôt excellent en maths...
  • Et pourtant les mentalités sont là et se reflètent au plus haut de l'état : Seul les M2 sont aptes à enseigner

    Avec 12 ans d'expérience tu devrais savoir que c'est comme cela en france : le diplôme fait tout [small](c'est ainsi depuis des décennies)[/small].
  • Voyons, voyons...

    J'enseigne à des premières. Ça c'est N. Alors N+4, attendez que je compte sur mes doigts... Mmh, ça nous pousse en L3. Je suis censé maîtriser la théorie de la mesure et l'intégration. Sans compter l'analyse complexe, mais ça c'est du nan-nan.

    Je dois confesser publiquement, que ce n'est pas le cas. Heureusement que je n'enseigne pas à des terminales, parce que là, c'est carrément le M1: pour ma part c'était théorie de Galois et edp. Même si j'en garde quelques souvenirs émus, je doute qu'on puisse parler de maîtrise à ce sujet. Et puis Ramon n'a pas précisé: c'est la réunion de tous les M1 que je dois survoler pour apprendre à des terminales à soustraire des fractions ?

    Je pense que tu bouscules un tantinet mémé dans la cigüe, cher Ramon.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • @ev

    Il est évident que l’on ne va pas exiger d’un prof de lycée de savoir résoudre à l’improviste des problèmes de niveau L3 ou M1.
    Cependant, celui qui a suivi des études de maths sérieuses sait où il va lorsqu’il fait cours.

    Quand tu parles de vecteurs à tes élèves de 1ère S, tu sais que derrière il y a les espaces vectoriels.

    Quand tu parles d’équations du second degré, tu peux ensuite évoquer les formules de Cardan puis de Ferrari pour les équations de degrés 3 et 4 puis enfin dire à tes élèves que les travaux de Galois ont permis de comprendre pourquoi il n’existait pas de formules pour les équations de degré supérieur ou égal à 5.

    Quand tu parles de nombres complexes en TS, tu n’as pas oublié qu’un jour tu as étudié de près le théorème des résidus et le principe du prolongement analytique.

    Autrement dit, tes études universitaires t’on doté d’une culture mathématique solide qui te permet de contempler le paysage......ainsi, tu sais où tu conduis tes élèves et tu es capable de répondre sans faillir aux questions inattendues qu’ils pourraient te poser. Cela ne peut qu’être bénéfique pour leur formation.....

    Celui qui a suivi un cursus dont le lien avec les mathématiques est purement utilitaire, voire très distendu (ainsi que l’attestent divers témoignages sur ce forum) n’aura pas cette vision en hauteur et restera le plus souvent au ras de la moquette. Dans le pire des cas,il dira même des absurdités à ses élèves car il n’aura pas cette culture mathématique qui lui permet de mettre son enseignement en perspective.

    C’est pour cela qu’il est important que le CAPES de maths retrouve son niveau d’exigence passé car ce concours a permis pendant des décennies de recruter des profs de grande qualité.
    Aujourd’hui, on a l’impression que n’importe qui ou presque a des chances de réussir le concours....qui ne sufit donc plus à s’assurer de la qualité du
    personnel que l’on recrute ainsi.

    PS: D’habitude,c’est plutôt dans les orties que l’on a tendance à pousser mémé....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • C'est très beau Ramon, et sans aucun doute très vrai.
    Maintenant revenons au monde réel, tu les trouves où tes 1440 professeurs idéaux qui souhaiteront enseigner à des classes de 35 élèves dispersés et plus désireux de s'écrire dessus avec un feutre ou de faire rire grassement les voisins que d'écouter leur enseignant (ils passeront dans la classe suivante malgré des résultats insuffisants), tout en étant payé "que" (j'ose le que) 1600 euros net par mois ? (Sans parler de toutes les autres difficultés inhérentes au métier de professeur en 2017)
  • Il me semble, qu'à l'époque merveilleuse où le CAPES était encore un concours difficile ayant pour corollaire une grande qualité de ses lauréats, qu'une bonne partie des professeurs de mathématiques étaient contractuels...
    (Je ne sous entend pas que ces contractuels étaient de moindre qualité que les titulaires)
  • Ah ! ça y est, on est en train de redescendre un peu le niveau. Ouf !
    Il n'est plus nécessaire de maîtriser la théorie spectrale ou les fibrés mais il suffit d'avoir entendu parler du théorème des résidus (c'est bon, j'ai bouquiné le Que Sais-Je ? de Leborgne "Calcul différentiel complexe" quand j'étais en spé - et c'est d'ailleurs ça qui a achevé de me convaincre de me lancer dans cette voie plutôt qu'une école d'ingénieurs) ou des travaux de Galois (donc d'avoir lu au moins un La Recherche parlant de maths), et on peut enfin présenter l'exponentielle complexe à des TS ou le bédeumoincatracé à des 1S...

    Certes, j'approuve : de la culture (plus que de la maîtrise, qui est de toute façon illusoire sur un horizon supérieur à quelques mois quand on ne pratique plus), et surtout du recul, donc du temps pour assimiler certaines notions qui dépassent le niveau strict de ce que l'on enseigne, mais de là à parler de maîtrise jusqu'à N+4...
    Bref, je suis rassuré :-).
  • @curiosity

    Ne travestis pas trop mes propos tout de même....
    C’est une très bonne chose d’avoir lu quelques ouvrages de vulgarisation mathématique mais cela NE SUFFIT PAS.
    Il faut avoir suivi des études universitaires de bon niveau pour savoir de quoi on parle lorsque l’on fait cours devant une classe et que l’on veut paraitre crédible....(sinon la lecture des ouvrages des frères Bogdanov suffirait à enseigner la physique....quoique, vu le niveau calamiteux des programmes de physique-chimie aujourd’hui....)
    Enfin, si tu es rassuré, je suis content pour toi......tu n’en dormiras que mieux cette nuit.....

    PS: Quant au "bédeumoincatracé"....je te signale que je connais le cas d’un prof de maths qui ne possède pas ce recul que j’estime indispensable, qui donne à ses élèves de 1ère S un algorithme de résolution de l’équation du second degré à entrer dans la calculatrice....et qui n’exige pas d’autre méthode pour résoudre ce type d’équation......on imagine le désastre lorsque le discriminant n’est pas un carré parfait.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Bah, je n'insisterai pas, le pont aux ânes n'est pas loin ;-). Je pense de toute façon que l'idée est passée...
    Et sois rassuré également que je dormirai aussi bien que si je n'avais pas été "rassuré" :-).
  • Totalement d'accord avec Ramon, l'abaissement du niveau général provoque beaucoup d'incohérence dans la formation des professeurs, d'ailleurs certains professeurs souffrent de ces lacunes. Et quand on voit que le nombre de leçons pour l'oral 1 du CAPES est passé de 68 à 38 entre 2016 et 2017, il y a de quoi être très inquiet pour la formation des futures professeurs de maths, on va en arriver à un point où l'agrégation sera le seul concours où les candidats feront des maths ... Déjà que le niveau des leçons pour l'oral 1 du CAPES avait bien chuté au cours des dernières années avec une disparition de la géométrie, il ne va plus rien rester si ce n'est du Python ou du Scratch .......
  • Du coup que faire, rehausser le niveau du CAPES?
    Quoi qu'il en soit, les élèves auront les mêmes professeurs, ces derniers ne seront juste pas titulaires.
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