CAPES 2017

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Réponses

  • Roumegaire a écrit:
    Pourtant je suis sûr qu'à l'époque (et encore aujourd'hui a priori). j'aurais pu expliquer 2-3 choses à des Terminales S... L'élitisme, pourquoi pas, l'élitisme pour l'élitisme, je suis moins persuadé. Faut-il vraiment un bac+3 hyper solide en maths pour expliquer à un élève de 6e comment tenir un rapporteur ou expliquer pour la 5e ou 6e fois de sa scolarité à un élève de 3e la proportionnalité ? (indice : j'étais prof contractuel en collège cette année.)

    Et donc on en revient à ma remarque initiale ; pourquoi faudrait-il donc un bac+5 ?
  • ev:
    en fait mon developpement en series ne donne pas le resultat sur toutes les subdivisions, car la variable a peut etre proche de 1 avec a=1+O(h) et dans ce cas le DL de l'erreur sur la subdivision est en O(h^5/2) (au lieu de O(h^3)) pour les trapezes ou en O(h^3/2) (au lieu de O(h^2)) pour les rectangles.
    Quelqu'un a-t-il un argument plus convaincant? (je n'ai pas le temps d'essayer les tangentes avant ce soir...)
  • Pourquoi pas invoquer la moyenne arithmétique de deux suites adjacentes ? Remarquez que dans la question, on ne demande pas de justifier la réponse...
  • SchumiSutil écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1436896,1438092#msg-1438092
    [Inutile de recopier l'avant-dernier message. Un lien suffit. AD]

    Cela me semble être cohérent avec le glissement actuel qui fait que le M2 remplace la L3 dans la plupart des matières (il n'y a pas de raison qu'un décalage d'un an sur le niveau sortie de collège ne se répercute pas sur la suite). De plus l'idée est d'avoir des meilleurs profs (pédagogie, gestion de classe) en leur faisant faire un M1/M2 éducation. Dans cette optique on reste sur L3 dans la matière + M1/M2 en enseignement (sans préjuger de la qualité du M1/M2 en question).

    Une dernière chose concernant les sujets : j'ai eu l'impression que certaines questions étaient du type "couperet" (comme celle sur la CNS) et qu'il valait mieux ne pas se planter. Comme elles n'étaient pas forcément en début de problème, je me suis demandé s'il valait mieux prendre le risque d'y répondre ou non (au cas où elles aient vraiment un caractère éliminatoire).

    Ma stratégie a été de rédiger nickel chrome la moitié du sujet, et un peu plus à l'arrache l'autre moitié (par manque de temps). On verra ce que ça donnera.

    Accessoirement je me demande aussi s'il n'est pas illusoire (étant donnée la pénurie actuelle de candidats) de vouloir recruter sur un seul concours tous les profs allant de la 6e jusqu'au bac+2 (BTS & co).
  • De plus l'idée est d'avoir des meilleurs profs (pédagogie, gestion de classe) en leur faisant faire un M1/M2 éducation.

    Honnêtement, les meilleurs profs que j'ai eu l'étaient parce que
    1) Ils aimaient les maths et étaient passionnés
    2) Ils avaient des connaissances solides et étaient doués en maths.

    3) A mon avis, niveau pédagogie/gestion de classe, rien ne remplace l'expérience professionnelle...
    4) A ce titre, puisque que c'est ce vers quoi on tend, on devrait passer un concours qui s'appelle "prof" qui serait basé sur la "communication", la "pédagogie", la "gestion de classe" puisque la connaissance disciplinaire n'est plus l'objectif premier.
    Dans cette optique on reste sur L3 dans la matière
    Les sujets des dernières années c'est L1/2, en L3 je me souviens avoir appris la théorie de l'intégration, le calcul/la géo différentiel(le), l'algèbre, l'analyse hilbertienne, les bases de topologie, les probabilités, etc (bref une bonne partie du programme d'agreg)
  • SchumiSutil a écrit:
    2) Ils avaient des connaissances solides et étaient doués en maths.

    Et tu te rends compte comment qu'un professeur a des "connaissances solides" en étant l'un de ses étudiants? B-)

    Pour moi cette assertion a quelque chose de paradoxal. B-)-
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • Qui ne tente rien n'a rien ;-)

    ezmaths écrivait:
    >
    rolou a écrit:
    > [...] pouvez-vous nous donner les corrigés pour
    > qu'on puisse apprendre de vous.
    >
    >
    > lol ... bien tenté toutefois B-)- ...
  • SchumiSutil écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1436896,1438092#msg-1438092

    Pour enseigner dans le secondaire, avoir bac+5 ne sert à rien.
    Pour enseigner dans le supérieur (qu'il s'agisse des classes prépa ou de L1/L2 etc...) alors là je dirais que c'est nécessaire.

    Il serait tellement plus simple si on avait deux catégories distinctes : ceux qui enseignent dans le secondaire et ceux qui enseignent dans le supérieur sans passerelle possible entre les deux métiers. On aurait alors deux concours différents pour ces deux catégories d'enseignants. Évidemment dans une telle situation exit l'agrégation comme on la connaît aujourd'hui.
  • Et tu te rends compte comment qu'un professeur a des "connaissances solides" en étant l'un de ses étudiants?

    Autant le contraire, les étudiants/élèves qui disent "le prof il est nul, il connaît pas bien la matière", je trouve ça inepte et , autant quand le profs survole le sujet et que l'étudiant comprend à peu près ce qu'il se passe, ouais ça se voit.
    Je me souviens avoir eu des profs dont c'était clair qu'ils dominaient dans les moindre détails ce qu'ils enseignaient , et les 3 étages au dessus.
    ça ne veut pas dire que ceux chez qui ça ne transparait pas de manière aussi évidente sont moins bons.
  • Balix:

    Un étudiant, qui normalement en connait moins que son professeur, ne peut pas évaluer les connaissances de ce dernier.
    Par ailleurs, c'est le professeur qui dirige et maîtrise presque totalement le contenu d'une séquence de cours: les exercices donnés, la présentation du cours.
    Le métier de professeur a quelque chose de la prestation d'acteur par certains aspects.
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • Même si en maths sup/spé on est encore tout petit, passant du lycée à la prépa, je peux te dire que c'était très clair que mes profs de prépas avaient un meilleur niveau en maths que mes profs de lycée, désolé.
  • Un étudiant, qui normalement en connait moins que son professeur, ne peut pas évaluer les connaissances de ce dernier.

    C'est pas ça qu'on te dit. On te dit qu'on est capable de voir chez certains que leurs connaissances sont bien au-dessus , ça ne veut pas dire qu'on est capable de savoir ou elles s'arrêtent , ni de savoir que d'autres n'ont pas ces connaissances.
  • Schum a écrit:
    je peux te dire que c'était très clair que mes profs de prépas avaient un meilleur niveau en maths que mes profs de lycée, désolé.

    Clair pour toi. Comme déjà indiqué, un élève ne peut pas évaluer les connaissances de son "maître". Eventuellement il peut détecter les erreurs mais comme déjà indiqué aussi, ce n'est pas l'élève qui fait le cours mais le professeur. B-)-
    (va demander à un acteur de réciter par coeur un autre texte que celui qu'il a appris pour sa prestation)
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • SchumiSutil a écrit:
    Honnêtement, les meilleurs profs que j'ai eu l'étaient parce que
    1) Ils aimaient les maths et étaient passionnés
    2) Ils avaient des connaissances solides et étaient doués en maths.
    3) A mon avis, niveau pédagogie/gestion de classe, rien ne remplace l'expérience professionnelle...

    Entièrement d'accord...tout le reste n'est que de l'esbroufe malheureusement mise en valeur par les inspecteurs.....
    SchumiSutil a écrit:
    je peux te dire que c'était très clair que mes profs de prépas avaient un meilleur niveau en maths que mes profs de lycée

    C'est en général vrai...il ne faut pas se voiler la face. Certains profs de lycée n'ont cependant rien à envier à leurs collègues de prépa. Mon prof de maths de TC était un ancien élève de l'ENS Cachan et a d'ailleurs poursuivi sa carrière en CPGE.
    ev a écrit:

    @ Ramon.

    Tu vois la police partout !

    Si tu voulais la réponse à ta question, il te suffisait de la demander à TOUTE personne sur le forum....
    Ton adresse à mon encontre me paraissait entachée de suspicion....
    Schumisutil a écrit:
    Pourquoi pas invoquer la moyenne arithmétique de deux suites adjacentes ? Remarquez que dans la question, on ne demande pas de justifier la réponse...

    La question posée demandait d'indiquer la meilleure approximation...Je ne comprends pas la signification mathématique du mot "indiquer"....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Quelques infos :

    1) sur les profs bien meilleurs en prepa qu'au lycée (selon l'élève)
    Envoyez un prof qui a fait sa carrière en CPGE toute sa vie pour voir si un élève de 5e le trouvera si bon que ça.
    La classe pourra même remettre en cause, à l'unanimité, sa légitimité, cela s'est déjà vu...
    Je prends l'exemple de la 5e mais cela fonctionne aussi au lycée, même en TS.

    2) sur le niveau des profs de prepa et autre
    Le prof de CPGE (et de n'importe quelle classe d'ailleurs) n'a pas le même niveau lors de sa mise en fonction (son bizutage ;-)) que l'année d'après. Il devient bien meilleur chaque année. C'est une évidence.
  • Dom a écrit:
    Il devient bien meilleur chaque année. C'est une évidence.

    ??? bah, pas toujours ... moi, je ne fais que baisser depuis l'année 0 : en ce moment, je ne sais même pas dériver, disons, les monômes genre $x^n$ ... (ni taper proprement en français d'ailleurs, sans zapper la moitié des mots ; dans pas longtemps, la patrouille de l'orthographe - i.e. @Chaurien - va me ramasser toutes les 2 lignes) ...
  • Je pense qu'il veut dire que t'es meilleur sur le programme que tu pratiques en classe. Et bien sur tu baisses sur ce que tu ne pratiques pas.
  • @ezmaths ;-)

    Oui @Balix, c'est cela.
  • Fin de partie écrivait :
    > Un étudiant, qui normalement en connait moins que son professeur, ne peut pas évaluer les
    > connaissances de ce dernier.

    Mon prof de spé M' a passé l'année scolaire à faire cours sans la moindre note. Il connaissait toutes les démos de tous les théorèmes.
    Une seule fois il s'est planté (il a séché 30 secondes) avant de retrouver la suite.
    Je pense que l'on peut dire qu'il maîtrisait son sujet.
  • 1) sur les profs bien meilleurs en prepa qu'au lycée (selon l'élève).
    Je parlais de mon expérience personnelle, qui par définition s'effectue sur un échantillon très limité.
    Envoyez un prof qui a fait sa carrière en CPGE toute sa vie pour voir si un élève de 5e le trouvera si bon que ça.
    La classe pourra même remettre en cause, à l'unanimité, sa légitimité, cela s'est déjà vu...
    Je prends l'exemple de la 5e mais cela fonctionne aussi au lycée, même en TS.
    Mon prof de maths spé n'aurait surement pas été bon en 5ème (en tout cas il aurait forcément dû changer la façon d'exercer métier). Cela demande des qualités dont je suis incapable de juger si il les avaient.

    Mais qu'est-ce qu'un bon prof de 5ème ? Quelle est la légitimité des élèves pour juger si leur prof est bon ? Tout ceci est très variable.

    En revanche, réciproquement, un prof en 5ème ne sachant pas démontrer l"inégalité triangulaire ne serait pas et ne sera jamais un bon prof de spéciales (surtout en filière maths). Et cela parce que ses connaissances/son niveau ne sont pas assez solides.
  • En effet la légitimité d'un jugement d'un élève (voire d'un étudiant ? C'est variable...), est discutable.
  • J'ai terminé le corrigé du sujet d'informatique.
    Vous pourrez le trouver en téléchargement ICI.

    Finalement, il y a (heureusement) bien moins d'erreurs dans le problème 2.
    En revanche, ce dernier est de difficulté très inégale.

    Par exemple, le calcul de la complexité de l'algorithme de tri fusion, même s'il est classique, n'est pas si simple à mener correctement... et il n'est aucunement guidé.
    Certaines questions, comme la 9.c, sont piégeuses.

    A contrario, les questions 10 à 14 sont relativement simples et les questions 5 et 6 carrément enfantines.

    Je trouve par ailleurs qu'il est dommage d'avoir parlé du tri bulle, qui ne sert à rien dans le sujet, et de ne pas avoir utilisé la fonction de tri fusion pour fabriquer la fonction "tri_nuage" qui trie un nuage de points par ordre d'abscisses croissantes en $\mathcal{O}(n \log(n))$.

    Après tout ce que j'ai pu dire, je vais quand même conclure que ce sujet sera à même de faire ce qu'il est censé faire, à savoir trier les candidats. Il traite beaucoup de points (même s'il y a pas mal de redondances, en particulier sur les algorithmes de recherche d'un maximum ou d'un minimum !) ; il est très long ; et il comporte de larges parties indépendantes les unes des autres, permettant de "se raccrocher aux branches".

    Voilà, Bisam a parlé.
    UGH !

    PS : Merci, ev, pour tes encouragements.
  • ev écrivait :
    > Dans la question 6, pas sympa d'appeler $i$ et $j$ les indices de boucle.
    > Sachant qu'ils sont déjà arguments de la fonction.
    > e.v.

    De mon point de vue, c'est une "aide", car i et j sont utilisés au début pour calculer icoin, jcoin et ne doivent plus être utilisés ensuite...
    for i in range(icoin,icoin+3):
        for j in range(jcoin,jcoin+3):
            .... append(L[ i][j]) # ceux qui nous intéressent
    
    Il n'y a pas vraiment de piège, en fait.
  • J'ai aussi été très surpris pour le calcul de l'algorithme de fusion. Tout le long du devoir on te tient par la main et là paf aucune aide. Je connaissais assez bien cette étude de complexité même si j'ai eu besoin d'un peu de temps pour la retrouver et je pense que c'était un peu incomplet mais normalement ce que je dis dedans est juste :P
    Je me suis également souvent étonné des hypothèses des énoncés qui réduisaient fortement la difficulté des questions. "Ah tiens, il faut que je fasse gaffe à ça, à ça et à ça" et au final ils mettent des hypothèses qui suppriment la nécessité de faire des vérifications.

    J'ai plus eu l'impression d'avoir été limité par le temps et ma capacité à écrire du programme sur papier que par la difficulté du sujet et je pense que la majorité de ceux qui prennent option informatique ont su se débrouiller.
  • critor écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1436896,1438026#msg-1438026
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    Pour le capes externe : La seule épreuve où la calculette était interdite, était l'épreuve d'informatique donc (cf sujet). Tant mieux, c'est plus juste.

    Tout le monde n'a pas 150€ de plus à mettre dans une calculatrice avec calcul symbolique, sachant qu'on peut sûrement se recompiler un mini python pour les dernières calculatrices à base d'ARM...

    Ces calculatrices sont des gigantesques machines à triche, puisqu'on peut y insérer toutes les références qu'on désire.

    On vous fait mettre vos vêtements, trousses, sacs à la fenêtre, on interdit tout ouvrage papier, mais on autorise les calculatrices de course, avec des millions de caractères de mémoire : les fabricants de calculettes sont passés par là.

    32 MB cela permet de stocker 1000 pages.

    Argument: on doit savoir se servir d'une calculatrice graphique , tableur , matrice, ... (avec calcul symbolique ?) puisqu'il faut l'enseigner aux élèves.
    Encore, un argument circulaire: les fabricants sont passés par là. Pourquoi les élèves devraient avoir besoin d'une calculatrice _uniquement_ pour passer leurs examens?

    Le calcul symbolique, oui, mais sur l'outil adéquat: un pc, en logiciel libre , et gratuit si on veut être honnête avec les élèves. "égalité des chances qu'ils disaient"

    D'ailleurs ça tombe bien, on a justement xcas, qui fait tout cela et même plus.
  • Bonjour,

    Si vous demandez à des enseignants de L3 ou de M1 MEEF, tous vous diront qu'en 20 ans le niveau a baissé d'environ 1 à 2 ans selon les disciplines. On trouve aujourd'hui des étudiants en L1, voir L2 qui ne savent pas faire une simple boucle (for) en algorithme. Au moins le nouveau programme scolaire va pallier à ce problème. Mais c'est clair qu'il y a de moins en moins de maths dans les maths.
    Je pense que les comparaisons entre 2 générations d'étudiants sont stériles, tant le monde de l'enseignement à changer.
  • tant le monde de l'enseignement à changer.

    Et ne parlons pas des fautes de français !
  • On trouve aujourd'hui des étudiants en L1, voir L2 qui ne savent pas faire une simple boucle (for) en algorithme

    Je ne savais pas faire non plus y'a 25 ans.
    Mais c'est clair qu'il y a de moins en moins de maths dans les maths.

    C'est pas le forum du capes de philo ici.

    (:D
  • dm974 a écrit:
    Mon prof de spé M' a passé l'année scolaire à faire cours sans la moindre note. Il connaissait toutes les démos de tous les théorèmes.
    Une seule fois il s'est planté (il a séché 30 secondes) avant de retrouver la suite.
    Je pense que l'on peut dire qu'il maîtrisait son sujet.

    Un acteur est capable de réciter sur scène un texte qui peut impressionner mais qu'il a pris la peine d'apprendre par coeur. C'est aussi ça le travail d'un enseignant: préparer soigneusement ses interventions.

    Combien de lecteurs de cette file de messages sont capables de donner une démonstration du théorème de Pythagore de mémoire?
    (probablement uniquement ceux qui ont enseigné dans un collège pendant des années).
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • Ouais ça parait très crédible, le prof de spé qui passe sa soirées à apprendre des démonstrations par coeur pour faire le beau sans notes sur les 4 heures de cours du lendemain... Et ça 4 fois par semaine toute l'année.
  • Nomath écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1436896,1438346#msg-1438346
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    Cette histoire de "on était mieux avant" on aurait pu la faire même aux élèves des années 70 en plein période de maths modernes. Prenez un traité de mathématiques comme le Lelong Ferrand/Arnaudiès, et cherchez au chapitre Géométrie la Géométrie, la vraie Géométrie pas la Géométrie analytique. Surprise surprise pas de Géométrie axiomatique. Alors combien de ces élèves brillants même en prépa auraient pu résoudre un problème d'agrégation de géométrie de début du siècle ou même de la moitié du XIX ième siècle ? Si on savait beaucoup plus de Géométrie il y a 150 ans. Mince les classes des années 70 avaient alors beaucoup d'ânes en mathématiques. Tout fout le camp, on n'étudie plus les varies mathématiques etc, etc, etc....
  • Balix:

    Les programmes ne changent pas tous les ans.
    A force, l'effort à fournir devient moins important quand tu as consacré sérieusement du temps pour préparer tes cours.

    PS:
    Le mythe du prof' qui sait tout (on ne sait trop comment, parce qu'il a été touché par la divinité des mathématiques?) et qui ne travaille pas pour faire ses cours (apprendre sérieusement les démonstrations pour les restituer etc) j'en ai un peu assez.
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • Fin de partie écrivait :
    > Combien de lecteurs de cette file de messages sont capables de donner une démonstration du
    > théorème de Pythagore de mémoire ? (probablement uniquement ceux qui ont enseigné
    > dans un collège pendant des années).

    heu , ceux qui savent ce qu'est un produit scalaire non ?
    Ceci dit, cette discussion est stérile (ah, le bon vieux temps :-)
  • Démonstration du théorème de Pythagore ?
    Ceux qui savent ce qu'est un produit scalaire, non ?


    Peut-on voir une rédaction précise ?
    Juste pour vérifier qu'il ne s'agit pas de
    "on dit qu'un triangle est rectangle lorsque $c^2-b^2-a^2=0$ et alors $c^2=a^2+b^2$...
  • papy a écrit:
    heu , ceux qui savent ce qu'est un produit
    scalaire non ?

    Démonstration du théorème de Pythagore SANS produit scalaire svp.
  • SERGE_S écrivait :
    > Pour enseigner dans le secondaire, avoir bac+5 ne sert à rien.
    > Pour enseigner dans le supérieur (qu'il s'agisse des classes prépa ou de L1/L2 etc...) alors là
    > je dirais que c'est nécessaire.

    Avis très tranché qui n'engage que son auteur. Je dirai bien au contraire que c'est ni nécessaire... ni suffisant :-P !
  • Papy:

    Tu crois qu'un élève de 3/4ème sait ce qu'est un produit scalaire? (et cela depuis au moins quarante ans)
    Combien de gens savent que le théorème de Pythagore est en réalité une égalité sur des aires? B-)-

    (je me souviens d'une expo sur les mathématiques à la cité des sciences en 1996 (95?) qui montrait un dispositif illustrant ce fait)

    PS:
    Ce n'est pas après 5 ans, en sortant d'un master de mathématiques de maths pures, qu'un étudiant va se rappeler d'une telle démonstration.
    Je me souviens que lorsque j'ai du enseigner la géométrie en 4ème, il a fallu que j'y consacre du temps pour m'y plonger (mais heureusement que j'avais eu les cours de l'IUFM et de préparation au concours pour m'y replonger)
    Après des années d'algèbre linéaire je ne savais presque plus rien de cette géométrie-là.
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • Pour info :
    Il existait même quelques panneaux dans les rames du métro parisien, dont l'un était une démonstration du théorème de Pythagore (un carré, un autre, "façon puzzle" comme dirait Audiard ;-)).
  • Moi je peux citer spontanément au moins trois démonstrations du théorème de Pythagore, alors que je n'ai pas vu un élève de collège depuis quarante ans. Il y a quelques années, j'ai même eu le plaisir d'expliquer la démonstration avec les quatre équerres à la charmante Aurélie Filipetti, qui était professeur de lettres dans le même lycée que moi et n'était pas aussi connue qu'aujourd'hui (hors de toute convergence politique, on l'aura deviné, mais ça n'empêche pas les rapports humains ;-) ).
  • @ SERGE_S, Fin de partie & Chaurien.

    Je pense que vous ratez l'essentiel à propos de cette proposition de démonstration
    "utilisant le produit scalaire", et qu'il serait bon d'attendre que papy rédige pour de bon
    la "démonstration" en question.

    Cordialement, Pierre.
  • @Chaurien
    J'ai eu peur, j'ai cru devoir lire "pas aussi conn[small]u[/small]e" (:P)
    Une blague, rien de politique, hein ?
  • bisam écrivait :
    > J'ai terminé le corrigé du sujet d'informatique.
    > Vous pourrez le trouver en téléchargement ici https://tiplanet.org/forum/archives_voir.php?id=896758

    Bonjour,
    Merci d'avoir posté votre correction.

    Pour la manière de tester si une case est bien remplie, j'ai utilisé une solution différente de celle qui consiste à rechercher à chaque fois si le chiffre est déjà dans une liste... car c'est long par rapport à calculer un nombre qui satisfait la condition ssi les cases sont bien remplies.

    La question préliminaire consiste à prouver que l'on ne peut tester si la somme vaut 45, car il y a le cas où on trouve 45 alors que les neufs cases sont à 5. (45 = 9x5).
    comme on voit que 6+4+5+5....=45 aussi.. Je ne me sentais pas de découvrir la vraie condition rapidement. J'ai interprété cette question comme un indice.

    On peut tester en faisant une somme (ce qui est meilleur en terme de complexité que de rechercher dans une liste).
    La manière d'écrire un nombre N , en base b est unique. Si on interprète les nombres présents comme les puissances d'un nombre en base b (2 au hasard), c'est bon, on peut tester la somme.

    On ajoute pour chaque nombre présent 2 puissance (nombre - 1) et on regarde si la somme vaut exactement 511. Il y a plus subtile ?

    Si je le faisais aujourd'hui, je virerais le -1 et le test en disant que la somme doit faire exactement 1022 .

    Pour la fonction conflit():

    Il me semble(?) qu'il vaut mieux stocker la valeur présente puis chercher s'il y a un conflit sans cette valeur ( en mettant la case à 0 ) , et restaurer ensuite la valeur initiale.
    Sinon, n'élimine-t-on pas , à tord, un nombre qu'on "essaye" pour une autre raison dans un autre contexte ?

    La question indique : on ne tient pas compte de la case i,j , ce qui semble signifier qu'on doit effectivement ignorer cette case. Et donc trouver un moyen de le faire.

    En effet, la liste est modifiée "en place" par les algorithmes, car en Python, les listes sont passées par référence et le contenu est changé pour l'appelant lorsque l'appelé fait des modifications. C'est une subtilité très importante qui provoquent souvent des erreurs difficiles à trouver.
  • @SchumiSutil: concernant les profs de sup/spe

    Idem pour moi. J'ai vu une grosse différence en sup/spe par rapport au lycée, surtout pour traiter les réponses des élèves lorsqu'elles sortaient de l'ordinaire. Mais sur le niveau pur et dur en math.. Je n'en sais rien. J'imagine qu'un prof qui a le capes et qui prépare sans relâche l'Agreg interne doit être fort non?

    Ce n'est pas une sorte de 'promotion' au niveau de l'EN , réservée aux professeurs agrégés, de pouvoir enseigner en cpcge ?
  • @GBZM
    Juste un mot oublié : «tant le monde de l'enseignement est à changer» ;-)
  • @ Dom
    Je ne me permettrais pas. En te lisant, j'ai eu peur d'avoir fait une faute de frappe. Les divergences politiques ne doivent pas conduire à l'insulte, et de plus elle était vraiment courtoise et charmante dans les relations de collègue à collègue. Et bien que professeur de lettres, elle s'intéressait au théorème de Pythagore. Maintenant, que ce ne soit pas un argument pour orienter votre vote à l'élection présidentielle ;-).
  • Pldx1 a écrit:
    Je pense que vous ratez l'essentiel à propos de cette proposition de démonstration
    "utilisant le produit scalaire", et qu'il serait bon d'attendre que papy rédige pour de bon
    la "démonstration" en question.

    Comme une "démonstration" circulaire? :-D
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • Will a écrit:
    J'ai vu une grosse différence en sup/spe par rapport au lycée, surtout pour traiter les réponses des élèves lorsqu'elles sortent de l'ordinaire.

    Cela s'appelle l'expérience. B-)-

    (tu t'imagines peut-être qu'il y a des questions originales de la part des élèves?)
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • Moi ce qui me gêne, c'est que ça s'appelle encore "capes de mathématiques" alors que ça devrait s'appeler "capes d'introduction aux maths industrielles, informatiques et financiers"...
  • Dans un espace Euclidien, le théorème de Pythagore va tout seul.
    Il suffit d'écrire les choses.

    [small]@Chaurien
    Oui, c'était bien une plaisanterie de ma part (même si j'ai relu deux fois la phrase ;-) ).
    Je ne te vois pas écrire cela ici, sauf acte manqué.[/small]
  • Fin de partie écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1436896,1438458#msg-1438458
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    Justement c'est (à mes yeux) la raison pour exiger un niveau "élevé" en maths, du moins très sérieux, qui permet -relativement- facilement de s'adapter à de nouveaux programmes/concepts. La capacité pédagogique qui remplace la compétence technique réelle du prof est une fumisterie, et un professeur incapable d'exhiber un contre exemple ou de suivre une voie originale proposée par un étudiant et bien c'est fort dommage et croyez-moi ils (les étudiants) savent faire la différence!

    L'argument "pour faire des maths aussi simples inutile d'être fort" est bien celui qui permettra de recruter des chèvres et de les considérer/payer en conséquence...

    Cela étant bon courage à tous les candidats, les mathématiques sont toujours difficiles pour chacun d'entre nous à un moment ou un autre, et je trouve dommage que certains soient aussi abrupts envers des personnes qui ont envie d'étudier les mathématiques ;-) et on a toute la vie pour progresser !!!
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