primaire de la droite
Bonsoir,
Cela ne concerne pas les mathématiques spécialement mais je ne savais pas trop où poster mon commentaire. En écoutant le dernier débat jeudi soir, je vois que notre avenir d'enseignant s'assombrit: en effet, tous les candidats (et donc sans doute parmi eux notre futur président) sont pour élargir les pouvoirs des chefs d'établissements.
Plutôt que d'améliorer les conditions (au sens large) des profs (ce qui à mon avis est un préalable), on fait en sorte de mettre en place des "futurs petits dictateurs" (le terme est sans doute un peu exagéré car il y en a des biens) qui utiliseront la force pour faire tourner leur bahut.
L'avenir ne s'annonce pas réjouissant.
Cela ne concerne pas les mathématiques spécialement mais je ne savais pas trop où poster mon commentaire. En écoutant le dernier débat jeudi soir, je vois que notre avenir d'enseignant s'assombrit: en effet, tous les candidats (et donc sans doute parmi eux notre futur président) sont pour élargir les pouvoirs des chefs d'établissements.
Plutôt que d'améliorer les conditions (au sens large) des profs (ce qui à mon avis est un préalable), on fait en sorte de mettre en place des "futurs petits dictateurs" (le terme est sans doute un peu exagéré car il y en a des biens) qui utiliseront la force pour faire tourner leur bahut.
L'avenir ne s'annonce pas réjouissant.
Réponses
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A priori, dans leur petit tête de néo-libéraux, leur idéal c'est la gestion financière des établissements scolaires, comme ce qu'ils ont fait pour les hôpitaux, ou dans une moindre mesure les universités.
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Cela dit, j'ai l'impression que ce sont les Inspecteurs qui faisaient davantage leur petit chefaillon que les chefs d'établissement. Les équipes, si elles s'entendent, peuvent peser et faire pression sur un chef puisqu'elles le voient au quotidien.
Sans politiser non plus, on aura remarqué qu'un seul candidat à cette primaire, et d'ailleurs, un seul politique depuis des décennies a dénoncé "les pedagos" et a parlé de les dégager.
C'est intéressant car c'est original (rare) et c'est intéressant car aucun journaliste n'a commenté cette "sortie".
Certains (politiques et journalistes) ne savent même pas que ces "pédagos décideurs idéologiques" existent.
Cependant, ce candidat à la primaire n'est pas celui qui devrait ravir les professeurs à regarder ses propositions concernant les fonctionnaires et profs... -
Oui, c'est vrai que cette intervention m'a plu... Tous ces gens qui conseillent et qui ne sont utiles qu'à eux-même, s'ils pouvaient être mis devant des élèves avec leurs conneries, ils verraient à quels points leurs méthodes sont nulles. (je me souviens à l'IUFM une psychologue qui était intervenu sur la gestion de la classe: personne ne l'écoutait)
Quand aux mesures de suppression de fonctionnaire, c'est clair que ça ne va pas arranger les choses: plus de boulot, moins de monde pour le faire, plus de mécontents de parts et d'autres. L'extreme droite droite a un boulevard devant elle... -
reuns écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?9,1361892,1361898#msg-1361898
http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?9,1361892,1361898#msg-1361898
C'est vrai que Valérie Pécresse semble contente de sa réforme. Pourtant, quand j'y enseignais (il y a 2 ans et demi) bcp beaucoup d'universités étaient au bord de la faillite et le seul moyen de redresser la barre semblait de ne pas remplacer les gens qui partaient à la retraite et diminuer les horaires de certaines filières. Après on s'étonne que le France n'attire pas les étudiants étrangers !? -
Supprimer le nombre de fonctionnaires, hormis le fait de faire baisser "la masse salariale" a l'autre avantage de faire baisser la qualité du service rendu à la population et donc à termes, il sera facile d'expliquer qu'il faut tout privatiser pour retrouver un service convenable (quand on veut noyer son chien on l'accuse d'avoir la rage) mais bien sûr il faudra payer plus cher.Reuns a écrit:leur idéal c'est la gestion financière des établissements scolaires, comme ce qu'ils ont fait pour les hôpitaux
Un établissement public d'enseignement de type lycée/collège ne collecte pas un sou directement de ses usagers. Un hôpital si.
PS:
Avec le plan vigipirate certaines universités sont obligées de faire (encore plus) appel à des boîtes de sécurité privées pour assurer une présence d'agent(s) de sécurité devant l'entrée de ces établissements.
Qui paye? L'université doit-elle prendre sur son budget sans aide supplémentaire financière?
(tout cela a un coût qui ne doit pas être négligeable)Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
Fin de partie écrivait:
> l'autre avantage de faire baisser la qualité du
> service rendu à la population et donc à termes,
> il sera facile d'expliquer qu'il faut tout
> privatiser pour retrouver un service convenable
Donc, selon toi, tout ça est fait de manière volontaire... Nos hommes politiques seraient donc passible de "génocide" du service publique !?
Si le seul défenseur du statut de fonctionnaire est Hollande, alors vraiment on est mal barré !! -
Je n'ai pas beaucoup suivi ces débats mais il m'a semblé que les candidats à la primaire de droite étaient tous dans la surenchère en termes de propositions libérales. Les propositions sont toujours essentiellement les mêmes.
1) baisse des impôts (surtout de ceux qui sont censés en payer beaucoup)
2) respect des critères de Maastricht sur les dettes publiques donc baisse du nombre de fonctionnaires (et donc privatisation rampante des services publics)
3) augmentation du temps de travail et fin des 35 heures.
C'est en gros le package programme de droite habituel depuis les années 90.
Après, la/le candidat(e) peut rajouter des mesures pour faire plaisir aux franges les plus réactionnaires/conservatrices de l'électorat visé.Dom a écrit:Sans politiser non plus, on aura remarqué qu'un seul candidat à cette primaire, et d'ailleurs, un seul politique depuis des décennies a dénoncé "les pedagos" et a parlé de les dégager.
Ce candidat a compris que cela ferait plaisir à une partie réactionnaire de l'électorat prof'. B-)-
PS:Gambitro a écrit:Donc, selon toi, tout ça est fait de manière volontaire... Nos hommes politiques seraient donc passible de "génocide" du service publique !?
Si le seul défenseur du statut de fonctionnaire est Hollande, alors vraiment on est mal barré !!
Le marché de l'éducation (comme celui de la santé) est un énorme marché s'il est libéralisé plus qu'il ne l'est actuellement.Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
gambitro a écrit:Donc, selon toi, tout ça est fait de manière volontaire... Nos hommes politiques seraient donc passible de "génocide" du service publique !?
Ce ne sont pas nos politiques de gauche qui souhaitent voir disparaître les services publics. Ils gèrent en tenant compte des contraintes budgétaires et du contexte. A vrai dire ils n'essaient pas d'aller contre le libéralisme, ils n'y peuvent pas grand-chose et ne sont pas motivés pour changer quoi que ce soit (ils ont d'autres soucis).
Que quelques libéraux cyniques ou idéologues se réjouissent de la disparition des services publics, évidemment qu'il y en a. Mais les trois quarts de ce qui se produit arrive du fait du fonctionnement du système libéral à grande échelle (qui est le plus simple possible : on échange tout, tout est marchandise).
Après, les ''méthodes managériales'' appliquées dans les services publics, c'est simplement de la bêtise, c'est inefficace, ça brasse du vent, on fait du chiffre et ça sert à rien. Toujours l'illusion que ce qui vient de certains secteurs privés est forcément super efficace. Il n'y a qu'à voir ce que ça donne dans la police ou dans les établissement scolaires. -
@Blueberry : Non. Tu devrais regarder qui explique comment vers la fin des années 90 début des années 2000 la majorité des gouvernements européens étaient "de gauche" (équivalent du PS) et ont pourtant poursuivi la politique néo-libérale de leurs prédécesseurs.
C'est donc bien du cynisme total, et c'est bien une "gauche" européenne qui a abandonné ses valeurs, tout à fait consciemment. -
On peut au moins se féliciter de voir que tous les intervenants aient souhaité "le retour des savoirs fondamentaux". Cela dit cette phrase est un peu une phrase valise : tout le monde est d'accord mais personne ne le fait. Je ne sais pas s'il est autorisé de donner une opinion politique sur le forum mais comme le sujet semble le suggérer, je tiens à dire que pour moi les deux candidats qui semblent les plus sincères et les plus en phase avec un retour vraiment qualitatif de l'école sont Poisson et Fillon. Ils ont bien rappelé que le but de l'école était d'instruire et non pas de simuler des égalités qui en réalité n'existent pas même si on veut nous le faire avaler de force. Fillon a même dénoncé les "pédagos" comme le rappelle l'auteur du fil et je dois bien avouer avoir bu du petit lait pendant ce passage. A contrario les deux autres candidats les plus "socialo-compatibles", à savoir Juppé et NKM me semblent être en réalité totalement dans la ligne actuelle du gouvernement même s'ils simulent une cassure avec les socialistes. (A mon avis c'est de l'enfumage) Le duel idéologique entre Fillon et Juppé qui sont potentiellement les deux candidats du second tour est selon moi quelque chose de majeur dans la vie politique française. Ce duel cristallise à mon avis tous les débats que nous avons eu sur le forum en matière d'enseignement. Ils représentent l'un comme l'autre une vision qui se retrouve régulièrement ici comme ailleurs. Je dois bien avouer être très impatient de voir qui va l'emporter et ce que le peuple français souhaite vraiment pour ses enfants.
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Je suis dubitatif. Fillon a été ministre de l'Education Nationale, quand même. Il n'a pas laissé faire, comme les autres ?
Les c...ies éducatives sont bien nées sous la gauche, mais elles survivent sous tous les gouvernements, et ça ne changera pas tant que les profs ne s'investiront pas largement dans la vie politique.
La ligne principale de la droite en matière d'éducation, c'est: que ça coûte le moins cher possible.
Quitte par exemple, à supprimer la formation des enseignants, c'était il n'y a pas très longtemps, lorsque Sarkozy était président de la République, Fillon premier ministre -- et Juppé n'était que numéro deux du gouvernement... -
@Cyrano
Tu te demandes s'il est autorisé de donner une opinion politique sur ce forum. Tu n'as pas remarqué que certains n' ont pas attendu une quelconque autorisation pour le faire à longueur de posts ? A tel point que l'on peut même se poser la question de savoir si un forum de mathématiques ne leur sert pas de tribune pour afficher, faire prévaloir et asséner leurs géniales idées qui n'ont de personnelles que le nom.
Jadis, on appelait celà faire de l'"agit-prop" C'est une discipline, qui s'acquiert, ;tout comme les maths, avec des manuels aussi. Après tout, si l'on réussit à convaincre quelques jeunes, on sera très content de soi car on aura fait le job...
Après, quand on a dépassé les bornes, que la polémique enfle telle la grenouille de la fable, et que les arguments, c'est un bien grand mot, sont devenus par trop voyants et sectaires, de part et d'autres d'ailleurs, et que la modération s'en aperçoit, alors à ce moment-la le fil est fermé.
C'est d'ailleurs ce qui pend au nez du présent fil dans très peu de tant, car ça se passe malheureusement tout le temps comme ça.
Je ne prends pas le pari.
Comme Pascal, je suis sûr de gagner.
Cordialement et bon week-end. -
La suppression de la formation des enseignants...bof...voire tant mieux à bien des égards.
Je pense que la formation doit avoir lieu dans l'établissement d'exercice, avec un prof déchargé (quota à débattre) pour pouvoir venir dans la classe du stagiaire. Ce ne sera pas pire que les journées longues à l'IUFM ou à l'ESPE déjà bien RANCE !
Pour revenir au sujet, en effet, si c'est Fillon, ça va faire mal... -
Pour vous consoler :
si en occident ces 20 dernières années n'ont pas été glorieuses en ce qui concerne le développement des services public comme l'éducation,
au niveau mondial la tendance est a priori bien meilleure, des tas de pays émergents voient leurs nombres d'étudiants exploser, et internet permet l'accès libre gratuit et universel au savoir, ce qui est une vraie révolution, dont les répercussions à long terme seront forcément très importantes. -
Le bureau de vote du XVIème est débordé.... tu m'étonnes !? Celui de Sarcelles est vide depuis 8h.
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Fin de partie a écrit:Avec le plan vigipirate certaines universités sont obligées de faire (encore plus) appel à des boîtes de sécurité privées pour assurer une présence d'agent(s) de sécurité devant l'entrée de ces établissements.
Qui paye? L'université doit-elle prendre sur son budget sans aide supplémentaire financière? (tout cela a un coût qui ne doit pas être négligeable)
L’université paie et ça coûte les yeux de la tête.The real danger is not that computers will begin to think like men, but that men will begin to think like computers.
-- Harris, Sidney J. -
Dom a écrit:Je pense que la formation doit avoir lieu dans l'établissement d'exercice, avec un prof déchargé (quota à débattre) pour pouvoir venir dans la classe du stagiaire.
Je ne garde pas un excellent souvenir de ce type de pratique pour l'avoir subie. Les conditions n'étaient pas exactement celles que tu décris c'est vrai (prof' ayant du temps à donner donc décharger un minimum).
Tu t'aperçois que beaucoup d'enseignants ont fait leur trou en s'adaptant tant bien que mal à leur profession.
Ce qui a marché pour eux ne marchera pas nécessairement pour quelqu'un d'autre et c'est la seule expérience qu'ils peuvent transmettre sans formation réelle à la formation de professeurs.
Bref, je n'ai pas du tout un bon souvenir de ça , je me souviens surtout des rapports "assassins" à la fin de l'année.
A cette époque-là, tu comprenais vite une chose : personne ne va t'aider, dém.... toi tout seul et tout ce que tu pourras dire de tes difficultés servira à la fin pour nourrir un rapport assassin. Trust no one...Dom a écrit:pour pouvoir venir dans la classe du stagiaire.
Venir pour y faire quoi? B-)-
Ma question a l'air saugrenue mais je me la suis réellement longtemps posée à l'époque où j'étais stagiaire.
J'ai eu la réponse à la fin de ces deux années (de cauchemar). :-D
Le stagiaire est contrôlé qui contrôle celui/celle qui contrôle (officiellement pour l'aider) le stagiaire? :-DLe passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
Je préfère largement un gars qui est dans le bahut, qui le connaît qu'un gars extérieur qui n'y a jamais mis les pieds.
Tout simplement.
Pour y faire quoi ?
Et bien il arrive (euphémisme) que des stagiaires demandent s'ils ont "bien fait" (soit pour le cours, soit pour la gestion d'un conflit) ou si dans une situation vécue, ils auraient dû faire ceci ou cela.
Beaucoup de stagiaires n'ont pas du tout confiance en eux.
La discussion est plus simple quand un spectateur est dans la salle.
En effet, les rapports assassins existent mais ils existeront encore sauf à oublier le statut de stagiaire... -
- C'est qui?
- François, François le français... -
C'est l'occasion de ressortir le dossier scolaire de notre futur Maître : http://rue89.nouvelobs.com/2011/06/27/le-dossier-scolaire-du-cancre-fillon-sur-dun-echec-211143
-
Pas que des mauvaises nouvelles aujourd'hui. Reste plus qu'à transformer l'essai en 2017 et vraiment appliquer le programme. si en plus on peut rajouter privatisation de la majorité des unversités, selection en université, mise en place de coupons éducation (vouchers en Nouvelle-Zélande), suppression du statut de fonctionnaire pour les missions non-régaliennes ça sera tout bénef.
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Hébus a écrit:C'est l'occasion de ressortir le dossier scolaire de notre futur Maître : http://rue89.nouvelobs.com/2011/06/27/le-dossier-scolaire-du-cancre-fillon-sur-dun-echec-211143
Ca le rend plutôt sympathique comme personne (à moi et à d'autres si j'en crois les commentaires de l'article et les "likes").
Rebelle et peu travailleur au lycée (juste le nécessaire) puis plutôt bon ensuite dans le supérieur.
Comme quoi, ceux qui ont l'apparence la plus austère (d'après nos chers "journalistes") ne sont pas forcément les moins rétifs à l'ordre.
On verra bien ce qu'il en sortira ! -
Dom a écrit:Et bien il arrive (euphémisme) que des stagiaires demandent s'ils ont "bien fait" (soit pour le cours, soit pour la gestion d'un conflit) ou si dans une situation vécue, ils auraient dû faire celi ou cela.
Beaucoup de stagiaires n'ont pas du tout confiance en eux.
La discussion est plus simplement quand un spectateur est dans la salle.
Beaucoup de stagiaires n'ont surement pas confiance dans leur environnement et se débrouillent tout seul
Un stagiaire va confier ses difficultés à quelqu'un qui est payé (entre autres) sur la remise d'un rapport sur lui/elle, parce que j'imagine que c'est comme cela que cela fonctionnerait/fonctionne?
[*** modéré *** hors sujet. AD]Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
Bonjour,
Sans méchanceté, juste pour le fun, comme je n'ai pas dépensé deux euros pour la primaire(s) de la droite, je me permets cette blagounette à deux balles :
"Fin de partie pour Sarkozy ! " :-)
Cordialement. -
Jpv06:
Tu ne devrais pas l'enterrer trop vite. Par ailleurs, c'est "amusant" que ce soit l'un des chefs de l'exécutif de Sarkozy qui soit en tête de ces primaires: les votants veulent le programme de Sarkozy de 2007 mais pas le bonhomme. C'est l'équivalent en politique du sourire du chat du Cheshire d'une certaine façon. Nicolas Sarkozy disparait mais son programme reste, entité ayant acquis une vie autonome, comme le sourire du chat susnommé. :-DLe passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
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