Concours CAPES: crise des vocations

Le problème de recrutement est il du aussi à cela? C'est quand même un sujet sérieux n'est-ce pas???

En l'espace de cinq jours, cinq membres du corps enseignant ont été agressés, dont trois en banlieue parisienne. Des actes violents dénoncés par le premier ministre Manuel Valls.
Plusieurs agressions d'enseignants ont eu lieu ces derniers jours dans différents établissements français. Des attaques violentes qui inquiètent au sein de la profession. En effet, après les policiers, ce sont maintenant les professeurs qui sont pris pour cibles. L'État poursuivra «sans relâche» les auteurs d'agressions d'enseignants et de policiers, a affirmé mardi le chef du gouvernement Manuel Valls. La ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a incité les victimes à déposer plainte.


• Tremblay-en-France: la proviseure frappée devant son établissement
La proviseure du lycée professionnel Hélène-Boucher de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) a été frappée lundi matin devant la grille de l'établissement. Selon l'académie de Créteil, plusieurs «individus se sont livrés à des actes de dégradation et de violence devant l'établissement. La proviseure, présente à la grille, a essayé de raisonner ces individus, de calmer la situation, et l'un d'entre eux lui a porté des coups». Après l'avoir frappé, les agresseurs s'en sont pris aux policiers venus en renfort. La proviseure a été transportée à l'hôpital pour subir des examens. Une cinquantaine de jeunes, qui n'ont pas été identifiés, seraient impliqués dans ces incidents. L'enquête a été confiée à la Sûreté territoriale.
C'est le troisième épisode de violences qui se produit aux abords de cet établissement. Le 10 octobre, une trentaine de jeunes munis de barres de fer s'étaient affrontés devant l'enceinte du lycée où, quatre jours plus tôt, deux véhicules avaient été incendiés.

• Argenteuil: un instituteur tabassé devant ses élèves
Un enseignant qui ramenait sa classe de CE2 d'un cours de sport a été violemment agressé par deux hommes lundi vers 11h30 à Argenteuil (Val-d'Oise). Selon une source policière, «l'enseignant était en train de sermonner une élève indisciplinée quand une voiture s'est arrêtée à la hauteur du groupe. Ses deux occupants s'en sont pris à l'instituteur».
Le Parisien explique que le professeur était en train de gronder une petite fille. Un des deux hommes lui aurait dit: «Tu ne lui parles pas comme ça, raciste». Attaque à laquelle l'enseignant aurait répondu qu'il était leur maître. L'un des agresseurs aurait alors déclaré: «Le seul maître c'est Allah» avant de le faire tomber et de lui donner des coups de poing. L'enseignant, qui a été transporté à l'hôpital, a porté plainte. Le commissariat d'Argenteuil est chargé de l'enquête.


• Colomiers: une professeure de sport frappée au visage
Alors qu'il tentait de sortir du lycée par une porte non autorisée, un élève de terminal de Colomiers près de Toulouse (Haute-Garonne) a frappé une professeure de sport au visage lundi. La victime a reçu un jour d'ITT. Un conseil de discipline doit se tenir début novembre. Le recteur de l'académie de Toulouse, Hélène Bernard, a condamné dans un communiqué «cet acte de violence inacceptable» et apporté «tout son soutien au professeur et à l'ensemble de la communauté scolaire».


• Calais: un élève fracture la mâchoire de son professeur
Un élève de terminale d'un lycée professionnel de Calais (Pas-de-Calais) a cassé la mâchoire et plusieurs dents de son professeur vendredi lors d'une altercation survenue en plein cours d'électricité, ont rapporté mardi des sources concordantes. Le professeur d'électrotechnique du lycée Coubertin demandait une ultime fois à deux élèves de se mettre au travail lorsque ceux-ci l'ont coincé dans un angle avec des armoires, a rapporté Sylvie Vinsard, secrétaire académique du syndicat de l'enseignement professionnel Action et Démocratie CFE-CGC, confirmant une information du quotidien Nord-Littoral.
«Il a voulu se dégager et des coups importants lui ont été portés par l'un des deux élèves. Sa mâchoire a été cassée, il a perdu des dents», a-t-elle détaillé. Le professeur a été immédiatement emmené à l'hôpital de Calais, avant d'être transféré au service ORL d'un hôpital de Boulogne-sur-Mer, où il a été opéré de la mâchoire lundi. S'il n'a pas encore porté plainte, le professeur a été entendu par des agents de police, a indiqué le parquet de Boulogne-sur-Mer, qui devrait se saisir de l'affaire. L'élève a, lui, été exclu à titre conservatoire en attendant son passage en conseil de discipline.


• Saint-Denis: un proviseur et son adjointe rouée de coups
Jeudi, un proviseur et son adjointe avaient été roués de coups par un élève de seconde professionnelle à Saint-Denis qui n'avait pas supporté de se voir rappeler à l'ordre parce qu'il était arrivé en retard.

Guillaume Descours
AFP agence
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Réponses

  • Otez moi d'un doute: la grande muette c'est bien l'armée? C'est pas le corps enseignant? N'est ce pas?
  • S'il n'a pas encore porté plainte, le professeur a été entendu par des agents de police, a indiqué le parquet de Boulogne-sur-Mer, qui devrait se saisir de l'affaire.

    Dit comme ça on a l'impression qu'il n'en n'a pas envie voir qu'il ne le fera jamais.
    De nos jours les gens à qui on colle cette étiquette sont appelés "fragiles"...
    L'élève a, lui, été exclu à titre conservatoire en attendant son passage en conseil de discipline.

    Dans un pays normal il serait en prison préventive.
    crise des vocations

    En math, la première raison c'est la baisse du niveau depuis 40 ans du supérieur : la disparition de la géométrie en est l'exemple le plus frappant.
    La seconde c'est le diplôme demandé, passé de Licence à Master.
  • La grande muette c'est bien l'armée?

    ---> oui !
  • Un enseignant agressé au lycée Oberlin de Strasbourg

    "Selon le proviseur de l'établissement, le professeur de math était en cours, quand un jeune homme étranger à sa classe pénètre dans la salle et s'assied à son bureau. L'enseignant tente alors d'appeler un autre membre de l'établissement pour maîtriser cette personne qu'il prend au départ pour un élève. Mais ce dernier le frappe plusieurs fois au visage et avant de prendre la fuite en escaladant une grille située à l'arrière de l'établissement.
    {...]
    Depuis l'agression, l'équipe mobile du rectorat a été mobilisée sur place et les contrôles renforcés. Mais le rectorat a gardé l'agression sous silence."

    source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/enseignant-agresse-eleve-au-lycee-oberlin-strasbourg-1111877.html


    "les périodes qui précèdent les congés scolaires sont des périodes de tension"
    Michel Richard, secrétaire général du principal syndicat des proviseurs

    source : http://www.dailymotion.com/video/x4xyt9k_violences-contre-les-enseignants-la-premiere-fois-que-ca-se-passe-aux-vacances-de-toussaint_news
  • ploi a écrit:
    "les périodes qui précèdent les congés scolaires sont des périodes de tension"
    Michel Richard, secrétaire général du principal syndicat des proviseurs

    Le pire étant la période prochaine, avant les vacances de Noël.
  • Oui, il y a une omerta dans ce métier autour de ces questions d'autorité (plus largement, ce métier recèle effectivement beaucoup d'omerta).

    Cette évolution se comprend facilement:
    - pas mal de gamins nous parlent comme si on était leurs camarades, il y a un vrai problème d'éducation dans la société actuelle, problème qu'on ne pourra pas résoudre bien sûr, et qui s'amplifiera a priori; pire, il y a une frange de la population qui n'est pas du tout bien intégrée en France.
    - le système ne sanctionne pas ceux qui bousillent l'autorité volontairement et de façon répétée, ça, c'est crucial (ils sont disons 5%).

    Le système a mis en place pleins de droits pour ces enfants, des instances pseudo juridiques qui ne servent en fait à rien sinon à le renvoyer en dernier recours dans un autre établissement où il foutra le bordel. Le gamin qui te nargue, qui t'insulte toute l'année, qui rit toutes les 5 minutes, qui te bousille ton cours TOUTE les heures, TOUTE l'année, tu ne peux RIEN faire contre lui, je le sais, TOUT LE MONDE le sait dans l'institution. Ce sera de ta faute plus ou moins, car avec l'autre prof, "ça se passe bien". S'ils sont nombreux dans la classe, c'est de la résistance pure, et tu as de bonnes chances d'en pleurer le soir chez toi: cette violence du quotidien, plus sournoise, dangereuse que la violence physique d'une agression, l'AFP en fait-elle part?. Cette classe te bousille ta vie en te laminant à chaque heure, personne ne fait rien, est-ce normal?

    Nous n'avons quasiment plus le droit de renvoyer un élève de classe qui bousille notre cours
    => l'opinion publique trouve-t-elle ça normal? comment pense-t-elle que nous allons "enseigner" avec cette classe où pourrait se trouver un de nos enfants?

    Pourquoi la ministre ne dit jamais qu'il faut respecter les profs? quand il y a une agression de policiers ou de pompiers, on dit "ils sont admirables, ils font un métier indispensable, c'est une honte de les attaquer". Pourquoi n'avons nous JAMAIS ce discours avec les profs, pourquoi cette question de la qualité des enseignants et du respect de l'autorité est devenue un tabou?
  • En effet, on a toujours vu des ministres de l'É.N. mépriser "ses" profs.
    Le discours doucereux "vous faites bien, c'est pas facile" vient plutôt de quelques instances comme le CAAEE, dont tout le monde se fout.

    De toute façon, on a appris que les profs étaient absents (ministre) et que quand ils étaient présents, ce n'était que pour 6 mois. Ainsi les profs ne sont insultés, voire agressés que pendant 6 mois. N'oubliez pas non plus qu'ils sont toujours en grève en étant payés et que là, ils vont (déjà, encore, toujours, une fois de plus) être en vacances.
  • De toute façon, ce sont des fainéants, ils ne font que 18h (15h pour ces foutus agrégés) de travail dans la semaine car ils arrivent devant leurs classes (5x28 élèves en gros) sans avoir rien préparé, sans avoir rien renseigné dans Pronote, sans avoir rien à corriger, sans avoir rien à organiser, et pendant ces heures de classe, ils ne déploient aucune énergie, car les élèves se mettent toujours au travail et en silence pendant plus de 30s.

    Allez j'achète 2h de cadre dans l'industrie contre 1 heure de prof devant une classe... et encore je suis gentil, mais en tout cas 18x2=36 le vrai compte est bon.
  • J'ai bien aimé la réplique d'un prof aux propos de Sarkosy sur inter, il s'est adressé à Patrick Cohen et il lui a dit ''finalement 7-9 le matin et 1h30 le soir sur France 5, vous bossez 3h30 par jour ! "
    Je suis d'accord avec Taïmanov, c'est incroyable la parodie de discipline pour ces 5% au comportement agressif.
    Les profs c'est comme les flics, en 1ère ligne et démerdez-vous. Alors sachant que le contenu de la discipline enseignée disparaît (on fait faire des tas de choses aux élèves, de moins en moins apprendre les disciplines enseignées), comment n'y aurait-il pas des crises de vocations ?
    Enfin ce dont on aura besoin en fait pour occuper un poste d'enseignant, c'est un profil d''animateur de quartier.
  • Le message passé par notre gouvernement et les médias n'aide en rien la situation, qui légitime même l'attitude de certains élèves, parents, ou personne complètement extérieure ...

    Je ne sais pas où on va, mais on y va...
  • J'ai lu avec attention vos écrits mais il me semble que vous oubliez la cause primaire: l'éducation. Un prof n'a pas à éduquer les élèves, il est là pour les instruire. L'éducation, i.e. le respect à la base, revient aux parents. Or ces derniers couvent leurs petits chérubins à souhait, ils leur permettent tout ou presque pour une grande partie. Ils les déresponsabilisent. Et c'est tout à fait "normal" car la société actuelle déresponsabilise les individus.

    Je me fais prendre au radar mais ce n'est pas ma faute, il est là pour faire du fric; je construis dans une zone interdite, ce n'est pas faute car j'ai un besoin vital de logement et cette rénovation me permettra d'en avoir un; j'ai un accident de la circulation avec un motard mort dedans, ce n'est pas ma faute car il avait qu'à aller plus vite et ainsi je n'aurais pas eu à devoir tenté de le doubler; des élèves font du chahut en classe, un parent d'élève, lors d'une réunion avec tous les autres parents d'élèves, demandent à ce qu'ils soient exclus, des parents s'en indignent en disant que jeunesse doit se passer et la prof dit que ce n'est pas si grave car elle ne perd que 10 minutes (sur un cours de 55 minutes). Tout ça sont des cas vécus personnellement soit dans le coté professionnel, soit dans le coté familial.

    Alors je veux bien entendre toutes les logorrhées sur la crise des vocations, je veux bien lire les difficultés des enseignants à enseigner, mais il faut admettre et pardonnez moi l'expression, qu'il serait grand temps de remettre l'église au centre du village.

    Un bémol toutefois concernant le niveau requis. Je trouve absurde d'avoir passé le niveau de licence à master. Je trouve absurde d'avoir un concours identique pour le collège et le lycée pour le CAPES. Il existe bien un concours différent pour enseigner dans les lycées professionnels.
    Pour moi, un niveau d'études ne veut rien dire. Vous pouvez être brillant sur le plan scolaire mais être une brêle sur le plan professionnel. Pire même. Certains qui ont arrêté les études il y a un certain temps et qui ont la volonté d'enseigner, qui ont "un don" pour l'approche ne réalise pas leur rêve hormis dans des institutions d'aide car ils ne sont pas bons sur le niveau scolaire. Aussi, le concours ne devrait pas chercher le cours parfait mais l'approche de l'envi, le goût que met la personne à faire passer le message et à susciter la curiosité et le plaisir aux élèves. Sans plaisir, quelle que soit la matière, quel que soit le domaine investi, il n'y a aucun retour positif à moyen ou long terme.
  • A mon avis, on est tous très conscient que le problème de fond est l'éducation. Mais on ne peut rien y faire, la société est comme ça. Quant aux parents des enfants difficiles, ils sont démissionnaires car encore plus paumés que nous en réalité, mais oui, ils sont responsables de l'état de leur enfant => il faudrait une éducation, une responsabilisation à la parentalité pour tout le monde.

    Par contre, on ne peut plus dire qu'un prof ne doit pas éduquer mais instruire les élèves, c'était peut être vrai avant, mais de nos jours c'est une illusion quand tu vois comment ils se comportent à chaque heure...

    Elle ne perd que 10 minutes? ouiais ouais. Et son orgueil de se sentir jugé en réunion, devant tout le monde, elle le récupère en combien de temps en disant ça?

    "jeunesse se passe": j'ai déjà entendu ça d'un parent dont le gamin avait été exclu de l'établissement, il disait "c'est un enfant, il ne faut pas exagérer"... quand je vous dis que nous n'avons plus rien, il n'y a même plus la reconnaissance qu'il y a un problème, et le gamin, puisqu'il est enfant, a tous les droits, tous.
  • Nous sommes d'accord. Le problème vient donc avant tout de la politique et de l'État. L'État de Droit, nous sommes en plein dedans. Tous le monde a des droits, mais il se trouve que pour qu'un État de droit fonctionne, il faut que les devoirs qui y sont associés soient respectés. Or, ces derniers sont aujourd'hui une insulte tout comme l'est le verbe assumer.

    Une conséquence qui commence à être visible avec les policiers aujourd'hui est que la violence, verbale ou comportementale ou physique, de ces jeunes et de leurs parents fait qu'elle est tolérée jusqu'à un certain point, comme l'est l'impôt avec la courbe de Laffer en économie. Puis, se voyant désarmé et impuissant, les personnes qui subissent cette violence, face au déni de la société et de la justice, deviennent elles aussi violentes et extrémismes. C'est ainsi que nous passons d'une société démocratique à une dictature, voire à une guerre civile. L'apprentissage du respect est la clé de voûte. Il ne faut pas baisser les bras mais au contraire, demander à ce que des actions fortes allant dans ce sens soient prises sinon nous sommes fichus. Remarquez, pour certains bloggers comme h16, ce pays est foutu vu la façon avec laquelle il est gouverné depuis plus de 30 ans.
  • "se voyant désarmé et impuissant, les personnes qui subissent cette violence, face au déni de la société et de la justice, deviennent elles aussi violentes et extrémismes": exactement

    " L'apprentissage du respect est la clé de voûte": totalement d'accord et j'insiste: le respect SANS LA LOI, le respect tel qu'on le conçoit entre êtres humains: parents d'élèves, profs, enfants, tout le monde sera d'accord rapidement. Mais dans cette société occidentale, la loi est tout et ce sera donc vécu comme une régression, donc ça ne se fera pas.
  • D'accord pour la loi mais cette dernière n'est là que pour ceux qui ne connaissent pas le respect. Dans une société théoriquement respectueuse, la loi ne serait juste qu'un simple garde fou, mais cela ne concerne que la théorie et il existe une grande différence entre théorie et pratique. Notre société n'est pas respectueuse pour nombre des personnes qui y vivent. Dès lors, la loi doit être forte, audible et surtout sans tolérance. Une tolérance en entraîne une autre et la loi n'existe plus.
    Or cette tolérance en vogue depuis de nombreuses années dans les institutions scolaires a atteint aujourd'hui ses limites. La loi n'est plus qu'un simple écrit. Aussi, le retour de bâton va faire très mal.
    C'est aussi cet excès de tolérance et donc de ses dérives qui fait peur à certains pour se présenter, bien qu'ils aient plus que les capacités requises, tant en terme de connaissance que de pédagogie.

    J'ai franchement l'impression quand j'ai vu les candidats aux CAPES et CAPLP que beaucoup venaient pour la gamelle. Cela m'a renvoyé à l'armée dans les années 95 lorsqu'ils ont ouvert les portes à tous pour l'engagement.
  • En effet, demander au présentateur du JT s'il travaille plus qu'une demie-heure ?
    Est-ce d'ailleurs un travail "seul" ? Personne ne l'aide à préparer ?

    Usain Bolt, lui, ne travaille qu'environ 10 secondes à chaque qualification.

    Le gars de la météo ne travaillerait qu'une minute par jour ?

    En effet, c'est peine perdue de toute façon de faire changer ces discours débiles.
  • Une société dépourvue de valeurs se reconnaît à ce qu'elle a toujours le mot "valeurs" à la bouche.

    A+
    Un zouave pontifical vaut dix Souabes pontifiants. (Lamoricière)
  • Il faut mettre les gens en face de leurs responsabilités.
  • Un des premiers exemples après celui des parents, dans le rôle de l'éducation, est celui du responsable politique.
    Les voir ronfler dans l'hémicycle, ou se batailler comme des chiffonniers, voire même s'insulter !!! Sans parler des ministres qui mettent des messages sur les réseaux sociaux comme les jeunes que nous gérons chaque jours. C'est pathétique, irresponsable et médiocre.

    Un enseignant énervé qu'on le prenne pour un fainéant (entourage et société) et bossant dans un bahut où la violence monte en puissance depuis un mois.
  • Le proviseur du lycée Louise-Michel d'Epinay-sur-Seine violemment agressé.

    Le délégué du SNP-DEN : "ces événements sont exceptionnels".

    Ma foi oui, exceptionnellement tous les jours...

    Le proviseur en question à sollicité un société privée pour protéger son lycée..

    Source : 20 minutes.

    Sans commentaire.

    Cordialement.
  • Finalement mon passé de boxeur amateur me servira peut-être si je réussis le CAPES :)o
  • qu'on le prennent ? vraiment ? ::o

    [Oui :-o qu'on le prenne... Merci de le signaler, j'ai corrigé. AD]
  • J'avais hésité AD ;-)
  • Il y a des témoignages poignants dans ce fil, mais je pense qu'on est en dessous de la vérité, et je pense aussi que cela ne fera que s'aggraver.
    Le majeur problème dans l'enseignement est que c'est devenu impossible d'enseigner dans un nombre de classe toujours croissant. J'ai une copine qui est instit (prof des écoles) et qui donne des cours de rap (avec des paroles très orientés) à longueur d'année, banlieue toulousaine, pour avoir la paix. Je le sais car elle met ses vidéos sur FB.
    Je pense que les profs se sont fait avoir à leur propre jeu (ouverture d'esprit, ouverture à la diversité des cultures, aller à la rencontre de l'autre, respect des civilisations...) et ont oublié d'enseigner. Maintenant ils s'en mordent les doigts mais ne veulent pas admettre qu'ils se sont trompés tant dans leur classe que dans les urnes.
    Il y a encore des autruches qui blâment le niveau académique des profs, ça prouve seulement qu'ils vivent sur une autre planète.
    Je crois que le problème est bien plus grave et profond que ce qu'on veut bien admettre. Grave car il est irréversible et insoluble.

    Le billet d'un magistrat aujourd'hui:
    Les violences massives, organisées et parfois criminelles, qui s'en prennent notamment aux fonctionnaires de police comme dans l'Essonne, les attaques d'établissements scolaires, les agressions quotidiennes contre le corps enseignant, même un proviseur molesté, la fin de l'impunité des médecins et des pompiers ne relèvent plus des transgressions ordinaires mais mettent directement en cause la capacité de résistance de l'Etat, testent ses aptitudes à la fermeté ou sa propension à laisser s'accomplir ce qu'il ne sait plus, ne peut plus empêcher (Le Figaro).
    Qu'on cesse également de se tromper d'ennemi, par exemple en se demandant «où sont passés les profs» alors que l'une des tragédies actuelles est de les voir si peu respectés et même frappés! (Le Parisien)

    Il y a des enseignements à tirer de ce qui se dégage des échanges les plus chaleureux comme des controverses les plus vives. Pour les premiers je me rappelle un couple d'amis très chers qui, face au constat accablant d'une réalité nationale angoissante et déprimante, semblait considérer qu'il suffirait d'une exemplaire autorité de l'Etat et d'une implacable et constante sévérité ne laissant rien sans sanction nulle part pour que le redressement s'opère et que la France retrouve la paix.
    Leur intelligence ne s'arrêtait pas à la facilité des «il n'y a qu'à» et ne sous-estimait pas les difficultés de la tâche mais je ne parvenais pas à les approuver tant leur fermeté abstraite semblait oublier tous les obstacles qu'une démocratie représentative accumule sur le chemin d'une rigueur efficace à tout coup et partout.

    Sans même rêver d'un monde d'où toute transgression serait éradiquée, en demeurant forcément dans le cadre imparfait du nôtre, je suis persuadé que pour les agressions récentes les plus graves, les enquêtes et instructions aboutiront à des interpellations puis, ultérieurement, à certaines condamnations ; mais cet optimisme suppose, outre l'existence de preuves suffisamment précises, une collaboration police-magistrature rien moins qu'assurée, le seconde étant si peu en empathie avec le dur et éprouvant métier de la première prenant le réel de plein fouet.
    Il implique aussi que les oppositions politiques et les doléances médiatiques ne viennent pas sans cesse troubler la vigueur de la chaîne pénale.
    J'admets que ponctuellement un Etat, si beaucoup de conditions sont réunies, a la possibilité de manifester sa force et de réprimer les délits, les crimes ou même les incivilités, terme délicieux donnant l'impression que le vocabulaire est capable de civiliser la réalité brute. Ainsi le Premier ministre est-il dans son rôle quand il affirme que «l'Etat poursuivra sans relâche les auteurs». Bien le moins!
    Il y aura des avancées qui rassureront temporairement mais quand, avec des malfaisances collectives, ici ou là on s'ébat dans la France comme si elle était un terrain de jeu livré à la folie destructrice et coupable de minorités qui n'ont plus peur de rien, que peut faire l'Etat? Le plus souvent, constater, déplorer, bomber le torse, compter sur la police et sur les juges puis attendre la suite. Inéluctable, imprévisible, de la part de voyous et de bandes qui ont pour objectif de saper les moyens même de leur possible identification et de sauver leurs trafics.
    Que pèse, face à ces impunités quasiment et fatalement obligatoires - ces groupes protégés par leur nombre même - l'autorité affichée de l'Etat? Rien ou presque rien. Comment l'évoquer même au regard de ces cités de non-droit qui la narguent?
    La démocratie même la plus efficiente, active, réactive, ni naïve ni féroce, ne sera jamais à la hauteur de ce qu'exigerait notre pays. Les fauteurs de troubles, délinquants et criminels sont lestés, à chaque fois davantage, de l'impuissance des services régaliens de l'Etat à les mettre hors d'état de nuire.
    La démocratie, dans la meilleure de ses définitions, est caractérisée par tout ce qu'elle peut se permettre pour se défendre, limitée par tout ce qu'elle doit s'interdire à cause de sa nature. On devine les piètres résultats d'une politique ainsi contrariée.
    Pourtant, que proposer d'autre sinon une République qui offrirait moins de garanties aux transgresseurs mais plus de droits aux honnêtes gens? Toujours dans l'espace démocratique avec ses valeurs, ses principes et son inévitable passif... Des gouvernants plus compétents, une police mieux armée, pourvue et défendue, une magistrature plus solidaire, des médias moins mécaniquement critiques.
    Si j'osais, j'irais jusqu'à soutenir qu'une démocratie, face à un pire multiplié et multiforme de plus en plus violent, sans le moindre frein éthique et humain, est impuissante par principe parce qu'elle ne peut pas tout se permettre.
    Mais que son contraire, un pouvoir totalitaire impitoyable serait un remède plus dommageable, plus insupportable que la rançon que nous payons pour avoir le bonheur de vivre en démocratie.
  • En effet, c'est bien beau, en tant que prof, de dire que la société est déresponsabilisante, avec plein d'exemples, et de glisser au milieu "c'est pas ma faute c'est celle des parents", et donc de se déresponsabiliser également...
    Mais si plus personne, ni parent, ni prof (ils instruisent, ce qui est déjà très bien !), n'éduquent, qui le fera ? En fait personne. en fait l'éducation est à l'abandon et personne ne souhaite l'assumer (à juste titre, c'est un boulot monstre !).
    Donc il ne reste plus qu'à regarder le navire couler, le commandant ayant déjà un billet tout frais payé dans le premier canot de secours, et l'iceberg plus gros que jamais fera couler tout le monde dans les profondeurs de l'ultime médiocrité. Puis tout s'embrasera et on criera Alleluiah, ou d'autre cri religieux tout éloquent !
  • Avant on ça s'appelait le ministère de l'instruction publique aujourd'hui l'En et demain??????
  • AC : Animation Civile
  • Il y a des lieux en France qui ne demandent qu'une étincelle pour s'enflammer, et le gouvernement marche constamment sur des oeufs avec la peur que des émeutes dégénèrent au niveau national. D'où les compromissions et l'abandon de nombreux fonctionnaires à leur sort.
    Car si certains profs enseignent dans un cadre agréable, d'autres sont des casques bleus en terrain instable. Il suffirait à certains profs d'abandonner quelque peu leur diplomatie pour mettre en danger leur intégrité physique.

    C'est tout simplement de la folie.

    Comment en est on arrivé là vous vous demandez, n'est-ce pas?
  • Je réponds en particulier aux premiers posts du fil, je n'ai pas tout lu. J'ai tiré (sur ce forum) la sonnette d'alarme des centaines de fois (voir des milliers). J'avais aussi envoyé des solutions en l'an 2000 que j'avais diffusées à assez grande échelle (dizaine de milliers de lecture des textes concernés, diffusés sur les news de jussieu).

    J'avais reçu beaucoup de soutiens mais de gens qui n'ont hélas pas le pouvoir.

    Le problème est extrêmement simple, mais beaucoup font semblant de le compliquer, parce qu'en admettant la vérité de cette simplicitié il faut, tellement c'est flagrant, admettre des fautes très lourdes qui ont été commises entre 1985 et 2000. Et ça, peu de "dirigeants" l'acceptent (voir certains "malades" ne se contentent pas de le refuser "par peur d'être dénoncés", mais ont réussi à "s'auto-mutiler le cerveau" pour inventer des justifications à leurs fautes).

    1) Lorsqu'on a créé le collège unique (et plus généralement lorsqu'on a démarré un mouvement consistant à garder dans les écoles des gamins beaucoup plus longtemps qu'avant) on n'a pas commis d'erreur objective à priori

    2) Pas plus qu'on en commet lorsqu'on décide qu'un des moyens de transport collectif sera l'avion

    3) Par contre, ne pas accompagner çà d'une bonne organisation et plus gravement le refuser devient fautif (comme le serait d'envoyer dans le ciel des avions dont 1/10ième d'entre eux s'écraseraient)

    3bis) Les écoles ne se sont pas dôtés des règlements, lois, BO, moyens matériels, etc, qui auraient SUFFI pour que tout se passe bien (et non, l'école n'a pas à ADMETTRE comme axiome que les parents préparent l'idylle enseignante car il faux!!). Par ailleurs, il ne faut JAMAIS confondre ce problème (simple, devant lequel l'échec des dirigeants est une culpabilité historique), avec le problème (qui n'a strictement rien à voir) de la misère dans le monde (très difficile, voire impossible, à régler).

    4) Depuis on assiste à un truc que j'avais quasiment décrit au détail près dans mes textes de 2000: que deviennent des sociétés dans lesquelles on laisse la sauvagerie et la barbarie naturelle du petit humain en devenir, en particulier la composante mâle, s'épanouir? Et bé, on a la réponse (qui était facile à deviner) et on n'en est qu'au début.

    5/ Le jeune mâle de 12.5-13ans, un peu moche, un peu bête, mal dégrossi, frustré est un narcissique kamikaze en herbe et ceci n'a rien à voir, ni avec la culture, ni avec la religion, ni avec la couleur de peau, ni avec le compte en banque des parents (un compte approvisionné permet juste à des parents de "maitriser" plus facilement leur petit mâle fou-furieux, la pauvreté catlysant généralement encore plus l'envie "d'être le roi de la rue" des petites racailles en herbe). C'est aussi un "fou" et un barbare "en moyenne". Il veut "dominer le monde", il n'a aucune envie d'être balayeur ou serveur au mc do. Le seul moyen connu de toute l'histoire de l'humanité pour ré-freiner cette composante de l'ADN de quasiment tous les humains mâles*** de la planète, a toujours été: l'école (quand elle impose la discipline dans les premiers stades (primaire-collège), l'échec "qui mate" un peu et rend plus humain le gros narcissique qui veut être le MAITRE du monde: échec scolaire, échec sportif, échec amoureux, échec financier. Ces échecs sont absolument indispensable à la construction de ces gros frustres barbares que sont TOUS les enfants un peu trop "mâles".

    6) Bref: la discipline dans les écoles primaires et les collèges auraient dû être organisée (froidement et efficacement, fermement et avec le sourire, mais impitoyablement). On ne forme pas des citoyens en cinquième. Ca n'a JAMAIS EXISTE.

    7) Aujourd'hui pour l'école, c'est mort (un certain nombre de fonctionnaire du MEN vont d'ailleurs perdre la vie dans les mois qui viennent suite à des mises en scènes de préados qui adorent faire semblant d'appartenir à daech ou faire semblant d'être musulmans)

    8) Les flics sont entrain de réaliser que même pour eux, c'est presque mort. Ils n'osent qu'à peine s'en prendre aux juges qui ont pourtant la quasi-totale responsabilité pénale d'une partie de la situation: pour des raisons que probablement de nombreuses documentations creusent, les juges ont depuis 85 une tendance complètement cynique (et ils sont fiers de ça quand ils passent sur bfm tv par exemple, ils ont même un petit air méprisant) à "faire de la politique" et "s'amusent" à annuler les "punitions" prévues par la loi (en moyenne les kairas qui ont brulé les flics dans l'essonne récemment ont été "avertis" au moins 15 fois chacun par un juge à l'occasion de ce qu'on appelle "des rappels à la loi" (qui font hurler de rire et se rouler par terre les gamins concernés qui adorent ça***** tellement ils ont du mal à y croire qu'ils vivent dans un pays aussi "bisounours")). Personnellement, je n'aurais jamais l'idée même d'avertir une seule fois un bavard: il paie de suite, même si c'est peu. Les juges (et je pèse mes mots car j'ai étudié la question récemment assez complètement) sont bien les premiers responsables. il devient donc important que, au moins pour les 10 prochaines années, les politiques aient la sagesse de:

    8.1) réformer les primaires et le collèges

    8.2) virer les juges concernés par ce fléau (qui sont passés dans un monde parallèle ou tout êtr humain a des circonstances atténuantes (c'est vrai mais c'est tout, dans une société on ne punit pas que les coupables, sinon, ça tourne à la guerre sanguinaire, il faut enfermer un certain nombre "d'innocents indisciplinés") et légiférer pour forcer le juges à enfermer des gens dont on sait de toute façon ce qu'ils sont devenus des tueurs sadiques et narcissiques qui veulent "dominer le monde"

    8.3) Réviser la façon dont on parle de ces choses-là. Encore une fois, je suis souriant et cool, personne ne s'imaginerait que je sois haineux et on aurait raison. Pourtant si on lit ce que je viens d'écrire on pourrait presque me prendre pour un réac, voire un facho.
    Cela démontre un grave handicap des gens et des habitudes linguistiques qui ont été prises en politique et dans ces affaires-là. Je le dis avec tendresse et j'aime tous les humains ou presque, mais il m'apparait scientifiquement incontournable en l'état actuel des progrès humains que l'on doive un temps éradiquer des composantes innocentes de la population sauf à laisser tout le monde s'entre-tuer.

    Quand je donne des nombres à copier à mes élèves, ce n'est pas parce qu'ils sont coupables de quelque chose.
    (Et ils savent à quel point pourtant je les aime). Je leur fais juste du chantage PRAGMATIQUE pour qu'ils ne bavardent pas.

    Quand on enfermera (et on aura raison de le faire) pour 30ans une racaille de cité non pas parce qu'elle aura tué quelqu'un, mais parce qu'elle aura juste réduit en esclavage 34 filles du voisinage (leur interdire l'adultère, les obliger à se voiler, etc), peloté, sans plus, 51 filles du quartier, racketté ou terrorisé (donc sans avoir besoin de frapper) 102 personnes, etc, ce ne sera pas parce qu'elle est coupable d'un crime pénal qui mérite 30ans. On enfermera alors un innocent qui aura été rendu malade par l'école de la République qui a refusé de ne pas laisser se développer la rage narcissique chez les petits mâles dont elle a la charge 80% de l'année.

    Mais il faudra l'enfermer quand-même (et si on ne le fait pas avant 2023, en 2026, on devra ... les exécuter à la chaine).

    Je n'y suis pour rien, et je n'émets pas d'idée politiques mais plutôt des pronostics. entre 2 ou 3 fléaux, j'essaie d'expliquer lequel est le moins pire.


    *** le mot "tous" est mal choisi puisque au moins 20 à 30% des gamins mâles ont en fait assez d'ADN féminin pour ne pas entrer dans cette catégorie. Mais mon post serait trop long, si je devais le nuancer sur comment "on épargne la discipline militaire aux garçonnets sensibles et intelligents". Je laisse le lecteur aménager, c'est anecdotique et de l'intendance.

    ***** j'ai discuté l'autre soir pendant 1H avec un des mes anciens élèves d'une cité chaude, devenu un très gros caids de cité, mais qui reste "lucide" sur lui et ses potes. 6 de mon ancien bahuts sont en prison à vie pour meurtres (des "meurtres automatiques chez caids lambda de cité" (du patron de resto qui a refusé d'ouvrir la caisse, de l'épicier idem, de la mère de la fille qui l'a plaqué, de sa soeur qui s'est macqué avec un feuj, etc)), ie du meurtre "allant de soi" de "mécréants" dépravés.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @cc : je suis atterré par ton message (qui, comme toujours, se dit politiquement neutre ne faisant que d'énoncer des faits mais c'est une habitude chez toi...).

    J'espère que la modération va le supprimer.
  • Commentaire intéressant sous certains aspect mais qui date d'un autre temps. "Racaille" ça fait très années 90. C'est pas qu'elles aient disparues mais la racaille c'est fait détrônée par l'intégriste dans la cité.
    Quand vous dîtes que la religion n'est pas une donnée importante, encore une fois vous avez des années de retard.
  • J'espère que la modération va le supprimer.
    

    C'est à anticiper. La "modération" dans ce domaine, tant dans les médias qu'ailleurs n'est autre que censure. C'est ce qui explique le grand écart entre ce dont on parle et la réalité. Grand écart toujours plus JC vandamnien avec le temps.

    Le problème de recrutement au capes malgré le chômage s'explique par des jeunes qui ne veulent pas être envoyés au front avec la boule au ventre. Je note le manque de solidarité et d'empathie des profs plus âgés qui enseignent en milieu protégé.
  • @ Je veux apprendre

    On peut débattre mais pas avec des propos outranciers, caricaturaux et insultants.
    Surtout quand ils sont présentés comme étant des vérités et des faits objectifs que seuls les menteurs et les idiots réfutent.
  • @sasaki: je suis sérieux et constant. En plus, je peux tout prouver de ce que je raconte (mais il me faudrait 100 pages). Je ne vois pas ce que ton évocation de la modération vient faire là. De plus, ça ressemble à quelque chose de très malsain ta réaction J'espère que la modération va le supprimer car ça donne à penser que quand on n'a pas d'argument, on prie pour que les opposants soient censurés.

    Le mot racaille n'est pas de moi mais des racailles eux-mêmes, qui s'auto-désignent ainsi avec une certaine fierté. C'est donc le mot idéal puisque celui choisi par ceux qu'il désigne.

    @jva
    jva a écrit:
    c'est fait détrônée par l'intégriste dans la cité.
    Quand vous dîtes que la religion n'est pas une donnée importante, encore une fois vous avez des années de retard.

    tu pourrais être plus précis? Je pèse mes mots (et j'ai suffisamment trainé la nuit pour le savoir): la religion n'a rien à voir la dedans, c'est un alibi. Le tueur de NDV se payait des orgasmes en forêt à égorger des animaux et aucune religion ne le lui dictait. Cette dernière vient dans la plupart des cas comme "affiche publicitaire" brandie par ceux qui ne veulent pas qu'on sache qu'ils "jouissent" à pratiquer l'égorgement, etc. C'est hélas là encore un truc bien connu des psychiatres et, pourquoi?, pas diffusé dans les médias.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • On peut débattre mais pas avec des propos outranciers, caricaturaux et insultants.

    Rien de tout ça dans mon post**. Essaie de réprimer un peu ta pulsion de "censeur du journal libé" (ils sont passés maitres dans l'art de dire "ça pue" dès qu'ils n'ont pas d'argument).

    ** d'ailleurs, je te mets au défi de citer un seul passage outrancier, ou insultant.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Il faut éviter de faire l'autruche, comme en tout domaine.
  • En effet ça serait dommage de supprimer un tel commentaire, peut-être à la limite de la charte, et encore, et si jamais il est légalement répréhensible alors il faut le signaler, mais pitié, que la modération ne soit pas juste censure !

    "la religion n'a rien à voir la dedans, c'est un alibi." Sur ça, je suis assez d'accord, voir d'ailleurs un article intéressant je ne sais plus "Radicalisation de l'Islam ou islamisation de la radicalité ?" De toute ma vie, les personnes les plus gentilles gentilles que j'ai connu été musulmans, un Ayoub et un Youssef, de hommes d'une bonté et d'une gentillesse hors norme, mais on déborde déjà. Le mal est bien plus profond, il tient plus du nihilisme d'ailleurs que de la religion, face à des vies démises de tout but, de tout sens, il faut forcément qu'elles trouvent un chemin, et celui de l’opposition violente (l'intégriste musulman donc) en est un bien tentant. et ça peut se comprendre. Mais le sujet est bien trop complexe et trop dense pour être débattu ici.
  • cc a écrit:
    Le problème est extrêmement simple, mais beaucoup font semblant de le compliquer, parce qu'en admettant la vérité de cette simplicitié il faut, tellement c'est flagrant, admettre des fautes très lourdes qui ont été commises entre 1985 et 2000. Et ça, peu de "dirigeants" l'acceptent (voir certains "malades" ne se contentent pas de le refuser "par peur d'être dénoncés", mais ont réussi à "s'auto-mutiler le cerveau" pour inventer des justifications à leurs fautes).

    Tout ceci donne l'impression que c'est évident et que c'est bien sur heureusement que tu es là pour nous expliquer la vérité.


    Tout le reste de ton propos est caricatural. Notamment quand tu nous parles de la barbarie du jeune mâle mais heureusement certains ont assez d'ADN féminin (30 % tu dis, tu as fait des statistiques ?) ouf nous sommes sauvés. Dois-je vraiment expliquer en quoi tes propos sont caricaturaux ? Je trouve cette partie de ton discours insultante envers les jeunes (de manière générale envers l'humanité).
    cc a écrit:
    (un certain nombre de fonctionnaire du MEN vont d'ailleurs perdre la vie dans les mois qui viennent suite à des mises en scènes de préados qui adorent faire semblant d'appartenir à daech ou faire semblant d'être musulmans)
    Là encore ce n'est pas outrancier et caricatural ? D'ailleurs je ne suis pas sur d'avoir bien compris le sens de cette phrase.
    cc a écrit:
    8) Les flics sont entrain de réaliser que même pour eux, c'est presque mort. Ils n'osent qu'à peine s'en prendre aux juges qui ont pourtant la quasi-totale responsabilité pénale d'une partie de la situation: pour des raisons que probablement de nombreuses documentations creusent, les juges ont depuis 85 une tendance complètement cynique (et ils sont fiers de ça quand ils passent sur bfm tv par exemple, ils ont même un petit air méprisant) à "faire de la politique" et "s'amusent" à annuler les "punitions" prévues par la loi (en moyenne les kairas qui ont brulé les flics dans l'essonne récemment ont été "avertis" au moins 15 fois chacun par un juge à l'occasion de ce qu'on appelle "des rappels à la loi" (qui font hurler de rire et se rouler par terre les gamins concernés qui adorent ça***** tellement ils ont du mal à y croire qu'ils vivent dans un pays aussi "bisounours")). Personnellement, je n'aurais jamais l'idée même d'avertir une seule fois un bavard: il paie de suite, même si c'est peu. Les juges (et je pèse mes mots car j'ai étudié la question récemment assez complètement) sont bien les premiers responsables. il devient donc important que, au moins pour les 10 prochaines années, les politiques aient la sagesse de:

    Là encore c'est le discours classique de la droite. C'est le discours classique de monsieur tout le monde aussi donc de là à parler de censure... Discours insultant envers les juges. Je ne me prononce même pas sur le fond (même si je suis en total désaccord avec toi) seulement tu as le droit d'être de droite mais ne présente pas tes discours comme si ils étaient purement objectifs et que c'était des vérités partagés par toutes les personnes intelligentes (des intellectuels contestent ton discours). C'est toujours ta prétendue objectivité et ton apolitisme que je te reproche en fait.
    cc a écrit:
    Quand on enfermera (et on aura raison de le faire) pour 30ans une racaille de cité non pas parce qu'elle aura tué quelqu'un, mais parce qu'elle aura juste réduit en esclavage 34 filles du voisinage (leur interdire l'adultère, les obliger à se voiler, etc), peloté, sans plus, 51 filles du quartier, racketté ou terrorisé (donc sans avoir besoin de frapper) 102 personnes, etc, ce ne sera pas parce qu'elle est coupable d'un crime pénal qui mérite 30ans. On enfermera alors un innocent qui aura été rendu malade par l'école de la République qui a refusé de ne pas laisser se développer la rage narcissique chez les petits mâles dont elle a la charge 80% de l'année.

    Mais il faudra l'enfermer quand-même (et si on ne le fait pas avant 2023, en 2026, on devra ... les exécuter à la chaine).


    Ce n'est pas caricatural et outrancier ? Tu veux exécuter qui ? Les racailles ? Tu veux réinstaurer la peine de mort ?
    cc a écrit:
    Je n'y suis pour rien, et je n'émets pas d'idée politiques mais plutôt des pronostics. entre 2 ou 3 fléaux, j'essaie d'expliquer lequel est le moins pire.

    Apolitisme pourtant c'est typiquement un discours d’extrême droite (encore une fois tu as le droite d'être à l'ED mais dis le clairement).


    PS : je ne lis pas libé (et je déteste ce journal) et le mot racaille ne me choque pas. Je n'interviendrais plus dans ce topic. Par ailleurs, cc tu sais très bien que l'on a souvent débattu sur le forum, que l'on n'était pas toujours d'accord sur tout mais que j'ai jamais cherché à te censurer et je ne t'ai jamais fait d'opposition systématique comme d'autres intervenants peuvent le faire. Si j'ai réagis sur ce topic c'est parce que ton message m'a vraiment choqué.
  • Merci encore à Christophe pour ce message construit, réfléchi, mûri (on a le droit de ne pas être d'accord).

    Il faut rétablir coûte que coûte l'autorité ou pus d'autorité à l'école, car aujourd'hui il n'y en n'a plus guère, le professeur a été et se retrouve presque totalement désarmé face la violence banale et quotidienne qui peut survenir dans ses classes.

    Pour l'heure, et pour pas mal de temps, il faudra faire avec le terrible constat suivant: ce qui représente l'Etat n'est plus craint aujourd'hui (policiers, profs, ...).
  • @sasaki Je redis le défi que je t'ai lancé:
    moi-même a écrit:
    citer un seul passage outrancier, ou insultant.

    Tu viens de ton propre aveu de qualifier par "caricatural" les passages que tu as choisi. J'avais volontairement retiré le mot "caricatural". On est toujours caricatural par définition de ce qu'est parler ou écrire.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • CC, je ne dis pas que la religion est au centre des tous les problèmes, mais qu'elle est un facteur en expansion à prendre au sérieux (ce que fait le gouvernement d'ailleurs). Même si elle n'était qu'un alibi comme vous dîtes, elle ne peut alors qu'amplifier le problème.
  • @sasaki: puisque tu as du mal à comprendre les longs messages, je le résume:

    a) l'être humain est barbare (dans ses gênes). Achète "l'histoire pour les nuls": je l'avais offert à ma grand-mère qui n'en avait d'ailleurs pas besoin.

    b) Les psys sont au moins sûr d'une chose: (a)

    c) On a laissé l'école, par lâcheté, prétendre permettre aux collégiens de "s'épanouir". On découvre qu'elle laisse la barbarie s'épanouir.

    d) 10ans plus tard, quand ils sont grands, on vient pleurer que des dizaines de milliers de barbares sortent de l'école française. Non, mais... on n'a pas honte, franchement?

    d-bis) en plus l'école prétend nourrir ses stratégies auprès d'armées de psys :-D C'est la meilleure.

    e) Ca ne me réjouit pas de dire la chose suivante, surtout quand on sait que je suis persuadé qu'il n'y a qu'une seule âme, que nos corps sont des "caméras" et que JE vais aller en prison des millions de fois et être torturés de centaines de milliers de fois: mais ou bien on empêche les petits mâles de devenir des barbares (pour ça il faut que l'école primaire et le collège instaurent de la discipline militaire au moins jusqu'à la 4ième, le moment critique est en cinquème), ie on prend nos responsabilités d'adultes et de votants, de politiques, etc. ou bien, une fois que les barabres envahissent la société, on les attrape et les enferment.

    e-bis) Et si on ne réagit pas à temps, on en arrive à les tuer (plus de place pour les enfermer).

    C'est compliqué? J'ai insulté quelqu'un? Je prétends que ces barbares sont coupables? Je les déteste?

    Non, non, non et non.

    PS: et au lieu d'accuser les parents des gosses de banlieue chaude (qui eux, pour le coup sont les victimes encore plus flagrantes de ça, parce que (1) ils prennent en pleine gueule la honte de leur échec à débarbariser leurs enfants, (2) ils comptent sur les promesses de la démocratie pour qu'on les éduque à leur place, (3) ils sont mérpisés et pauvres (4) ils sont vieux et exténués, (5) Dieu ne leur répond pas, se seraient-ils trompé en comptant sur lui?), la République Française ferait mieux de regarder en face son école. C'est l'école qui éduque les petits, pas les parents.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Comme je vois que le sujet intéresse un peu (plus de 1200 vues déjà???) un petit message aux profs en difficulté qui gèrent des classes impossibles et qui n'osent pas poster ici et ailleurs:
    rappelez vous que vous n'avez pas à vous sentir humilié ou dépressif: c'est la situation qui est folle. Pas vous.
  • sasaki a écrit:
    Là encore c'est le discours classique de la droite

    sasaki, sasaki, sasaki, sasaki.... Reprends-toi, bon sang.... tu sais très bien que non. La droite s'en tape de l'école. Elle veut "la rendre indépendante" :-D

    Par ailleurs, si la droite disait "2+2 = 4 ", me répondre "tu dis comme la droite", tu crois que ça me ferait "avouer ma subjectivité"?

    que je puisse me tromper, je veux bien (il est peut-être faux que 70% des petits mâles sont des barbares en herbe si on les laisse pourrir dans un environnement non contrôlé***). Que tu m'accuses d'idéologie, je trouve vraiment ça bas et superficiel.

    *** ie par exemple dans des ghettos où c'est concours de qui a la plus grosse (au sens figuré), dans la pauvreté, la misère, le "nondroit" (où faut taper le coup de poing ou de couteau mais où on n'appelle pas la police), avec à côté de ça, des pubs partout criant dans les micros du ghetto "chacun a le droit de ne pas devenir éboueur", "chacun a le droit de devenir pilote de ligne ou médecin, oye oye, oye, vous êtes des héros, la réussite pour tous", etc
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Moi je ne comprends ceux qui politisent ce débat: la discipline (on dit maintenant autorité d'ailleurs...) dans l'EN n'est pas respectée, qu'on soit d'extrême gauche, de gauche, de droite ou d'extrême droite, c'est clair pour tout le monde, non?
  • christophe c écrivait:

    > a) l'être humain est barbare (dans ses gênes).


    À l'exception des grecs.



    Je lis souvent et interviens peu ici. Ce sujet m’intéressait, comme de nombreux autres.
    Et je me demande parfois ce qu'auraient donné de tels sujets sans tes interventions, certes intéressantes, réfléchies et amusantes à lire, mais très répétitives...


    J'enseigne en REP (sans le +), faut avoir le mental solide et avant de rentrer dans la classe j'ai la même niaque que lorsque je rentrais sur les rings de boxe. C'est pas toujours évident, mais dans l'ensemble mes élèves me conviennent tout à fait, tout comme ce métier. Et j'en retire beaucoup de plaisir.
    Faut dire que je débute encore, peut être que dans 20 ou 30 ans je serais complètement blasé par ce métier où il faut faire le clown devant les jeunes mâles fou-furieux pour les occuper afin qu'ils évitent ainsi d'aller trucider des personnes âgées dans la rue.
  • @ cc :

    Je te dis que ton discours n'est pas objectif dans la mesure ou des professionnels de ces questions (je parle de ton discours sur la justice : en gros tu accuses les juges d'être trop laxiste sous-entendue qu'en l'étant moins la société se porterait mieux) vont à contre sens de ce que tu racontes.

    Ensuite, je dis que ton discours est de droite (la "gauche" a le même discours donc je devrais dire que c'est le discours historique de la droite) mais ce n'est pas ça le problème. C'est juste un constat.

    Par ailleurs, tu sais très bien qu'il n'y a aucun rapport avec une phrase du type "2 + 2 = 4".

    Bref,
    cc a écrit:
    b) Les psys sont au moins sûr d'une chose: (a)

    Encore un exemple (un de plus) d'une affirmation gratuite que tu fais passer pour un fait universellement partagé par tous alors que ce n'est que ton opinion. Je le répète : tu as le droit d'avoir tes opinions mais ne les présente pas de cette façon.

    Enfin, tu m'excuseras de trouver outrancier, insultant et caricatural un discours dans lequel tu stigmatises l'ensemble des élèves de nos classes comme étant des "mâles barbares potentiels", dans lequel tu affirmes qu'il faut virer les juges et dans lequel tu affirmes qu'il faudra exécuter des gens.


    Pour en revenir sur le fond du sujet :
    cc a écrit:
    c) On a laissé l'école, par lâcheté, prétendre permettre aux collégiens de "s'épanouir". On découvre qu'elle laisse la barbarie s'épanouir.

    En gros, la question philosophique que tu poses c'est celle du libre arbitre. Veut-on vivre dans une société du type Orange mécanique ou non ? Effectivement, je pense qu'en Corée du Nord il n'y a pas de problème d’autorité à l'école. Mais peut-on dire que cette société là est mieux que la notre ? Est-elle enviable ? Est-ce que j'ai envie d'aller vivre là bas ? Non. Je n'ai pas envie de transformer les écoles en caserne militaire (c'est un peu ton cas si on te lit). Pourtant, j'estime qu'il faut de l’autorité à l'école et qu'actuellement il y a un problème à ce niveau là dans les classes. Peut-on être mesuré et ne pas être dans un extrême ou un autre quand on te parle ?
  • Bonjour,

    Saluons le long texte de CC.
    Argumenté, construit, structuré.
    Outrancier, comme d'habitude, et présentant les analyses, ou les opinions, de l'auteur comme des vérités irréfragables, sur lesquelles chacun devrait s'aligner.

    Christophe me croit m'opposant systématiquement à lui, rien n'est plus faux.
    Lorsqu'il détaille sa réflexion et ne se rend pas coupable d'affirmations immédiatement réfutables, je m'en réjouis et je l'en félicite.

    Sur son point n° 8, la mise en cause de l'institution judiciaire, je voudrais fournir un lien vers un livre qui dénonce, entre autres, que les auteurs de viols soient bien mieux protégés par la justice que leurs victimes. L'auteur pense et dit que l'origine de cette posture de la magistrature réside en la réaction aux sociétés totalitaires érigées par le nazisme et le stalinisme, mais que l'action a été menée trop loin et sans discernement. Certains, bien évidemment, cataloguent l'auteur d'extrême droite... mais il n'en reste pas moins que son analyse mérite réflexion.

    http://www.fayard.fr/quand-la-justice-cree-linsecurite-9782213677163

    Merci Christophe d'avoir relancé le débat avec ce discours constructif, quoique très outrancier.
  • Le post de CC commence par "l"e problème est extrêmement simple". A partir de là, à part un ramassis de conneries et de généralités qui ne reposent sur rien de concret, rien de bon ne peut se développer.
  • De mon téléphone : un point t qui est peut être passe trop inaperçu dans mon post à propos de (8) est que la mise en cause des juges que je fais n'est ni sentimentale ni morale mais TECHNIQUE et concerne les petites illégalités. 2 mâles qui se battent à la sortie d'un bar l'un finissant avec quelques petites blessures sont rarement inquiétés. De même que les "petits agresseurs quotidiens" qui matent ainsi leurs cités pour les mettre à leur service.

    Les juges attendent une grosse faute (un meurtre accompli) pour faire payer l'auteur.

    Or l'expérience m'a montre que rien n'est pire que ce genre de stratégie pour détruire une société.

    C'est pourquoi j'ai mis en rouge certains passages où je dis qu'on ne peut pas s'en sortir sans faire payer DES INNOCENTS. Il est beaucoup trop difficile d'éliminer l'impunité (qui fait des ravages chez les gamins) ET en même temps de rester juste.

    Et je maintiens que c'est apolitique d'affirmer ça. J'enonce une impossibilité technique qui elle même s'énonce sous la forme d'une conjonction.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
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