cours espe

Bonjour à tous,
Quand on a été admise au capes et qu'on est affectée dans une académie pour un stage, je me demandais quel était le contenu des cours qu'on doit suivre à l'espe ???
Principalement des maths ?
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Réponses

  • AH! AH! AH! TRES DROLE !!!!!!!

    [ Évitons d'écrire nos messages en majuscules (revoir la Charte 4.). jacquot ]
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Avec un peu de (mal)chance, tu auras un UE de math !
  • Sachant que certains formateurs eux-même ont un niveau déplorable en maths, ne t'attends pas à faire de belles choses.
    (je parle en connaissance de cause : l'année dernière une des formatrices a fini par lâcher "je suis désolé je vous parle beaucoup du collège, mais je ne serais pas capable d'enseigner au lycée")
  • Mes stagiaires ont souvent (mais pas tout le temps) été contents des cours à l'ESPE du type didactique des maths,si !! si !! je vous assure, mais je ne crois pas que ce soit pareil dans toutes les académies.
    Par contre les cours de formations générales semblent être une perte de temps hallucinante.
  • Regarde sur le site de l'Espe, tu devrais pouvoir arriver à trouver une fiche de présentation avec l'horaire des différents cours pour le Master 2. Tu auras à peu près la même chose (dans un ratio qui dépend des académies).
    La didactique des mathématiques, je pense comme superfly que ça peut être intéressant, ou très ennuyeux, c'est selon (j'en ai eu en M1, j'ai appris pas mal de choses intéressantes). Pour le niveau des enseignants, chez nous je l'ai trouvé plutôt bon (c'est le niveau des élèves qui m'a étonnée).
  • Du temps des IUFM on s'apercevait que les formateurs associés meublaient assez souvent.
    Ils lançaient aussi le travail de groupe...puis...pas de synthèse, trop tard etc.

    C'était "bien", on avait des exemples sur ce qu'il ne fallait pas faire X:-(
  • Dom écrivait :
    > C'était "bien", on avait des exemples sur ce qu'il ne fallait pas faire X:-(

    C'est aussi ce que l'on a vu de mieux cette année à l'ESPE. Ce qu'il ne faut surtout pas faire ...
  • Bonjour,

    Pour l'académie de Paris, j'ai trouvé sur un document qui mentionne que pour les math, les jours de formation sont mardi et mercredi. Je me demande si c'est toute la journée (8h-12h et 14h-18h)?
  • Est-ce un problème qu'il y ait du contenu mathématique ?
    L'inspection (entre autres) recale bien souvent des stagiaires en raison d'un trop faible niveau mathématique.
  • Je crains qu'il n'y en ait pas beaucoup.
    Je crois que c'est le reproche partagé par le plus grand nombre.
    Même si, bien sûr, il y a une partie commune à toutes les disciplines : gestion de la première heure de cours, les sujets à proposer, la manière de les corriger, et plein de bla-bla-bla.
  • Ne pas oublier d'être toujours d'accord avec les formateurs, et d'être contents d'être d'accord.
  • @Totem : C'est malheureusement la règle dans toutes les hiérarchies !
  • Dans les formations à l'ESPE, il y a beaucoup à jeter mais aussi un peu à prendre. Il faut juste réussir à intercepter les bonnes choses. Il faut quand même se dire qu'en tant que stagiaire, vous êtes obligés d'assister à ces formations. C'est pire quand, une fois titulaire, vous vous inscrivez à une formation dans l'espoir d'acquérir quelque chose et que finalement vous repartez en ayant perdu votre journée...
  • Mais là si tu es pas d'accord, tu es licencié...
    Au fait cette année dans l' académie de Caen: en maths 37 stagiaires, 15 convoqués au jury académique, au moins 6 licenciements, le reste redouble (dont moi).

    Et là pas de conseil des Prud'hommes, de tribunal administratif etc...c'est Pole Emploi en septembre direct.
  • Tous ces moyens dépensés dans la formation des stagiaires pour au final les licencier 8-)
    Je suis d'autant plus perplexe face à cela que des licenciements se font dès la première année. Comme j'ai pu le voir au cours de mes deux années de stage...
  • elb a écrit:
    Je suis d'autant plus perplexe(...) que des licenciements se font dès la première année.

    C'est pour cela que je conseille aux stagiaires de se réinscrire aux concours dès la rentrée. Comme cela, même licenciés, ils peuvent faire une deuxième, troisième, etc. année de stage.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • euh il semble qu'une fois licencié tu sois tricard au capes...les IPR (j'en connais un qui est vice-président du jury du capes de maths) s'arrangent pour que tu rates le concours puisque tu n ' pas su faire tes preuves précédemment...il n' y a pas de raison pour que ça se passe mieux !
  • Non, les mêmes IPR - ceux qui te licencient et ceux qui t'acceptent au concours - tiennent des discours opposés.
    Tu vas être reçu au concours par un jury composé d'IPR qui viennent de te licencier et qui te licencieront dans un an en même temps que tu sera reçu au concours.
    N'oublie pas qu'il est dans leur intérêt qu'il y ait un maximum de reçus, et qu'ils ont du mal à remplir cette foutue liste.
    C'est gagnant-gagnant, même si ça ne tient pas debout.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • totem écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1300817,1302255#msg-1302255
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    Et les 22 personnes qui ont été titularisées, qu'est-ce qu'elless ont fait de spécial, elles, pour être titularisées ? Je veux bien qu'on parle des licenciements ou des redoublements car c'est une réalité, mais il n'y a pas que cela non plus, il y en a bien qui réussissent donc tout n'est pas noir. Après, c'est comme pour l'histoire des trains qui arrivent en retard alors que d'autres arrivent à l'heure, mais je pense qu'il faut aussi parler de ceux qui réussissent sinon on a l'impression que l'année de stage est insurmontable.
  • qu'est-ce qu'ils ont fait de spécial eux pour être titularisés ?

    Si on réfléchit en suivant @ev, les admis au CAPES serait 20% de trop de manière à sélectionner les plus dociles et accessoirement diminuer le nombre de contractuel...
    ça relativise la notion de titularisation B-)
  • Moi ce que je sais c'est que des titulaires y en a chaque année et pas avec avec un taux de 10 %, et dans certaines académies beaucoup plus que d'autres. Beaucoup de titulaires ne sont pas des cracks non plus, donc je ne pense pas qu'il soit vraiment nécessaire de faire peur aux nouveaux arrivants, il y a juste une réalité à raconter dans son intégralité et pas à moitié.
  • Je connais quelques personnes qui ont fait plus de deux ans de stages en effet, souvent avec un changement d'académie ou de concours (Capes à Caplp ou le contraire).
  • @dif58 : Effectivement, sur Toulouse, on a été plusieurs à être titularisés dès la première année ! Donc comme tu le dis et comme je le disais dans un autre post, ce n'est pas impossible ! Par contre c'est dur voir très dur !

    Pour reprendre tes comptes issus des données de Totem, n'oublie pas que parmi les 22 dont tu parles, il y a les redoublants de l'année dernière ... Ca diminue les chances au premier coup.

    Donc pour ma part, quand j'attire l'attention sur l'année de stage, ce n'est pas pour dire c'est totalement impossible. Mais pour dire faite gaffe, ça ne va pas être de la tarte ! Car personnellement, je ne m'attendais pas à une telle année après le concours et je n'étais pas le seul de la promo !

    Le niveau de difficulté de l'année de stage est déjà haut, mais on peut te le rendre plus difficile. Si en plus tu est affecté à plus d'une heure de route de chez toi, dans un établissement pas facile ou tu récupères une classe difficile. Ca devient moins évident. Si tu rajoutes un tuteur de terrain qui n'avait rien demandé et qui te le fais sentir, tu vas vite comprendre que la titularisation n'est pas acquise. Après si tu es en reconversion, que tu as une certain age et une famille à gérer ...

    Avec un peu de chance tu ne cumuleras pas tout cela ;)
  • Que l'année de stage soit une année de boulot et que rien ne soit automatique, je suis totalement d'accord. Mon commentaire était plus orienté vers le fait qu'on ne parle jamais de ce que font les gens pour réussir du premier coup, et effectivement je suis d'accord pour dire que c'est plus simple pour un M1 de se mettre dans le bain de l'année du stage et du M2 qu'une personne en reconversion, l'année de M1 est sans aucun doute la pire des deux années du master MEEF. Après pour les chiffres donnés par totem, effectivement il doit y avoir des redoublants dans les 22 titulaires mais je ne pense pas que ça soit non plus la totalité et je pense qu'un nouvel arrivant a néanmoins toutes ses chances, peu importe le nombre de redoublants en fait.
  • dif58 écrivait:
    > Mon commentaire était plus orienté
    > vers le fait qu'on ne parle jamais de ce que font
    > les gens pour réussir du premier coup

    Ce n'est pas totalement vrai, je l'ai en partie dit ici : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1294927,1299175#msg-1299175
  • on peut redoubler son année de stage ou se tout simplement se faire licencier?! je n'y avais pas pensé...ça m'inquiète...
  • De ce que j'en vois dans mon lycée, oui c'est possible, mais dans tous les cas que j'ai vu, c'était des personnes qui étaient en grande ou très grande difficulté devant les élèves..
    C'est donc une bonne chose pour eux de refaire une année, afin de s'aguerrir.
    Certains n'en avaient pas conscience : une stagiaire pleurait, elle venait d'apprendre qu'elle "redoublait"...Elle n'arrivait pas à gérer la 2nde la plus calme de mon lycée calme..et si elle était validée elle allait dans un "prévention violence" dans le 93...
    Je pense que ce n'était pas plus mal pour elle.

    J'ai entendu parler une seule fois d'un licencié, il avait manqué de sérieux (prenant plus de vacances que les vacances scolaires, pas là lors du début d'année.. sans raison médicale bien sûr.)

    Sur le forum certains ont eu des cas de licenciement qui semblent difficilement compréhensibles, mais j'ai espoir que ces cas sont minoritaires.

    Fab
  • 6 licenciés cette année dans l'académie de Caen.
  • Pour quels motifs ?
    Liberté, égalité, choucroute.
  • " Insuffisance professionnelle " ; je n'ai pas bien compris ce que 'était...en tout cas ils n'ont brutalisé ou violé aucun élève !

    Au fait c'est que des mecs 8-)
  • "Insuffisance professionnelle" est le motif passe-partout pour licencier un fonctionnaire. Y compris dans le cas d'une faute professionnelle. En effet, un licenciement pour faute est toujours dfficile à rédiger et discutable par la partie adverse.

    Tandis qu'il suffit d'écrire :"Insuffisance professionnelle" pour que le fonctionnaire soit licencié.

    Elle est pas belle la vie ?

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Donc, l'année de stage = période d'essai ...
  • Oui mais que veut réellement dire "insuffisance professionnelle" ?
    Ne serait-ce pas en réalité une insoumission aux adjudants pédagogiques régionaux? Ou une allergie aux diktats pédagogistes en vigueur dans l'EDNAT ?
    Liberté, égalité, choucroute.
  • 6 licenciements dans une académie, c'est énorme quand même...
  • @Totem

    Sais-tu s'il y a autant de licenciements dans d'autres académies ?
    Ou si cette situation locale ne serait pas dues à une présence importante de la secte pédagogo parmi les formateurs et les décideurs de ton académie ?
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Franchement, si c'est pour ne pas vouloir rentrer dans le moule, il faut le faire exprès.
    On peut très bien la fermer pendant un an quand même, puisqu'après on peut l'ouvrir à chaque seconde.

    Il y a sûrement autre chose. Problème de "gestion de la classe", ça ils n'aiment pas (même si certains passent bien à travers leurs mailles).

    Il fut un temps aussi où il fallait rédiger un mémoire, est-ce encore le cas ?
    Même si tous les autres "rapports" étaient validés et qualifiés "très satisfaisants", un "insuffisant" au mémoire, dont le jury était des universitaires et des profs associés pedagogos, et on remettait tout le stage en cause...

    Bref, je pense qu'il y a autre chose (pas forcement légitime !).
  • @Ramon:

    Non pour les autres académies je n'en sais rien...et pour les autres disciplines non plus ça serait intéressant de savoir en français, SVT..

    Des pédagogos il y en a plein l'espe, mais c'est l'IPR qui a le dernier mot, en l'occurrence c'est un ex-pédagogo reconverti chez nous.

    Mais avec la réforme du collège, l'année prochaine ne va pas êtres simple non plus...chez nous les IPR ne jurent que par un logiciel nommé "Scratch" qui permet de faire de la "programmation " dès la 6ème...le but étant d'en faire des concepteurs de jeux vidéos sans doute...

    @Dom:

    oui d'accord il faut rentrer dans le moule c'est vrai pour tous les emplois d'ailleurs, mais en l'occurrence ce n'est pas si facile quand on a fait des "vraies" maths, rigoureuses et exigeantes, de se fondre dans le moule "l'élève est acteur de son savoir, il fait de la narration de recherche blabla blabla, l'enseignant est un animateur bienveillant qui accompagne l'apprenant sur le chemin de la connaissance émancipée etc"

    ... j'arrête mais je pourrais continuer des heures !!

    Pour info un centralien admissible à l'agreg fait partie de la charrette sus-mentionnée...
  • Scratch, ce n'est pas spécifique à ton académie, c'est national (voir le sujet 0 du DNB 2017).

    Je ne comprends pas l'allusion que tu fais avec le centralien... J'ai vu des agrégés externes incapables de gérer une classe. On devrait leur valider leur stage tout de suite parce qu'ils sortent d'une grande école ? A contrario, des contractuels, butant sur le CAPES (bon, c'est de plus en plus rares) sont d'excellents profs de collège.

    Evidemment qu'on ne fait pas de maths à l'ESPE, faire des maths et les enseigner sont deux choses bien différentes. Et encore, au CAPES de maths, on fait (encore) un peu de maths. Dans d'autres disciplines, c'est déjà bien tourné vers la pédagogie et la didactique. Les profs d'EPS par exemple sont beaucoup plus pointus en pédagogie.

    Le tout, c'est de réussir à faire le lien entre des connaissances plus ou moins approfondies et des programmes au rabais...
  • @kioups: je suis d'accord avec toi il y a un problème au niveau du recrutement...d'ailleurs à quoi sert un agrégé s'il n'enseigne pas en Term S / classe prépa ??? c'est du gâchis.
  • Un agrégé peut aussi apporter quelque chose en collège. C'est un choix aussi. De toutes façons, certifié ou agrégé, on perd très vite notre niveau si on ne fait pas des maths à côté régulièrement.
  • @totem
    Ayant fait mon stage à Caen il y a maintenant 10 ans, je vois très bien de quel "pedagogo" tu parles. Je me contenterai de dire que je n'appréciais pas particulièrement les séances qu'il animait à l'époque... 'fin il y avait quelques formateurs qui restaient intéressants tout de même.
    Reste que ce sont les conseils de ma tutrice qui m'ont été les plus bénéfiques jusque là.

    ++
  • @ignus: réponse en MP :-)

    @kioups: euh oui enfin ce n'est pas le but premier de l'agreg tu me le concéderas...sinon elle sert à quoi en comparaison du capes ??
  • Être agrégé ou pas, normalien, centralien, ulmien, docteur, et tout c'qu'on veut ne garantit pas du tout être fait pour enseigner.
    Ma locution "être fait pour" n'est pas très bonne, car cela s'apprend quand même.
    Je n'aime pas aussi le mot "vocation" d'ailleurs.

    L'agrégation et le CAPES sont des incontournables pour faire de son métier l'enseignement.
    Mais cela ne suffit pas. D'ailleurs ce "haut du panier" ne veut pas enseigner dans le secondaire (et c'est le comble d'ailleurs de se présenter un concours pour le secondaire).

    Une fois l'agrégation en poche et l'envie d'enseigner...NON ce n'est pas du gâchis !!
    Que penser du traitement (méprisant) des collégiens si on y met que des contractuels ou certifiés "parce que les agrégés c'est fait pour le haut du panier" ?
    Un agrégé n'est évidemment pas meilleur qu'un certifié pour enseigner.
    On peut seulement pense, qu'en général, il sait plus de choses dans sa discipline.
    Pourquoi en priver des collégiens ?

    Pardon on s'éloigne du sujet.
    Petit rappel : non, on fait apparement peu de maths à l'ESPE.
  • Au risque de paraître politiquement incorrect, mais il y a -t-il vraiment besoin d'un agrégé pour enseigner dans un collège " prévention violence" du 93 ?

    J'ai un ami qui est agrégé de physique et qui enseigne là-bas "faute de points"...et bien il souffre et pense à démissionner...dommage !
  • Dom a écrit:
    Un agrégé n'est évidemment pas meilleur qu'un certifié pour enseigner.

    Ce n'est pas une question de meilleur mais juste de mettre en cohérence un niveau et un enseignant...
  • Même si cela est anormale (situation de l'école, désastre dans certaines zones etc.), cela m'étonne encore de constater que des gens s'inscrivent à ces concours et "découvrent" que c'est difficile et qu'il n'y a pas que de la transmission de connaissance à faire. Je le répète, même si la situation est anormale.

    Faudrait-il plusieurs concours publics en fonction des zones d'enseignement ?
    En tous les cas, l'agrégation n'est pas faite pour ne pas enseigner dans le 93 et équivalents.
  • @Totem
    La proportion des redoublements et licenciements( respct 9 et 6 sur un groupe de 37) que tu mentionnes semble exceptionnelle si on compare à ce que j'ai pu trouver sur le site d'un syndicat
    "
    Délibération du jury

    Le jury délibère et établit une liste des stagiaires ayant un avis favorable, une liste de ceux qui sont proposés en renouvellement de stage et une liste de ceux qui sont proposés au licenciement. En moyenne 95 % des stagiaires ont été admis, 1 % ont été mis en renouvellement, 3 % refusés définitivement à l’issue de la première année et 2 % à l’issue de la deuxième."

    Je n'ai pas de raison d'en douter (aux arrondis près), mais disons qu'à la vue de ces stats, il y a largement plus de chances d'échouer au concours que de ne pas être titularisé.

    Et puis, perso , même si on me demande de marcher sur les mains, je le ferai pour la bonne cause!
  • Et oui...mais les statistiques ce sont les statistiques...je ne sais pas quoi vous dire d'autre.
    Peut être cette année ont-ils décidé de sabrer ? ont-ils des consignes qui viennent de tout en haut (du ministère) ?
  • Dom a écrit:
    En tous les cas, l'agrégation n'est pas faite pour ne pas enseigner dans le 93 et équivalents.

    Historiquement l’agrégation était faite pour enseigner dans les lycées (ceux qui ont plus d'un siècle...) qui étaient peu nombreux, l'ancêtre du CAPES a été créé lorsque le nombre d'élèves a commencé à croitre et les lycées à se multiplier avec un niveau d'entré plus "bas" et une rémunération plus basse et plus d'heures d'enseignement.
  • Historiquement oui.
    Il reste les minables* 90 points de bonus lorsque l'agrégé demande un lycée.
    Ce n'était pas systématique cependant, à ma connaissance.

    Aussi, certains certifiés CRPE depuis plus de 10 ans sont "forcément" plus à même d'y enseigner que le premier à l'agrégation de cette année (je ne lui retire rien hein, c'est rhétorique !).

    Un petit article ici : http://rue89.nouvelobs.com/2013/12/04/postulerai-enseigner-classe-prepa-248105

    Je ne suis pas contre cela dit de distinguer les concours plus nettement, ou de les fusionner : attention aux sousous cependant ;-)


    *minables, quand on regarde les autres bonifications de points, c'est dire que même l'institution ne trouve pas légitime d'envoyer des agrégés au lycée.
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