Addition et soustraction au collège
Bonjour,
En primaire et jusqu'en classe de 6ème, on dit aux élèves que "9 - 7" est une soustraction.
Puis, en 5ème, on leur dit fnalement que "9 - 7" est l'écriture simplifiée de "(+ 9) + (- 7)" et qu'il s'agit finalement là d'une addition.
Ainsi, bien qu'une soustraction soit une addition, tout comme la division est une multiplication particulière, n'est-ce pas ambigü pour les élèves de comprendre ce changement ?
Merci.
JérO.
En primaire et jusqu'en classe de 6ème, on dit aux élèves que "9 - 7" est une soustraction.
Puis, en 5ème, on leur dit fnalement que "9 - 7" est l'écriture simplifiée de "(+ 9) + (- 7)" et qu'il s'agit finalement là d'une addition.
Ainsi, bien qu'une soustraction soit une addition, tout comme la division est une multiplication particulière, n'est-ce pas ambigü pour les élèves de comprendre ce changement ?
Merci.
JérO.
Réponses
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Ce n'est pas un changement. On a $9-7=9+(-7)$, c'est tout. C'est un théorème. Démontre-leur d'ailleurs, ça peut servirAide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
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J'ai vraiment du mal à suivre les réformes. Quand j'étais à l'école, $9 - 7$ n'était pas une soustraction. C'était un nombre et c'était beaucoup plus simple pour un collégien comme moi.
e.v.Personne n'a raison contre un enfant qui pleure. -
Puis, en 5ème, on leur dit fnalement que "9 - 7" est l'écriture simplifiée de "(+ 9) + (- 7)" et qu'il s'agit finalement là d'une addition.
Il ne faut pas leur dire ça, c'est faux!Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi -
J'ai un peu plus de temps pour détailler. Tu as plusieurs opérations, en fait $4$ opérations, qui sont des fonctions de $\R^2\to \R$. Même s'il est vrai qu'un corps n'a que 2 opérations... En primaire et à l'école, on est informé de l'existence des quatre.
Si on respecte "le fond" de l'enfance mathématique disons, c'est $(-x)$ qui est une abréviation (de $(0-x)$) et le fait que $x-y=x+(-y)$, autrement dit $x-y=x+(-y)$ est un théorème qui doit être démontré***.
$a-b$ est défini dès la primaire comme l'unique nombre qui si on lui ajoute $b$ donne $a$ (même si dit autrement).
*** $x-y=(x-y)+0 = (x-y) + (0-y) + y = (x-y) + y + (0-y) = x + (0-y)$Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi -
@ev : qu'est ce qu'une soustraction alors pour toi ?
@ christophe c : pourquoi dis-tu que "on leur dit fnalement que "9 - 7" est l'écriture simplifiée de "(+ 9) + (- 7)" et qu'il s'agit finalement là d'une addition" ?
Dans le secondaire, c'est ce que l'on appelle une écriture simplifiée..
PS : tu dis que "On a 9-7 = 9 + (-7), c'est tout", mais c'est la même chose que ce que moi je dis... non ? ^^ -
pourquoi dis-tu que "on leur dit fnalement que "9 - 7" est l'écriture simplifiée de "(+ 9) + (- 7)" et qu'il s'agit finalement là d'une addition" ?
Je n'ai pas dit ça
"9-7" est une écriture simplifiée de "9+(-7)" laisse entendre (ou peut suggérer) qu'il s'agit là d'une définition ou d'une abréviation. Et si ce n'est pas le cas, pourquoi as-tu posé ta question intiale? -
Il n'est pas faux que l'écriture soit simplifiée, si ?
Ma question initiale reprend le fait qu'à l'école élémentaire, on leur apprend que 9 - 7 est une soustractions.
Plus tard, ils apprendront qu'il s'agit en réalité d'une addition sous-jacente : (+ 9) + (-7) ou encore 9 + ( -7).
Je souhaitais savoir si cette transition pour des élèves n'étaient pas difficile à franchir finalement.. -
Si tu as 9 € et qu'on t'ajoute une dette de 7 €, il ne te reste que 2 €.
-
Plus tard, ils apprendront qu'il s'agit en réalité d'une addition sous-jacente
[...]
Je souhaitais savoir si cette transition pour des élèves n'étaient pas difficile à franchir finalement..
Mais ce que j'essaie de te dire c'est que NON, ils n'apprendront pas "qu'il s'agit en réalité de" quoique ce soit. :-S . Ou alors ils auront un prof incompétent.
Tu ne dis pas: "ah mince, je croyais que $5$ c'est $3+2$, mais il s'agit en réalité de $4+1$"
Bin là, c'est pareil.Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi -
Les tourments de JérOnimo portent peut-être uniquement sur les notations. De fait, on peut convenir (et c'est ce qu'il se fait usuellement en math et ce que me disait mon prof de sixième) que $4-6$ est une écriture abrégée de $4+(-6)$ et que le signe « $-$ » ne se réfère plus à une soustraction mais désigne la fonction « opposée » tandis que le symbole de la somme est sous-entendu.
L'ambiguïté du symbole « $-$ » est sans importance dans la mesure où $4-6$ (résultat de la soustraction) est égal à $4+(-6)$ (somme de $4$ et de l'opposé de $6$).
J'avoue n'avoir jamais été perturbé par ces questions mais n'avoir compris l'intérêt de la manip' qu'après le bac. L'important est de comprendre que $4-6+7$ est égal par exemple à $4+7-6$ mais pas à $6-4+7$. Ça me semblait évident à l'époque avant d'avoir eu de cours sur ces choses-là mais je ne sais pas ce qu'il en est des élèves en général et de nos jours.
Tiens c'est marrant je me souviens aussi que je visualisais $-6$ comme le résultat de $0-6$ (soustraction). Vision que rejetait mon prof de l'époque mais qui en fait était tout à fait correcte. -
Bonjour,
Dire que $(+9) + (-7)$ est une écriture "simplifiée" de $9-7$ est quand même assez amusant.
Cela semble, au contraire, être une écriture nettement plus complexe !
Ce qui arrive assez souvent, c'est l'exercice inverse, à savoir "transformer les soustractions en additions", et alors un calcul aussi simple que $9-7$ devient (quand les élèves ne se trompent pas) la somme $(+9) + (-7)$, et là encore, il y a une bonne partie des élèves qui ne vont pas savoir si cela fait $2$, $-2$, $16$ ou $-16$, alors que ces mêmes élèves savaient avant de venir au collège et depuis déjà bien longtemps que $9 - 7=2$. -
@ JérOnimo.
Pour moi, et pour mes instituteurs, une soustraction est une opération, une des quatre opérations de mes interrogations de calcul.
e.v.Personne n'a raison contre un enfant qui pleure. -
@ Philippe Malot,
Attention, je n'ai pas dit que "(+ 9) + (- 7)" est l'écriture simplifiée de "9-7" mais plutôt que "9 - 7" est l'écriture simplifiée de "(+ 9) + (- 7)" ou sinon, on s'est mal compris.
@ Christophe c.
Ce qui te gène c'est le "qu'il s'agit en réalité de", c'est ça ?
Mais dire que c'est une écriture simplifiée.
Aussi, peut-être vais-je m'enfoncer, mais ce n'est pas grave: durant mes études, on m'a expliqué qu'une soustraction était une addition particulière, via cette écriture simplifiée, tout comme la division est une multiplication particulière.
Cela est correcte non ?
J'ai l'impression de ne pas comprendre tes explications qui pourtant semblent simples...
@ ev :
Je suis d'accord : il y a 4 opérations principales.
Mais comme le dit christophe c: "Même s'il est vrai qu'un corps n'a que 2 opérations", et je pense que cela reprend ce que je lui disais ci-dessus, dans ce même message... -
@JerOnimo
J'essaye à nouveau de comprendre.
Tu dis ce qui suit. Dans les programmes, jusqu'en 6ème, le signe moins symbolise la soustraction. Ainsi $6-4$ est le résultat de la soustraction etc. À partir de la 5ème le signe moins symbolise l'opposée et on sous-entend dans certains cas le symbole de sommation. Ainsi $6-4$ désigne la somme de $6$ et de $-4$.
Bon au final $6-4$ vaut toujours $2$ mais cela te gêne que l'on change le sens du signe moins. J'ai bon ? -
Oui
Me dérange non, c'est par rapport aux élèves : je me mets à leur place, ce changement ne doit pas être évident cette subtilité. -
Et si on dit plutôt que le signe moins a maintenant deux sens, cela te va mieux ? Car c'est effectivement ce qu'il se passe.
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Est-ce que c'est à cette occasion que disparaît le symbole « diviser » avec une barre et deux petits points ?
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J'ai l'impression de ne pas comprendre tes explications qui pourtant semblent simples...
Je pense qu'elles le sont effectivement. J'ai insisté sur le signe "=" mais tu ne l'as pas vraiment vu. Je joue au bourbaki-pour-bambin:
1) Il y a 4 opérations, deux qui sont des notions premières et deux qui ont des définitions: $a-b$ signifie "nombre qui donne $a$ quand on lui ajoute $b$" (remarquer au passage l'utilisation de l'axiome du choix, éliminé ensuite quand preuve d'unicité) et $a/b$ signifie "nombre qui donne $a$ quand on le multiplie par $b$.
2) Un peu plus tard, en prouvant que $a-b=a+(-b)$ et que $a/b=a\times (1/b)$, on s'aperçoit qu'on a besoin que de connaitre deux opérations binaires et deux opérations unaires pour retrouver tout ce qui précède. Mais ce qui précède ne disparait pas.
3) Tu sembles passer à côté du signe "=". Il est justement là pour signaler... l'égalité des deux choses que tu opposes.
Si la question que tu te poses est une question de psychologie enfantine, il n'y a pas de réponses fixes: ça dépend des enfants. En principe, enfin disons l'objectif est que les enfants comprennent le signe .... "=". Un enfant qui aurait un problème avec $a+(0-b)=a-b$ est un enfant qui a tacitement un problème avec $=$, ie il lit tacitement $a-b\neq a+(0-b)$ à la place de $a-b=a+(0-b)$.
(remarque: $(-a)$ abrège $(0-a)$)Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi -
Pour compléter ma pensée, que pensez-vous de l'exercice n°5 ?
http://cmonie.pagesperso-orange.fr/maths/soutien/5eme/nr6-notations.PDF
Dans 12 - 18, le symbole - est un signe négatif alors que dans 8 - (- 7), le premier est une soustraction, le deuxième un signe négatif.
Finalement, tant que deux symbole "-" ne se succèdent pas, il n'y a pas de soustraction, mais plutôt un signe négatif. -
Mazette. C'est ça la m...e qu'on sert aux enfants !?
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Et c'est ce qui me perturbe : y'en a plein les ouvrages et Je trouve ça ...
D'où ce sujet et vos commentaires afin de m'aider. -
Quad j'étais en sixième (à l'époque où on apprenait les nombres relatifs en sixième), au début on devait écrire en rouge les signes - des nombres négatifs, et les symboles de soustraction étaient écrits avec la même encre que d'habitude. Au bout d'un mois on était supposés avoir compris la différence et on pouvait tout écrire de la m
même couleur.
En ce qui me concerne je trouvais que c'était une complication inutile mais je le faisais parce qu'on me disait de le faire. -
@Jéronimo:
Effectivement, j'avais mal lu ta phrase !
Personnellement, les dernières fois que j'ai eu des cinquièmes (les trois dernières années), j'ai complètement arrêté d'écrire systématiquement les nombres positifs avec des + comme j'avais fait auparavant, et je leur ai dit qu'on pouvait les écrire, ou pas. Ainsi, j'ai arrêté de faire des exercices débiles du genre (+9) + (+3) et compagnie, qui obligeait finalement les élèves pendant un bon moment à rester bloqué avec des nombres positifs écrits avec des +, et cela a rendu la compréhension nettement plus simple pour tout le monde.
C'est quand même un comble de faire tout cela pour en arriver à voir des élèves qui ne sont plus capables de faire une simple soustraction comme je l'ai dit dans mon message ci-dessus. -
Tu peux sans doute user un peu de ta liberté pédagogique. Des personnes connaissant le collège confirmeront/infirmeront.
-
Je vois, oui.
Moi, ce qui me chagrine aussi, c'est pourquoi 12 - 18 est vu ici comme une soustraction, et on leur dit ensuite "non, non, c'est en réalité une addition car 12 - 18 = 12 + (- 18)".
Finalement, c'est une soustraction ou une addition ? -
Il fut un temps où on utisait des écritures en couleur comme
(p3)+(m5)
(p3)-(m5)
puis
(+3)+(-5)
(+3)-(-5)
en insistant sur les deux sortes de signe + et les deux sortes de signes -.
Puis on passait à l'écriture simplifiée...
Depuis les années 90 (?), l'usage est de passer à l'écriture simplifiée plus rapidement.
Des programmes en couleur peuvent intéresser :
http://rdassonval.free.fr/flash/ascenseurrelatifs.swf
http://rdassonval.free.fr/flash/desintegration.swf
http://rdassonval.free.fr/flash/introZ0.html
Gratuit et sans pub ! -
Dans $12-(-8)$ les deux signes « moins » peuvent très bien être des signes de négation. Ces exercices n'ont aucun sens mathématique. Ils ont peut-être un sens en terme de syntaxe si on a enseigné une syntaxe précise aux élèves mais ça n'a aucun intérêt, bien au contraire.
-
Cher Jeronimo, le plus simple est peut-être de considérer que le signe « $-$ » désigne toujours une soustraction et que $(-a)$ est simplement un raccourci pour $(0 - a)$.
Par exemple, $a - b = a + 0 - b = a + (0 - b) = a + (-b)$. -
Je comprends (H), je comprends...
@ Siméon :
Ce qui me gène avec ton explication, c'est que - 3 tout seul n'est pas la soustraction de 3 mais l'opposé du nombre 3, c'est UN nombre relatif qui plus est qui est négatif...
Attention, je ne dis pas que tu as tort puisque - 3 = 0 - 3, mais du coup, qu'est ce que le signe d'un nombre si on le confonds toujours avec les symboles"+" et "-"... ? -
Le lien quetu as mis fait peur, mais je sais qu'il n'est pas de toi. Mais à insister alors qu'on t'a répondu sur la perplexité qu'il y aurait supposément à passer de $5-3$ à $5+(-3)$ ou réciproquement, tu vas finir par nous convaincre que c'est toi qui crois au fond de toi que $5-3\neq 5+(-3)$
Siméon t'a dit la même chose que moi.
Ne te prends pa sla tête et ne distribue surtout pas ton lien à tes élèves, c'est du grand n'importe quoi. -
Les documents de Dasson (peu criticables en soi) s'adressent à des trisomiques 21. C'est une erreur courante de croire que les enfants ne comprennent pas le fond et donc de faire des efforts (parfois délirantd comme ici dans le dasson-doc) énoooormes pour leur expliquer le fond.
Evidemment, leur problème est le langage et non le fond (la forme!) -
D'accord, tu dois avoir raison, faut peut-être pas que je me prenne la tête avec ça..
-
C'est clair, surtout que tu t'égosilles à demander si deux expressions égales ne risquent pas de poser de problèmes à des gens qui les supposent différentes. Et face à ces gens, la première chose à faire est de les informer de l'égalité
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@ccnc
Le délirant est peut-être l'introduction "par désintégration" ?
C'est une idée du canadien G Jobin, elle est reprise ici et là par des collègues qui la trouvent intéressante...
L'introduction classique "par ascenseur" est une reprise en FLASH d'un de mes premiers programmes en BASIC 1.0 pour nanoréseau.
J'avais été étonné de constater l'efficacité pédagogique de ces premiers programmes interactifs, et pas sur des trisomiques...
C'est une erreur courante de croire que les enfants ont compris quand ils réussissent des calculs avec l'écriture simplifiée.
Je répondais à JérOnimo car il m'a semblé que les liens donnés pouvaient lui être utiles... -
Comme je l'ai dit, je ne critique pas "en soi" tes animations. Chacun a d'ailleurs à peu près les recours aux mêmes images que les tiennes au moment de l'introduction de ces notions (la plus efficace que j'ai connue est celle des dettes, elle est encore plus efficace que celle des ascenseurs et des sous-sols). Ce que je veux dire par là est que c'est un problème réglé (ie un problème solutionné), je pense qu'il n'y a pas beaucoup de profs qui utilisent de mauvaises images ou qui aillent trop vite.
Ce que je "critique" si on peut dire, parce que ce n'est pas vraiment une critique, je ne suis pas contre l'usage de l'informatique pour enseigner, c'est que ça tape à côté de la plaque: ie sache que tout enfant comprend à l'école ce que tu expliques là avec tes images. Donc qu'elles soient de grandes qualités est une chose, mais même sans, il n'y a pas de problème à régler, plus précisément il est déjà réglé.
Ce serait long, maintenant de t'expliquer (et je l'ai déjà souvent fait sur le forum) le vrai problème. En peu de mots il n'y a pas de lacunes en maths. Ou presque pas. Les non matheux (ie ceux qui échouent) ont parfaitement compris ce que les matheux ont compris. Le problème qu'ont les non matheux c'est qu'ils connaissent et appliquent environ 574 "théorèmes". Les matheux n'en utilisent que 14. (Les nombres sont pour illustrer). Quand un non matheux résout un problème, il déduit sa solution d'un des 574 "théorèmes" qu'il connait. Et la déduction est toujours parfaitement valable (j'ai 20ans de correction de copie dans les jambes). Contrairement au matheux, le non matheux est très rarement bloqué devant un exercice. Il a une méthode à appliquer, un théorème qui lui donne la solution.
Non, non, je ne plaisante pas. La précision que je donne volontairement à la fin, c'est que sur les 574 théorèmes connus par l'enfant qui a des problèmes de maths, 560 sont faux. Mais il connait parfaitement les 14 que connaissent les matheux
Avec ou sans tes animations, tous les enfants qui vont à l'école ont parfaitement compris sur le fond ce que tu essaies de transmettre... ce sont, chez les matheux, le théorème no7 et chez les non matheux, le théorème no 229.
Tu pourras t'y prendre comme tu veux, tu enfonceras une porte ouverte à chaque fois. Les enfants ont compris (ce que tu présentes). Et parmi eux les non matheux idem. La seule différence c'est que c'est la connaissance 229 chez les non matheux et 7 chez les matheux. En tant que 229ième acquis, ça a beau être clair, ça ne pèse pas lourd au milieu des 573 autres acquis qu'ils mobilisent (dont 560 sont faux)
Voilà, c'était le sens de ma remarque: "c'est pour les triso".C'est une erreur courante de croire que les enfants ont compris quand ils réussissent des calculs avec l'écriture simplifiée.
Je ne crois rien, je rapporte les corrections de 3 fois 4 fois 12 fois 20 fois 30 copies à tous les niveaux. Je t'assure que tout enfant** qui sort de l'école a parfaitement compris ce que tu veux transmettre par tes animations de ce fil. Et ce qu'ils réussissent ou non des calculs "simplifiés" ou non.
** hors handicap gravissimeAide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi -
JérOnimo a écrit:@ Siméon :
Ce qui me gène avec ton explication, c'est que - 3 tout seul n'est pas la soustraction de 3 mais l'opposé du nombre 3, c'est UN nombre relatif qui plus est qui est négatif...
Tu et trompes, les expressions $-3$ et $0-3$ désignent exactement la même chose : le nombre dont la somme avec $3$ vaut $0$. C'est seulement une question d'écriture. Il y a plein d'autres façons de l'écrire.Attention, je ne dis pas que tu as tort puisque - 3 = 0 - 3, mais du coup, qu'est ce que le signe d'un nombre si on le confonds toujours avec les symboles"+" et "-"... ?
Ce qui te rends confus, c'est peut-être la distinction entre les entiers positifs et les entiers négatifs.
Définition. On dit qu'un entier est positif si c'est un entier naturel. On dit qu'un entier est négatif si son opposé est positif.
Le résultat important est le suivant.
Théorème. Tout entier est positif ou négatif.
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Bonjour!
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