Erreur ? Analyse L3 Pearson
Bonsoir
J'ai relevé une erreur manifeste dans ce livre (et je ne suis peut-être pas le premier à la signaler)
que, par ailleurs, je trouve excellent :
Il est marqué, page 42, "la réunion de deux parties connexes disjointes n'est pas connexe : par exemple $[0;1]\cup [2;3]$ n'est pas connexe".
Je crois qu'il n'y a pas besoin que je donne un contre-exemple, ici.
J'ai relevé une erreur manifeste dans ce livre (et je ne suis peut-être pas le premier à la signaler)
que, par ailleurs, je trouve excellent :
Il est marqué, page 42, "la réunion de deux parties connexes disjointes n'est pas connexe : par exemple $[0;1]\cup [2;3]$ n'est pas connexe".
Je crois qu'il n'y a pas besoin que je donne un contre-exemple, ici.
Réponses
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Sisi ! Vas-y, donnes-nous le contre-exemple ! :-D
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Bonsoir,
Peut-être que xvi voudrait voir écrit que "la réunion de deux parties non vides connexes disjointes n'est pas connexe"...
Cordialement,
ThierryLe chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême). -
Ah certes. Ouais. Bon. Je ne pendrais pas les auteurs de cet oubli haut et court pour autant.
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Ah, ne serait-ce par plutôt $[0,1[\cup[1,2]$ qui serait visé ?
Edit : d'accord avec Siméon sur la nature de l'oubli. -
Voici une correction :
"la réunion de deux parties non vides connexes disjointes n'est pas nécessairement connexe"
Pourquoi préciser "non vides" ? Car si l'une est vide, l'autre étant supposée connexe, la réunion est trivialement connexe.
Bonne nuit !Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême). -
Pour le plaisir d'ergoter :-D : la précision « non vide » est rendue non nécessaire par la précision « nécessairement ». Ceci dit, toujours pour le plaisir cité plus tôt, je ne suis pas vraiment convaincu que la phrase soit irrémédiablement fautive. S'il avait été écrit, une réunion [...] n'est jamais connexe, là oui. Mais sinon, c'est une phrase non quantifiée, avec un quantificateur implicite sur les connexes concernés et il me semble que cette tournure en français appelle plus un quantificateur implicite existentiel qu'un quantificateur implicite universel. Mais c'est sûr que c'est mieux écrit avec un « nécessairement », ou bien « il existe des connexes tels que [...] ».
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Bonsoir,
Continuons d'ergoter, Monseigneur.
La subtilité réside dans l'article "la" en lieu et place de "une". Ceci plaide pour le quantificateur universel implicite, ce qui rend la phrase fausse. Un point de vue sur la langue française qui demanderait à être certifié par un spécialiste grammérien.
Cordialement,
zephir. -
Travaillant également sur ce livre et ne pensant pas être le seul, je pense qu'il serait intéressant de créer un fil sur lequel nous répertorions les erreurs trouvées. J'en ai déjà trouvé plusieurs personnellement et c'est bien dommage car hormis ces erreurs je trouve le livre très bien fait. Un tel fil répertoriant les erreurs existe par exemple sur les Gourdon.
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@zephir : hélas, je ne puis t'accorder ce point d'ergotage, car ce « la » se rapporte à la réunion. Or, jusqu'à preuve du contraire, il n'y a qu'une seule réunion pour deux ensembles connexes donnés. Donc ce « la » là n'implique aucune quantification implicite, ni dans un sens, ni dans l'autre. La quantification implicite porte sur le « deux »... et là, la grammaire n'aide pas beaucoup.
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Je soumets à ta réflexion les deux phrases suivantes :
1- la réunion de deux parties connexes disjointes n'est pas connexe.
2- la réunion de deux parties connexes disjointes peut ne pas être connexe. -
Pour le 2, on a déjà eu des propositions tout à fait acceptables plus haut, donc je n'y reviens pas. Pour le 1, qui est la phrase incriminée, et dont j'ai déjà admis qu'elle pourrait avantageusement être précisée pour en lever une certaine ambiguité, il me semble - dans le contexte ergotique - qu'elle peut être interprétée comme « Je ne peux pas conclure du fait que deux ensembles disjoints sont connexes que leur réunion est connexe ». C'est pourquoi je ne la trouve pas instantanément si choquante que ça et que je me contiendrais avant de coller les auteurs au poteau avec 12 balles dans la peau.
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Bonsoir,
Pas d'accord ! Le segment d'énoncé "la réunion de deux parties connexes disjointes n'est pas connexe" est porteuse d'une pénible ambiguïté pour l’apprenant qu'il aurait été possible d'éviter par l'adjonction de l'adverbe "nécessairement". J'aime la rigueur en Mathématique.
Il est à noter que la partie "Topologie" est truffée d'erreurs et j'en avais informé Monsieur Jean-Pierre Marco.
Cordialement,
ThierryLe chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême). -
L'ouvrage n'a pas été relu ? Qu'a répondu M. Marco ? Est-ce qu'il y aura une réédition ?
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Ah ha ! Plus il y a d'ergoteurs, plus on rit ! Bien sûr, tenir l'apprenant par la main coûte que coûte, pourquoi pas. Mais quand même, quand on donne comme justification d'une assertion un simple exemple, cela signifie pour l'apprenant un peu plus dégourdi que la moyenne qu'il ne s'agit pas de quelque chose d'universel. Si l'apprenant ne s'aperçoit pas que donner un exemple ne constitue en aucun cas une preuve d'une propriété universellement quantifiée, il faut peut-être qu'il reprenne son apprentissage à un niveau inférieur.
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L2_maths écrivait:
> L'ouvrage n'a pas été relu ?
Loi de la Nature : quand tu écris un livre, tu peux relire et faire relire autant de fois que tu veux, il restera toujours des erreurs, coquilles et maladresses. La question ici est combien d'erreurs (réelles, pas comme l'objet de ce fil qui n'est qu'une maladresse) par rapport au nombre de pages. N'ayant pas le bouquin, je n'en sais rien. -
Ici il y a plusieurs auteurs dans ce livre. Je pensais que l'un des intérêts de tels livres était les lectures croisées.
Pour les vraies erreurs, voir ici : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?14,1131223,1131223#msg-1131223 et dans un énoncé sur les ensembles arithmétiques, une erreur moins grave mais qui fait perdre du temps est qu'ils ont oublié de préciser que dans $A_{a,b}=aZ+b$ il faut que $a\neq 0$. On verra s'il y en a d'autres.
Pour ce chapitre sur la connexité, une remarque personnelle : je trouve les preuves des propriétés donnant des conditions pour que des réunions de connexes soient connexes horribles. A mon avis ils auraient mieux fait de démontrer le théorème (facile à démontrer) : "E connexe ssi toute application continue de E dans {0,1} est constante" juste après la définition de connexe. Cette caractérisation rend pas mal de preuves BEAUCOUP plus faciles à démontrer qu'en utilisant uniquement la définition. -
Ca, ça m'étonnerait, vu que se donner une application continue de $X$ dans {0,1} revient exactement à se donner une partition de $X$ en deux ouverts. Je fais le pari que toute preuve à ta sauce se transforme en une preuve au moins aussi courte et intelligible sans fonction continue dans {0,1}. Peux-tu donner un exemple, qu'on essaie ?
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Voilà une démo tirée du Gourdon.
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Soit $\{U_0,U_1\}$ une partition de $C=\bigcup_{i\in I}C_i$ en deux ouverts fermés. Pour tout $i\in I$, $C_i$ est connexe donc $C_i\subset U_0$ ou $C_i\subset U_1$ (ou exclusif). Sans perte de généralité, on peut supposer $C_{i_0}\subset U_0$. Alors pour tout $i\in I$, $C_i\cap U_0$ est non vide puisqu'il contient $C_i\cap C_{i_0}$, et par conséquent $C_i\subset U_0$. Ainsi $C= U_0$, ce qui montre que $C$ est connexe.
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En effet, c'est même plus court. Cependant il est vrai que la démo du Gourdon est plus facile à comprendre.
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Bonjour,
Il y a une erreur dans le Gourdon.
Reprenons les données et hypothèses de la proposition 5 du Gourdon, sans supposer $E$ muni d'une métrique. Soit $\scr{T}_E$ une topologie sur $E$, $\{0,\,1\}$ étant muni de la topologie discrète.
Posons $C=\displaystyle\bigcup_{i\in I}{C_i}$ et soit $f:C\to\{0,\,1\}$ une application continue. Soit $a$, $b\in C$ arbitrairement choisis. Il existe alors $i$, $j\in I$ tels que $a\in{C_i}$ et $b\in{C_j}$. Comme les restrictions $f_{|C_i}$ et $f_{|C_j}$ sont continues et $C_i$, $C_j$ connexes, alors $f_{|C_i}$ et $f_{|C_j}$ sont constantes. Or, comme par hypothèse il existe $k\in I$ tel que $C_k\cap{C_i}\ne\emptyset$ et $C_k\cap{C_j}\ne\emptyset$, il existe $a_k\in{C_k\cap{C_i}}$ et $b_k\in{C_k\cap{C_j}}$ tels que $f(a)=f(a_k)$ et $f(b)=f(b_k)$. Finalement, le résultat découle de l'arbitraire sur $a$ et $b$ et de ce que $f_{|C_k}$ est continue et $C_k$ connexe, donc de ce que $f_{|C_k}$ est constante.
Cordialement,
ThierryLe chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême). -
Je ne vois pas ou est l'erreur dans le Gourdon.
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Cependant il est vrai que la démo du Gourdon est plus facile à comprendre.Il y a une erreur dans le Gourdon.
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Ah bon ! Donc, lorsque je vois écrit "En particulier, $f_{|C_{i_0}}$ est connexe", au lieu de "En particulier, $f_{|C_{i_0}}$ est constante", il n'y a donc aucune erreur. Surprenant !Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
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C'est une coquille, pas une erreur. Le lecteur normal aura rectifié de lui-même. (:D
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Ok, mais pourquoi cette autre démonstration ?
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@GaBuZoMeu : Pour moi, une coquille est une erreur pas très importante certes, mais c'est une erreur que Mister Gourdon aurait pu éviter s'il avait pris le soin de se relire. Et je suis un lecteur tout à fait normal, mais exigeant ! ;-)
Je comprends à présent pourquoi il existe autant d'erreurs et de coquilles dans les ouvrages de Mathématique. Tu viens de m'ouvrir les yeux !Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême). -
Une autre comparaison : L3 analyse vs Ramis (qui note $D=\{0,1\}$) pour la propriété "une partie coincée entre un connexe et son adhérence est connexe".
Je trouve qu'il n'y a pas photo^^ mais c'est vrai que c'est affaire de goût.
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A noter que Ramis motive ce choix de "préférer" les fonctions continue à valeurs dans $D$ plutôt que la définition, voir fin de la démo ci-dessous :
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Jouons au jeu de GaBuZoMeu. Soit deux ouverts disjoints qui partagent $B$. Comme $A$ est connexe, il est inclus dans un des deux. Comme $A$ est dense dans $B$, $B$ également (remplacer ici le « prolongement par continuité » par tout autre truc imprécis). :-D
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Pas imprécis du tout : Puisque $A$ est contenu dans l'ouvert-fermé $U_0$ de $B$, son adhérence $B$ aussi.
Moralité : le raisonnement au moins aussi direct, et pas plus long. Mon assertion est vérifiée jusqu'à présent. -
Nous sommes bien d'accord. C'est le « prolongement par continuité » que j'ai du mal à cerner.
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Il y a quand même un cas où j'aime bien la caractérisation par les fonctions : une image continue d'un connexe est connexe. Soit $f\colon A\to B$ continue avec $A$ connexe et $g\colon f(A)\to\{0,1\}$ continue. Alors $g\circ f$ est continue de $A$ dans $\{0,1\}$ donc constante. Là non plus, on ne gagne rien par rapport à une preuve directe, mais je trouve que c'est joli.
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Aucune de ces preuves n'est suffisamment formelle pour un jeune étudiant pointilleux. Même celle du Pearson qui fait semblant de detailler et qui s'embourbeAide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
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Bonsoir, alors pardonnez moi de ne pas avoir réagi plus tôt, je ne pensais pas qu'il y aurait autant de réactions.remarque a écrit:Sisi ! Vas-y, donnes-nous le contre-exemple ! grinning smiley
On peut prendre $A=[0;1[$ et $B=\{1\}$ ou $A=\R^n \setminus \{0\}$ et $B=\{0\}$ ou encore l'intérieur d'une boule fermée
dans n'importe quel espace vectoriel normé et la frontière de cette boule.Thierry POMA a écrit:Le segment d'énoncé "la réunion de deux parties connexes disjointes n'est pas connexe" est porteuse d'une pénible ambiguïté pour l’apprenant qu'il aurait été possible d'éviter par l'adjonction de l'adverbe "nécessairement". J'aime la rigueur en Mathématique.
Absolument d'accord ! Je trouve que la formulation du livre est, pour le coup, trop concise et que, telle qu'elle y est,
elle fait davantage penser qu'il y est dit que la réunion en question ne serait connexe et c'est pour ça que j'ai considéré
cette phrase comme une erreur. Cela dit, dans le cas présent, ce n'est pas vraiment gênant mais si d'autres ouvrages,
notamment beaucoup plus techniques, contiennent aussi ce genre de coquilles, ça pourrait devenir de vrais obstacles
pour l'apprenant, précisément. -
Mais ce n'est pas une coquille. On a vu un exemple de coquille plus haut. C'est une petite maladresse, pas de quoi fouetter un apprenant.
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Bon okay, j'ai parlé un peu trop vite de coquille et,en fait, j'ai peu lu ce qui précède .
Mais, de toute façon, je crois que c'est une bonne chose de reconnaître qu'aucun livre de mathématiques
(ou d'enseignement, en général) aussi reconnu soit-il, ne peut se prétendre sans failles. -
Le wifi a l'air de marcher donc je précise mon post. Une preuve ne doit pas éluder une difficulté même légère. Elle doit au contraire la mettre en exergue et montrer qu'elle est surmontable.
Le mot connexe est pour les espaces topologiques pas a priori pour les sous ensembles d' un espace. On munit donc le sous ensemble de la topologie induite pour en faire un espace topologique. Pour de petits résultats élémentaires il faut le dire et non le sous entendre parfaitement maîtrisé par l'etudiant.
La difficulté qui survient alors c'est que A ne sera pas connexe s'il existe U,V tels que A inclus dans U union V et U inter V INTER A (majuscules volontaires) est vide et blabla.
Le Pearson s'embourbe et le Ramis passe trop vite sur un détail subtil qui est que le prolongement des fonctions continues ne marche que si l'espace d'arrivée est sépare (ce qui est certes le cas ici mais en L2...)
Bref le temps que je tape le wifi ne marchera peut être plus.
Je donne une preuve où tout se voit (rien de caché dans un coin).
Soient $U,V$ tels que $B \subset U \cup V$ et $B \cap U \cap V =\emptyset$.
Alors $A \cap U \cap V =\emptyset$ donc $A$ étant connexe il est inclus dans par exemple $U$.
Il s'ensuit que $A$ est disjoint de $V$.
Donc $adh(A)$ est disjoint de $V$. Donc $B$ est disjoint de $V$ donc inclus dans $U$.Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi -
Le Ramis passe surtout trop vite sur le fait que « (prolongement par continuité) » ne veut rien dire. Il n'y a pas de théorème du prolongement par continuité. Il y a un résultat d'unicité (qui est celui employé en fait) qui dit que si $f\colon A\subset E\to F$ est continue avec $F$ séparé et si elle admet un prolongement continu à $\bar A$, celui-ci est unique. Ce qui est facile à voir. Ici on prend $E=B$, $D$ est séparé, $f_{|A}$ est continue et admet un prolongement continu à $B$, qui est donc unique. Or on en connaît un car les fonctions constantes sont continues. Donc, c'est le bon.
Plutôt que de faire appel à cela, il aurait été plus honnête de remarquer que pour tout $y\in B\setminus A$, l'image réciproque de $\{f(y)\}$ est un ouvert qui rencontre $A$.
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