Quels livres pourraient m'aider ?

Bonjour,
Je suis nouvelle inscrite, je suis en seconde et vais sans doute passer en s l'année prochaine. Or je suis relativement (très) mauvaise en maths...
J'ai déjà lu un bouquin d'Anne Siety qui ne m'as pas réellement beaucoup aidé, mais qui était très intéressant. Je m'appretais à acheter ''les maths pour les nuls'' mais j'ai vu de très mauvaises critiques dessus.
Alors, est ce que vous connaissez des bouquins qui pourraient m'aider à comprendre un peu plus le fonctionnement des mathématiques ? :D
Merci d'avance,
A bientôt ! :)

Réponses

  • Je crains qu'il n'y ait pas de livre miracle et il n'y a pas une clef qui va tout résoudre.

    Si tu ne veux pas consacrer trop de temps aux mathématiques ne te disperse pas et fais déjà aussi bien que tu peux le travail qu'on te demande en classe et chez toi.

    Pardon de te poser ces questions:

    Connais-tu tes tables de multiplications?
    Connais-tu les règles de priorité des opérations? Fais tu la distinction entre 4(3x+1) et 4+3x+1?
    Connais-tu la règle des signes pour un produit?
    Sais-tu additionner deux fractions?
    Sais-tu résoudre une équation comme 2x+1=0?
    Sais-tu développer une expression comme (2x+3)(4-7x)?
    Sais-tu factoriser $(x-2)^2-9$?
    Maîtrises-tu le langage utilisé pour les fonctions? image, antécédant...

    Si tu ne sais pas, et bien tu peux commencer par boucher ces lacunes
  • J'ai jeté un oeil sur ce que je pouvais trouver comme information sur le livre d'Anne Siety.
    Il a l'air intéressant mais même si ce livre permettait de découvrir des raisons psychologiques pour lesquelles un élève a des problèmes en mathématiques cela ne résout pas tout. Comme apprendre à jouer d'un instrument, il faut de la pratique et donc du temps pour s'approprier les connaissances de mathématiques. Si on ne veut pas se donner ce temps rien n'est possible. Si on fait disparaitre les blocages, la connaissance soudain apparait dans l'esprit des élèves? B-)-
    Cela leur rend plus agréable (ou moins pénible) le temps qu'ils devront consacrer à l'étude s'ils veulent progresser.

    Si on savait comment tu travailles peut-être serait-il possible de te donner un conseil ou deux.
    Tu fais des résumés de cours? Tu refais les exercices d'application? Tu ouvres ton manuel scolaire ?
  • Merci beaucoup pour ta réponse qui est très intéressante. :)
    Alors je vais répondre à tes questions :
    Connais-tu tes tables de multiplications?
    -> Oui mais j'ai toujours eu un peu de mal avec la 7 et la 8...

    Connais-tu les règles de priorité des opérations? Fais tu la distinction entre 4(3x+1) et 4+3x+1?
    -> Ça oui, c'est bon.

    Connais-tu la règle des signes pour un produit?
    -> Oui aussi.

    Sais-tu additionner deux fractions?
    -> Même dénominateur, oui, par contre les autres pas vraiment... Disons que j'ai un peu oublié... :s

    Sais-tu résoudre une équation comme 2x+1=0?
    -> Oui ! :)

    Sais-tu développer une expression comme (2x+3)(4-7x)?
    -> Oui aussi !

    Sais-tu factoriser (x?2)2?9?
    -> Heu... Ça non, je vois pas du tout comment on fait...

    Maîtrises-tu le langage utilisé pour les fonctions? image, antécédant...
    -> Ben justement j'ai énormément de mal avec ce chapitre, j'ai passé 5heures en plis des cours sur les fonctions affines la semaine dernière et je n'ai eu que 9 au contrôle, j'y arrive pas trop...

    Merci ! :)
  • Ah, j'avais pas vu le deuxième message ! ^^
    Alors oui, jouant de la flûte traversière depuis mes 7 ans, je comprends ce que tu veux dire, mais je n'ai jamais eu de problèmes en musique alors pourquoi en maths !? xD

    Pour comment je travaille, je fais exactement ce que tu dis : Je relis les cours du prof et du manuel, je refais les exercices qui ont une correction (mais généralement je les connais pas coeur avant de les comprendre réellement...) , je fais des fiches résumés avec les points les plus importants de chaque chapitre (les fautes bêtes que je fais souvent et qu'il ne faut pas que je refasse, les théorèmes à apprendre si il y en a, les formules, des définitions etc.) et quand je comprends vraiment pas je fais des recherches sur Internet.
    Merci encore ! :)
  • Moïra a écrit:
    ...jouant de la flûte traversière depuis mes 7 ans,...

    Et tu as des problèmes avec les maths de seconde ? Alors que c'est très clairement du pipeau ??

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Juste une question... Pourquoi veux-tu faire une 1ère S ?
    J'imagine que tu as une motivation très forte pour l'envisager malgré des difficultés en maths.
  • evécrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,1071507,1071595#msg-1071595
    [Inutile de répéter un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    Quoi ? J'ai pas compris là... Je comprends pas tous les gens qui disent que la musique, c'est des maths et que si on fait de la musique on est obligatoirement bon en maths... La preuve !

    Je veux faire S car j'aime les matières scientifiques. Je suis nulle mais j'aime ça et je ne veux pas faire un métier qui ne m'intéresse pas plus tard.
  • Sincèrement, mon fils est en 3ème, donc j'ai une vision de parent sur l'orientation, je pense qu'il faut choisir ton orientation en fonction de tes motivations mais aussi de tes capacités dans les différentes matières.
    Tu dis aimer les matières scientifiques, mais es-tu bonne en physique-chimie ou en SVT ? Sinon, tu risques de galérer dans des classes où tu as du mal à suivre, et de finalement te retrouver malheureuse dans cette filière.
    Je suis ingénieure et en train de passer les concours pour être prof de maths, et franchement le fait d'avoir du mal à comprendre ce qu'est une fonction affine, de ne pas savoir additionner des fractions (le cas général c'est quand même avec un dénominateur différent !) me fait penser que tu vas ramer en 1ère S. Ta démarche de chercher à rattraper est bonne, mais si tu es meilleure dans d'autres matières c'est peut-être dommage d'aller en S coûte que coûte.

  • Si tu joues de la flûte depuis l'âge de 7 ans cela prouve que tu es capable de pratiquer une activité dans la durée. C'est une qualité nécessaire ,selon pour moi, pour les mathématiques mais malheureusement non suffisante je le crains.

    Les mathématiques sont abstraites par exemple, la plupart des élèves en regardant: $\dfrac{2}{3}$ voient trois symboles écrits mais le premier bon réflexe, selon moi, est de n'en voir qu'un seul.

    Une fonction affine est comme un métro (autocar si tu préfères) qui est rempli de monde, les élèves ne voient que quelques passagers, ils ne voient pas ce "métro" ("autocar") avec ses passagers comme un seul objet.
  • Laurette : je suis pas mauvaise en SVT. Si je vois que je galère en première, et bien je passerais en L à la fin de l'année et voilà tout.

    Pour les 2/3 je vois deux symboles moi... Je suis complètement foutue ? xD
    Elle est bien l'idée du métro, je garde ! ;)
    Merci encore une fois... :)
  • Ne t'inquiete pas, je suis professeur et je vois deux symboles aussi;-)
    Les maths et la musique marchent de la même façon, tu apprends des règles et après tu les travailles encore et encore pour devenir bon. Mais après, on peut être plus long à devenir bon dans l'un des deux ;-)

    D'après ce que tu dis, tu as la motivation et tu fais à peu près ce qu'il faut pour t'en sortir.
    Je rajouterais ceci (je ne sais pas si c'est ton cas): Sois très attentive en classe. J'ai eu des élèves distraits en classe, qui bossaient beaucoup à la maison pour compenser, mais une heure seule ne vaut pas une heure accompagnée.
    Donc, pas de bavardages (ou très limités), et essaie de faire seule les exercices donnés, ne te décourage si tu ne trouves pas la solution tout de suite.
    En maths, le jour de l'évaluation, ce n'est jamais le même exercice qui tombe. Il ne faut pas savoir tel exercice mais savoir utiliser les règles pour en faire un autre.
    Quand tu révises tes leçons, plutot qu'un exercice corrigé en classe, essaie un exercice du livre que vous n'avez pas fait.

    Vu tes dires, je t'encourage à faire la filière que tu veux (il vaut mieux aller où on aime les matières), même si cela va etre difficile. Sois doublement sérieuse en classe, car si tu es un peu juste, ton comportement sera déterminant. N'hésite pas à parler à tes professeurs concernés (maths surtout apparemment) de ton choix et de tes raisons, qui sait, il pourrait même t'aider.

    J'ai l'impression que tu as du mal avec les notions qui mélangent concret et abstrait, alors que ce qui est purement abstrait ne te gène pas. Je n'ai pas de solution cependant.
  • "Les mathématiques sont abstraites par exemple, la plupart des élèves en regardant: $\dfrac{2}{3}$ voient trois symboles écrits mais le premier bon réflexe, selon moi, est de n'en voir qu'un seul."

    Je trouve cette présentation maladroite. Quand on apprend à écrire, on doit comprendre que pour composer les mots, il faut écrire ensemble plusieurs lettres, et que l'on peut attribuer au mot une signification indépendante de la signification de chaque lettre, et au bout d'un certain temps la différenciation immédiate des lettres n'opère plus car on acquiert une reconnaissance automatisée du mot. Pour les expressions mathématiques, c'est la même chose, elles sont fondées sur des symboles mais prennent une signification propre qui dépasse la compréhension de chaque symbole. Ainsi, pour comprendre ce que désigne l'écriture $\dfrac{2}{3}$, on a besoin de savoir ce que désignent 2 et 3 et la barre, mais cela ne suffit pas : il faut comprendre que cet assemblage de plusieurs symboles correspond à une certaine proportion qui, en trois exemplaires identiques, serait égale à deux (deux unités de quelque chose si l'on souhaite s'en faire une représentation "concrète").
  • Noix : merci beaucoup pour ta réponse très encourageante. :)
    Alors en classe, je suis attentive et ne bavarde pas (le seul truc où tous mes profs ont toujours été d'accords durant ma scolarité... ^^) mais ce n'est pas pour ça que je comprends réellement ce que le prof raconte... Et je suis assez timide donc j'ose très rarement poser des questions quand je ne comprends pas... :s

    Mes profs de ces trois matières scientifiques sont au courant, et ils sont très gentils et m'encouragent en disant comme toi que, la filière S serait difficile pour moi, mais pas impossible. Mais j'ai peur que l'année prochaine, je ne me retrouve pas avec les mêmes profs et qu'ils soient beaucoup moins biens...

    "J'ai l'impression que tu as du mal avec les notions qui mélangent concret et abstrait, alors que ce qui est purement abstrait ne te gène pas."
    Déjà, quand tu dis ça, cela ne peut que m'aider car je ne sais pas différencier abstrait et concret... En fait, avant aujourd'hui, je ne savais même pas qu'il existait un côté abstrait et un autre concret dans les maths !... Tu pourrais peut-être m'aider un peu là-dessus ?... :-S
    Merci beaucoup pour ton aide ! :D
  • @Moira

    reste comme tu es et change juste une chose à ta pratique: n'écris, même au brouillon que ce dont tu es sûr et certaine. Au début tu baisseras un peu et ensuite tu deviendras une crack en maths. Délai 6-8mois environ
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • SI tu veux, quand tu es en primaire, toutes les mathématiques que tu fais ont un sens patrique (du concret): Tu additionnes des nombres que tu peux voir comme de l'argent, tu calcules des aires de rectangle qui sont dessinés.

    Quand on arrive milieu-fin collège, on commence des mathématiques plus abstraites (le sens existe toujours, et les raisons des règles aussi, mais on ne s'y attarde plus). Par exemple, quand tu developpes (4x+1)(3x+2). Tu fais ton calcul sans te représenter une image qui t'explique pourquoi la règle donnée marche.

    Tu as des problèmes sur le calcul de fraction: Je pense, comme beaucoup d'élèves que tu mélanges les deux visions, et que cela te gène:
    2/3 tu imagines un disque, coupé en trois dont tu prends deux parts. Tu sais bien additionné si ils ont même dénominateur (parce que ca se comprend sur un dessin), c'est le concret.
    Tu as du mal avec la regle dénominateur différent, la on passe plutot coté abstrait, avec des regles de calcul (remettre au meme denominateur en multipliant, puis faire l'addition).

    C'est pareil pour les fonctions: C'est une notion ou il y a des definitions et des règles abstraites (ce qu'est une image, un antécédant) ou on peut faire des calculs, mais ou on peut aussi le faire de façon plus concrete (avec la courbe représentative).

    Au hasard, tu y arrives avec la courbe, mais tu as du mal quand on t'écrit "f(x)=3x+7 calculer l'antécédent de 5."


    Pour les professeurs, il n'y a aucune raison que ceux de l'année prochaine soit d'horribles Shreks. Bon ca existe parfois, mais c'est très rare, quoiqu'en pensent les élèves!
  • @Christophe c : je suis sûr que ce que tu me racontes là est une bonne idée, mais la tête de moineau que je suis n'a pas compris... xp Tu parles des exercices, des fiches méthodes pour les révisions ou des contrôles ? Merci de ton soutient en tout cas ! ^^

    @noix : Ah merci je comprends mieux ! Effectivement c'est bizarre mais j'ai toujours eu plus de mal dans la période primaire/début collège en maths que dans celle fin collège/lycée (enfin pour le moment). Pour les fonctions, je n'ai jamais compris à quoi ça servait et je mélange toujours image/antécédent sur le graphique ou dans les symboles (x/f(x))... Un traumatisme ? x)
    Merci, c'est très gentils à toi de m'éclairer sur tout ça (parce que c'est pas gagné... :p )
  • Tu parles des exercices, des fiches méthodes pour les révisions ou des contrôles

    Je parle de tout ce que tu écris TOI en maths. En particulier quand tu résous un exercice
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Ah d'accord, merci, je vais essayer de suivre ce conseil aussi alors. :)
  • Jaybe:

    Pourquoi maladroit?
    Je suis persuadé que beaucoup d'élève quand ils voient ça: $\dfrac{2}{3}$ ce qu'ils voient c'est trois symboles $2,3$ et la barre horizontale et ils le traduisent automatiquement par le calcul: $2$ divisé par $3$.

    Cela a deux inconvénients de penser de cette sorte selon moi.
    1)On ne veut pas voir que ce truc doit être pensé comme étant qu'un seul symbole qui désigne un (unique) nombre (et pas 3) et on n'arrive pas à intégrer l'idée qu'on ne peut pas énumérer toutes les décimales du nombre $\dfrac{2}{3}$, on est sans arrêt en train de croire à des trucs faux comme $\dfrac{2}{3}=0,66$ (je vois ça dans beaucoup de copies de terminale ES, cela me désespère)

    2)Cette fraction si elle est noyée dans une foule d'autres symboles par exemple:

    $\dfrac{\dfrac{6}{7}+\dfrac{2}{3}(1+x^2)}{\dfrac{3}{2}+x^3}$

    va provoquer des crises d'"agoraphobie" chez certains élèves. B-)-
    Distinguer des blocs de symboles va devenir difficile et c'est utile (indispensable) pourtant de savoir le faire, par exemple, pour appliquer les règles de priorité des opérations.

    PS:
    L'activité mathématiques passe beaucoup par les yeux.
    Par exemple, pour regarder une expression algébrique, il ne faut pas immédiatement regarder les détails: il faut d'abord distinguer des blocs, puis éventuellement si nécessaire, on regarde ce qu'il y a dans les blocs et on cherche des sous-blocs et à la fin, si nécessaire on aura parcouru tous les symboles qui composent l'expression.
  • Moïra:
    L'une des premières abstraction qui est faite au collège (avant?) est de remplacer des nombres par des lettres.

    Tu dois connaître cette formule:

    $a^2-b^2=(a-b)\times (a+b)$
    On dit parfois que c'est une "identité remarquable".
    Si tu connais cette dénomination, tu t'es peut-être demandé ce que veut dire le mot "identité", pourquoi ne pas utiliser le mot "égalité" à la place?

    le mot identité en mathématiques a souvent le sens qu'une égalité (ou plusieurs) est vraie pour une énorme foule de nombres(souvent infinie) et pas que pour que quelques uns.
    Ici, on est bien dans cette idée-là:

    Tu peux choisir n'importe quel nombre $a$ (celui que tu veux, un nombre réel, une fraction ce que tu veux) même chose pour $b$.
    Si tu calcules d'une part:
    $a^2-b^2$
    d'autre part:
    $(a-b)(a+b)$
    Tu obtiendras toujours que ces deux résultats sont égaux.

    Ce qui est stupéfiant, à priori, c'est qu'on ne peut pas vérifier qu'on va toujours avoir le même résultat en prenant tous les nombres $a$ et $b$ (ils sont en nombre infini) et en faisant ces calculs:
    Par exemple si on prend $a=2$ , $b=3$
    $2^2-3^2=-5$
    et:
    $(2-3)(2+3)=-5$
    et sans surprise on a obtenu le même résultat. :-)
    Mais tu comprends sans doute que c'est impossible de faire cette vérification avec tous les nombres
    de cette façon-là.

    Tu vois en oeuvre une petite part de la puissance des mathématiques : on a seulement désigné deux nombres par $a$ et $b$ et à partir de cette abstraction on peut démontrer qu'on a bien cette formule.
  • Généralement les sciences demandent moins de maths qu'il n'y parrait tant que l'on ne va pas trop vers le théorique et vu votre niveau le livre suivant serait une bonne révision http://www.amazon.fr/Mathématiques-Collège-Démontrer-pour-Comprendre/dp/2729873244
  • Sinon assez amusant à lire et qui peut aider un peu au passage : http://www.amazon.com/démon-maths-Hans-Magnus-Enzensberger/dp/2020324458 (à chercher en bibliothèque plutôt qu'à acheter au prix fort).
  • De nombreux domaines des Maths sont abordés en chapitres, dédiés chacun à un théorème précis : "Raisonnements divins" (en VO "Proofs from the Book": http://cage.ugent.be/~kn/thebook.pdf). Un addendum contemporain existe : "Proofs (not) from the Book" avec l'apport de preuves additionnelles du même acabit : (Proofs (not) from the Book).
  • Merci de l'explication "fin de partie", c'est clair maintenant. Mais j'ai juste une question, en quoi consiste cette formule : a2?b2=(a?b)×(a+b) alors que a2-b2 est beaucoup plus simple que (a-b)x(a+b) ? A quoi sert cette deuxième partie ? Pourquoi existe-t-elle ? Je ne me rends pas compte, peut-être que c'est pas possible de répondre à ça... Mais merci !

    Et merci pour les titres, je vais voir ce que je trouve !
  • Si tu es en seconde tu dois avoir vu et connaître cette formule.
    A²-B² = (A-B)(A+B)
    est une factorisation. On passe d'une somme à un produit. Cela est fort utile lorsqu'on veut trouver le signe d'une expression par exemple (tu connais le signe d'un produit à partir du signe des facteurs grâce à la "règle des signes" : +*- = - , -*-=+...). Cela sert aussi à résoudre des équations.
    exemple simple:
    x² - 4 = 0
    x²-2²=0
    (x-2)(x+2)=0
    x-2=0 ou x+2 = 0
    x=2 ou x=-2

    exemple plus compliqué
    x² +2x -1 = 0
    x²+2x+1 -2 = 0
    (x+1)² - 2 = 0 (identité remarquable a²+2ab+b=(a+b)²)
    $(x+1)² - \sqrt{2}^2 = 0 $
    $[(x+1)- \sqrt{2}][(x+1)+\sqrt{2}]$
    $(x+1)- \sqrt{2} =0$ ou $(x+1)+\sqrt{2} =0$
    et finalement
    $x = \sqrt{2}-1$ ou $x = -1 - \sqrt{2} $

    P.S: oublie le conseil d'Alannaria, le livre est trop difficile pour une élève de seconde ayant des difficultés en maths.
  • En effet, le livre servira pour les chapitre 1 sur les propriétés des entiers premiers et chapitre 7 sur les nombres irrationnels.

    Or, je te conseille de garder le livre de côté pour la culture générale mais de ne pas le laisser tomber pour son approche ici.

    Si tu veux tout savoir des Identités remarquables, revois déjà les figures de géométrie : sais-tu calculer l'aire d'un rectangle ?

    Il y a la façon simple de s'y prendre à partir du calcul des côtés de 2 carrés et de la manipulation des longueurs de 4 côtés.
  • Je te donne un exemple clair pour illustrer mon propos précédent et t'aider à mieux comprendre le sujet de factorisation en cours :

    Identit%C3%A9-remarquable-g%C3%A9om%C3%A9trie_(1).jpg220px-Binom_square.pngid20_3.jpg
  • Ah, merci beaucoup vous deux ! :) J'avais déjà vu la factorisation, mais pas depuis longtemps donc j'avais complètement oublié... :p
    Bon, alors j'ai trouvé ça en librairie : La physique pour les nuls (on sait jamais ;) ) et "Les maths expliquées" cours de 2de par Alain Weill. Celui là me semble bien expliqué et plein d'humour, je vous en dirais des nouvelles... ^_^
  • Je crois que ça ne sert à rien de chercher à acheter des bouquins en tous genres. Ne t'éparpille pas, écoute les cours, refais les exemples du cours et les exercices que tu n'as pas réussi à faire en classe. Mais il y a clairement des lacunes, fondamentaux (du collège) à maîtriser :
    * calculs avec des fractions
    * calcul littéral, en particulier développer et factoriser
    * résolution d'équations, d'inéquations, de systèmes
    Sans une bonne maîtrise de ces notions, je ne vois pas de toute façon comment ton prof de maths te laissera aller en S ...
    Maintenant la phrase "Si je vois que je galère en première, et bien je passerais en L à la fin de l'année et voilà tout. " me gêne beaucoup. Tu n'auras pas non plus les bases de L de 1ère et il n'y a rien de pire qu'un changement de filière de ce type.
    J'aurais plutôt tendances à dire :
    1. Réfléchis vraiment à ton orientation pour l'année prochaine, il n'est peut être pas judicieux de viser S avec tes difficultés en maths. As-tu pensé aussi à une série ES ?
    2. Si vraiment tu allais en S, en fin de 1ère, il peut être plus judicieux de viser un redoublement (qui est de droit) plutôt qu'un changement de filière. Si tu pars vers la filière S, l'idée est d'avoir un bac S au bout, sinon il faut faire directement autre chose.
    3. Si malgré tout tu t'intéresses aux sciences, as-tu pensé à des filières comme STL ? Cela peut être une bonne alternative.
  • Moïra a écrit:
    je suis en seconde et vais sans doute passer en s l'année prochaine. Or je suis relativement (très) mauvaise en maths...

    Voilà quelque chose que j'ai clairement de plus en plus de mal à comprendre...
  • Bonjour.
    Quand j'étais jeune je voulais devenir pilote mais on m'a très vite fait comprender que ça serait impossible car j'ai des problèmes de vue.
    Avant cela je voulais être champion de ski (à cette époque là j'avais une idole qui s'appelait Jean Clade Killy !). Là aussi je me suis rendu compte que je pouvais être un très bon skieur mais pas un champion du monde.
    Mon fils a fait de la musique, il en fait toujours en amateur, mais bien que jouant correctement il n'avait pas les dons pour devenir un grand musicien.
    Allez en S si tu te décris toi même comme "très mauvaise en maths" est absurde. Il faut absolument que tu trouves une autre orientation. Tu pourras toujours revenir vers les maths plus tard car il est possible que tu aies un blocage qui disparaisse un jour.
    Je te conseille vivement de bien r'éfléchir à ton orientation.
  • C'est incroyable ces messages d'encouragement dis donc !
    On lui demande pas d'avoir une médaille Fields.

    Quand je vois une élève de seconde faire des pieds et des mains pour passer en S parce que les matières scientifiques l'intéressent, je pense qu'il faudrait plutôt aller dans son sens !

    A-t-on encore le droit d'étudier ce qui nous intéresse ou est-on obligé de suivre des cours que l'on maîtrise ?

    Subir des échecs n'est pas une fatalité et conseiller à cette jeune fille de faire autre chose que S (parce qu'elle est nulle en maths), c'est tout simplement accepter l'idée que ces défaites sont programmées.

    Les déclics, ça existent non ?
  • C'est incroyable ces messages d'encouragement dis donc !
    On lui demande pas d'avoir une médaille Fields.
    Quand je vois une élève de seconde faire des pieds et des mains pour passer en S parce que les matières scientifiques l'intéressent, je pense qu'il faudrait plutôt aller dans son sens !

    Et c'est vous qui vous occuperez d'elle après? Surement pas.
    Dans la vraie vie on ne travail pas sur des choses intéressantes dans 95% des cas.
    A-t-on encore le droit d'étudier ce qui nous intéresse ou est-on obligé de suivre des cours que l'on maîtrise ?

    Les cours sont "les mêmes pour tous" donc il vaut mieux maitriser les choses demandées. Et si on a un niveau supérieur à la moyenne on peut en effet s'intéresser à d'autres sujets non scolaire ou hors mode.
    Subir des échecs n'est pas une fatalité et conseiller à cette jeune fille de faire autre chose que S (parce qu'elle est nulle en maths), c'est tout simplement accepter l'idée que ces défaites sont programmées.

    Les déclics, ça existent non ?

    On lui a indiqué des ouvrages, mais il faut arriver à un niveau minimal pour être dans la course.
    Comme beaucoup elle n'a surement pas les bases... C'est pas forcement de sa faute. Ce n'est pas programmé mais pourra-t-elle s'en sortir sans faire un grand effort? Sans une aide journalière? J'en doute.
    ces défaites sont programmées.

    Quand j'étais en seconde avec un très bon niveau sans forcer, le prof de math ancien prépa et agrégé ne voulait pas que j'ailles en S... Il avait une très bonne réputation (il enseignait en première S aussi).
    J'ai compris à la fac* que mes compétences en math sont trop hors du schèma prépa/agreg, voilà pourquoi il m'a exclu.
    A raison d'ailleurs, je fais des maths pour moi mais je ne me suis jamais vraiment approché de l'enseignement.
    Donc il y a une certaine programmation** dans l'enseignement.

    * j'avais souvent des notes moyennes voir en dessous des autres en analyse notament sauf dans certaines unitées où je cartonnais avec 4 ou 5 autres étudiants comme en algèbre ou en analyse complexe là ou le reste de l'amphi restait en rade.

    ** il est connu que les enseignants favorisent les étudiants qui leurs ressemblent inconsciement.
  • Elle semble très bien s'occuper d'elle-même.

    Les cours sont les mêmes pour tous parce que l'enseignant le décide ainsi.
    Si l'enseignant se met à différencier alors les cours le seront également !
    (Je vous accorde le fait que c'est très compliqué, chronophage et décourageant avec des gros effectifs)

    Le problème c'est que l'école n'est pas une course comme vous semblez le croire.
    On a le droit d'aimer apprendre des choses, de les maitriser sans forcément vouloir être le meilleur.

    Vous essayez à travers votre expérience, de nous faire croire qu'il en est ainsi pour tout le monde. Je ne pense pas vouloir être le meilleur matheux au monde.

    J'ai tous les ans, beaucoup de première S qui ne savent pas additionner deux fractions. Je ne crie pas au scandale parce que ça ne changera rien.
    Au contraire, j'en introduis dans tous les problèmes, j'interdis la calculatrice et je force les choses, je développe les déclics et je suis ravi de les retrouver en TS en sachant compter comme le faisait les élèves d'antan ! Mais bon ça c'était avant !

    Edit : Et pour éviter la langue de bois, je vous rejoins quand même dans le fait que je prends plus de plaisir avec un élève brillant qu'avec un élève en difficulté mais bon on choisit pas ses élèves non plus !
  • Les cours sont les mêmes pour tous parce que l'enseignant le décide ainsi.
    Si l'enseignant se met à différencier alors les cours le seront également !
    (Je vous accorde le fait que c'est très compliqué, chronophage et décourageant avec des gros effectifs)

    Certes, mais en fait je pensais plus au niveau nationnal, où jusqu'à bac+3 les programmes sont à peu près les mêmes partout.
    De fait il y aura forcement comparaison.
    Le problème c'est que l'école n'est pas une course comme vous semblez le croire.

    Hélas elle l'est et je le regrette. Les dates des concours et examens en sont la preuve la plus factuelle possible.
    On a le droit d'aimer apprendre des choses, de les maitriser sans forcément vouloir être le meilleur.
    Vous essayez à travers votre expérience, de nous faire croire qu'il en est ainsi pour tout le monde. Je ne pense pas vouloir être le meilleur matheux au monde.

    Oui quand j'étais au lycée je voulais être le meilleur, j'ai vieilli et ça m'est passé!
    Comme d'autre je voulais (et veux toujours) apprendre plein de choses mais elles ne rentrent dans aucun schéma, et j'ai du suivre les programmes impossées par d'autres, de qualitées médiocre.
    Et comme beaucoup d'étudiants j'ai constaté le peu de corrélation entre ce qui était proposé et ce que l'on souhaitait. C'est tout.
    Au contraire, j'en introduis dans tous les problèmes, j'interdis la calculatrice et je force les choses, je développe les déclics et je suis ravi de les retrouver en TS en sachant compter comme le faisait les élèves d'antan ! Mais bon ça c'était avant !

    Bravo, j'approuve! Cependant si ils pouvaient avoir une bonne maitrise des calculatrices et autres gadgets ce ne serait pas plus mal...
  • Je ne sais pas quel parcours tu as eu, Soleil_vert, mais je peux t'assurer que là où j'ai été élève, étudiant ou enseignant, tu n'aurais pas pu penser que l'enseignement est une course d'élimination. D'ailleurs, je n'aurais pas réussi. J'ai d'ailleurs évité la prépa avec bonheur.
    J'ai aussi formé des étudiants à devenir ingénieurs sans passer par S ni prépa. Comme quoi il n'y a pas que les filières sélectives ...

    Par contre, je reconnais que pleurer 3 fois par semaine parce que ça va être le cours de maths de première S et "j'y comprends rien" n'est pas un bon choix d'orientation (j'ai eu le cas).

    Cordialement.
  • Bonjour,
    je viens de retomber sur ce sujet et je trouvais intéressant de donner quelques nouvelles.
    Tout d'abord merci à J0ke qui a eu l'air de croire un peu en moi, et ça fait plaisir. ^^
    Bref, 6 mois après cette discussion, que s'est-il donc passé ?
    J'ai effectivement trouvé un très bon livre qui m'a énormément aidé pour terminer l'année, ma moyenne de maths a augmentée et j'ai pu rentrer en S.
    Je suis donc actuellement en première S. :-D
    Dans l'ensemble, ça va en maths et en SVT, un peu moins en physique-chimie, mais j'ai de bons professeurs qui pourront m'aider.
    Je ne sais toujours pas ce que je veux faire plus tard, et j'espère que cette filière pourra m'aider.
    Bonne journée ! :)
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