Agrégation pour l'honneur ?

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Réponses

  • H
    Non désolée le fil est un peu long. Je ne fais que donner mon ressenti sur le sujet.

    [Justement, pour ne pas l'allonger, il est inutile de répéter le message précédent. AD]
  • @ Albertine
    J'ai connu des docteurs d'une intelligence extraordinaire, mais leur sujet de thèse et de recherche devait intéresser (concerner ?) 25 personnes dans le monde...il est peut être aussi là le problème !

    Nous ne sommes pas dans un monde qui privilégie beaucoup les intellectuels...sauf les génies bien sûr !
    Bref il ne faut pas miser uniquement là-dessus pour gagner beaucoup d'argent.
    Ceux qui bossent après l'école d'ingénieur dans la finance ou l'audit/conseil/consulting (jamais bien compris la différence)
    gagnent des paquets eux. Question de choix...
  • Le problème c'est qu'un doctorant en France est encore considéré sur le marché du travail comme un extraterrestre dont on ne sait de quelle étiquette l'affubler. Entre l'image d'un jeune limite autiste voûté pendant plusieurs années sur un problème qui, comme tu l'as dit, n'intéresse que quelques personnes dans le monde, voire celle d'un diplôme que l'on « quasi-donne » parce que « ça se passe comme ça » (je ne fais que paraphraser des idées exprimées dans ce fil), et qu'une thèse n'est pas représentative d'un niveau particulier, le statut du docteur est quasiment inexistant dans la société française, alors que les grandes écoles trustent quasiment tous les postes. Pourtant c'est la même communauté universitaire (agrégés, maîtres de conf) qui enseigne dans les deux univers. Cherchez l'erreur. Je dirai que tout ça résulte d'habitudes bien françaises ancrées dans la société, comme disait l'un, « c'est la faute à Napoléon ». Sauf que ce système semble bien parti pour perdurer quelques temps encore.
  • @albertine : en gros, skyffer dit que si quelqu'un sort d'une école d'ingénieurs dans le top 5 et qu'il s'est spécialisé en maths dans son école, il n'y a pas d'inquiétude quant à sa compétence. Par contre, les niveaux des docteurs sont inégaux, et il serait risqué pour une entreprise d'embaucher un docteur sans plus de renseignements.
  • Juste une question : il y a beaucoup de MdC non agrégés ? Parce que dans ma fac, l'intégralité des professeurs/chargés de TD sont agrégés. Je conçois que ça soit superflu lorsqu'on s'engage dans une voie de recherche pure, mais à partir du moment où l'on enseigne l'agreg devient très utile non ?

    Et puis tant qu'on y est : est-ce qu'un analyste peut être contraint à enseigner de l'algèbre niveau L1-L2 par exemple ? Auquel cas l'agrégation deviendrait vraiment indispensable !
  • Ben y a bien un classement officieux des facs non ?
    Mais c'est vrai qu'elles sélectionnent moins à l'entrée...y en a qui s'y mettent !
  • Faut lire "la reproduction sociale" de Pierre Bourdieu.
  • @Samuel DM : dans ma fac, au contraire, il y a pas mal de non-agrégés parmi les enseignants-chercheurs (et pas mal d'agrégés aussi), et pas seulement maîtres de conférences ; en particulier, il suffit de penser à ceux qui ont fait leurs études à l'étranger.
    est-ce qu'un analyste peut être contraint à enseigner de l'algèbre niveau L1-L2 par exemple ?
    Oui, et aussi dans l'autre sens. Dans ce cas, il y en a qui se débrouillent mieux que d'autres (pour certains, on ne devine même pas qu'ils enseignent "hors de leur champ", mais pour d'autres...)
  • tuc écrivait:
    > Faut lire "la reproduction sociale" de Pierre
    > Bourdieu.


    Le titre du livre est juste La reproduction, il a été coécrit par Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron.
  • Merci...au temps pour moi !
  • Un chiffre communiqué il y a 2 ans donnait 1/5 d'abandons en thèses (la source est celle d'un enseignant de mathématique et d'informatiques). Ceci étant, il y a des non-thésards qui ont interrompu l'élan initial, devenu inopérationnel, pour créer de la valeur par une SA(RL) ou un freelance ou un CDI.
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