Une bijection sur P([1,n])
Bonjour amis matheux,
Je bloque dans la question 3 de l'exercice suivant ([1,n] représente n éléments entiers, et P l'ensemble des parties):
Dans la question 3, je pars de l'hypothèse qu'il existe un ensemble A, tel que g(A) $\neq $ f(A), la démo semble simple si n $ \in $ A , mais dans le cas contraire je bloque. Une idée ?
Réponses
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Si $n \in A$ , la démo semble simple. Ok
Si $n \not\in A$, alors la 'récurrence' intervient.
On veut montrer qu'on a une certaine propriété $X(n)$ ; (il existe une unique fonction $f_n$ ...)
Et là, on est en train de dire : si pour un certain $n$, il y a plusieurs fonctions qui conviennent, alors il y a aussi plusieurs fonctions pour le rang $n-1$ .... et donc par descente, il y aurait plusieurs fonctions pour $n_0=1$
Or, pour $n_0=1$, on sait qu'il y a unicité.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
J'ai oublié de préciser que je butais sur la question 3a. Cad montrer que $\varphi \neq \psi $ ou $\rho \neq \chi $
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Par hypothèse, $f \neq g$ ; donc il existe (au moins) une partie $A_0$ de $\mathcal{P}(E)$ telle que $f(A_0) \neq g(A_0)$
Si cette partie $A_0$ contient l'élément $n$, alors $A_0 \cup \{n\} =A_0$ , et donc $\varphi ( A_0) = f(A_0)$, et $\psi(A_0) = g(A_0)$
Et comme on a choisi $A_0$ tel que $f(A_0) \neq g(A_0)$ , on a donc un $A_0$ tel que $\varphi ( A_0) \neq \psi(A_0)$
Et donc $\varphi \neq \psi$
Et si la partie $A_0$ ne contient pas l'élément $n$ ... un raisonnement similaire va permettre de conclure que $\rho \neq \chi$Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
La méthode de l'exo me paraît compliquée. On cherche $f$ telle que $A\subset g(A)$ où $g(A)=f(A)^c$ (le complémentaire de $f(A)$). Par bijectivité,$\sum_A |A| = \sum_A |g(A)|$, et comme $|A|\leqslant |g(A)|$ pour tout $A$, on en déduit que $|A|=|g(A)|$ puis $A=g(A)$. Par conséquent $f(A)=A^c$.
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$f([1, n]) = \emptyset$
$|A| = n-1 \Rightarrow f(A) = A^c$
Une petite, pseudo-récurrence fait le job :
$|A| = n-2 \Rightarrow f(A) \subset A^c \wedge |f(A)| \neq 0 \wedge |f(A)| \neq 1 $ et donc $f(A) = A^c$
etc.Il ne faut pas respirer la compote, ça fait tousser.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse -
Euhhhh, et tu ne vois pas que c'est complètement similaire au cas que j'ai détaillé ?
Tu veux que je tape mot à mot, pour pouvoir faire Ctrl-C / Ctrl-V ? Tu remplaces le symbole $\Cup$ par le symbole $\\$, tu remplaces les noms des fonctions ... et voilà.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
Je recopie 'mot à mot' ma précédente démonstration, en l'adaptant à ce second cas :
Si cette partie $A_0$ ne contient pas l'élément $n$, alors $A_0 - \{n\} =A_0$ , et donc $\rho ( A_0) = f(A_0)$, et $\chi (A_0) = g(A_0)$
Et comme on a choisi $A_0$ tel que $f(A_0) \neq g(A_0)$ , on a donc un $A_0$ tel que $\rho ( A_0) \neq \chi(A_0)$
Et donc $\rho \neq \chi$Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
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Le problème c'est que $\chi (A_0) = g(A_0) \setminus \left\{ n\right\}$ on sait pas si n appartient à $ g(A_0)$.
Si n appartient à $g(A_0) $ mais pas à $f(A_0) $ ou vice versa, on ne peut conclure .... -
Bah non lourrran car l'énoncé ne dit pas cela... On a : $\rho(A_0)=f(A_0) \setminus \{n\}$ pas $f(A_0 \setminus \{n\})$... C'est là toute la difficulté de l'énoncé et de jippy13.Doit-on présumer une éventuelle erreur d'énoncé?Pour le moment, avec $\rho$ définie comme dans l'énoncé, je ne suis pas inspiré pour proposer quelque chose d'intéressant...Lorsque notre cher Gebrane, le 😄 farceur, intervient dans une question d'algèbre, c'est une véritable joie pour les lecteurs.
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Comme déjà relevé cet énoncé a l'air plutôt biscornu. Ceci dit voici une façon (tordue) de s'en sortir en respectant les consignes :
Supposons $n\not\in A_0$. Remarquons que $\varphi$ est injective et donc bijective. Il existe donc $B\subset [\![1,n-1]\!]$ tel que $f(B\cup \{n\})=f(A_0)\setminus \{n\}$. Ceci entraîne que $n\in f(A_0)$, autrement on aurait $f(B\cup \{n\})=f(A_0)$ et de là $B\cup \{n\}=A_0$ et donc $n\in A_0$ ce qui est absurde. Le même raisonnement montre que $n\in g(A_0)$. Vu que $f(A_0)\neq g(A_0)$, on a $f(A_0)\setminus \{n\}\neq g(A_0)\setminus \{n\}$. C'est-à-dire $\rho(A_0)\neq \chi(A_0)$. -
@raoul.S Au top. Merci !! Il fallait y penser ! Mais comme l'a ecrit @Médiat_Suprème il me semblait plus simple et direct de démontrer que forcément f(A)=complémentaire(A)
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Chers amis matheux,Je voudrais exposer dans ce post l'énoncé d'un exercice (déjà évoqué dans un précédent post) ainsi qu'une solution que j'ai rédigée.
Je vous remercie de me dire si cette solution vous semble correcte.Soit E un ensemble fini. Montrez et trouver la seule bijection f de P(E) sur P(E) telle que$f(X)\cap X=\varnothing , \quad \forall X\in P(E)$On voit facilement que $f(X)=E\setminus X$ répond à la question.On peut remarquer que la condition s'ecrit aussi $f(E\setminus X) \subset X$Il est trivial de voir que $f(E) = \varnothing $De même l'image de E moins un singleton ne peut être égale qu'à ce singleton.Montrons par récurrence forte descendante sur le cardinal de X tel que $f( X) = E \setminus X$On le voit facilement pour $\left | X\right |=1$ ou $\left | X\right |=0$.Hypothèse:$f(X) = E\setminus X$ pour tout X de cardinal $\geq p$Soit X de cardinal p-1.Montrons que $f(X) = E\setminus X$D'après l'hypothèse, à ce stade, tous les éléments de P(E) de cardinal $\leq n-p$ sont déjà image par f.
En effet, si Y de cardinal $\leq n-p$ , son antécédant est son complémentaire de cardinal $\geq p$Donc X ne peut avoir comme image un Y de cardinal > n-p.Or $f(X)\cap X=\varnothing $ impose $\left | Y\right | \leq n-p+1$donc $\left | Y\right | = n-p+1$et comme $ Y\cap X= \varnothing $ Y est forcément le complémentaire de X.Voilà amis lecteur, qu'en pensez vous ? -
Chers amis matheux,Je voudrais exposer dans ce post l'énoncé d'un exercice ainsi qu'une solution que j'ai rédigée.
Je vous remercie de me dire si cette solution vous semble correcte.Soit E un ensemble fini. Montrez et trouver la seule bijection f de P(E) sur P(E) telle que$f(X)\cap X=\varnothing , \quad \forall X\in P(E)$On voit facilement que $f(X)=E\setminus X$ répond à la question.On peut remarquer que la condition s'ecrit aussi $f(E\setminus X) \subset X$Il est trivial de voir que $f(E) = \varnothing $De même l'image de E moins un singleton ne peut être égale qu'à ce singleton.Montrons par récurrence forte descendante sur le cardinal de X que $f( X) = E \setminus X$On le voit facilement pour $\left | X\right |=1$ ou $\left | X\right |=0$.Hypothèse:$f(X) = E\setminus X$ pour tout X de cardinal $\geq p$Soit X de cardinal p-1.Montrons que $f(X) = E\setminus X$D'après l'hypothèse, à ce stade, tous les éléments de P(E) de cardinal $\leq n-p$ sont déjà image par f.
En effet, si Y de cardinal $\leq n-p$ , son antécédant est son complémentaire de cardinal $\geq p$Donc X ne peut avoir comme image un Y de cardinal > n-p.Or $f(X)\cap X=Y\cap X=\varnothing $ impose $\left | Y\right | \leq n-p+1$ car $\left | X\right |=p-1$.donc $\left | Y\right | = n-p+1$et comme $ Y\cap X= \varnothing $ Y est forcément le complémentaire de X.Voilà amis lecteur, qu'en pensez vous ? -
A l'admin => nouveau problème[J'ai fusionné deux discussions car elles traitent essentiellement du même problème. --JLT]
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salut
je note $A^*$ le complémentaire de A dans E
quand tu vois facilement que $ f(A) = A^*$ quel est l'intérêt d'écrire $f(A^*) \subset A$ puisqu'on a directement $f(A^*) = (A^*)^* = A$ ?
quant à une démo par récurrence je ne crois pas que ce soit le plus pertinent
enfin une injection (ou une surjection) sur un ensemble fini est une bijection (*)
vu la rédaction de l'énoncé :
a/ j'ai trouvé un candidat
b/ je montre que c'est une bijection (quasi immédiat) avec (*)
c/ je montre qu'elle est uniqueCe ne sont pas les signes, les symboles qui constituent la science ; le seul principe qui y domine, c’est l’esprit de sagacité auquel les objets soumis servent d’auxiliaire. BHASCARA
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Bonjour!
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