Doctorat aux États-Unis

Une amie m'a transférée un programme américain en Californie pour postuler pour une thèse là bas. 
C'est payé 40k annuel ca me semble faible.

Et j'ai très peur d'aller aux États-Unis (j'ai aussi ma maison).

Quelqu'un a déjà fait un PhD en Californie que je puisse poser des questions ?

Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.

Réponses

  • C'est plus que mon salaire. C'est sûr que quand on est propriétaire, ça fait des charges en plus, peut-être qu'il faut se débarrasser de cette maison si elle t'empêche de vivre confortablement avec 40k annuel pendant les études.
    The fish doesnt think. The Fish doesnt think because the fish knows. Everything. - Goran Bregovic
  • Le coût de la vie est bien plus élevé aux Etats-Unis qu'en France. Pas seulement le logement, les dépenses de santé peuvent coûter une fortune si on n'a pas une bonne assurance.
  • etanche
    Modifié (30 Nov)
    @ Zermelo les quelques personnes que j’ai connu qui ont fait une thèse maths aux USA, sont très satisfait.
    Pour ta maison tu mets en location, ça te fera un complément de revenu pour ta thèse aux USA. 

  • Ouais mais le directeur essaye de me convaincre en me parlant des logements sur le campus etc.
    C’est un gros chercheur mais je ne sais pas si j’ai envie de bouger.
    Mais bon comme ma thèse en France est annulée j’ai pas non plus envie de faire contractuelle.
    De toutes façons faut un niveau C1 que je n’ai pas.
    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • @ zermelo qui est le directeur de thèse ? Peux-tu poster ce programme californien ?merci
  • Zermel0
    Modifié (30 Nov)
    @etanche ce n’est pas en mathématiques. Ça t’intéresse toujours ?

    Ou je crois qu’il y a plusieurs domaines j’irai te chercher ça après.

    Je parlais du directeur du programme moi pas de thèse.
    Jai pas encore de directeur de thèse mais ce sera sûrement lui si j’y vais ce qui est improbable.

    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • @Zermel0 : et si ton CV posait problème ? Je pose cette question face à toutes tes interventions, même si elles ont été supprimées. Voici un exemple de modèle de CV extrait de ce site  et que l'on peut améliorer (je ne te propose pas le mien !) :

    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • De quoi tu parles ? @Thierry Poma

    Je ne comprends pas le lien avec mon cv.
    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • @Zermel0 : ne te poses-tu pas un tas de questions depuis un certain temps ? Je pense avoir lu assez d'informations que tu as écrites pour supposer que ton problème vient peut-être de ton CV. Certes, cela n'a aucun rapport avec ce sujet, mais je pense qu'il serait nécessaire d'y songer. Moi, j'ai entrepris un tel examen.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Vassillia
    Modifié (30 Nov)
    Bonjour, ce qu'essaye de te dire Thierry Poma, très diplomatiquement, c'est que, si tu n'as aucune chance d'être sélectionnée pour ce PhD, ce n'est peut-être pas la peine de te poser des questions sans fin sur l’intérêt de déménager aux Etats-Unis ou pas.
    Je ne sais pas personnellement pas ce qu'il en est, et cela ne me regarde pas, mais disons qu'on peut douter que le labo californien n'attende que toi. Je ne pense pas que le directeur essaye de te convaincre en parlant des logements sur place, il t'informe des possibilités au cas où tu serais prise. C'est toi qui doit convaincre le directeur (ou la personne en charge du dossier) de te sélectionner.
    Mon message parait peu sympathique, j'en suis désolée, ce n'est pas contre toi mais je pense que tu ne te poses pas les questions dans le bon ordre donc j'essaye de te le faire comprendre sûrement maladroitement. 
    Si le programme t'intéresse, postule et une fois sélectionnée, tu t'inquiéteras des problèmes matériels qui trouveront sans doute une solution quitte à renoncer par la suite si vraiment ils sont insurmontables. Si le programme ne t'intéresse pas, ne postule pas mais ... il te faut trouver autre chose sachant qu'accumuler les doctorats n'est de toute façon pas un but en soi.
    Quelque soit ta décision, bon courage et bonne chance pour la suite.


  • Mais… j’ai jamais dis que je n’avais aucune chance. Au contraire le directeur du programme est en train de calculer les frais etc pour que je vienne absolument avec lui.

    De la même manière que mon ex « directeur de thèse » est très triste de ne pas pouvoir m’encadrer et me proposer de directement faire de la recherche, il m’a indiquée une revue où publier en solo.

    J’avais aussi trouvé une directrice de thèse en France mais elle ne me convient pas, elle est trop orientée histoire et pas assez de philosophie et elle le dit de elle-même.

    La difficulté c’est pas que je suis refusée partout c’est l’inverse et je ne sais pas quoi choisir.

    Mon seul refus qu’il y a eu c’est mon poste de contractuelle.
    Mais le rectorat m’a appelé et ils avaient même pas ouvert mon CV ou ma lettre.
    En fait ils ont « doctorat d’informatique » ils ont cru que je devais postuler en informatique.
    Apres explications téléphoniques, ils ont recréé au téléphone avec moi un poste pour que je candidate, j’attends le rendez-vous avec l’inspection.

    Tout comme les concours que j’avais largement, juste que si j’allais aux oraux et que j’étais prise je crois que partir compte en démission et donc pas de chômage. Donc je n’ai même pas pris la peine d’aller aux oraux, ça coûte les trains et hôtels en plus.

    Enfin, le seul truc où j’ai vraiment été écœurée c’est mon chômage.
    Mon expérience en entreprise a été un carnage (j’ai été recrutée pour réaliser une arnaque au CIR) mais j’avais un bon salaire. Donc en théorie… un bon chômage. Ce que je n’ai pas pris en compte c’est qu’en enseignant en philosophie à la fac, en plus des 70% brut qu’on te prend, j’ai décalé le calcul de mon chômage (24 derniers mois) ce qui l’a réduit de 700 euros par rapport à ce qui était prévu avant ce cours.

    Cependant, j’ai eu un appel de France Travail qui me disait que ma conseillère m’avait dit n’importe quoi que je ne pouvais pas gagner si peu et qu’il fallait attendre fin décembre pour connaître la somme exacte (roulette russe) et en attendant de faire le simulateur (qui ne marche pas bien il m’indique 40 euros par mois ou 2300 par mois).

    Donc jai quatre options
    1) rester au chômage pour continuer à étudier la philosophie mais c’est roulette russe car je ne sais pas combien je gagnerai…
    2) les États Unis, c’est exotique, c’est bien vu, il y a deux gros chercheurs, mais y aller c’est un coût et je suis propriétaire
    3) Demander de faire une thèse avec Arana (mais c’est à Nancy, faut accepter de bouger et pareil… faut qu’un financement existe)
    4) faire contractuelle quelques années et publier par moi-même en tant que membre associé de labo. 

    Mon ancien « directeur de thèse » qui est aussi le directeur du département me conseille l’option 4 car j’ai déjà un doctorat et qu’il me trouve largement assez forte pour ne pas à avoir à faire de thèse (en gros une perte de temps vu mes connaissances) mais je pense qu’il me surestime.

    5) Bah et les concours alors ?
    On m’a maintes fois répétés, syndicats et rectorat compris, que rester à Lille était devenu difficile pour un stage agreg.
    Mais si je fais 2 ans contractuelle alors je gagne assez de points pour rester à Lille. Et ça comptera dans l’avancement à la titularisation.
    Comme je suis minimum échelon 4 en contractuelle et que ce salaire me convient (prime grenelle et bla-bla-bla) j’envisage pas de m’engager dans les concours.

    je vais juste les passer pour continuer à vérifier mon niveau aux écrits. 
    Je vais en profiter pour passer l’externe spéciale sauf un oral pour voir ce que ça donne (probablement l’option).
    Je suis aussi inscrite au cafep (au cas où) <- ça c’est le truc ultime mais j’aurai sûrement fait un meilleur choix avant les oraux 
    ainsi qu’à l’agreg et cafep de philo pour aussi me mesurer dans ces domaines particulièrement dans mes connaissances générales.

    Donc pour le moment je penche option 4.
    Aujourdhui je parle de l’option 3 avec Arana (ou lundi)
    Et j’ai demandé votre avis pour l’option 2. Que je pense rayer.
    Quant à l’option 1 ce sera quand pôle emploi daignera me répondre mais comme je suis isolée depuis 5 ans et que j’ai jamais rien foutu faire contractuelle me ferait pas de mal (psychologiquement et c’est évidemment une litote).

    Je pense avoir biiiiiien éclairé la situation. Car je commence à avoir des critiques infondées.
    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • @Vassillia postuler me demander de sacrifier d’autres choses que je pourrais faire comme directement publier. Mais je vois ce que tu veux dire, j’ai le droit de postuler et refuser la bourse en gros ? 
    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • Etudier ce n'est pas un métier, le chômage ce n'est pas un métier. L'aspect financier était tellement important à tes yeux, il me parait raisonnable d'envisager de travailler un jour, et la société te sera reconnaissante de ta participation à l'effort collectif.
    The fish doesnt think. The Fish doesnt think because the fish knows. Everything. - Goran Bregovic
  • Vassillia
    Modifié (30 Nov)
    En gros oui mais surtout ce que je veux te dire c'est d'avancer sans demander l'avis d'anonymes sur internet. Personne ne peut choisir pour toi, c'est TON choix. Le retour sur la réussite ou l'échec d'éventuelles thèses aux USA ne peut pas vraiment t'aider. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, nous ne connaissons pas ta situation, nous ne connaissons que ta description forcément biaisée par ton ressenti.
    En revanche, tu peux demander quel est le meilleur moyen pour accomplir tel ou tel objectif mais l'objectif à fixer, il doit venir de toi et uniquement de toi.
  • Barjovrille
    Modifié (30 Nov)
    Bonjour, si tu veux faire un doctorat aux états-unis, renseigne toi bien sur les différences entre la France et la-bas. Il me semble qu'aux états-unis tu dois passer des examens (et les valider comme si t'étais en master ou en dessous) et ce ne sont pas des petits examens, l'analogue en France ce serait les heures de formations que tu passes et que tu rentres sur ADUM mais on ne passe pas d'examen en France et j'ai l'impression que c'est beaucoup moins contraignant. Et la durée du doctorat est peut-être plus longue (ce n'est pas forcément une mauvaise chose).
  • @Soc Étudier permet d’avoir certains métiers. Incroyable non ?
    Je ne peux pas postuler directement pour être maître de conférences en philosophie.
    Je pense ne pas être la première personne à vouloir me reconvertir.

    Et si travailler me paye moins que le chômage dont j’ai le droit (car pour avoir le chômage faut avoir travaillé tiens tiens) je ne vois pas l’intérêt de faire un travail alimentaire pour ruiner un objectif de carrière en gagnant moins. Surtout que dans tous les cas c’est de l’argent public.

    @vassillia bien sûr ! C’est MON choix. J’ai pas demandé à ce qu’on choisisse ou me conseille sur ça. J’ai demandé comment c’était une thèse aux États-Unis, si c’était tenable financièrement etc. Car là dessus des gens peuvent l’avoir vécu et dire « 40k par mois là bas tu auras une colocation miteuse et il fait très chaud la bas c’est invivable mais bosser la bas a été un vrai kiff »

    un truc comme ça…


    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • @Barjovrille Oui je sais, j’avais vu ces examens en 2013 quand on m’avait proposée une thèse à Harvard à l’époque et c’était 5 ans. Cependant j’avais pas pu y aller à ces examens et je n’ai passé qu’un blanc à Paris en test. Mon père a refusé de payer le trajet etc.

    Pour ce programme, c’est une thèse en 3 ans sans examen. Il faut comme en France en humanités, choisir un advisor et rédiger son projet de thèse. Dans l’autre sens d’ailleurs… Ce que j’ai déjà.
    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • Vassillia
    Modifié (30 Nov)
    Honnêtement, je préfère te prévenir, rester au chômage "longtemps" ruine la plupart des objectifs de carrière car pas grand monde ne veut embaucher une personne ne se motivant pas à travailler, il vaut mieux faire un travail alimentaire dans cet objectif. 
    Pour contractuelle, j'imagine toutefois que cela ne sera pas un problème mais il y a une prime au jeunisme dans la recherche. Plus le temps passe, moins tu as de chances d'être recrutée. Pour le dire autrement, on ne se reconvertit pas, sur le tard, en maitre de conférences sans avoir une activité d'enseignement et de recherche très sérieuse (avoir un doctorat est nécessaire mais ce n'est pas suffisant)
  • Je ne comprends même pas comment on peut une seconde préférer être contractuel plutôt que les autres options que tu as présentées. C'est une impasse.
  • Vassillia
    Modifié (30 Nov)
    Euh moi je ne comprends pas comment on peut préférer faire un second doctorat loin de chez soi (une fois installée) alors qu'il ne servira probablement à rien vu qu'ensuite, il faudra quand même retourner enseigner. C'est bien pour ça que les avis d'internautes anonymes n'ont pas beaucoup d'intérêt. Chaque situation est différente.
  • @Zermel0 : Je pense en effet que des internautes n'ont pas à juger ta situation mais comme tu racontes énormément ta vie ici, il est difficile de se retenir de commenter.

    Pour ma part je ne dirai qu'une chose : tu rêves manifestement d'être professeur d'université en philosophie or tu as fait de très mauvais choix de carrière par le passé dans un tel but. Le doctorat en informatique est au final plus un boulet qu'autre chose. A priori, il aurait mieux fallu faire un doctorat en philosophie directement, suivi de post-docs, sans te disperser dans plusieurs matières différentes. L'éclectisme est assez peu récompensé dans le milieu académique aujourd'hui. Lors d'une candidature tu risques d'être systématiquement devancée par quelqu'un qui aura eu un parcours "plus direct" que le tien.

    Clairement, si tu veux te donner la moindre chance de réaliser encore ce rêve, alors la seconde thèse aux USA me semble la meilleure option. C'est celle qui te donnera le CV le plus solide (publier "en indépendant" hors université est une arnaque absolue, je n'ai jamais vu un seul chercheur valorisé par ce genre de travail). L'autre option étant de prioriser la stabilité (maison, copine, etc.) et de trouver un boulot de prof près de chez toi. 
  • Cyrano a dit :
    @Zermel0 : Je pense en effet que des internautes n'ont pas à juger ta situation mais comme tu racontes énormément ta vie ici, il est difficile de se retenir de commenter.

    Pour ma part je ne dirai qu'une chose : tu rêves manifestement d'être professeur d'université en philosophie or tu as fait de très mauvais choix de carrière par le passé dans un tel but. Le doctorat en informatique est au final plus un boulet qu'autre chose. A priori, il aurait mieux fallu faire un doctorat en philosophie directement, suivi de post-docs, sans te disperser dans plusieurs matières différentes. L'éclectisme est assez peu récompensé dans le milieu académique aujourd'hui. Lors d'une candidature tu risques d'être systématiquement devancée par quelqu'un qui aura eu un parcours "plus direct" que le tien.

    Clairement, si tu veux te donner la moindre chance de réaliser encore ce rêve, alors la seconde thèse aux USA me semble la meilleure option. C'est celle qui te donnera le CV le plus solide (publier "en indépendant" hors université est une arnaque absolue, je n'ai jamais vu un seul chercheur valorisé par ce genre de travail). L'autre option étant de prioriser la stabilité (maison, copine, etc.) et de trouver un boulot de prof près de chez toi. 
    Est-ce qu'en philosophie on doit aussi faire des "post-doc" avant d'obtenir un poste permanent de professeur dans une université ?
    J'ai entendu dire que les postes permanents de maîtres de conférence ou professeur d'université étaient rares en Europe (concurrence internationale, etc.), est-ce que c'est plus viable aux USA ?

    Si Zermel0 entame une thèse en philosophie (3 ans), combien d'années de "post-doc" à faire en plus en moyenne pour obtenir un poste permanent en philosophie ?
  • Vassillia a dit :
    Euh moi je ne comprends pas comment on peut préférer faire un second doctorat loin de chez soi (une fois installée) alors qu'il ne servira probablement à rien vu qu'ensuite, il faudra quand même retourner enseigner. C'est bien pour ça que les avis d'internautes anonymes n'ont pas beaucoup d'intérêt. Chaque situation est différente.
    Avec un PhD de philosophie, on peut faire beaucoup de choses. Quand on est contractuel, on reste contractuel (avec des conditions de travail merdiques). Je rejoins Cyrano, vouloir être chercheur freelance est une utopie.

    Contractuel c'est n'avoir pas de CDI, pas de perspective d'évolution, être un bouche-trou qui sert à combler les besoins du rectorat. Quand on a un doctorat en informatique et apparemment le niveau pour publier en philosophie, c'est vraiment délirant d'envisager de faire cela. Je ne comprends pas qu'on puisse l'encourager dans ce sens.
  • Vassillia
    Modifié (30 Nov)
    Mais je ne l'encourage à rien, je la laisse choisir justement et j'ai des éléments que tu n'as pas qui me laissent penser que la stabilité est importante. Contractuelle, c'est pour se remettre en activités, ensuite bien sûr qu'il faudra passer l'agrégation et jouer local en se servant des points accumulés. 
    Elle a déjà un doctorat, je ne vois pas ce qu'un second doctorat apporterait à moins que le sujet la passionne suffisamment pour justifier ce changement de vie. Bref, c'est à elle de voir, le résumé de Cyrano était très bien.
  • Personnellement je partage le point de vue de Vassillia ; tu sembles hésitant(e) mais ce ne sont pas des avis de personnes 
    anonymes sur un site internet et qui ne te connaissent pas qui sont pertinents sur ce choix.

    En étant très extérieur, j'ai tout de même tendance à penser que tu aurais plus de chances de faire carrière aux USA, et donc d'y aller pour faire le PhD est peut-être une idée intéressante. Les américains sont moins sensibles aux éléments que je vais longuement développer ci-dessous et qui semblent (en tout cas de loin) des freins nets concernant ton CV.

    En effet, en France, ce qui est tout de même relativement certain, c'est qu'il y a une prime au jeunisme dans les recrutements MCF. Les MCF en philosophie sont si j'ai bien compris recrutés plus tard, mais parce que les thèses sont plus longues (je n'ai pas suivi si cela s'est réduit avec l'apparition des écoles doctorales et "la règle des 3 ans"). J'ai posé la question a une copine qui fréquente les philosophes de ma fac, ils sont tous d'accord sur le fait qu'un parcours non linéaire et qui apparaît incohérent sera très mal perçu, a fortiori s'il est entrecoupé d'une période plutôt longue de chômage. En gros tu expliques par exemple que tu as fait des études jusqu'au M2 en maths (ou info) et tu te mets après la thèse de philo sans interruption, et ce que tu as fait en maths c'est complémentaire (voire cohérent) avec ce que tu fais en philo, tant mieux. Sinon c'est plutôt (pour ne pas dire franchement) mal perçu, a fortiori si le CV a des trous difficilement expliqués. J'ai une connaissance très parcellaire du secteur privé, mais je pense que c'est encore pire (et vu ce qu'ils pensent des docteurs, mais cela est un autre débat). Bref, de mon point de vue, si ton objectif est de rester en France, il faudrait commencer à se positionner sérieusement sur une activité professionnelle régulière. Sur le principe (j'ai des exemples en mathématiques et un en géographie), enseigner dans le secondaire (et même en prépa malgré la quantité monstre de travail) n'empêche visiblement pas de faire de la recherche sur un sujet qui t'intéresse, et en plus sans "publish or perish". Au passage, tu as déjà dit que tu ne te sentais pas capable d'enseigner des pans entiers de la philosophie, je ne sais pas à quelle année tu pensais. Mais les collègues de ma fac considèrent que n'importe quel MCF recruté en philosophie devrait être capable d'enseigner n'importe quel pan de la philosophie dans le cycle licence. Je me souviens au passage d'un type recruté chez nous en Gestion. Plutôt littéraire de formation, il s'est retrouvé à enseigner le cours de probas en L2 (pour les gestionnaires), avec le même argument "tout MCF en gestion est censé être capable, quitte à réviser rapidement, d'enseigner la gestion et ses outils quantitatifs jusqu'en L3".


  • J’aime beaucoup ton paragraphe @math2

    je nuancerai juste la fin, le directeur du département lui même dit que non on n’enseigne pas les spécialités c’est suicidaire.
    Par exemple, il y a une philosophe de la politique qui le remplace (logicien) c’est pas ouf il paraît.

    Apres je parlais de spécialistés qui commencent en L3 comme option philosophie de l’art etc.
    Mais je vais tenir en compte ce que tu as dis d’un poste en thèse.
    Et pareil enseigner et recherche sans pression ça me plaît vraiment cette idée… J’ai aucune pression pour me former, transverser etc.
    Je peux publier au nom du labo je ne suis pas « full indépendant » je suis membre associée d’un laboratoire je peux publier dans ce cadre.
    Je suis encouragée à publier un papier très prochaine dans une revue sans collaborer avec lui (je suis terrorisée mais je vais tenter).
    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • @Zermel0 Reste en Europe.
  • C’est très peu vu le coût de la vie californien, mais la thèse aux US t’ouvre le marché US donc je pense que c’est une bonne stratégie.
    ---> I believe in Chuu-supremacyhttps://www.youtube.com/watch?v=BVVfMFS3mgc <---
  • Cyrano a dit :
    @Zermel0 : Je pense en effet que des internautes n'ont pas à juger ta situation mais comme tu racontes énormément ta vie ici, il est difficile de se retenir de commenter.

    Pour ma part je ne dirai qu'une chose : tu rêves manifestement d'être professeur d'université en philosophie or tu as fait de très mauvais choix de carrière par le passé dans un tel but. Le doctorat en informatique est au final plus un boulet qu'autre chose. A priori, il aurait mieux fallu faire un doctorat en philosophie directement, suivi de post-docs, sans te disperser dans plusieurs matières différentes. L'éclectisme est assez peu récompensé dans le milieu académique aujourd'hui. Lors d'une candidature tu risques d'être systématiquement devancée par quelqu'un qui aura eu un parcours "plus direct" que le tien.

    Clairement, si tu veux te donner la moindre chance de réaliser encore ce rêve, alors la seconde thèse aux USA me semble la meilleure option. C'est celle qui te donnera le CV le plus solide (publier "en indépendant" hors université est une arnaque absolue, je n'ai jamais vu un seul chercheur valorisé par ce genre de travail). L'autre option étant de prioriser la stabilité (maison, copine, etc.) et de trouver un boulot de prof près de chez toi. 
    Je n'ai pas voulu faire de thèse d'informatique. On m'a incitée (et je suis influencable) à aller en info car j'avais un master théorique d'info et que les postes sont plus faciles à avoir...

    Mais je me suis rendue compte que je préférais aimer ce que je fais que choisir une voie plus facile... 

    Puis la raison de mon changement c'était un tabassage par des étudiants qui m'a faite quitter l'académique. Ce gros trou m'a rendue l'accès en post-doc trop difficile. J'avais toujours aimé l'histoire des maths et quand j'ai touché la philo des maths comme "dernière chance de toucher aux maths" je me suis rendue compte que je préférais même ca aux maths pures ! Je suis pas la première à me reconvertir à 30 ou 40 ans non ?

    Pour l'instant l'éclectisme je ne suis pas concernée je n'ai même pas de vélo... Bon je vanne à part, l'éclectisme est encouragé dans un domaine... la philosophie. Mon parcours est très valorisé en philosophie puisque beaucoup d'étudiants en philosophie peinent dans mon domaine. En philosophie on a les catégories, les topos, la géométrie algébrique, les transfinis, la théorie des modèles, la logique modale, la relativité générale, le busy beaver, la théorie des types... le dernier livre que j'ai acheté ca commence par les diagrammes de la théorie des catégories... Quelqu'un qui a fait des maths, de l'info, de la physique et qui pige la philo est accueille à bras ouverts !

    Enfin pour "indépendant" je suis membre associé d'un labo de philo tout de même, et en philosophie c'est courant de trouver des profs du secondaire qui sont chercheurs, les humanités en général. Pour avoir été en recherche en maths, info et philo voire histoire attention les modalités etc sont très différentes entre les domaines. En maths on publie des journaux, plutôt des articles en info, en philo on passe parfois l'agreg pendant la thèse et on fait des thèses très longues, parfois 7 ou 8 ans, non financés. En science on postule pour un sujet souvent, en humanités on fait son sujet et on cherche quelqu'un puis le financement, etc...

    Mais en gros plus le temps passe et plus je m'en fous d'être à l'université. Je peux pratiquer la recherche en philo et histoire à mon rythme (même si ca fait un peu comme les illuminés qui pensent avoir des preuves de Syracuses etc) et enseigner tranquillement dans le secondaire, quitte à changer d'agreg si je n'en peux plus... Car ma vie se stabilise et c'est important pour ma santé mentale gravement atteinte. J'ai ma maison, mes routines, etc. 

    Si mon "directeur de thèse" qui a décidé de ne plus pouvoir m'encadrer (problème de santé) me dit que je n'ai pas besoin de thèse et que je suis assez forte pour publier directement et seule, je devrais lui faire confiance.

    Je ne veux pas être biaisée par le prestige que certains pourraient rêver d'aller dans une université américaine ou autre. Je peux comprendre le ras-le-bol de comment on traite les fonctionnaires francais et prof c'est dur, très dur. Mais ca me conviendra.

    En contractuelle d'abord pour ne pas m'engager, engranger des points, et être assez bien payée.
    Mais surtout car j'ai besoin d'un poste maintenant, mais cette année je n'irai pas aux oraux (pas à tous en tout cas).

    Voilà je voulais remettre ma décision ici.

    Et la décision du chômage (même aussi élevé que prof) non, je ne fous rien, vraiment rien de mes journées, moins de 30 minutes de travail par semaine avec ma depression. Je suis persuadée que si je travaille et que j'ai une routine j'activerais le reste, comme à l'époque de mon ATER où j'ai donné des khôlles, géré des concours de maths, etc.

    Prochain objectif : ne pas "merder" comme ma première thèse où je travaillais que quelques heures par semaine et prendre la remarque de Soc au sérieux même si elle était méchante. Tout le monde n'a pas eu une vie facile.

    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • Je n'ai pas de conseil à donner sur ta poursuite de carrière, mais j'ai un commentaire à faire. Ne pas venir à tous les oraux de l'agrégation est très irrespectueux, à la fois pour les candidats qui rêvent d'y accéder, et pour les membres du jury qui ont énormément de contrainte en termes de temps et qui vont se retrouver avec un trou en milieu de journée à cause d'un candidat qui a décidé égoïstement que ça n'en valait pas la peine.
  • @Poirot
    N'importe quoi.
    Quelle différence avec un candidat qui rate ?
    Quelle différence avec un candidat qui abandonne au milieu des écrits ?

    Je ne peux PAS m'engager à l'agrégation. Mais j'aimerais connaître mes notes. Surtout que l'oral de dossier je ne le connais pas à l'agreg externe spéciale. Ni même le niveau des notes attendues pour la spéciale à l'écrit.

    J'aimerais quand même une CPGE plus tard.
    Je connais des candidats qui tentent l'agreg plein de fois hein.

    Et on prévient en avance quand on ne va pas aux oraux il me semble.
    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • Je suis en contact avec le jury figure-toi, et ils en ont marre des gens comme toi.
  • Quelle différence avec un candidat qui rate ?
    Quelle différence avec un candidat qui abandonne au milieu des écrits ?

    La différence est déjà de ne pas faire travailler le jury pour rien. Tes copies vont être corrigées, ça prend du temps de corriger une copie d'agreg. Si tu passes les écrits mais que tu n'as pas l'intention d'aller au bout du concours, tu fais bosser les gens pour ta satisfaction personnelle. Celui qui abandonne entre les deux écrits, ce n'est pas pareil, sa première copie ne sera pas corrigée, il n'aura donc pas fait travailler le jury pour rien.
    Pour les échos que j'en ai aussi, @Poirot dit vrai : le jury en a marre des gens qui passent l'agreg sans aller jusqu'au bout.


  • Et ceux qui sont pas sûrs ?
    Car aucune de mes décisions n'est arrêtée. Je préfère être contractuelle avant mais j'aimerais ne pas finir à la rue.
    Et ils les payent les trains et les hotels peut-être ?
    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • Si le candidat prévient suffisamment à l'avance (disons vers le moment de l'admissibilité) qu'il ne se présentera pas à l'oral, je ne crois pas que ça pose problème. Il y a de toute façon beaucoup de désistements avec les candidats qui sont reçus à l'agreg interne.
  • Zermel0 a dit :
    Et ceux qui sont pas sûrs ?
    Car aucune de mes décisions n'est arrêtée. Je préfère être contractuelle avant mais j'aimerais ne pas finir à la rue.
    Et ils les payent les trains et les hotels peut-être ?

    "Ceux qui sont pas sûrs" ne passent pas un concours dont ils ne veulent pas bénéficier, c'est aussi simple que ça.
    Le fait de payer le train et l'hôtel ne concerne que toi, et c'est une décision d'autant plus absurde si tu ne veux pas être reçu au concours.
  • C’est une solution de secours. Je passe au moins les écrits et si les choses ne vont pas dans le bon sens je vais aux oraux en fait.
    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • Non mais, l’agrégation est un concours public, que Zermel0 la passe vingt fois si ça lui chante. Si le jury n’est pas content, il suffit de légiférer sur le nombre de participations. C’est le jeu. Et puis quoi encore ? Et si le jury en a marre des candidates et candidats nuls ? « Ne passez pas l’agreg si c’est pour ne connaître qu’un seul développement ? » ? J’attends de voir des manifs de membres du jury avec des pancartes « marre de Frobenius-Zolotarev » ou « plus de candidats en claquettes chaussettes ».
  • On a quand même le droit d'avoir des hésitations et de changer d'avis. Si on prévient un peu à l'avance qu'on ne va finalement pas venir aux oraux, il n'y a aucun problème. 
  • Oui enfin là Zermel0 dit ouvertement que l'objectif est de venir à deux oraux sur trois pour tâter le terrain, ce n'est pas une histoire de changement d'avis.
  • Pardon mais tu m'as fait rire @Georges Abitbol même s'il ne faut pas y voir un manque de respect pour le jury
  • Zermel0 semble accumuler des matériaux pour une thèse sur le thème "demain, j'arrête de procastiner".
    Mais, à raison d'une demi-heure par jour, cela risque de ne pas avancer bien vite.
  • Poirot a dit :
    Oui enfin là Zermel0 dit ouvertement que l'objectif est de venir à deux oraux sur trois pour tâter le terrain, ce n'est pas une histoire de changement d'avis.
    Oui je parlais en général, zermelo qui trolle faut l'ignorer.
  • Je n’ai jamais passé le concours de lagreg externe spéciale. Je n’ai pas de préparation pour et je n’ai pas le temps de la préparer par moi-même non plus. Donc désolée mais si je veux espérer être dans les meilleurs classements ça me paraît être une bonne idée d’aller essayer sans prendre le risque de devoir démissionner et ne pas avoir de droits après. 

    Il y a bien des gens qui ne visaient que la double admissibilité dans le temps.
    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • Zermel0
    Modifié (4 Dec)
    « Troller »

    J’ai juste été tabassée une fois par des étudiants et manipulées pour faire un métier qui me plaisait pas hors de l’enseignement et de l’académique et je tente d’y revenir, j’ai pas d’argent de côté, j’ai pas de famille non plus, et j’ai eu très mal de ces événements alors oui je n’arrête pas d’arrêter mes choix différemment avec le temps car je suis partagée entre des solutions simples ou des solutions dures mais qui me plaisent plus.

    Et « procrastiner » merci mais reculer les concours de prof ça ne s’appelle pas procrastiner je connais des gens qui la tentent 10x 20x et c’est dur pour eux car ils ont des enfants, un poste de prof ou autre chose.

    Dans mon cas c’est des soins mentaux suite à des trauma et beaucoup de philosophie.
    Car après tout ça reste mon objectif premier, alors dire que je procrastine pendant que j’ai enseigné à la fac, publié, et preparé 4 publications cette année c’est un peu fort de café.

    Je délaye. Nuance.

    Je commence à en avoir ras le bol quand on vient demander conseil quand on est perdue dans sa vie de se prendre des remarques désobligeantes.
    Le but d’un forum ORIENTATION c’est d’aider les gens perdus dans leur ORIENTATION.

    Si c’est pour venir dire « je veux être prof de maths l’année prochaine je passe l’agreg je suis la prépa de Rennes. Voilà » alors c’est sûr ça fait « stable » dans la vie mais ce n’est pas une question sur un forum.

    Donc arrêtez deux secondes et réfléchissez 5 minutes à ma place pourquoi je prends ce genre de décision déchirée entre des choix qui engagent sans retour possible. Similairement par exemple pour la transidentité il y a des gens qui se torturent 10 voire 20 ans avant de pouvoir faire leurs choix.

    Je propose de clôturer le sujet de toutes manières c’est devenu un bashing (ce ne sont pas les profs qui sont normalement les plus harcelés par cette société ingrate ? Alors ne faite pas la même chose) et j’ai obtenu mes réponses.

    Dailleurs le salaire en Californie que j’aurais eu c’était 40000 annuel avec 14% d’impôts, puis environ 100 dollars d’assurance vie et le loyer d’un studio sur le campus c’est environ 1500 dollars avec les commodites. Pour ceux qui se sont posés la question originelle (et pour ceux qui pensent que je viens faire ce qu’on me dit alors que j’écoute et mesure juste).
    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • Zermel0 a dit :
     Je n’arrête pas d’arrêter mes choix différemment avec le temps car je suis partagée entre des solutions simples ou des solutions dures mais qui me plaisent plus.
    Il faut savoir se donner les moyens, ce que tu dis résume toutes tes questions
  • Ah oui ? Tout le monde a le courage de tenter les postes MCF sur galaxy pendant 10 ans par exemple? Je l’ignorais…. Je pensais qu’il y avait des abandons vers le secondaire ou le privé après des années de post-docs insupportables et qui regrettent.
    ou l’inverse des profs qui démissionnent car ils n’en peuvent je pensais que ça existait aussi. 

    J’ai du me tromper.
    Quand la concurrence c'est-à-dire l'égoïsme ne règnera plus dans les sciences, quand on s'associera pour étudier, au lieu d'envoyer aux académies des paquets cachetés, on s'empressera de publier les moindres observations, pour peu qu'elles soient nouvelles, et en ajoutant « je ne sais pas le reste ». E. Galois.
  • Il faut savoir encaisser quelques critiques sans toujours se poser en victime (même si parfois cela peut être légitime). C'est d'ailleurs ce que l'on attend des élèves.
    The fish doesnt think. The Fish doesnt think because the fish knows. Everything. - Goran Bregovic
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