La 1ère mathématicienne à l'Académie des Sciences

Réponses

  • Chaurien
    Modifié (October 2024)
    Moi je m'intéresse à ce qu'il se fasse de bonnes  mathématiques, et je n'accorde aucune importance à ce qu'elles soient faites par des hommes,  $~~$ des femmes, $~~$ ou peut-être autres, $~~$ puisque de nos jours, $~~$ il paraît qu'on devrait admettre je ne sais combien $~~$  d'« identités-de-genre ». Alors, qu'Yvonne Choquet-Bruhat soit la première femme élue à l'Académie des sciences, c'est pour moi purement anecdotique. 
    Mais le message de @matheuse_dynamique a éveillé ma curiosité et j'ai feuilleté ce livre de 690 pages d'une personne née en 1923, un an après ma mère, moi qui vais sur mes 80 ans. Publié en 2016, c'est un extraordinaire témoignage sur toute cette longue vie, racontant aussi bien la marche de ses travaux que sa vie personnelle, et je suis d'accord avec @matheuse_dynamique pour affirmer qu'il est passionnant.
    On ne trouve dans ce livre aucun $~~$ de ces glapissements féministes$~~$  qui ont tendance à envahir le forum $~~$ ces jours-ci. $~~$ Le terme « genre » dans son acception féministe en est absent, a fortiori « stéréotype-de-genre ». Au lieu d'emplir le ciel de leurs lamentations, les féministes telles que les braves dames de « femmes-et-maths » feraient bien de s'inspirer de l'exemple d'Yvonne Choquet-Bruhat, de faire de bonnes mathématiques qui suscitent l'admiration, si elles en sont capables.
    Quelques extraits :
    p. 62
    Si ma mère avait vécu sa jeunesse à notre époque d’égalité des sexes, peut-être aurait-elle eu une vie différente, qui lui aurait permis de donner la mesure de ses capacités.
    p. 188
    Moi-même j’avais toujours considéré la maternité comme une partie naturelle et heureuse de la vie d’une femme.
    Nous étions mariés depuis presque trois ans, j’étais maintenant en bonne forme physique, j’avais envie d’un bébé.
    p. 218
    J’ai enfin compris que chaque langue a son génie et qu’une pensée un peu complexe ne peut jamais être parfaitement
     traduite d’une langue dans une autre. Intéressante découverte après dix ans d’études au lycée d’une langue étrangère !
    p. 428
    Je n’ai pas grand-chose à ajouter sur mon travail d’enseignement qui s’est continué à l’université Pierre-et-Marie-Curie jusqu’en 1990, sinon que j’ai vu le niveau des étudiants baisser d’année en année, de façon si consternante que j’ai pris ma retraite à 66 ans.
    Bonne soirée.
    Fr. Ch.
    01/10/2024
  • Vassillia
    Modifié (October 2024)
    Bonjour,
    En ce qui me concerne, les militantes actives de "femmes-et-maths" ont toujours suscité mon admiration, du moins depuis que j'ai appris leur existence. Conjuguer compétences et engagements pour la collectivité est pour moi un modèle à suivre, surtout s'il n’empêche pas une vie personnelle et familiale épanouie. 
    Il est même possible que si j'avais connu ce genre d'association avant la fin de ma thèse, j'aurais essayé de continuer dans la recherche plutôt que de partir dans l'enseignement. Comme quoi, une vie différente peut tenir à plein de choses différentes. De même, si j'avais su que Chaurien pouvait être mon prof de maths de prépa, je n'aurais évidemment pas fait prépa. Le hasard des rencontres et des lectures j'imagine. Une autobiographie peut être inspirante de la même manière, apparemment celle-ci fait consensus même si je n'ai pas encore eu le temps de la lire, c'est vrai que cela donne envie.
    La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
  • En vrai, je décrypte l'information :
    Vassilia ne passera pas ses vacances avec Chaurien
    mais veut bien relever le défi de le battre à la pétanque
  • Vassillia
    Modifié (October 2024)
    Pas que, je lui avais proposé le défi de le battre en géométrie notamment grâce à ce que j'ai appris sur ce forum et qui n'était pas dans ma formation initiale (merci pldx1) mais il a refusé....
    Mais peu importe, ne faisons pas de hors sujet.
    La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
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