[Lien] Un aperçu de la didactique francophone

mdc2

Bonjour,

J'aimerai partager avec vous une intéressante ressource qui dédie des modules d'auto-formation (en anglais) à l'étude des principaux concepts érigés par Yves Chevallard, Michèle Artigue et Guy Brousseau notamment, monuments de la recherche francophone en didactique. Selon moi, ces trois modules donnent un bel aperçu des théories développées par ces trois chercheurs.

https://www.mathunion.org/icmi/awards/amor/awardees-units

Je n'ai pas eu le temps d'étudier les modules portant sur les autres auteurs.

mdc

Cyrano

Absolument génial. Ce sont vraiment les plus grand spécialistes de chacune des théories qui ont fait les vidéos. 
Je recommande de regarder d'abord les vidéos liées à Guy Brousseau et Chevallard ensuite. Celles consacrées à Artigue intéresseront à mon avis moins les enseignants car sa recherche s'est davantage consacrée aux méthodologies des chercheurs en didactique.

plsryef

J'ai vu la première vidéo et cela a contredit mon idée reçue, à savoir les méthodes issues de la didactique ne sont pas éprouvées, mais au cours de la vidéo, il explique aussi que c'est un travail colossal, et l'enseignant n'est pas un didacticien, il est à un autre bout de la chaine, ce qui compte c'est le contenu, reprendre tout ça à son compte, et réécrire le cours et activités dans ce sens, c'est loin d'être simple. Ensuite les IREM ont disparu... s'investir la dedans en tant qu'enseignant c'est comme marcher sans béquille avec une jambe cassée, c'est pas évident, et le travail des didacticiens semble aussi être un retour quant à de meilleures pratiques, pffff j'imagine que les réunions en échange de pratique sous le prétexte du stage est une alternatives à la disparition des IREM. ça donne vrament la sensation d'être à loa fois en amont et en aval d'une structuration et d'une mise en œuvre de celui-ci, et c'est au dela du domaine de l'enseignement, ensuite certains s'y sont mis, et peut-être que chacun doit s'y mettre aussi, mais dans ce cas tout le monde peut le faire dans son coin., et le travail devient "être une fraction de didacticien et enseignant à plein temps".

Après , et en vérité il y a toujours un un après, certains s'y sont investis, dans ce travail didactique, pour certains cela sera du zèle, pour d'autres la volonté de donner ce qu'il y a de mieux aux "apprenants", je pense néanmoins que la didactique et l'enseignement sont deux domaines différents, entre temps les missions de l'enseignant ne font que se rallonger (si il y a en a pour 5 il y en a pour 6...), on fait tous beaucoup d'efforts et on a quand même l'objectif de la réussite du maximum d'"apprenants",  et au début de ton métier, quand la politique ou la doctrine qui domine c'est "ceci ou cel" tu t'y plies, parfois tu y crois, des fois on doute, souvent on se trompe (en matières humaines, avec le recul on ne peut que se tromper, car les connaissances évoluent au de la des préjugés du moment). Je songe parfois à la didactiques et je me demande comment tous ces mémoires qui à un moment validaient un CAPES, pourraient nourrir une intelligence artificielle qui saurait dire à l'instant t, ce qu'on peut faire de mieux c'est cela, je ne sais pas si à l'heure actuelle on saurait éduquer une telle IA.

Toujours est-il pour beaucoup la seule façon de faire c'est de dire, élabore tout cours en entier comme on l'a fiat, élaborer un cours et enseigner, et bien, c'est pas pareil je pense, je souhaiterais souvent qu'il y ait une quantités de cours aux saveurs diverses,n qui permettrait à l'enseignant qui piocherait dans cette séries de séquences de cours "clé- en main", quitte à le retravailler (on le fait tous je crois), de pourvoir s'exprimer quant à sa façon d'enseigner sans recréer l'alphabet par lui même de A à Z, son cours idéal. On en est loin, mais ce qui proposent ne peuvent pas faire au mieux, et en matière d'enseignant peu sont aptes à dire "c'est ça qu'il faut faire", de plus pour ne rien arranger les lieux ou régions ou zones, n'ont rien d'homogène, donc ce qui convient à un endroit, nuit dans d'autres lieux, car quelque soit l'endroit où l'on commence à enseigner sur le territoire: le public n'est pas le même et la façon de faire au mieux pour le plus grand nombre n'"est pas le même non plus, c'est compliqué.

J'imagine même des fois où un enseignant qui serait tout aussi différent d'un autre enseignant saurait s'exprimer au mieux par rapport à sa matière au milieux de multiples ressources disponibles via lesquelles de par ses choix, sa compréhension de la matière, ce qu'il est en somme, n'aurait qu'à piocher ici et là de façon éparse, de façon a produire au mieux en choisissant ce qui est disponible, quitte à le modifier, de façon de faire au mieux, mais je m'illusionne sans doute, quand tu fais ce métier être idéaliste c'est pas bien, la paix sociale peut s'obtenir en surnotant, mais j'imagine qu'elle peut s'obtenir également en donnant en évaluation que ce à quoi les parents qui sont également des électeurs bernés parfois par des slogans politiques, s(attendent et acceptent, pas évident, de mon côté j'essaie de transmettre ce que j'estime essentiel, même si cela n'a pas pris forme, ou est trop protéiforme, chacun choisira.

Et puis certains te diront "la vie , c'est comme ça que ça que ça marche", ça s'appelle avoir des convictions en s'estimant pragmatique, et puis on en aura d'autre les idéalistes "la vie, c'est comme ça que ça devrait marcher", ce qui est ironique la dedans, c'est que les objectifs de l'ensemble des multitudes n'est pas systématiquement l'idéal de la majorité, c'est assez ironique, en gros il n'y pas qu'une utopie, il y en a plusieurs dont les finalités ne sont pas toutes convergentes, entre tout ceci il y a la solution miracle du moment "c'est un manque de formation", alors je répondrais, une formation ne résout pas tout, et "si t'es pas formé, comment se fait-il que tu aies ces responsabilités ," c'est compliqué. (mais bon on parle d'éducation à la base, si la solution était si simple ça ferait un moment qu'elle soit imposée là où il le faut, c'est politiquement le cas, objectivement pas la réalité...), bon... je ferme ma bouche.