Loi binomiale
Bonsoir,
Je bloque sur la remarque n°2.
Je bloque sur la remarque n°2.
Réponses
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Tu peux regarder ce qui se passe si $p=0$ ou $p=1$.En dehors de ces deux cas $\binom{n}{k}p^k(1-p)^{n-k}$ est strictement positif pour $k\in[\![ 0 ; n]\!]$
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Au passage cette définition d'une loi binomiale est particulièrement inintéressante.
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verdurin a dit :Au passage cette définition d'une loi binomiale est particulièrement inintéressante.Tu préfères quelle définition du coup ?Si on lit un peu en dessous, on voit que manifestement, les interprétations usuelles sont présentées plus tard, au moment de l'introduction de la notion d'indépendance...
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verdurin a dit :Tu peux regarder ce qui se passe si $p=0$ ou $p=1$.En dehors de ces deux cas $\binom{n}{k}p^k(1-p)^{n-k}$ est strictement positif pour $k\in[\![ 0 ; n]\!]$
Je suis toujours bloqué sur la remarque.
On part de soit $p \in ]0,1[$.
Après je ne comprends pas comment faire. -
Si $p=0$ alors $P(X=0)=...$.Si $p=1$ alors $P(X=n)=...$Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
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Ça vaut $1$ mais je ne vois pas le rapport avec ce qu'on veut montrer.
On doit partir de $p \in ]0,1[$.
Toujours rien compris à cette remarque 2. -
Si $p \neq 0$ et $p \neq 1$ alors $P(X=k)$ n'est jamais nul pour tout $k \in \{0,\ldots,n\}$. C'est tout.
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Par définition, $X$ prend ses valeurs dans $[0,n]$, et $p \in [0,1]$.
Par contraposée : si $X$ ne prend pas une valeur $k, 0\leq k\leq n$, alors $P(X=k)=0$, donc $p=0$ ou $p=1$ (en utilisant la formule). -
Julia Paule a dit :Par définition, $X$ prend ses valeurs dans $[0,n]$, et $p \in [0,1]$.
Par contraposée : si $X$ ne prend pas une valeur $k, 0\leq k\leq n$, alors $P(X=k)=0$, donc $p=0$ ou $p=1$ (en utilisant la formule).
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OShine a dit :Julia Paule a dit :Par définition, $X$ prend ses valeurs dans $[0,n]$, et $p \in [0,1]$.
Par contraposée : si $X$ ne prend pas une valeur $k, 0\leq k\leq n$, alors $P(X=k)=0$, donc $p=0$ ou $p=1$ (en utilisant la formule).
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Ah d'accord merci.
Ma lacune c'est que je ne savais pas que si $k \notin X(\Omega)$, alors $P(X=k)=0$.
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Si $k\not\in X(\Omega)$, alors $P(X=k)$ n'est ni nul, ni non nul, mais plutôt non défini.
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Hein ?
Dans mon livre il est écrit que la probabilité est nulle dans ce cas.
Et ici @Julia Paule utilise cet argument. -
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Julia : je veux bien, mais alors il vaudrait mieux préciser l'ensemble $E$ plus vaste que $X(\Omega)$ et dans lequel on accepte d'évaluer $P(X=k)$.
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john_john a dit :Si $k\not\in X(\Omega)$, alors $P(X=k)$ n'est ni nul, ni non nul, mais plutôt non défini.
$$P(X = x) = P(\{\omega \in \Omega : X(\omega) = x\})$$
C'est défini que $x$ soit dans l'image de $X$ ou non.
Si $x \notin X(\Omega)$, alors $\{\omega \in \Omega : X(\omega) = x\}=\varnothing$ donc $P(X=x) = 0$. -
Je n'ai lu nulle part que $X$ est à valeurs réelles ; bon, j'arrête parce que l'on pinaille.
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En général en CPGE ou L1/L2 on considère des variables aléatoires réelles donc des fonctions $\Omega \to \mathbb R$.
Mais peu importe, j'ai mis $x$ réel, mais on peut mettre n'importe quoi. En théorie des ensemble on peut toujours considérer l'image réciproque $X^{-1}(\{x\}) = \{\omega \in \Omega : X(\omega) = x\}$ même si $x$ n'est pas dans l'ensemble d'arrivée de $X$.
C'est quand même super pratique d'avoir $P(X=x) = 0$ si $x \notin X(\Omega)$ en probabilités... Je ne vois pas l'intérêt de s'en priver. -
Par contre l'inverse est faux : $P(A)=0 $ n'induit pas $A= \emptyset$ (par exemple pour les lois à densité).
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C'est super-pratique d'avoir $P(X=x)=0$, etc. : bien sûr, ne serait-ce que lorsque l'on veut additionner deux v.a., ou former un couple de v.a. (tiens, tiens, les v.a. ne sont pas toutes réelles). Mais, de là à le faire lorsque cela n'est pas nécessaire ! De plus, ajouter inutilement des événements impossibles ne fera que croître et multiplier la confusion entre impossible et négligeable.
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john_john a dit :Je n'ai lu nulle part que $X$ est à valeurs réelles ; bon, j'arrête parce que l'on pinaille.Lorsque notre cher Nico, le professeur, intervient dans une question d'analyse, c'est une véritable joie pour les lecteurs..
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@JLapin
Je ne comprends pas ta remarque.
@Julia Paule utilise bien que si $k \notin X(\Omega)$ alors $P(X=k)=0$ c'est un raisonnement par contraposée. -
Oui, tu as raison !
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Il est bien dit dans la définition 13 (premier message de Oshine) que $X$...
On dira ce que l'on voudra, mais cette extension ne me semble pas rigoureuse : si l'on tient à tout prix à étendre la définition de $P(X=k)$, alors il vaudrait mieux commencer par étendre $X(\Omega)$. J'admettrais plus volontiers que, dans le cas de la v.a. binomiale, on prenne $X(\Omega)=\N$ (non pas $\Z,\Q,\R,\C$ puisqu'il s'agit d'un nombre de succès). -
Encore une fois, absolument pas besoin d'avoir $x \in X(\Omega)$ pour parler de l'évènement $(X=x)$...
C'est 100% rigoureux.
Voir ici : https://les-mathematiques.net/vanilla/discussion/2338873/question-sur-une-notation-en-probabilite -
$(X=x)$ a "le droit" d'être l'ensemble vide.
Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$ -
Héhéhé, tu as écrit toi-même : De manière générale, pour tout sous-ensemble $E$ de l'ensemble d'arrivée de $X$,
J'infère de ton dernier message qu'un sous-ensemble n'est pas nécessairement inclus dans l'ensemble. -
Tu confonds l'image d'une fonction avec son ensemble d'arrivée.
Une variable aléatoire $X$ à valeurs dans un ensemble $E$ est en particulier une fonction $X:\Omega \to E$ (par exemple $E = \mathbb R$ pour les variables aléatoires réelles). Son ensemble d'arrivée est donc $E$. Son image $X(\Omega)$ est l'ensemble des nombres réels qui sont atteint par $X$:
\[ X(\omega) = \{X(\omega): \omega \in \Omega \}.\]
En général $X(\Omega) \neq E$. Si $x \in E \setminus X(\Omega)$, c'est-à-dire si $x$ est dans l'ensemble d'arrivée de $X$ mais pas dans son image, on a
\[ (X = x) = X^{-1}(\{x\}) = \{ \omega \in \Omega : X(\omega) = x \} = \varnothing.\]
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Et ca n'a aucune importance.« je sais que la question de départ est bizarre de la part d'un professeur certifié ».
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Non, je ne confonds pas ! La définition 13 d'Oshine dit que $X$ est à valeurs dans $\{0,...,n\}$ et non pas dans $\R$. Si tu veux définir $P(X=-\sqrt2)$, tu dois dire que $\sqrt2\in X(\Omega)$. Cela dit, nous faisons subir aux diptères les derniers outrages, dirait Lirone.
Voici la lettre du programme de MPSI :
... et non pas $x\in$ n'importe quoi. -
john_john a dit :La définition 13 d'Oshine dit que $X$ est à valeurs dans $\{0,...,n\}$ et non pas dans $\R$.john_john a dit :Si tu veux définir $P(X=-\sqrt2)$, tu dois dire que $\sqrt2\in X(\Omega)$.john_john a dit :Voici la lettre du programme de MPSI :
... et non pas $x\in$ n'importe quoi. -
Bonjour,
je cesse d'intervenir dans ce dialogue de sourds (pardon : de malentendants) ; je n'ai jamais dit que $E=X(\omega)$ mais je viens de montrer un fragment du programme de MPSI où il est écrit (j'ai vérifié mes lunettes) que, si $X$ est à valeurs dans $E$, on définit $P(X=x)$ pour $x\in E$. OShine partage une définition de la loi binomiale où il est écrit qu'elle est à valeurs dans $\N\cap[0,n]$ (n'est-ce pas dire que $E=\N\cap[0,n]$ ?) et qui prend la peine de montrer que, si $p\in\{0,1\}$, il y a des événements négligeables.
Cela dit, cela ne me dérange pas de considérer ${\cal B}(n,p)$ comme une v.a. réelle, ou complexe, ou quaternionique, mais il faut que cette convention soit explicite !
Deux choses exaspéraient mes collègues probabilistes
-item, que l'on dise que les probas ne sont que de la théorie de la mesure avec $\mu(\Omega)=1$,
-item, que l'on dise qu'en probas peut se permettre d'être moins rigoureux. -
@john_john Dire qu'une application est à valeurs dans un ensemble $E$ ne veut pas dire qu'elle est surjective, au cas où tu aurais un doute.
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Le programme de MPSI ne dit absolument pas qu'on ne peut pas considérer $(X=x)$ si $x \notin E$. Il dit que la probabilités $P_x$ est donnée par les $P(X=x)$ pour $x \in E$... Mais on peut considérer $P(X=x)$ pour $x \notin X(\Omega)$ ou même $x \notin E$, c'est simplement une image réciproque (théorie des ensembles de base) !!! Tu lis ce que tu veux lire et non ce qu'il y a écrit.
Mais bon si tu as envie de nager à contre-courant de la théorie des ensembles et des probabilités pratiqués par 99,99% des gens, libre à toi, j'arrête là.
De manière extrêmement général, si $f : E \to F$ est une application et $A$ un ensemble quelconque (pas nécessairement un sous-ensemble de $F$) alors l'image réciproque de $A$ par $f$, notée $f^{-1}(A)$, est définie par
$$f^{-1}(A) = \{x \in E : f(x) \in A\}$$
Bien sûr, si $A \cap F$ est vide alors $f^{-1}(A)$ est vide aussi.
La notation $(X=x)$ n'étant qu'un raccourci pour dire $X^{-1}(\{x\})$, cela a du sens pour n'importe quel $x$ (même si ce n'est pas un nombre réel). -
Ok et aurais-tu un exemple concret, sans aller chercher dans la littérature si possible, où cette précision (rigueur sans défaut), aurait un intérêt clair dans le cas d'une variable aléatoire ?
« je sais que la question de départ est bizarre de la part d'un professeur certifié ».
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