« Formes » de Jordan Ellenberg

Peut-être la parution de Formes de Jordan Ellenberg, auteur de L’Art de ne pas dire n’importe quoi, vous a-t-elle échappé. Pas à David Larousserie qui en fait une recension dans Le Monde. Extraits (de l'article) :

l’objectif est le même [que dans L'Art de ne pas dire n'importe quoi] : diffuser l’idée que les mathématiques sont partout dans notre quotidien et que le savoir peut aiguiser notre esprit critique. Il cache son but derrière l’envie de faire partager au lecteur la beauté et la puissance d’une des sous-disciplines des maths, la géométrie.

[...]

Sans aucun mal, l’auteur traque donc la présence de la géométrie dans beaucoup de domaines des plus contemporains comme l’intelligence artificielle, la cryptographie, les élections, la propagation des épidémies, les jeux d’échecs ou de go… Des sujets plus attendus sont évidemment de la partie : l’importance des symétries, l’omniprésent nombre d’or…

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Les puristes de la spécialité trouveront que c’est parfois un peu tiré par les cheveux, comme l’indique d’ailleurs la faible présence de dessins ou de formes dans l’ouvrage (il y en a mais pas les plus « classiques »). Mais c’est aussi pour nous convaincre que la géométrie a changé par rapport à celle étudiée à l’école, avec ses droites, ses théorèmes de Pythagore ou de Thalès. Place aux arbres, aux graphes, aux espaces non euclidiens, aux espaces de grandes dimensions…

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L’ouvrage est plein de ce genre de citations, qui vaudraient presque leçons de vie : « La façon de commencer importe moins que le fait de commencer », ou « quand vous ne savez pas quoi essayer, essayez quelque chose qui vous paraît vraiment bête ». Et la plus profonde, sans doute : « Il est difficile de comprendre que c’est facile. » À méditer.


Réponses

  • Bonjour
    L'un d'entre vous a-t-il lu cet ouvrage et pourrait, le cas échéant, dire ce qu'il en a pensé ?
    Bon dimanche
    Gimax
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