Zestiria 2024-2025

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Réponses

  • @zestiria Tu crois vraiment que ça va changer si tu essaies un autre environnement que le collège ? Des élèves insolents, on en croise à tous les niveaux (même en prépa, même dans les grandes écoles, universités, etc...). Tout simplement car un élève qui veut apprendre et qui constate un cours rébarbatif et incompréhensible va inévitablement devenir insolent. Tu étais dans des conditions extrêmement favorables donc je crois que tu devrais t'en être rendu compte si tu pensais réellement à l'intérêt de tes élèves.
  • Chaurien
    Modifié (11 Aug)
    @Cyrano Le « mauvais comportement » des élèves, quand il atteint un phénomène de rejet systématique et collectif de l'enseignement qui leur est dispensé, est un fait de société qui s'explique largement par des causes générales, socio-culturelles, lesquelles ne se situent pas à l'intérieur du système scolaire. La dite « didactique », dont le statut scientifique peut d'ailleurs être controversé, n'y peut donc exactement rien. Il y a un « éléphant au milieu du salon » qu'il est malséant d'évoquer, mais qu'il faudra bien se résoudre à voir.
     Dans une discussion qu'il faudrait retrouver, @Cyrano nous renvoyait à François Bégaudeau, un gauchiste assumé, qui portait sur la situation du système scolaire une vue décomplexée dont il est bon de prendre connaissance. Il arrive comme on dit que « le diable porte pierre » ;).
    Je dois dire que j'ai été très étonné de voir un bon matheux comme @Cyrano manifester un tel intérêt pour la dite « didactique ».
    Bonne journée de soleil.
    Fr. Ch.
  • Cyrano
    Modifié (11 Aug)
    @Chaurien : Attention je ne parlais ici que de la situation précise de Zestiria, qui de son aveu, a été dans une "bonne école" avec des élèves motivés et désireux d'être là. Dans de telles conditions, quand on est le seul professeur a avoir des problèmes avec une classe, il faut pouvoir tirer les conclusions qui s'impose.

    Dans mes observations de classe, j'ai souvent pu voir le phénomène des "bons élèves" qui deviennent subitement arrogants et imbuvables. En général c'est le résultat d'une non-compréhension, là où ils ont toujours eu l'habitude d'avoir facile. Cette difficulté soudaine les stresse et les place sur la défensive. Il faut alors trouver un coupable : le professeur. Et malheureusement, c'est parfois effectivement le cas. Zestiria a reçu plusieurs critiques en ce sens de la part de son maître de stage mais continue de simplement penser qu'il faudrait "être plus sévère" plutôt que de revoir entièrement sa façon de donner cours. 

    Quant au problème structurel général, oui bien sûr je suis d'accord avec ce que j'ai posté l'autre fois. L'enseignement obligatoire pose d'énormes problèmes car l'école n'est absolument pas adaptée à tous les types de personnalité. Ce ne sont pas juste les "délinquants" qui n'ont pas leur place mais une partie bien plus large de la population qui pourrait s'épanouir autrement. 

    Enfin je te remercie de dire que je suis un bon matheux mais le compliment est un peu immérité. Ma carrière en maths fondamentales n'est pas incroyable et d'ailleurs je contribue assez peu sur les fils purement mathématiques du forum. De toute façon, avoir une compétence en mathématiques est une nécessité pour devenir didacticien. Tous mes collègues ont fait des maths de bon niveau. C'est normal puisque la didactique ne s'intéresse pas à la façon d'enseigner "en général" mais bien aux phénomènes de classe qui sont spécifiques des mathématiques.  
  • zestiria
    Modifié (14 Aug)
    Hey hey, il y a un établissement dans la Drome qui m'a appelé. Le chef d'établissement voulait échanger sur un poste. Mais il n'y a pas de logement fourni. Le salaire d'un contractuel est trop faible pour déménager.

    Je n'aurai pas du postuler pour un poste qui est en dehors de ma zone géographique, et je voulais savoir si j'ai mes chances.
    Pour les postes à Paris, il y aura sans doute beaucoup plus de concurrence.
    En tout cas, dès le 14 août, les établissements cherchent des enseignants.

    La rentrée scolaire est dans 3 semaines. J'espère trouver un poste !
  • « Mais il n’y a pas de logement fourni »
    zut alors… 
  • Bonjour,

    Tu veux qu'on te fournisse aussi le véhicule et les bras ? Et qu'on te prépare les cours ?

    Cordialement,
    Rescassol

  • J’ai trouvé ce travail éducatif pour le Cycle 3. 
    Un peu « osé » je trouve. 
  • Pourquoi osé ? Tu ne connais pas le fruit du chêne ?

    Cordialement.
  • Dom
    Dom
    Modifié (14 Aug)
    Haha. 
    C’est le verbe « glander », puis la définition familière dont je parle. 
    Le gosse rentre et dit « maman, papa, j’ai appris ce que ça voulait dire ”glander”, grâce à l’école ». Je trouve interessant tout le reste. Mais le mot « glander » n’est pas beau dans l’acception familière, peut-être la plus partagée…
    Je parlait d’être « osé » sans viser sous la ceinture. 
  • C'est un effet de la société actuelle, qui ramène tout "sous la ceinture" comme tu dis. L'expression n'a aucun sous-entendu sexuel, sauf celui que le locuteur y met. On est en train de fabriquer des tabous idiots.
  • En fait ma réticence n’était QUE sur l’expression familière « arrête de glander ». Ce n’est pas joli. 
    Pour moi, c’est un peu comme « il a pris le ballon dans la gueule ». Ce n’est pas grossier (alors que « ta gueule ! » l’est énormément) mais ça reste très familier. 
  • Dom a dit :
    J’ai trouvé ce travail éducatif pour le Cycle 3. 
    Un peu « osé » je trouve. 
    @dom, as-tu trouvé un travail éducatif sur "se sortir les doigts"  ?

    Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
  • 🤣👍
  • zestiria
    Modifié (15 Aug)
    Mon refus d'aller dans un collège de la Drôme a été mal interprété.

    Si je pars dans la Drôme, et que je dois payer un logement, à la fin du mois, sur un revenu net de 1500 euros, combien est-ce qu'il va me rester ? le coût du logement est plus faible que les grandes villes, et à 1500 euros, celui qui va prendre le poste va à peine finir le mois et se payer des billets de train pour rentrer chez lui. Il vaut mieux attendre un meilleur poste.

    Vu la pénurie d'enseignants, si un collège est en zone rurale, il devrait proposer un logement inclus, pour attirer les candidats. C'est pas grave, il y a bien quelqu'un titulaire d'une licence de maths et qui habite Valence ou une ville limitrophe, et qui aura envie de venir.

    J'ai une question :
    si un établissement m'appelle pour un poste qui m'intéresse, on va me demander ce qui s'est passé pendant mon année de stage. Qu'est-ce que je dis ? J'avais des difficultés de gestion de classe . Voilà.

  • Bonjour,
    Zestiria:
    se payer des billets de train pour rentrer chez lui
    Pourquoi donc ? Si tu trouves un logement pas trop loin du collège, tu n'as pas besoin de train.

    Cordialement,
    Rescassol

  • Bonjour
    "Vu la pénurie d'enseignants, si un collège est en zone rurale, il devrait proposer un logement inclus"...
    Et le collège fait construire un logement je suppose ...tu sais combien il existe de logements de fonction dans un établissement, et à qui ils sont réservés...faut redescendre sur terre là Zestiria...
  • Seuls les étudiants qui habitent dans Valence et les villes limitrophes vont postuler.
    Lyon est à 1h15 en voiture ( aller simple =100 km), je doute qu'un étudiant de Lyon accepte de faire le trajet, surtout avec les frais d'essence : cela pourrait faire 4000 euros par an ?


  • Bonjour,

    > Lyon est à 1h15 en voiture
    Et alors ? Si un étudiant de Lyon veut le poste, il n'a qu'à ne plus habiter à Lyon.
    Ça s'appelle la mobilité.

    Cordialement,
    Rescassol

  • Et oui, il suffit de se prendre un logement à côté de ce collège de la Drôme... J'imagine que ça sera moins cher qu'à Paris et même si le salaire n'est pas fou, ça semble mieux qu'un RSA.
    Ah merde, il faut chercher, se donner la peine, pas simple.
    Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
  • Bonjour,

    En clair, il faut se sortir les doigts.

    Cordialement,
    Rescassol

  • jelobreuil
    Modifié (15 Aug)
    Bonsoir à tous,
    @zestiria, Et tu n'as pas le sentiment de te moquer du monde entier en général, et des intervenants dans cette discussion en particulier, non ?  Franchement ...
  • @jelobreuil ok, certains de mes messages ne sont pas très constructifs.

    Et sur ma question précédente : je vais devoir présenter mon CV, raconter que j'ai été renvoyé de l'Education Nationale, à la fin de mon année de stage. Comment est-ce que je peux présenter cela ?
  • zeitnot
    Modifié (15 Aug)
    Plutôt que "renvoyé", je n'ai pas été titularisé à la fin de mon année de stage.

    J'étais jeune, je n'avais pas entièrement pris la mesure des élèves qui m'étaient confiés. J'ai mûri et pris du recul, je me sens plus apte à avoir en responsabilité des classes aujourd'hui.
    Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
  • Pourquoi faudrait-il que tu informes un établissement susceptible de te recruter que tu as été renvoyé à l'issue de ton stage?
  • jelobreuil
    Modifié (15 Aug)
    @zestiria, tu me donnes vraiment l'impression de quelqu'un qui ne se jettera à l'eau qu'avec une épée dans le dos ... Ou plutôt, peut-être, qui n'a aucune confiance en lui, au point de se faire une montagne d'un vulgaire tas de cailloux et de refuser toute opportunité un tant soit peu engageante, car, n'est-ce pas ...
    Je peux comprendre : moi aussi, pour démarrer, il a bien fallu que je me déplace en Algérie à 25 ans .. Bon, d'accord, il se trouve qu'à l'époque, il y a presque un demi-siècle, j'y avais un couple d'amis qui m'ont bien facilité les premiers pas ... Mais pour toi, dans la Drôme, qu'est-ce qui te retient VRAIMENT d'y aller ? Tu parles du logement, du salaire qui ne te permettrait pas de vivre correctement ... Ne serait-ce pas plutôt la peur de l'inconnu ? Le fait de devoir sortir de ton confort habituel ? Je te le dis : va prendre ce poste dans la Drôme, vas-y ! Pourquoi attendre autre chose, qui ne viendra peut-être que trop tard, voire jamais ? Peut-être y trouveras-tu ce qui te manque, je crois : quelqu'un qui te redonne confiance en toi ...
    Va prendre ce poste, je te le répète ! Et n'aie pas peur de l'avenir ! Sache prendre le train quand il s'arrête devant toi, au lieu de rester sur le quai à attendre le suivant, qui viendra tu ne sais quand !
    Bien cordialement, JLB
  • Si tu es en couple, la mobilité, c'est compliqué. Il faut prendre 2 logements, faire le voyage de temps en temps pour retrouver le conjoint ... ou il faut que le conjoint et toi, vous déménagiez dans la Drome. Pas simple. 
    Si tu es seule, déménager est quelque chose de tout à fait normal.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
    L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara.
  • JLapin
    Modifié (15 Aug)
    lourrran a dit :
    Si tu es seule, déménager est quelque chose de tout à fait normal.

    Pas forcément évident de trouver une location en France quand le dossier n'est pas si solide que ça :  contrat à durée déterminée, on ne connaît pas les possibilités de garant dont il dispose, etc.
    Moi je suis plutôt d'avis qu'un travail de contractuel dans l'éducation nationale ne devrait pas s'accompagner d'un déménagement.
    Sinon, contrairement à ce qui a été écrit plus haut, pas mal de boulots "provisoires" peuvent s'accompagner d'une proposition de logement (vendanges, saisonnier en montagne, etc.)

  • Humour : apparemment, en tant que prof, ça vendangeait pas mal d’ailleurs. 

  • Je vais dans le même sens que @JLapin. Ce n'est pas aussi simple que ça.
    A défaut d'avoir des logements de fonction (pour les chefs d'établissement, les CPE, ...), l'EN pourrait s'efforcer de travailler avec des auberges, des gîtes ou des hôtels, afin de faciliter le logement temporaire des contractuels à des prix compétitifs. Rien n'est fait dans ce sens. Tu dois de débrouiller. D'une manière générale et contrairement à ce que l'on diffusait dans les médias, les recruteurs n'ont rien appris du "Covid-19 et ses variants".
    zestiria : Peut-être es-tu atteint de métathésiophobie ? Si tel est le cas, c'est paralysant.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Pour lutter contre les déserts médicaux, par exemple, l'on pourrait s'inspirer de ce qui se passe dans l'EN : obliger un doctorant à formuler des vœux d'affectation pour cinq ans et se soumettre à la décision. Après tout, ne s'agit-il pas d'un doctorat d'état ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Thierry Poma a dit :
    Pour lutter contre les déserts médicaux, par exemple, l'on pourrait s'inspirer de ce qui se passe dans l'EN : obliger un doctorant à formuler des vœux d'affectation pour cinq ans et se soumettre à la décision. Après tout, ne s'agit-il pas d'un doctorat d'état ?

    J'aime bien cette idée, mais peu de chance qu'elle aboutisse malheureusement.
    Deux "Je vous salue Évariste" au réveil et trois "Domine Protegere Fac Galois" au coucher pour progresser en mathématiques.

  • Vassillia
    Modifié (15 Aug)
    Euh, je ne suis pas d'accord, cette idée n'a pas beaucoup de sens pour les médecins qui sont libéraux donc non salariés même si ce serait possible pour des médecins salariés. Le statut n'est pas du tout le même que dans l'éducation nationale. Le fait d'avoir un doctorat d'état n'oblige heureusement pas à travailler pour l'état (et puis quoi encore). Un doctorant fait son internat, il est souvent au sein d'une grosse structure car il est sous la responsabilité d'un chef de service. Les doctorants ne peuvent donc pas régler le problème d'autant qu'un classement pour l'attribution des places en internat est déjà en place.
    En revanche, ce qui est possible est d'autoriser ou de refuser telle ou telle installation. Enfin plus précisément de refuser le conventionnement donc le remboursement par la sécu. Et sans remboursement, la patientèle ne sera pas du tout la même. Il y a ce genre de contrainte pour les pharmacies depuis quelques années. Il y a eu des propositions de loi régulièrement dans ce sens pour les médecins. Sans surprise, ils sont vent debout contre, arguant que le problème est le manque de médecins (ce qui objectivement n'est pas complétement faux) qui va ne faire que s'aggraver jusqu'à fin des années 2020.
    Pour le moment, la seule chose réalisée, est l'existence d'aide à l'installation dans des zones identifiées comme déserts médicaux.
    La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
  • En fait, il me semble que Zestiria nous a dit qu'elle était en couple. Et du coup, oui, le déménagement est (encore plus) un problème.
    Mais ce qu'il faut, c'est à un moment ou un autre poser sur la table toutes les données du problème. Quels sacrifices on est prêt à faire, qu'est ce qui est possible et qu'est ce qui ne l'est pas. 
    S'étonner 'oh zut, ce collège ne propose pas de logement pour des contractuels', c'est quand même surprenant (et maladroit de le raconter ici).
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
    L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara.
  • Dans le TGV, j’étais assis à côté d’un monsieur qui m’expliquait sa situation: il est médecin ostéopathe dans la commune de Mazamet. 
    Il veut prendre sa retraite mais il n’arrive pas à céder son cabinet médical pourtant flambant neuf, avec le cadre de vie agréable de la région Occitanie qui va avec. Problème : il est le dernier osthéopate de la région.
    Ça fait peur aux jeunes médecins qui s’imaginent devoir faire 25 patients par jour.
    C’est bien sûr absurde. Les médecins n’ont pas un quota de patients par jour à respecter ! Ils peuvent faire une consultation dans la journée si ils le souhaitent. Voir aucune. Il me disait que, dans la mesure où l’état finance leurs études, il ne semble pas excessif d’exiger pendant les deux ou trois premières années de leur carrière, une installation de ces jeunes diplômés dans un désert médical.
    Je lui ai dit qu’il avait évidemment raison. À moins de se résoudre à priver des pans entiers de la population de tout soin médical digne de ce nom.

  • Oui. Je postule à Roubaix puis je constate que ça ne me convient pas car c’est Roubaix. C’est assez étrange. Sauf si l’on n’a pas fait attention sur le lieu (ça reste étrange mais ça peut arriver - c’est d’ailleurs arrivé à zestiria pour La Guyane je crois). 
    Toutes ces considérations (chèvre et le choix sur le quotidien, la famille, la vie privée, etc.) ce n’est pas simple, certes. Je suis surpris par l’étonnement finalement, moins par les contraintes courantes. 
  • Vassillia
    Modifié (15 Aug)
    @biguine_equation Sujet encore plus sensible, l’ostéopathie est non conventionnée (même si certains médecins conventionnés ont une spécialité de ce type). Elle n'a, à ce jour, pas de preuve scientifique de son efficacité donc l'état ne peut pas s'en mêler de quelque manière que ce soit.
    La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
  • @Lourran, c'est vrai, je n'avais pas songé à la situation familiale de @zestiria, je la croyais célibataire et plus jeune, sans doute, qu'elle n'est en réalité ... cela change effectivement beaucoup de choses ...
    N'empêche, @zestiria, je te souhaite vraiment de parvenir à prendre confiance en toi, car je pense qu'il y a aussi un blocage à ce niveau, et le fait de ne pas avoir réussi à valider ton année de stage par une titularisation ne t'a certainement pas aidée dans ce domaine. 
    Bien cordialement, Jean-Louis B. 
  • On peut trouver des torts à Zestiria mais ça me semble vraiment gonflé d’aller vers des reproches vulgaires avec des histoires de dactyles dans le fondement. L’administration Ednat gère effroyablement mal, de part sa nullité à tous les niveaux, les postes et l’affectation des professeurs. Il y a de nombreux cas de contractuels dans le besoin, pour ne pas dire désespérés, qu’elle fait venir de 250 km de leur domicile sans aucun état d’âme pour enseigner quelques heures payées à peine plus que le smic. Il n’y a aucune excuse à cela (cause : incompétence entretenue des cadres). Je suppose que les critiques sont depuis longtemps agrégés à 20 h, dans une maison avec piscine à 10 min du collège et qu’ils se remémorent un job d’été d’il y a 30 ans. 

  • C’est la maladresse qui est unanimement tournée en dérision. La réalité du quotidien est connue également de tous il me semble. En effet mélanger les deux devient moins pertinent dans la critique. 
  • Il y a un côté refus d'obstacle...
    Zestiria a un presque-doctorat en philo, une presque-agrégation en maths mais elle n'est pas allée à l'oral, et elle postule pour être contractuelle en collège (alors qu'elle sait que le collège ne lui convient pas). Et dans une autre discussion, elle postule pour une presque-formation en programmation.

    Mais on peut effectivement regarder comment le 'système' amène à des situations comme ça. 
    Les études supérieures sont gratuites (Zestiria n'y est pour rien ) ; cette gratuité permet de chercher sa voie, philo ou maths, maths ou philo, prof ou informaticienne. Un peu de philo, et un peu de maths et on verra.
    Mais c'est un cadeau empoisonné.
    Zestiria se retrouve à Bac+ xxxx, et sans avoir de vraie idée de ce qu'elle fera quand elle sera grande.

    Si les études supérieures étaient payantes (avec des bourses pour les parcours cohérents/nécessiteux), Zestiria n'en serait pas là.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
    L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara.
  • lourrran a dit :
    Il y a un côté refus d'obstacle...
    Zestiria a un presque-doctorat en philo, une presque-agrégation en maths mais elle n'est pas allée à l'oral, et elle postule pour être contractuelle en collège (alors qu'elle sait que le collège ne lui convient pas). Et dans une autre discussion, elle postule pour une presque-formation en programmation.

    lourrran a dit :
    En fait, il me semble que Zestiria nous a dit qu'elle était en couple.

    @Lourrran, je crois que tu confonds zesteria et zermel0

    Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
  • Oui il y a une confusion. 
  • De fait Zestiria est un homme me semble-t-il.  :#

    Je soutiens ce que @sato a dit sur les inconvénients énormes de la soi-disant "mobilité". Dans les pays où l'enseignement est libéral, les professeurs postulent dans les écoles de leur choix et sont interviewés par les directeurs qui ont la main libre sur leur engagement. Ainsi, il est très rare qu'un prof aille candidater loin de chez lui. 
  • Oupssss !  
    Oui, tout à fait, 
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
    L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara.
  • zeitnot a dit : 
    @Lourrran, je crois que tu confonds zesteria et zermel0
    Je viens de me rendre compte que je les ai toujours confondus... il faut dire que la photo de profil n'aide pas hein :mrgreen:

  • Il réside d’autres points communs, me dis-je. 
  • mdc2
    Modifié (17 Aug)
    Pour soutenir quelque peu @zestiria, @Zermel0 et d'autres, on peut dire que ce ne sont pas des cas isolés. L'insertion professionnelle des "jeunes" (disons, des personnes nées depuis 95, la f(a|u)meuse "Gen Z") peut être difficile pour une variété de raisons. 
    Je dirai que c'est un problème systémique complexe dont @lourrran évoque une cause possible : la massification de l'enseignement supérieur avec la décote de l'exigence des cursus et in fine de la valeur du diplôme ainsi que les discours optimistes des écoles qui ne "collent" pas avec la réalité du marché. Étudiant dans certaines filières est un statut qui peut être considéré comme enviable par certains. J'ai récemment vu plusieurs doctorants travaillant 2-3 heures par jour en semaine (et pas le weekend bien entendu) obtenir le précieux sésame. Je vous laisse imaginer ce qu'il en est au niveau licence ou master.
    Je n'ai aucun a priori concernant le cas de @zestiria que je ne connais pas, mais c'est une situation assez répandue à tel point que certains recruteurs filtrent les jeunes candidats au profit de profils reconvertis (c'est une pratique attestée en informatique notamment).
  • mdc2 a dit :
    certains recruteurs filtrent les jeunes candidats au profit de profils reconvertis (c'est une pratique attestée en informatique notamment).
    Tu as une source ? C'est bizarre que ça arrive en informatique alors qu'il y a un manque de candidats sérieux dans ce domaine en ce moment (c'est ce que disent tous les pros en informatique que je connais)...
  • Cyrano a dit :
    De fait Zestiria est un homme me semble-t-il.  :#  
    Ah, pardon, mais iel n’a jamais voulu le dire, peut-être par souci d’anonymat.

  • zestiria
    Modifié (17 Aug)
    Salut, j'ai un entretien à venir en visio pour un poste en CFA, en proche banlieue parisienne. Je ne suis pas très rassuré, et il faut que je me lance. L'établissement m'a répondu aujourd'hui. Peut-être que j'aurai des classes de BTS.
    Ce sera sans doute plus facile pour la gestion de classe que des élèves de CAP.

    Quel est le statut des enseignants en CFA ? C'est un contrat de droit public ?

    Merci @jelobreuil pour tes encouragements. 
Cette discussion a été fermée.