OIM 2024
Bonjour
Avez-vous les exercices du 1er jour de OIM 2024?
Avez-vous les exercices du 1er jour de OIM 2024?
Merci
Réponses
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le premier jour de la compétition c'est le mardi 16 juillet. Les problèmes ne seront rendus public qu'après la fin des épreuves du deuxième jour, soit le mercredi 17 juillet à 12h30GMT.
For every seemingly unmotivated solution to a problem, there is a deeper insight that makes it self-evident. -
Pour suivre l’équipe de France au jour le jour aux OIM à Bath en Angleterre
https://maths-olympiques.fr/?p=14836#more-14836
Allez les bleus, on est avec vous. -
Les problèmes du premier jour des deux jours :
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C'est marrant, avant on avait davantage de problèmes de géométrie, d'inégalités ou d'équations fonctionnelles.
Là ça c'est quand même beaucoup recentré sur l'algèbre et l'arithmétique. (Beaucoup plus dur à mon avis.) -
Pronostic pour les médailles 2 or, 2 argent, 2 bronze.
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La dernière fois que l'équipe de France a eu 2 médailles d'or c'était en 1993.
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Bravo à l'équipe de France, et aux sélectionneurs, préparateurs et accompagnateurs.
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Pour information, il serait intéressant de connaître les âges des membres de l'équipe, et les lycées où ils sont élèves.
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Attendons quand même les résultats avant de féliciter l'équipe.
En regardant le palmarès du concours général on voit
1er prix : Anatole Bouton (LLG)
3ème prix : Oscar Fischler (LLG)
2ème accessit : Serge Bidallier (LLG)
4ème accessit : Erik Desurmont (LFA Buc)
5ème accessit : Auguste Ramondou (Lycée Saint-Just, Lyon)
Par ailleurs, Solal Pivron-Djeddi est en première d'après https://math.univ-lyon1.fr/~lass/club.html -
Pourcentage candidats qui ont résolu les problèmes
Pb1 75% (310/425)
Pb2 28% (134/469)
Pb3 1.5% (7/454)
Pb4 66% (245/371)
Pb5 30% (119/391)
Pb6 0.5% (2/440)
https://artofproblemsolving.com/community/c6h3359823_problem_difficulty_and_rumors_of_imo_2024
Nombre de points par équipes pour les problèmes 1 à 6
https://cdn.artofproblemsolving.com/attachments/6/1/58bffb9c06cd514dbbe4b45f180992d8509740.xlsx -
Les scores et les médailles🥇🥈🥉
Problème 1 Problème 2 Problème 3 Problème 4 Problème 5 Problème 6 Total Récompense Serge Bidallier 7 2 0 7 1 0 17 Médaille de bronze Anatole Bouton 7 7 5 7 1 3 30 Médaille d’or Erik Desurmont 4 2 0 7 1 0 14 Mention honorable Oscar Fischler 7 2 0 7 7 2 25 Médaille d’argent Solal Pivron-Djeddi 7 7 0 7 1 1 23 Médaille d’argent Auguste Ramondou 7 1 0 7 7 2 24 Médaille d’argent Total 39 21 5 42 12 8 133 -
Bravo à toute l'équipe !
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21e au classement par pays : c'est pas loin du meilleur classement jamais atteint me semble-t-il...Bravo aux participants et encadrants !
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Que faire pour la France arrive dans le top 10 au OIM ?
Les résultats https://www.imo-official.org/results.aspx
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>Que faire pour la France arrive dans le top 10 au OIM ?Naturaliser les americains, les chinois et les indiens en français?
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Donner une incitation financière aux organisateurs de clubs mathématiques dans les collèges et lycées.
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Mille fois d'accord avec cette suggestion de JLT !Il y a longtemps que je me prononce pour la professionnalisation des activités relatives aux compétitions, contre l'avis de certains. Je me souviens par exemple que Jean-Pierre Kahane (membre du comité central du PCF) exigeait que ces activités restent bénévoles. Ces gens préfèrent arroser de crédits les secteurs les plus arriérés de l'enseignement, autrement dit semer sur la rocaille, en pure perte bien sûr.Ceci doit s'accompagner d'un travail de réflexion et de publication visant à un changement de mentalité à propos des compétitions mathématiques, dont la légitimité même est parfois contestée, au nom d'un égalitarisme dévoyé. Voici un exemple qui date un peu, mais qui avance des idées encore vivaces dans une partie du corps enseignant, hélas :Bonne journée.Fr. Ch.23/07/2024
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Bonjour,
Si vous voulez plus de moyens, ce qui peut s'entendre, il me semble qu'il faut trouver des sponsors privés comme dans le sport.
Croire que l'état va débourser plus d'argent public pour 6 élèves déjà privilégiés me semble une erreur tellement ce serait suicidaire politiquement parlant. En effet, le rôle de l'état est d'aider les élèves des quartiers en difficulté à ne pas être arriérés (sic), pas d'aider les élèves des beaux quartiers à avoir une médaille.
Entre nous, je pense que la quasi totalité de la population ignore même l'existence de cette compétition donc se moque du classement de la France. En mediatisant peut-etre mais je n'y crois pas trop, les maths ne sont pas populaires.
Félicitations aux participants et à toute l'équipe qui les accompagne.La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley) -
Les clubs mathématiques n'ont pas forcément pour vocation de préparer à des compétitions olympiques. On peut envisager par exemple
- des compétions plus faciles, au niveau local/régional, comme ce qui se fait en Roumanie
- des jeux mathématiques
- préparer à des épreuves telles que le Kangourou (qui sont accessibles à tous, il y a des centaines de milliers de participants chaque année)
- en première : préparer aux "olympiades de première" (plus de 20000 participants en France chaque année)
- juste faire d'autres types de math qui ne sont pas au programme du collège/lycée
- faire venir des chercheurs ou des doctorants d'universités proches pour leur faire présenter un domaine de recherche.
Bref il y a pas mal de choses qu'on peut faire, et qui se font dans d'autres pays à grande échelle. Mais pour que ça marche il faut une incitation financière, pour que des professeurs de lycée donnent un peu de leur temps, sinon personne ne se portera volontaire. Et aussi inciter à ce que des doctorants animent ces clubs en faisant figurer ce travail dans le cadre de leur contrat doctoral. -
Ce serait déjà largement plus réaliste, et utile, étant donné que cela peut intéresser beaucoup plus d'élèves.Peut-être accorder des décharges d'enseignement pour les doctorants qui sont aussi moniteurs, ce qui revient un peu au même qu'une incitation financière. Pour les professeurs de lycée, je ne sais pas si cela peut entrer dans le cadre des missions complémentaires du pacte enseignant mais cela pourrait éventuellement être négociable en fonction du nombre d'heures à faire.La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
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@ JLT les professeurs de lycées ont suffisamment à faire avec leurs classes. Il faudrait créer des classes spéciales préparation
OIM dans lequel il y aurait des cours et TD hebdomadaire type olympiade comme dans les stages de POFM où les cours du club de maths à Lyon. Ces classes seraient intégré dans le service des professeurs de lycées qui veulent former les jeunes pour OIM. -
@etanche ce qu'il faudrait pour être dans le top 10 n'a pas beaucoup d'importance car ce n'est le souhait que d'une très petite minorité. Si c'est pour faire faire des maths un peu autrement (y compris OIM) au plus grand nombre, c'est ok pour moi. Si c'est pour arriver en tête d'une compétition, c'est non pour moi (et pour beaucoup de français et françaises)
La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley) -
Je trouve intéressant de voir que les questions actuelles des OIM sont moins orientées bachotage qu'avant.
Je me souviens d'une époque où on faisait en boucle des centaines de problème de géométrie synthétique, d'inégalités et d'équations fonctionnelles. Ces questions sont d'ailleurs souvent réussies par tout le monde car le bachotage fonctionne bien (cf. la question de géométrie de cette année.)
A contrario les questions de combinatoire, d'algèbre et d'arithmétique demandent souvent d'avoir des idées originales qui n'ont pas nécessairement été vues avant. J'ai dès lors l'impression qu'on valorise davantage le "génie pur" que l'entrainement. -
Pour qu'émerge une équipe de 6 champions il faut que des centaines de milliers d'élèves pratiquent, chacun à son niveau. Voici des énoncés d'une compétition locale qui a eu lieu en 2018 en Croatie, traduits en anglais.Mais comme j'ai dit, les clubs de maths ne sont pas obligés de se cantonner aux activités de compétition. Quelques clubs en France sont recensés sur la page https://maths-olympiques.fr/?page_id=61 mais il y en a (ou il y en a eu) d'autres, pas forcément axés sur les maths olympiques : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-un-club-de-maths-pas-du-tout-academique-6163150
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Une élite ne peut apparaître que si il y a une base nombreuse de pratiquants. C'est vrai dans tous les sports, et ces OIM étant une variante sportive de l'activité mathématique, il faut considérer cela comme un sport.
Après, on a le problème de la poule et de l'oeuf.
Souvent, en sport, on constate que le nombre de pratiquants augmente quand l'élite obtient de bons résultats. Donc, avec de meilleurs résultats de l'élite, on attirerait plus de participants, et donc on enclencherait une spirale positive.
Mais en l'occurrence, je pense qu'aujourd'hui, le problème n'est pas au niveau de l'élite, il est au niveau du nombre de participants.
Par rapport au nombre de participants qui s'intéressent à ce sport, on a une élite qui s'en sort pas si mal. D'ailleurs, on a un indice avec la liste des 6 membres de l'équipe : 4 viennent du même lycée !
On parle en fait d'un sport qui est pratiqué de façon assidue uniquement dans une micro-région, dans un triangle allant en gros de Paris 1er arrondissement à Saclay et à St-Germain-en-Laye.
Statistiquement, on ne devient pas champion d'un sport à 18 ans, si on commence à s'intéresser à ce sport à 14 ans ; on ne devient pas champion de ski si on n'habite pas la montagne, on ne devient pas champion de rugby si on vit à Brest ou à Strasbourg, et on ne devient pas champion de maths si on ne vit pas dans une des très rares zones où ce sport est pratiqué.
Les clubs de maths ne fabriquent pas des champions. Si on fait le parallèle avec le jeu d'échecs, un joueur comme Maxime Vachier-Lagrave a commencé à jouer en famille, il a ensuite mis les pieds dans un club, où il a été repéré. Et cet exemple n'est pas un cas particulier, c'est la norme. Les clubs ne fabriquent pas des champions, ils détectent des futurs champions, et si tout va bien, ils font le job pour que ces futurs champions deviennent réellement des champions.
Les clubs de maths dans nos provinces, ils voient arriver des gamins de 12 ou 14 ans... Au mieux, tout ce qu'ils peuvent dire, c'est : toi, si tu étais venu ici à 8 ans, on aurait pu faire de toi un champion.
Tout ça pour dire quoi ... tout ça pour dire que finir dans les 10 meilleurs pays des OIM, c'est un voeu pieux. C'est toute une culture qu'il faudrait changer pour arriver à cela.
Ou alors, on peut pousser un peu plus la pratique de ce sport dans la zone Paris/Saclay/St-Germain, en se disant que c'est là qu'on va pouvoir faire une équipe de très haut niveau, et donc on va creuser encore plus l'écart entre cette zone et le reste du pays.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
C'est le club de Lyon qui est le plus actif sur les olympiades, il y a même des Parisiens qui font le déplacement en train toutes les deux semaines pour s'y rendre.L'équipe de France à l'OIM comporte régulièrement des élèves scolarisés à Lyon ou aux alentours.
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Un lycéen qui fait régulièrement le déplacement pour aller à Lyon pour faire des maths, on est déjà sur un gamin très impliqué, quelqu'un qui a passé beaucoup d'étapes de sélection (ou de détection pour rester sur le même thème lexical que précédemment).
Et si ces parisiens continuent de faire le déplacement, ça veut dire que ce qu'ils apprennent à Lyon, la formation qu'ils y reçoivent, elle est de qualité. Quand les sportifs intègrent l'INSEP (ou le cursus de formation de Lyon pour nos matheux), ils sont bien pris en main, ils ont une préparation de qualité.
Et merci pour cette information sur ce club de Lyon, particulièrement performant.
C'est le tout-début du processus qui ne fonctionne pas, la détection des futurs champions très tôt.
Je crois que ce qui résume le mieux le problème (en plus du désintérêt général pour les maths, évidemment ), c'est cette phrase :Les clubs de maths dans nos provinces, ils voient arriver des gamins de 12 ou 14 ans... Au mieux, tout ce qu'ils peuvent dire, c'est : toi, si tu étais venu ici à 8 ans, on aurait pu faire de toi un champion.Ces clubs gardent une utilité, faire du sport pour le plaisir, sans ambition de faire les olympiades, c'est très bien.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
Commencer la compétition à 8 ans, oui c'est possible et ça se fait dans certains pays, mais ça ne me paraît pas indispensable. Ce n'est pas comme si on partait de zéro, il y a quand même un peu de maths à l'école. On dit qu'après 3 ans d'entraînement intensif, on ne progresse plus vraiment dans le domaine des maths olympiques. Et même si je me suis impliqué dans l'encadrement de l'équipe de France par le passé, je ne suis pas favorable à exagérer l'importance de la compétition, il y a beaucoup d'autres maths intéressantes en dehors de ça.
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Je ne suis pas non plus très porté sur ces OIMs. Pour avoir des résultats aux OIMs, il faut que le 'sport intellectuel' en général, (et les maths en particulier) soit bien considéré. C'est une condition nécessaire.
Moi, ce que j'aimerais, c'est déjà que cette condition nécessaire soit vérifiée, c'est à dire que l'activité intellectuelle soit bien considérée, qu'on ait une volonté d'enseigner des maths ambitieuses aux élèves qui ont la capacité de suivre, et des maths moins ambitieuses aux élèves moins chanceux. J'aimerais que chaque heure passée en classe soit productive pour l'élève, parce que l'élève aurait reçu un enseignement ni trop simple pour lui, ni trop compliqué.
Et si en plus, on a des résultats aux OIMs, c'est la cerise sur le gâteau, je ne vais pas cracher dessus, évidemment.
Les OIMs sont plus un moyen d'intéresser tel ou tel profil, un moyen de titiller les neurones, plutôt qu'une fin en soi.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
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