Un modèle inhabituel de plan affine
Bonjour à tous
J'ai déplacé le message ci-dessous dans cette nouvelle discussion qui me semble plus appropriée car j'ai plus envie de faire de la géométrie (calculs + figures) que de philosopher interminablement sur le livre de Hilbert sur les fondements de la géométrie.
A tout $(a,b)\in \mathbb R^2$, j'associe la droite $D_{(a,b)}$ de $\mathbb R^2$ d'équation $y=ax+b$.
J'appelle $\mathcal E$ l'ensemble des droites ainsi obtenues.
On
peut via la bijection précédente $D:\mathbb R^2\longmapsto \mathcal
E;(a,b)\mapsto D_{(a,b)}$ transférer sur $\mathcal E$ la structure
affine de $\mathbb R^2$.
Tracer des " points" et des "droites" de $\mathcal E$
Dessiner un parallélogramme de $\mathcal E$.
Tracer dans $\mathcal E$ la configuration du centre de gravité d'un triangle.
Exhiber le groupe des homothéties-translations de $\mathcal E$.
Compléter
projectivement $\mathcal E$ (de façon à pouvoir wedger à loisir!) et
en particulier tracer méticuleusement la "droite" de l'infini.
Tracer l'ensemble des "points" de $\mathcal E$ vérifiant $a^2+b^2=1$
Amicalement
pappus
PS
Il n'est pas interdit de faire des figures (il y en a un paquet!) et aussi des calculs!
J'adore les calculs, yeah!
Des calculs, des calculs, des calculs.......!
Réponses
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Bonjour à tousUne première question importante qu'on pourrait peut-être confier à des lycéens:Etant donné le point $(a,b)\in \mathbb R^2$, tracer la droite $D(a,b)$ qui est un "point" de $\mathcal E$.Pas de problème pour les amateurs de Geogebra.On écrit un code, ce fameux code qu'on fait digérer au logiciel.On trace le point $(a,b)$, on utilise le code, on appuie sur la touche "entrée" et la droite $D(a,b)$ surgit sur votre écran comme un petit diable sortant de sa boite.Mais peut-on enseigner ainsi la géométrie à de jeunes lycéens, je me le demande?Quant à moi, je préfère les faire méditer sur la figure ci-dessous dont on peut toujours faire une macro si on veut.Maintenant il est bien entendu qu'un "point" de $\mathcal E$ apparait visuellement comme une droite de $\mathbb R^2$ sécante avec l'axe des ordonnées.Une question angoissante: Comment tracer le milieu des "points" $D(a,b)$" et $D(a',b')$ de $\mathcal E$?Amicalementpappus
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Il y a les "droites" de la forme $\Delta_{(x_0:y_0:1)}$ : l'ensemble des droites non verticales passant par $(x_0,y_0)$et les "droites" de la forme $\Delta_{(1:a:0)}$ : l'ensemble des droites de pente $a\in\R$.
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Merci JLTC'est exact et les "droites" de $\mathcal E$ se visualisent comme des points de $\mathbb R^2$ ou certains points à l'infini de son complété projectif.Mais tu vas un peu plus vite que le violon.Quant à moi, je vais à ma vitesse pour tenter d'expliquer à de jeunes lycéens ce modèle inhabituel de plan affine avec comme but lointain vraiment très lointain d'exhiber son complété projectifCeci dit puisque tu as dévoilé la mèche, tu peux continuer sur ta lancée.Les "points" et les "droites" de $\mathcal E$ se visualisent comme certaines droites ou points de $\mathbb R^2$.On devine qu'il y a de la polarité là-dessous.Peux-tu nous exhiber cette polarité sur la figure?Amitiéspappus
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$\vec{\mathcal E}=\{\vec D(\alpha,\beta):(x,y,z)\mapsto\alpha x+\beta z\}$ avec $D(a,b)+\vec D(\alpha,\beta)=D(a+\alpha,b+\beta)$.Cela confère à $\mathcal E$ une structure d’espace affine de dimension $2$.
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Merci gai requin.En disant qu'on fait un transport de structure de $\mathbb R^2$ sur $\mathcal E$ via la bijection $D$, on a déjà tout dit.N'énervons pas certains avec le fléchi-flécha!Peux-tu exhiber la polarité que je suggère?Amitiéspappus
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Salut à tousLes points de $\mathbb { E}$ sont donc les droites réelles non parallèles à l'axes des ordonnées de $\mathbb{R} ^2$alors que ses droites sont les points du plan $\mathbb{ R}^2$ complété.deux de ses droites sont parallèles s' elles n'ont aucun point commun de $\mathbb{ E}$ ie deux points réelles qui ne se trouve pas dans une droite non parallèle à l'axe des ordonnées ou simplement se trouvant dans une droite verticale.Soit A,B deux points de $\mathbb{ E}$ construisant leur milieu.pour se faire construisons un parallélogramme $ACBD$prenons $C$ point non aligné avec $A$ et $B$ (i.e. les droites réelles $A,B$ et $C$ ne sont pas concourante au sens projectif)nous avons donc les droites $AC$ et $BD $ sont parallèles (i.e. les points réelles $AC$ et $BD$ se trouvent sur la même verticale) ainsi que $ BC$ et $AD$ une fois le parallélogramme construit on trace les droites $AB ,CD$ (i.e. les deux points réels $ A \cap B ,C \cap D$)la droite réelle passant par les points réelles $AB,CD$ qui est un point de $\mathbb{ E}$ est le milieu des point $A$ et $B$ de $\mathbb{ E}$P.S. je n ai laissé que l'axe des ordonnées visiblecordialementRH HAS
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Bonjour RHOM.Tu dis que les "droites" de $\mathcal E$ se visualisent comme les points de $\mathbb R^2$ complété (projectivement).Ce n'est pas tout à fait vrai. Tu en mets trop de ces points! Il en manque à l'appel!Donc on sait construire le milieu de deux points.Les figures commencent à venir. Merci RHOMPeut-on les faire tracer par des élèves de quatrième?Je demande à voir!Maintenant il ne devrait plus être trop difficile de tracer la configuration du centre de gravité dans $\mathcal E$.Amicalementpappus
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Merci GaBuZoMeuC'est exact.La droite $D(a,b)$ est la polaire du point $(a, -b)$ par rapport à la parabole d'équation $y=\dfrac{x^2}2$ comme on peut le voir sur ma figure.Amitiéspappus
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On est dans un plan alors il devrait y avoir pour tout paire de points de $\mathbb {E}$ une droite "passant" par euxmais deux droites réelles qui ont la même direction (hormis la verticale) sont des points de $\mathbb{ E}$ ce qui nécessite d' inclure le point à l'infini de cette direction comme droite dans $\mathbb{ E}.$..
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On a envie que le complété projectif de $E$ soit l'image de la fonction $\Phi$ définie ci-dessous.
Pour tout $v := (v_0, v_1, v_2)\in \R^3 \backslash \{(0,0,0)\}$ on pose $\varphi (v) := \{(x,y) \in \R^2 \mid 0 = v_0 y - v_1 x - v_2\}$. Alors l'image de $\varphi$ est l'ensemble de toutes les droites affines de $\R^2$. De plus étant donnés $(t_0, t_1, t_2), (u_0,u_1,u_2) \in \R^3 \backslash \{(0,0,0)\}$, il existe $\lambda \in \R \backslash \{0\}$ tel que $\lambda t_i = u_i$ pour tout $i\in \{0,1,2\}$, si et seulement si $\varphi (t_0,t_1,t_2) = \varphi(u_0,u_1,u_2)$.
Ceci permet donc par passage au quotient de définir une application injective $\Phi$, définie sur $\mathbf P^3_{\R}$, de même image que $\varphi$ et telle que pour tout $s = (s_0: s_1: s_2) \in \mathbf P^3_{\R}$, $\Phi(s_0 : s_1: s_2) = \varphi(s_0, s_1, s_2)$. $\Phi$ est autrement dit une bijection de $\mathbf P^3_{\R}$ dans l'ensemble des droites affines de $\R^2$, envoyant le plan $\{(1: a : b) \mid a,b \in \R^2 \}$ sur l'ensemble $\mathcal E$ des droites non verticales de $\R^2$.
$\R$ peut être remplacé par n'importe quel autre corps.
Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$. -
$D(0,1)D(0,0)D(1,0)D(1,1)$ est un parallélogramme.
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Bonjour à tousOn commence à être très calés!Quelqu'un peut-il me tracer une famille de "droites" parallèles et une famille de "droites" concourantes de $\mathcal E$?Amicalementpappus
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1) Soit $d$ une droite verticale.Alors $(\mathcal F(M)\cap\mathcal E)_{M\in d}$ est une famille de droites parallèles de $\mathcal E$.2) Soit $d'$ une droite non verticale.
Alors $(\mathcal F(M)\cap\mathcal E)_{M\in d'}$ est une famille de droites concourantes de $\mathcal E$. -
Merci gai requinJe devine ce que tu veux dire mais qu'appelles-tu $\mathcal F$?J'aurais préféré des figures.Sont elles vraiment si difficiles à faire pour que des élèves de quatrième les comprennent?Amitiéspappus
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Le faisceau des droites passant par $M$.
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