Question de rédaction
Réponses
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Bonjour,
Intercale une espace entre B et )
Cordialement,
Rescassol
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@Rescassol l'Académie française : "En écrivant, il faut ménager entre les mots un espace suffisant.", une espace est (était) la pièce typographique en métal qui permet de créer un espace entre les mots imprimés.
Il ne faut pas respirer la compote, ça fait tousser.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse -
Bon, Foys, là tu t’es surpassé.La pratique est telle que tout le monde écrit: $\frac{AB}{AM}=\frac{AC}{AN}=\frac{BC}{MN}$ dans l’inlassable théorème de Thalès.Je suis d’accord qu’il s’agit d’un abus d’écriture mais extrêmement commode.C’était l’objet de la discussion « on sait qu’on écrit un abus mais l’important c’est de le savoir ».Mais avec ton dernier message, tu as définitivement braqué tout le monde 🤣
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Bonour,
>"En écrivant, il faut ménager entre les mots un espace suffisant."
Oui, mais là, il s'agit de ménager de la place, non quantifiée à cause du mot "suffisant", alors qu'une espace est plus restrictif, c'est un coup de barre d'espace et un seul.
Cordialement,
Rescassol
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"Petite pièce de métal, de largeur et d’épaisseur variables, qui sert à séparer les mots ». C'est bien un terme du métier de typographe (comme mon grand-père) désignant un objet se trouvant dans la casse. Rien à voir avec "un coup de barre d'espace". Maintenant, si vous n'êtes pas d'accord avec l'Académie française, cela ne me dérange pas.Il ne faut pas respirer la compote, ça fait tousser.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse -
$2(x+3) - 2x = 2×x + 2×3 -2x$
$ = 2x + 6 -2x$
$ = 6$
où, mettons plutôt,
$A = B$
$ = C$
$ = D$
Serait une rédaction commode pour :
$(A = B ) \wedge (B = C)$ donc $A=C$
$(A=C) \wedge (C = D)$, donc $A=D$
? -
Pour revenir sur la discussion, j’ai abandonné depuis longtemps les « = » avec du $vide$ à gauche. Bien entendu, ça ne se sanctionne pas.Je préfère :
$A = 2(x+3)-2x$$A= 2x+6-2x$$A= 6$ -
Alors là, pour le coup, je ne suis plus d'accord ! Quand mes élèves le font, je sanctionne.Autant $A=B=C$, il n'y a pas d'ambiguïté à mes yeux, autant aligner $A=B$, $A=C$, $A=D$, ce n'est pas clair. Quel est le lien logique entre les équations ? Quel est le raisonnement ? Est-ce "$A=B$ donc $A=C$ et donc $A=D$" ? "$A = B$ et par ailleurs $A=C$ donc $A=D$" ? "$A = B$ et par ailleurs $A=C$, mais aussi $A=D$ ?" On n'en sait rien.
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Bonne remarque. Que préconises-tu ?Il y a bien un lien avec un théorème non énoncé.Mais $2x(x+3)=2x^2 + 6x$ souffre exactement du même problème que
$A=2x(x+3)$$A=2x^2 +6x$Aucune des deux n’est justifiée.Pourquoi ce qui est à gauche est égal à ce qui est à droite ?
Pourquoi le membre de droite de la première ligne est égal au membre de droite de la seconde ligne.
Pour les équations par contre, je préconise d’écrire une phrase. Soit « on a équivalence entre les équations suivantes » ou parfois plutôt « on déduit successivement les équations suivantes ».Une remarque : « $A=B=C$ » est « $A=B$ et $B=C$ ».Mais alors a-t-on une conclusion ? Nulle part on a « donc $A=C$ ». -
Dom a dit :Bonne remarque. Que préconises-tu ?Simplement expliciter le lien entre les équations, comme tu le dis à la fin, « on a équivalence entre les équations suivantes », par exemple, c'est très bien. Ou sinon, mettre un lien logique à chaque ligne :On sait que $A=B$Donc $A=C$Donc $A=D$Par conséquent, $A=E$.Mais mettre seulement les équations sans préciser ce qui les relient, ça me fait penser à ces élèves qui balancent tout ce qui leur passe par la tête sans aucun lien, en espérant que le correcteur retrouvent ses petits là dedans, ce qui a le don de m'irriter.
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En fait je suis d’accord que le donc devrait être écrit à chaque fois.C’est difficile pour les profs de le faire écrire ne serait-ce qu’une fois surtout dans le secondaire.L’implicite est réel : on déduit de la ligne du dessus, la ligne du dessous, etc. C’est en effet perfectible…
On voit aussi, par exemple dans le cadre d’un triangle dont on veut savoir s’il est rectangle.AB = 3 ; BC = 4 ; AC = 5.—- rédaction élève —-
$3^2 + 4^2 = 5^2$$25=25$ donc le triangle est rectangle en B.———————————-Comme si la conséquence venait du fait que $25=25$.Rien n’est faux SAUF la rédaction. -
Peut-être que l'alignement du vide à gauche indique un donc implicite ?
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J’ai toujours compris (parfois confirmé explicitement) que c’était de la flemme de récrire le membre de gauche. Mais est-ce utilisé comme ce que tu dis ? finalement je n’en sais rien. Jamais entendu, sauf à l’instant.Le problème sous-jacent a cette discussion est que l’on insiste souvent sur les connecteurs logiques dans certaines types de raisonnements. Le meilleur exemple est le cadre de la géométrie (non analytique). Mais pour les calculs (primitive, intégrales, matriciels…) peu de « donc » sont explicités. Alors qu’il y a bien un théorème à chaque étape, ne serait-ce que la commutativité ou l’associativité.
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Guego a dit : Mais mettre seulement les équations sans préciser ce qui les relient, ça me fait penser à ces élèves qui balancent tout ce qui leur passe par la tête sans aucun lien, en espérant que le correcteur retrouvent ses petits là dedans, ce qui a le don de m'irriter.’’Auparavant le monde était dirigé par des intelligents. C’était cruel. Les intelligents forçaient les imbéciles à apprendre. C’était difficile pour les imbéciles. Aujourd'hui le monde est dirigé par des imbéciles. C’est juste, car les imbéciles sont beaucoup plus nombreux. Aujourd'hui les intelligents apprennent à s’exprimer afin que les imbéciles puissent comprendre. Si un imbécile ne comprend pas c’est un problème d’intelligents. Auparavant souffraient les imbéciles. Aujourd'hui souffrent les intelligents. La souffrance diminue car les intelligents sont de moins en moins nombreux.’’
Mikhaïl Jvanetski. -
Comme Guego.
Quand on a plusieurs $=$ sur une même ligne, et que ça continue sur les lignes suivantes (panachage des 2 écritures donc), c'est comme un signe de je-m'en-foutisme.
L'élève peut quand même faire ses calculs au brouillon, synthétiser tout ça, et me présenter une synthèse, plutôt que son brouillon.
En mettant les calculs sur plusieurs lignes, l'élève a la place sur la droite pour expliquer en quelques mots la manipulation qui fait passer d'une expression à l'expression suivante. -
Du coup je ne comprends pas.J’avais pensé que Guego critiquait le fait de n’écrire qu’une seule égalité par ligne en écrivant toujours à gauche du « = » la même chose (exemple avec A =…).Guego ne parlait pas de « plusieurs = sur la même ligne » sauf erreur.
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Merci, @AlainLyon,... pour ce commentaire, tout-à-fait... congruent. Mon unix à moi ne débarrasse pas le forum des ces fâcheux smileys, mais le coup de l'espace fonctionne.
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Une solution que j'aime bien :$T_{15} : Presburger \vdash \forall x \forall y ((x \leq y \wedge y \leq s(x)) \Longrightarrow (y = x \vee y = s(x)))$\begin{array}{ll}Presburger \vdash \forall x \forall y (((x \leq y \wedge y \leq s(x)) \Longrightarrow \exists z \exists u ((x + z = y) \wedge (y + u = s(x)))) & D_\leq \\Presburger \vdash ((x + z = y) \wedge (y + u = s(x))) \Longrightarrow (x + z + u = s(x)) & T_6 \\Presburger \vdash (x + z + u = s(x)) \Longrightarrow (x + z + u = s(x + 0)) & A_4 \\Presburger \vdash (x + z + u = s(x + 0)) \Longrightarrow (x + z + u = x + s(0)) & A_5 \\Presburger \vdash (x + z + u = x + s(0)) \Longrightarrow (z + u = s(0)) & T_7 \\Presburger \vdash (z = 0) \Longrightarrow (x = y) & A_4 \\Presburger \vdash (z \neq 0) \Longrightarrow \exists t (z = s(t)) & A_2 \\Presburger \vdash ((z + u = s(0)) \wedge (z \neq 0)) \Longrightarrow s(t) + u = s(0)) & \wedge \\Presburger \vdash ((z + u = s(0)) \wedge (z \neq 0)) \Longrightarrow s(t + u) = s(0)) & T_2 \\Presburger \vdash ((z + u = s(0)) \wedge (z \neq 0)) \Longrightarrow t + u = 0 & A_3 \\Presburger \vdash ((z + u = s(0)) \wedge (z \neq 0)) \Longrightarrow (t = 0) \wedge (u = 0) & T_5 \\Presburger \vdash (z \neq 0) \Longrightarrow (y = s(x)) & A_4 \\Presburger \vdash \forall x \forall y (((x \leq y \wedge y \leq s(x)) \Longrightarrow ((x = y) \vee (y = s(x))) & \vee \\Presburger \vdash T_{15} \\\end{array}
Les $A_i, T_i, D_*$ en fin de ligne font référence à un axiome, un théorème ou une définition dans le même document, voire le même chapitre, un connecteur indique l'application d'une propriété de base de celui-ci.
Deux remarques :- Ce n'est pas idéal pour des élèves, sauf comme illustration.
- Ce serait encore plus clair avec des numéros de lignes, par exemple pour l'avant dernière ligne ($\vee$) on pourrait indiquer quelles lignes sont utilisées (même si, ici, c'est assez évident.
Il ne faut pas respirer la compote, ça fait tousser.
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