Métiers pour un amoureux des maths
Réponses
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Mais de quelles objections tu parles ?
Tu es parti sur la lutte des classes (et des attaques personnelles sur ce que j'ai le droit de dire ou pas en fonction de ce que je fais ou pas dans mon métier). C'est ton problème, pas le mien, je ne la fais pas moi la lutte des classes au cas où il y aurait un doute et je n'ai absolument pas besoin de ton respect dont je me fiche un peu.
Je n'ai aucun problème avec le rappel de JLapin.
Oui, enseigner au secondaire est une option pour pratiquer les maths du supérieur en plus de son travail obligatoire, comme à peu près n'importe quel métier où le temps le permet puisque c'est sur du temps libre.
Avantage tout de même d'enseigner dans le secondaire, cela peut resservir dans son métier mais ce n'est pas requis dans les exigences du métier et même pas sûre que ce soit récompensé (alors que pour le coup, je trouverais ça plutôt normal)
C'est tout ce que je dis, c'est toi qui t'emporte pour rien, il me semble qu'un lecteur éventuel (on se demande bien ce qu'il ferait encore là à ce stade de la discussion mais passons) avec la même demande que toi doit en être informé.
La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley) -
Tout dépend de ce qu'on considère faire des maths, finalement. Il y a un gros biais ici, considérant que faire des mathématiques de haut niveau universitaire du XXIème siècle est la seule manière de faire de "vraies" maths. Pourtant, les anciens (Pythagore, Thales, Euclide, Descartes, Al-Khwarizmi, Leibniz…) faisaient tout autant de maths que vous autres, chercheurs en 2024 ; alors même que ces mathématiques "anciennes"-là se cantonnaient souvent à ce qu'aujourd'hui on considère comme étant de niveau lycée (aller, soyons gentils et disons Olympiade, mais ça ne change pas grand-chose).
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Faire des maths consiste à produire des suites de caractères suivant des règles convenues à l'avance, qu'on soit un enfant ou un vieux avec titres ne change rien à part la complexité des tâches abordées.
Ces accusations infondées d'élitisme sont surtout un épouvantail pour discréditer les tentatives de rendre les maths arbitrables et leur vraie nature visible.
Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$. -
Merci @dp et @JLapin
@Vassillia tu produis ton schéma de pensée neomanagerial classique : tu attaques et tu interdis les réponses.
Moi j’ai juste demandé quels métiers pour un amoureux des maths qui ne soit pas de l’enseignement ?La liste semble fort courte. Dont acte. -
Mais non, mais non, réponds ce que tu veux mais je ne suis pas obligée de m'intéresser à tes réponses.
En effet la liste est courte, au moins un point sur lequel nous sommes d'accordLa philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley) -
@hx1_210
1° La recherche
2° Certains métiers en informatique
3° Certains métiers en finance.
4° Certains métiers en ingénierie.
5° riche rentier.Cela dit à part dans 1°, dans les autres il est possible que tu fasses très très peu de maths voire pas du tout. Il faudrait voir quel métier offre le plus de temps libre (prof est pas mal pour ça quoi qu'on dise).Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$. -
ohhh , hx1, relis mon message, relis le tien, essaie de comprendre l'esprit de mon message.
Tu dis quoi : tu dis que le job de prof de maths, c'est du temps devant les élèves, et du temps de travail en plus de ça.
Ce temps de travail ''hors classe'', il doit intégrer de la préparation de cours, et du travail moins directement lié à la préparation de cours (de l'auto-formation au sens très très large).
Tu dis donc exactement la même chose que moi. Mais moi, quand je le dis, j'ai une vision déconnectée / étriquée, et toi, quand tu le dis, tu énonces la vérité absolue.
Quand je parle de 1600 heures, tu as bien vu que je ne mettais pas une pointeuse pour compter les heures, je modélisais.
Et tes exemples sur les footballeurs... essaie au moins de prendre des exemples qui représentent plus de 0.1% de la population.
Tu ne respectes vraiment pas les gens en face de toi, tu as une fâcheuse tendance à les prendre pour des cons, ... et c'est assez énervant.
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
@hx1_210
Tu pourrais rajouter footballeur : comme la plupart des sportifs professionnels bien rémunérés, ils ont beaucoup de temps de repos obligatoire que la plupart passent sur leur playstation une fois la sieste terminée. Ça ne m'étonnerait pas qu'il y en ait une petite poignée qui fasse des maths à la place. -
Ça me fait penser à Paul Bourgade qui écrivait dans l'avant-propos de son livre d'Olympiade Internationales de MathématiquesStagiaire dans la Marine nationale, j'ai eu la chance de traverser les océans. Au milieu de l'Atlantique, les loisirs sont rares et je me suis lancé dans la lecture d'un des rares documents que j'avais emportés à bord : les sujets des Olympiades internationales de mathématiques. Ce qui aurait pu demeurer une simple source de distraction s'est révélé être un formidable jeu de l'esprit, qui a abouti au présent livre.
Comme quoi.
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Oui enfin c'était un polytechnicien, donc quand même un peu matheux à la base.
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Bah le titre du fil est « métiers pour un amoureux des maths ». Hormis les shtameurs, combien d'amoureux des maths ne sont pas un peu matheux à la base ? ^^
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Je croyais que tu faisais une comparaison avec les footballeurs, qui ne sont pas a priori des matheux.
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Bien que c'est effectivement la remarque de @JLapin qui m'a fait penser à cette citation, je ne fais pour autant pas de comparaison. Je l'ai simplement mise pour montrer qu'il y a, semble-t-il, plus de métiers qu'on ne le croit où on a du temps pour faire des maths* (et même pas besoin d'être rentier).* Sous réserve qu'on ne soit pas borné et qu'on ne considère pas qu'il faille absolument produire des papiers de recherches, lu par trois personnes dans le monde, pour faire de “vraies” maths.
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Footballeur : on a eu le cas de Jean-Luc Sassus (bon il avait plutôt fait de la chimie que des maths)
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Eric Carrière, Jean-Alain Boumsong, Christian Gourcuff (certifié de mathématiques !)...
Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$ -
Oui mais ils n’ont pas fait un post-doc en théorie analytique des nombres donc cela ne compte pas.
À propos de professeurs de mathématiques sportifs ne pas oublier Jean-Luc Van Den Heede dont je ne saurais vous dire si en dehors des droites de hauteur (c’est quand même l’application numéro 1 des mathématiques pour l’humanité) il pratique les mathématiques en mer.
Il me semble quand même que, blague à part, nous avons fait le tour et en dehors de quelques esprits bien fermés on peut convenir que professeur de mathématiques dans le secondaire est un métier particulièrement adapté à qui aime la pratique des mathématiques.
1/ parce qu’il permet de faire des études de mathématiques et même uniquement de mathématiques. Ce qui permet de pratiquer plus tard pour le plaisir.
2/ parce qu’il permet de pratiquer les mathématiques quotidiennement , bien plus que dans la quasi totalité des métiers qui comportent l’étude des mathématiques dans leur cursus.
Il faut être particulièrement snob pour nier que les mathématiques enseignées même en collège ne sont pas des mathématiques. Mathématiques élémentaires ne veut dire ni simples ni ennuyeux.Que croyez-vous que fait pendant ses cours un professeur de mathématiques en 6e par exemple si ce n’est des mathématiques ?3/ C’est une réalité que peu de monde à la capacité de devenir professeur en CPGE encore moins MdC ou PU.Les tentatives de détourner la discussion sur la non nécessité de pratique des mathématiques supérieures (lesquelles? ) ne démontrent pas que professeurs du secondaire soit un métier inadapté à la pratique des mathématiques, je crains fort qu’elles ne montrent un certain snobisme par contre. -
Et comme mathématicien footballeur, ne pas oublier Harald Bohr, qui a notamment fait partie de l'équipe olympique du Danemark en 1908, qui a battu la France 9-0 puis 17-1.
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Cette bonne blague, rappelons la demande de hx1_210Je souhaite pouvoir réellement pratiquer les mathématiques i.e élever mon niveau chaque jour. Je ne veux pas voir mon niveau dégradé par la fréquentation de béotiens (même sélectionnés intellectuellement ou financièrement) de niveau inférieur au mien, et risquer ainsi de me compromettre en faisant répéter des notions que je connais déjà et qui m'ennuient, encore moins respecter un programme que je n'aurais pas choisi.
Moi je suis partie de sa définition de pratiquer les mathématiques et c'est clair qu'enseigner au secondaire ne correspond pas (dans le supérieur non plus d'ailleurs). Je n'ai jamais dit qu'on ne fait pas de mathématiques dans le secondaire pour la bonne raison que je pense qu'on en fait mais élémentaires et ce n'est pas moins intéressant que les mathématiques du supérieur de mon point de vue.
Le problème n'est pas de pratiquer des mathématiques ou pas quand on enseigne dans le secondaire, le problème c'est de gérer des élèves ingérables avec une hiérarchie qui peut être aux abonnés absents et c'est pour cela que tout le monde fuit. Pour beaucoup, mieux vaut arrêter de pratiquer les mathématiques (même élémentaires) sur son temps de travail que de devoir faire ce métier. Même hx1_210 nous dit qu'il ne conseille pas ce métier mais bon, je veux bien garder mon titre de snob, ce n'est pas bien grave.
Bref, si vous avez un bon niveau en maths et que vous pouvez tenter autre chose, fuyez l'enseignement secondaire ou alors assurez-vous de bien savoir où vous allez mettre les pieds car vous risquez d'avoir de grosses désillusions.
La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley) -
En tout cas, on est tous d'accord que les formations doivent être sur le temps de travail qui n'étant composé que pour partie des heures de cours peut se faire en dehors des heures de cours pour l’intérêt des élèves bien sûr.Non, on n'est pas tous d'accord. Le temps de service devant élèves va de pair avec un certains nombre d'heures de préparation. Occuper ces heures de préparation à aller en formation, c'est ne pas pouvoir faire son travail ou le faire gratuitement sur son temps de loisir. Mettre les formations hors temps de cours, c'est aller dans le sens du présentateur du journal qui travaillerait 30 minutes par jour. Tout comme ne pas tenir compte du temps de récupération après certaines heures de « cours ».
Mais ça, quand on est de bonne foi, c'est évident.
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@Sato oui
@Vassillia si tu n’est pas accessible au second degré… (elle est bonne celle-là non ?)
Peut être es-tu accessible au raisonnement par l’absurde.
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Ah ben faut savoir, tout à l'heure hx1_210 nous vantait le fait qu'il s'auto-forme (et je veux bien le croire) sur son temps de travail (et c'est normal).
Je ne vois pas bien pourquoi une formation qui de fait va être enlevée de son auto-formation ne serait pas sur ce même temps de travail qui se fait déjà en dehors des heures de cours.
Mais suis-je bête ? Je viens de comprendre, c'était du second degré, fallait le dire ! Alors d'accord, le temps de travail n'est composé que du temps de cours et de préparation de cours donc effectivement pour les formations obligatoires, il faut les déduire de ce temps de travail, de préférence du travail administratif quand même ou payer en heures sups. A moins qu'on considère que c'est déjà intégré dans la charge de travail annuelle (c'est le cas chez nous et même les formations facultatives ne nous déchargent d'aucune mission, faut pas rêver).
La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley) -
Tu as un sacré culot et une belle mauvaise foi.Si tu fais une formation sur ton temps de travail en la faisant en dehors de tes heures de cours, ça signifie que ton temps de formation s'ajoute intégralement à tes heures de travail (car tes cours ben faudra les préparer hein ?)Contrairement à un boulot autre que prof où tes heures de formation se substituent à tes heures de travail.Mais ça tu le sais bien, hein ?PS je sais pas à quoi tu joues dans cette discussion mais les profs du secondaire, tu n'as pas l'air de leur vouloir du bien.
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Bien sûr que je le sais et alors ?
Si on considère que l'auto-formation fait déjà partie de la charge de travail, il n'y a pas de problème.
Si on considère que l'auto-formation ne fait pas partie de la charge de travail, il faut décharger certains missions ou payer en heures supC'est exactement ce que je viens de dire mais il va falloir vous mettre d'accord sur la situation dans laquelle on est.Je ne leur veux ni du bien ni du mal, je veux juste que les faits les plus proches de la réalité soient mis en avant.La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley) -
Vassilia : "Ah ben faut savoir, tout à l'heure hx1_210 nous vantait le fait qu'il s'auto-forme (et je veux bien le croire) sur son temps de travail (et c'est normal)."
Faut savoir oui c'est bien ça.
Et puis bon arrête ton char la réalité n'est pas ton monopole, surtout que tu parles d'un métier que tu ne connais pas. -
Bon ben du coup, puisque l'auto-formation fait partie de la charge de travail, une formation est forcément déduite de l'auto-formation donc ne se rajoute pas à la charge de travail.
La réalité n'est pas non plus le monopole des enseignants du secondaire qui, pardon, mais sont un peu parties prenantes dans l'histoire et pas forcément très objectifs puisqu'ils protègent, et c'est bien normal, leurs intérêts.
La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley) -
@Blueberry je suis 100% d’accord avec toi.
la vérité c’est que Vassilia débarque sur chaque discussion où elle peut dire du mal de l’enseignement secondaire public et de ses enseignants (avec l’air de ne pas y toucher et avec en signature les noms de Samuel Paty et Dominique Bernard tous les deux enseignants en collège loués pour leur érudition… après leur assassinat)Il semble bien qu’elle ait un compte personnel à régler.(J’ai cru comprendre qu’il lui avait fallu 3 mois d’enseignement pour réaliser que l’Agrégation n’est pas une breloque à accrocher au veston mais un concours de recrutement d’enseignants de la la Fonction Publique. Pourtant c’est écrit dans tous les rapports du concours.) -
La vérité, c'est que ce site n'est pas étiqueté "reservé aux enseignants du public, merci de ne faire que défendre nos intérêts en toutes circonstances"
Si tu as des arguments valables, donne-les.Si tu veux me mépriser, fais toi plaisir mais sache que je m'en fiche et qu'il y a peu de chance que cela change mon attitude.La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley) -
A la relecture c’est bien toi Vassilia qui a abordé la question de la formation et de l’auto formation.
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J'avais entendu il y a fort longtemps de la bouche de Claudine RUGUET qu'on demande aux agrégés de surtout savoir rebondir, ce qui signifie s'auto-former, et que cela était compris dans leur temps de travail.
En même temps, je trouve que l'on abuse en surchargeant les personnels de missions à n'en plus finir, je le vois avec le décret de 1984 pour les EC mais je pense que tous les collègues sont concernés par ces missions extensibles. Je ne connais pas comment ça se passe depuis la réforme Blanquer, mais auparavant les profs participant aux commissions de sujets de bac n'avaient pas de rémunération pour cela (ça fait partie des missions ...), ce que je trouve scandaleux : du travail en plus, une dizaine de réunions avec souvent des collègues dont la conscience professionnelle poussait à récupérer bénévolement les heures de cours perdues en raison des réunions.
Et je pense aussi que lorsque les classes sont très difficiles, le collègue a besoin de temps pour récupérer physiquement et moralement. -
Merci d’augmenter le niveau de cet échange et d’éviter les mots méprisants.
il y a à l’évidence un grand malaise dans le secondaire (et sûrement aussi dans le primaire). Pour moi qui suis relativement neutre j‘ai autant de respect et de sympathie pour un prof du secondaire que pour un prof de CPGE. Chaque catégorie a ses points forts et ses difficultés à gérer. -
@hx1_210 Tu as mal relu, rendons à Cesar ce qui est à Cesar ou plutot à JLT ce qui est à JLT, c'est lui qui a parlé de formation recommandée par l'Académie des Sciences. Il avait raison et a même fourni des documents intéressants. Avant, on ne parlait que de pratiquer ou d'entretenir son niveau mathématiques (lié à ton message qui a ouvert ce fil de discussion)
La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley) -
Non c’est @JLapin qui en parle ici le premier
https://les-mathematiques.net/vanilla/discussion/comment/2461116/#Comment_2461116
et c’est bien toi qui décide unilatéralement que les enseignants du secondaire ne sont pas payés pour travailler autre chose que ce qui est au programme des classes qu’ils enseignent.
De nombreuses ressources factuelles dont celles de @JLT ont été produites pour te montrer que tu avais tort. Ce qui dans le fond est logique vu que tu ne connais pas le métier.Moi je ne saurais dire si ton travail permet de s’épanouir dans la pratique des mathématiques. Je ne sais pas en quoi il consiste.Je suis 100% d’accord avec @math2 sur les deux points qu’il développe:
1/ les professeurs ont 18h de cours ce qui correspond au maximum physiquement supportable en 1951 ( imaginez aujourd’hui)
15h pour les agrégés qui en classe d’examen des lycées ont d’avantage de travail de préparation et de concentration (oui les certifiés se font avoir! Ils seraient mieux en collège mais le prestige cela compte)
en CPGE c’est encore moins. Mais je n’ai plus les statistiques en tête.
2/ Oui il faut être capable de s’adapter. Python, les chaines de Markov les graphes, les probabilités continues scratch , tout cela n’était pas au programme quand j’étais collégien et lycéen….
les programmes changent tous les 6 ans… voire plus.Mais cela n’a pas de lien direct avec mon propos.
Peu de métiers permettent de pratiquer autant les mathématiques qu’enseignant du secondaire.
Oui on ne peut tous être Jean Pierre Serre ou un des frères Lafforgue.Être Serre ou rien est une alternative étrange et bien méprisante que je dénonce. Voilà tout. -
En parlant de Jean-Pierre Serre, il a fait un exposé en décembre à l'occasion du colloque en hommage à Jacques Tits au Collège de France . C'est impressionnant de voir un mathématicien qui tient encore la craie à 97 ans ! Et avec une touche d'humour : à un moment, il barre un $\chi$ et le remplace par un $f$ : « il faut me corriger quand je dis des bêtises, si Tits était là, il l'aurait dit ».
PS : ce n'était pas pour détourner le sujet, je pense qu'on l'a déjà épuisé. Je voulais simplement partager cette anecdote. -
Tu lis du mépris partout, tout ce fil, je dis bien tout ce fil est apparu uniquement car tu n'as pas aimé que quelqu'un dise qu'il préfère démissionner et faire un métier à la con plutôt qu'enseigner au collège. Je le comprends facilement car je suis exactement dans le même cas, j'aurais encore préféré continuer mes jobs d'été d’hôtesse de caisse ou travail à la chaine plutôt que de rester prof au collège. Et j'assume, n'importe quel métier à la con est mieux que prof de maths au collège pour moi (peut-être pas pour d'autres) !
Rien à voir mais rien à voir avec "être Serre ou rien", c'est toi qui est parti sur le fait que cela voulait dire pratiquer les maths de haut niveau. Que je sache aucun document n'a encore été produit disant qu'il faut pratiquer les maths de haut niveau au collège.
Par contre on a eu des témoignages de la réalité comme quoi ce n'est pas en enseignant dans le secondaire que l'on maintient son niveau mathématique. Et on est sur un forum de passionnés de maths donc avec un échantillon hyper biaisé qui pratique les maths pour le plaisir. Allons demander dans les collèges quel pourcentage de profs de maths font autre chose que les maths à leur programme, je suis certaine du résultat et toi aussi. Ce n'est pas aimer les maths qu'il faut pour enseigner au collège, c'est autre chose ou en tout cas, c'est très très loin d'être suffisant.Je ne sais pas pourquoi tu as autant besoin de dénoncer que les autres sont méprisants alors que ce n'est que dans ta tête, toi seul le sait même si à force, tu finis par avoir raison, une sorte de prophétie auto-réalisatrice j'imagine.Bonne soirée à toi, je pense que j'ai dit tout ce que j'avais à te dire, je veux bien croire math2 sur le fait qu'il y a des missions excessives non payées et je vous laisse en parler entre vous, je n'en sais effectivement rien. Je te dis à la prochaine fois où tu feras ton cinéma auprès d'un pauvre intervenant qui pose une question relativement banale.La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley) -
@b.b Merci pour cette anecdote rafraîchissante.
Oui je pense que depuis la première page nous avons rapidement fait le tour.Car il s’agit en fair d’une erreur de logique élémentaire qui n’aurait pas du entrainer tant de débats.
« aimer les mathématiques » n’implique pas « apprécier enseigner les mathématiques en collège. » est une proposition vraie
mais cette proposition vraie n’implique pas la véracité de l’assertion suivante:
« Aimer les mathématiques » implique « ne pas apprécier enseigner les mathématiques en collège »
Ce que j’ai voulu illustrer avec humour ici (je pensais avoir suffisamment grossi le trait avec les sandales et les chemises à carreaux)
Cela conduit à l’absurdité consistant à penser qu’un passionné de mathématiques soit nécessairement titulaire d’une chaire à l’IHES ( j’ai visité c’est un endroit merveilleux et la cantine est excellente), ou n’exerce ses talents qu’avec des étudiants triés sur le volet. Ce qui concerne quelques centaines de personnes en France.
(Bien sûr je suis le premier à trouver qu’un agrégé classé 20 et titulaire d’un doctorat verra ses compétences plus utiles à la Nation et se sentira donc mieux dans le supérieur que dans le secondaire, mais qui dit le contraire ?Ce fil ne s’adressait donc pas @maraichu qui bien que maladroit avait rapidement précisé sa pensée pour ne pas blesser. )D’ailleurs j’ai déjà eu l’occasion de le dire les agrégés ne doivent pas être nommés en collège mais en lycée et en particulier dans les cycles terminaux, pour le bien en premier des certifiés qui sont surexploités en lycée d’ailleurs. )Pourtant ce que je dis est un truisme. Enseigner les mathématiques c’est faire des mathématiques, c’est donc un débouché professionnel naturel pour un passionné de mathématiques.@Vassillia dit : « ce n’est pas aimer les maths qu’il faut pour enseigner au collège. »
C’est encore une erreur de logique: ce n’est certes pas suffisant mais c’est nécessaire. Enseigner les mathématiques sans aimer les mathématiques c’est un problème. En France vu le niveau des élèves de primaire on en sait quelque chose:
1/ parce que c’est objectivement méprisant pour tous les enseignants de mathématiques exerçant en collège.
2/ plus grave, parce que cela conduit comme maintenant à une grave crise de recrutement et à une effondrement du niveau par effet de cercle vicieux.
si le professeur de mathématiques de votre enfant n’aime pas les mathématiques mais « autre chose » (quoi? Cela m’inquiète d’ailleurs !) comment va-t-il transmettre le goût des maths. Ce processus pernicieux est déjà à l’œuvre.
Je passe sur le bingo du profbashing qui a été amplement rempli et plus souvent qu’à son tour par Vassillia qui a des comptes personnels à régler avec la profession, alors qu’il y a beaucoup de façons différentes de l’exercer et que c’est un métier très créatif une fois passé le très violent et regrettable bizutage des premières années.
Ce profbashing est grandement responsable de la désaffection des étudiants pour l’enseignement. -
HX1, c'est toi qui fait une erreur de logique.
Prenons un individu x, qui cherche un job. Il n'aime pas particulièrement les maths, il aimerait être prof en collège, idéalement prof d'informatique mais on ne recrute pas. il passe le CAPES de maths et il est admis. Il devient prof de maths.
Comme il aime le contact des enfants, il réussit à faire le job, au moins de son point de vue. Il aime sa vie de prof. C'est ce qui compte pour lui.
Est-ce qu'il fait un bon prof, c'est un autre débat.
Dans ta démarche : quel job faire ... c'est quel job faire pour satisfaire MES besoins, pas pour satisfaire les besoins de la société.
Si j'étais médecin, je te prescrirais une ITF (Interruption temporaire de forum), car tu es visiblement à fleur de peau.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
Un gars qui n’aime pas les mathématiques jusqu’en 2011 à moins de vraiment aimer se faire mal, il ne réussissait pas le Capes de maths.
Et pour cause il concourrait face à des gens qui aimaient faire des mathématiques.
Je t’accorde que maintenant c’est moins vrai.
C’est bien embêtant.
Rassure toi, je n’ai pas de blessure narcissique et ce que pense x ou y de moi je m’en tamponne.
Je suis bien plus inquiet sur le fait que l’on recrute n’importe qui
1/ pour s’occuper d’enfants (et non d’élèves) indépendamment d’une quelconque discipline dont il se fiche. Réfléchis aux motivations possibles tu vas vite en trouver de sordides. L’étude longue d’une discipline universitaire a aussi pour mérite de limiter les motivations dangereuses au contraire d’un job dating en 30minutes.
2/ au cœur d’une mission de service public essentielle n’a aucune autre motivation que leur intérêt personnel. Rappelle toi que nous sommes seuls en classe et qui si on n’a pas un certain niveau d’engagement rien ne nous empêche de montrer des films de faire des goûters et des serious games en îlots bonifiés plutôt que d’enseigner la démonstration et la rigueur de rédaction. Cet engagement est lié uniquement au respect de la discipline (cf l’anecdote avec l’immense Serre).
3/ n’ont aucun goût pour ce dont ils sont censés donner le goût à d’autres.
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Déjà que l'EN peine à recruter des enseignants dans l'enseignement secondaire alors s'il faut vérifier que les profs de mathématiques aiment les mathématiques alors le problème ne peut que s'aggraver.
Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
@hx1_210 :Réfléchis aux motivations possibles tu vas vite en trouver de sordides.Comme exercer une fonction où tu exerces un pouvoir celui où tu as une influence certaine sur le devenir social des individus en participant à leur tri comme s'ils étaient des tomates dont il s'agit de vérifier la consommabilité par l'appareil productif de la société?
(je sais à quoi tu pensais en écrivant ce que j'ai recopié, pas la peine d'expliciter)
PS.
L'école c'est un peu comme une espèce de restaurant, on met des enfants autour d'une table, on les fait manger mais en même temps on étudie la façon dont ils se tiennent à table, leur façon de manger.
À l'issue du test, certains seront réinvités tandis que d'autres deviendront définitivement tricards. Si ces derniers se plaignent de ne plus être invités on leur objectera : tu as eu un repas gratuit de quoi tu te plains ?
Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
Réfléchis aux motivations possibles ...Pas la peine de m'expliquer cela, je le sais aussi bien que toi, et c'est entre autres parce que je suis conscient de tout ça que je participe à ce forum.
Rappelle toi que nous sommes seuls en classe et que ...
Je t'ai déjà dit et je te répète : arrête de considérer que les gens en face de toi sont des imbéciles qui ne comprennent rien.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
@lourrran je ne te prends pas pour un imbécile. La preuve je prends la peine de répondre avec tes arguments.
La situation que tu décris est fallacieuse.
Parce que le salarié que tu décris sera payé pour enseigner les mathématiques mais ne les enseignera pas.
Considérer cette situation comme normale c’est cela que je ressens comme un mépris insupportable.
Je ne développe pas car tu comprends facilement tout seul pourquoi.
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Vous aimez les mathématiques mais vous n’êtes pas forcément mathématicien. Elles vous fascinent, vous intriguent mais vous ne voulez pas vous confronter à une bande d’ados ignorants et irrespectueux voire violents. Vous ne vous sentez pas capable de les « aimer » pour un salaire minable de 2000 euros nets qui plus est. Vous n’avez pas l’intention de vous épuiser moralement à les convaincre que les maths c’est formidable alors qu’ils n’ont que dégoût et incompréhension pour cette discipline et qu’ils la rejettent de toutes les fibres de leur être. Vous ne voyez pas d’un très bon œil le fait d’être la cible de politicards corrompus et incompétents qui vous désignent à la populace comme la source de tous ses maux ?
Le métier de bibliothécaire dans un institut universitaire de recherche est peut-être fait pour vous. Le CNRS dispense des formations financées et des concours pour devenir directeur d’une bibliothèque de recherche mathématiques/informatique (BMI). Où vous pouvez plus modestement être magasinier ou aide-bibliothécaire au sein de cette même structure.
Les BMI (il en existe hélas peu en France) offrent un environnement calme presque monastique entièrement dédié aux mathématiques et à leur promotion.
Elles renferment des dizaines de milliers d’ouvrages (parfois très rares), des centaines de périodiques imprimés ou numériques, des accès illimités aux ressources d’internet. Il y a des espaces détentes avec machines à café en libre-service, des espaces de travail avec tableaux à craie ou au marqueur
Vous y croiserez des mathématiciens purs et appliqués qui ont cessé de se poser des questions métaphysiques sur la place des maths dans leur vie: elle est centrale un point c’est tout. Beaucoup sont ouverts aux échanges et à la discussion. Il n’est pas rare d’y croiser de véritables stars du milieu comme Laurent Lafforgues, Claire Voisin, Jean-Pierre Bourguignon, Maxim Kontsevich etc…
Certes, la vie d’un directeur de BMI et de ses salariés n’est pas toujours simple. Il peut exister des tensions hiérarchiques car la manière dont le savoir mathématique doit être diffusé (quel budget, pour quel public exactement et sous quelle forme ?) est loin de faire consensus dans la haute administration ! Mais rien de comparable aux tourments endurés par certains profs dans ce cloaque qu’est devenu l’éducation nationale.
À vous de voir…
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Considérer cette situation comme normale c’est cela que je ressens comme un mépris insupportable.Mépris de qui envers qui ?
Mais peu importe.
Il y a souvent des situations où on se dit : c'est dommage que ce soit comme ça. Quand il y a un tremblement de terre, un accident, une guerre.
Quand on est devant une telle situation et qu'on ne fait rien alors qu'on sait parfaitement quoi faire pour solutionner le problème, c'est du mépris insupportable.
Quand on est devant une telle situation et qu'on prétend savoir comment résoudre le problème et qu'on dit yaka faucon, c'est aussi du mépris insupportable.
Quand on est devant une telle situation et qu'on n'a pas de solution, et qu'on est contraint d'accepter plus ou moins cette situation, ce n'est pas du mépris, c'est du réalisme.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
Il faut arrêter deux minutes, tous les ados ne sont pas horribles, violents, etc. Il y a plein d'endroits où on peut enseigner dans des conditions tout à fait acceptables, où la majorité des élèves est polie, respectueuse, etc. C'est pénible ces généralités
Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$ -
@biguine_equation merci pour cette proposition concrète. En vrai je crois que cela me plairait beaucoup car j’aime beaucoup les livres de maths.
Pour mes vieux jours…
@lourrran, comparaison n’est pas raison.
Un jeune homme aime beaucoup aider les gens et porter une blouse blanche. Mais il n’aime pas du tout l’anatomie ni la pharmacopée il est recruté comme urgentiste. Cela lui convient et il est content. Il aime ce travail et sa vie.
Savoir si c’est un bon médecin et si les patients seront soignés est un autre sujet…
J’aime dessiner de beaux avions et les logiciel de 3d. Bien sur l’aérodynamique et la mécanique me gonfle.
Peu importe on m’a recruté et ma vie me convient, savoir si je suis un bon ingénieur et si mes avions voleront n’a pas d’importance..
Tu vois le problème.
Ton discours est méprisant car il suppose que le métier de professeur n’est pas un vrai métier: il suffit d’aimer les enfants.
Le job que tu décris est bien plus proche de celui d’animateur de centre aéré ou d’AED ce sont des métiers qui il est vrai ne nécessitent pas d’aimer les maths les lettres ou le sport. Ce sont des métiers utiles et estimables (qui n’étaient cependant que des jobs d’été ou étudiants jusqu’il y a peu du fait de leur absence de perspective de carrière).Si tu ne vois pas le problème et ne voit pas en quoi cela est méprisant pour les personnels qualifiés qui travaillent dans les règles de l’Art… -
hx 1_210: tu n’es pas obligé d’attendre tes vieux jours 😀 Il y a des jeunes dans ces structures. Il y a aussi quelques ronds de cuir mais ils sont plutôt discrets.
-
@biguine_equation
Pour l’instant je suis bien en classe et j’y fais des maths intéressantes. Et pourtant je suis en collège.
Et pourtant je ne souhaitais pas y enseigner.
Comme quoi.
Bonjour!
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