Métiers pour un amoureux des maths

Afin de travailler une réorientation professionnelle et pouvoir enfin me réaliser en tant que puriste dont l'appétence pour la Mathématique s'est trouvée trop longtemps gâchée  (merci à @raoul.S de m'avoir ouvert l'esprit avec humour), j'aimerais savoir quels métiers vous conseilleriez pour un amoureux des maths.
Je souhaite pouvoir réellement pratiquer les mathématiques i.e élever mon niveau chaque jour. Je ne veux pas voir mon niveau dégradé par la fréquentation de béotiens (même sélectionnés intellectuellement ou financièrement) de niveau inférieur au mien, et risquer ainsi de me compromettre en faisant répéter des notions que je connais déjà et qui m'ennuient, encore moins respecter un programme que je n'aurais pas choisi. 
J'ai déjà eu l'occasion de khôller en Spéciale, pour quelques raisonnement brillants, j'ai vu beaucoup trop d'erreurs stupides dont la correction fastidieuse diverge par trop de mon amour pour la Mathématique. J'ai trop subi de profs de fac sabordant des modules dont ils n'avaient que faire. Je préférerais alors continuer mon job de con dans un établissement d'enseignement secondaire où comme chacun sait je ne fiche rien quand je ne suis pas en vacances. 
Je veux pouvoir pratiquer des mathématiques enthousiasmantes. De grâce pas de sujet ennuyeux (les statistiques inférentielles, pourquoi pas appliquées à la médecine tant qu'on y est, pouah ! plutôt crever !). Quand un sujet me barbe, (parce qu'il est barbant) je veux pouvoir en changer. Je ne veux pas non plus participer à des arnaques financières dévoyant le TCL ou au développement de technologies polluantes ou guerrières sauf si je touche la totalité du pactole. Les mathématiques appliquées ne correspondent pas à mon idéal, je les trouve vulgaires.
J'ai horreur de la craie, des mauvais cafés ou infusion qu'ils soient bus dans un mug humoristique ou dans un thermos, des jeans portés avec une vielle ceinture qui boucle sur elle-même, (encore pire s'ils sont accompagnés de sandales portées avec chaussettes et d'une chemise à carreaux).
Je ne supporte pas les gauchistes wokes qui gangrènent l'enseignement supérieur et se déplacent en mobilité douce, et j'abhorre encore plus les réactionnaires qui y sévissent en déblatérant contre la baisse du niveau et l'écriture inclusive. D'ailleurs le classement de Shanghai nous montre  tous les ans à quel point le niveau des étudiants qui y sont (mal) formés est nul ainsi que la nullité de notre recherche en dépit du pognon de dingue investi.
Pour vos messages merci de ne pas dépasser 20 lignes, après je m'ennuie.  B)
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Réponses

  • salut

    le paradis est-il une option ?

    Ce ne sont pas les signes, les symboles qui constituent la science ; le seul principe qui y domine, c’est l’esprit de sagacité auquel les objets soumis servent d’auxiliaire.                BHASCARA

  • Heureux les faibles d'esprit  B)
  • Bonjour,
    Très drôle, rien à redire. :D
    La seule possibilité que je vois est rentier.
    Si tu n'as pas la somme actuellement, tu peux tenter de jouer au loto mais quelques connaissances en probabilités devraient t'amener à penser que ce n'est pas gagné comme projet.
    Bon courage !
    La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
  • Je n'ai pas de réponse mais lirai attentivement celles qui viendront...
  • @Vassilia heureux que cela te fasses rire même si tu n'as rien compris... (ces bonnes femmes!)

    J'ai oublié de préciser qu'ingénieur n'est pas une option car comme le faisait justement remarquer le professeur de Spéciale (le pauvre il faisait les même blagues chaque année, pour se désennuyer de dispenser les même cours certainement) de la taupe de niveau inférieure à la mienne: dans ingénieur il y a génie mais le préfixe est privatif!
  • Vous devriez trouver votre place au 1 rue de Cabanis à Paris (attention à ne pas faire de contrepet)
    Il ne faut pas respirer la compote, ça fait tousser.

    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
  • @Médiat_Suprème j'aime les contrepets, j'aime rire.

    et vous avez raison Saint-Louis c'est surfait.
  • JLapin
    Modifié (3 Jan)
    J'ai horreur de la craie, des mauvais cafés ou infusion qu'ils soient bus dans un mug humoristique ou dans un Thermos, des jeans portés avec une vielle ceinture qui boucle sur elle-même, (encore pire s'ils sont accompagnés de sandales portées avec chaussettes et d'une chemise à carreaux).
    Fais de la recherche et habille toi correctement (selon tes critères).
  • Si tu n'es pas titulaire à l'IHES avant 40 ans tu as raté ta vie, désolé.
  • N'importe quel métier qui laisse suffisamment de temps libre pour faire des maths à côté, car comme disait un éminent scientifique et ministre de l'éducation (Claude Allègre pour ne pas le nommer), les maths ça ne sert à rien, maintenant il y a les calculatrices.
  • Et encore, même à l'IHES, tu ne peux pas étudier les topos en toute liberté. sic transit gloria Mundi (et les sources de financement sont en désaccord avec mes principes).
    Par contre c'est beau et on y mange bien.
  • raoul.S
    Modifié (3 Jan)
    @hx1_210 tu fais une fixette. De plus je t'assure que l'idée que tu te fais sur moi est complètement fausse. J'ai lu ton pavé cette fois et je réagis juste à ceci : 
    hx1_210  a dit :  
    Je souhaite pouvoir réellement pratiquer les mathématiques i.e élever mon niveau chaque jour. Je ne veux pas voir mon niveau dégradé par la fréquentation de béotiens (même sélectionnés intellectuellement ou financièrement) de niveau inférieur au mien, et risquer ainsi de me compromettre en faisant répéter des notions que je connais déjà et qui m'ennuient, encore moins respecter un programme que je n'aurais pas choisi. 
    Les élèves que j'ai eu lors de ma brève expérience de prof, je ne les ai jamais considérés comme tu le dis. Figure-toi que malheureusement j'étais plutôt pote avec eux (ce qui est une grave erreur). De plus j'essayais vraiment de donner un enseignement le plus clair possible afin que ceux qui étaient lents à comprendre puissent enfin réussir, même si je savais qu'au final le système n'allait pas leur laisser le temps de comprendre à leur rythme.

    Ceci parce que moi-même j'ai toujours été lent à comprendre, et il se trouve que lorsque j'étais ado, il y avait un établissement scolaire là où je vis, qui permettait aux "lents" d'avoir une petite chance en math, au prix d'un travail énorme. Aujourd'hui je pense que ce n'est plus trop le cas malheureusement.

    Mais force est de constater que lorsque j'enseignais, une grosse partie du temps c'est du babysitting que je faisais. Alors ça et le fait que je n'avais plus le temps de m'intéresser à un certain type de maths disons que ça ne m'a pas laissé une bonne impression.
  • Bonsoir,

    Si „coller“ en spé à un âge pas trop avancé n‘est pas satisfaisant, il reste peut-être la médaille Fields comme but dans la vie d‘un mathématicien français. 

    Bonne chance! 🍀🤸🏼‍♂️
  • hx1_210
    Modifié (3 Jan)
    Trêve de plaisanteries, je note qu'en dehors de chercheur en Mathématiques (si possible à l'IHES, ou chez Huaweii) les propositions ne se bousculent pas.
    Nonobstant le fait que le nombre cumulés de postes accessibles chaque années en taupes, PRAG, MdC, PU et chargés de Recherche CNRS est limité, il faut aussi reconnaitre que le nombre de personnes capables de prétendre à ces fonctions est très restreint également.
    Vous m'avez convaincu. À moins d'être certain de finir dans le top 50 à l'agrégation et de faire une thèse (sur un sujet porteur), il vaut mieux ne pas aimer les maths, sinon on est condamné à exercer un métier pourri relevant de la garderie et dans lequel on ne pratiquera pas la Mathématique.
    Bonne nouvelle les étudiants français l'ont enfin compris eux qui désertent massivement ces études sans avenir et ne se présentent plus au CAPES.
    Fermons les UFR de Mathématiques et ne gardons que les ENS cela fera des économies.
  • Une alternative: Tu étudies les maths appliquées (ou alimentaires) et tu approfondis les maths théoriques/abstraites une fois à la retraite.
  • Va sur le serveur discord The Affinoid Union si tu n'y es pas déjà.
  • Positif
    Modifié (3 Jan)
    L’op révèle quand même un problème particulièrement profond dans la communauté estudiantine mathématique (ou jeune diplômée) qui est l’autisme. Les mathématiciens se disent “Parce que je suis intelligent j’ai droit à une rente !” . Dans un certain sens oui, la rente est assurée par des dizaines de concours de la fonction publique où (sauf l’enseignement) on ne travaille pas beaucoup et on a le temps de pratiquer les activités que l’on aime. Alors que l’enseignement est un travail difficile où on travaille beaucoup. Mais n’importe quelle autre profession de la FP c’est ultra tranquille, donc les zamoureux des maths pourraient lire leurs livres tranquillous.
    Mais non, les zamoureux des maths exigent des professions de mathématiciens. Alors qu’ils n’ont probablement pas le niveau pour la recherche. Tant pis pour eux, ils vont se faire sélectionner naturellement.
    @Kactuaire : c'est un troll qui visait l'autre top 20 agreg d'hier.  À raison. La seule façon de dégonfler leurs têtes c’est de les faire bosser sur des chantiers à 3h du matin.
    ---> I believe in Chuu-supremacyhttps://www.youtube.com/watch?v=BVVfMFS3mgc <---
  • Bonjour, à défaut d'en faire ton métier, tu peux toujours pratiquer les maths ici. Tu te poses les questions que tu veux et tu trouves des personnes qui sont intéressés par (une partie de) tes questions et vous vous entraidez. Au final n'est ce pas ça le mathématicien ultime ?

    (Tu seras potentiellement amener à collaborer avec raoul.S si tu post en topologie ou algèbre :D)
  • @Positif tu te trompes les métiers de la FP ne sont pas tranquilles en dehors de quelques niches dorées.

    Sinon, je précise car ce n’est pas clair pour tout le monde qu’en effet cette discussion n’est pas à prendre au premier degré.
  • Kactuaire
    Modifié (3 Jan)
    Cher Positif, merci de préciser ta remarque adressée à moi. Je comprends vite, à condition qu’on m’explique longtemps. 
    Cher hx1_210, accepte de vivre avec ton niveau de mathématiques qui t‘ouvre beaucoup de possibilités !
  • Vassillia
    Modifié (3 Jan)
    hx1_210 qui vient de découvrir qu'il vaut mieux aimer faire quelque chose ayant une valeur sur le marché du travail pour avoir un travail rémunéré qui nous plait. C'est beau ! Le ton sarcastique te va si bien, je n'ai pas pu m’empêcher d'en rajouter

    Blague à part, tout le monde est d'accord sur le fait qu'enseigner au collège est difficile. Mais justement il ne faut pas lire du mépris chaque fois que quelqu'un exprime l'idée de ne pas pouvoir s'y épanouir. J'aurais même tendance à m'inquiéter beaucoup plus pour quelqu'un qui exprime la possibilité de s'y épanouir sans savoir ce que c'est. Désolée d'être décourageante mais mon conseil serait plutot "fuyez pauvres fous" à la Gandalf.
    Tant mieux si tu arrives à y trouver ton compte mais peut-être qu'il y a (ou qu'il y aura) une vraie envie de reconversion (avec des demandes un peu plus raisonnables) et il n'y a pas de mal à cela.
    La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
  • hx1_210
    Modifié (3 Jan)
    Là encore les représentations ont la vie dure.
    quand on parle pognon agrégé en collège c’est mieux qu’en lycée ou que dans la majorité des prépas (même si cela ne reste pas fou en comparaison d’un salaire de non enseignant).
  • Dom
    Dom
    Modifié (3 Jan)
    On ne parle pas « ceci » au collège ou « cela » au lycée. On prend tout le poste : son pognon, ses désagréments, ses bénéfices, etc.
    « Agrégé au collège » : j’ai vu de tout. Du mal être, voire la dépression, du fumiste intégral qui s’en sort ou qui ne s’en sort pas, du gars qui bosse sérieusement et laborieusement (que c’est soit « utile » ou pas) et qui aime ça, etc.
    Chaque poste… chaque profil… rien n’est vraiment descriptible dans l’absolu. 
    Et c’est valable pour l’agrégé au lycée. 
  • hx1_210
    Modifié (3 Jan)
    Oui @Dom mais tu comprends au collège on n’a pas encore trié alors ceux qui y enseignent s’y abaissent.
    Du temps du lycée du vrai qui commençait en 6e le prestige était tout autre pour le professeur de lycée quand bien même il avait des 6e.
    À l’époque les mathelem’ étaient bien pouilleux en comparaison des rhétoriques. Mais c’est un détail.
  • J'ajouterais qu'il y a aussi un fantasme des CPGE où on passerait son temps à faire de belles mathématiques, cependant se retrouver dans une prépa modeste en éco, BL ou BCPST peut refroidir bien des ardeurs.
  • AlainLyon
    Modifié (4 Jan)
    @hx1_210 Et bien les questions naïves et les erreurs des boéciens font souvent faire des avancées. 
    Et voici en exemple : la rotondité de la Terre est supposée connue depuis au moins 2100 ans par l'observation d'un rayon de soleil à la verticale dans un puit et avec un angle dans un puit distant d'environ 100 km...dit-on
    Question du boécien : Mais alors, comment les astronomes de l'époque ont-ils fait une mesure simultanée sachant que le transport le plus rapide était celui d'un cheval au galop? o:)
  • - Conclus une fois pour toute avec le passé.
    - Sois heureux avec le présent.
    - Sois ouvert pour tout ce qui va venir.
    La vie est belle.,, mais effectivement il n‘a jamais été question qu‘elle est facile (et ce sur le plan professionnel autant dans la fonction publique que dans le privé).
  • Boèce n’était pas Béotien.
    C’est beau.
    The real danger is not that computers will begin to think like men, but that men will begin to think like computers.
            -- Harris, Sidney J.
  • Est-ce beau ? Boèce, le bohémien. Le beau est mien ? Le béotien.
  •  @nicolas.patrois Pour la mesure simultanée de deux angles de rayon de soleil à 100 km de distance, il y a 
    les montres : elles n'avaient pas été inventés
    une mesure optique : à ma connaissance il n'y avait pas de bons miroirs;
    les clepsydres synchronisées : encore eut-il fallut pour en transporter une à 100 km sur une carriole qu'elle eut un gros réservoir. 
    Alors comment donc les antiques s'y sont-ils pris pour le faire?
  • Pour démontrer que la Terre est sphérique ?
    Pour calculer le rayon de la Terre ?
    The real danger is not that computers will begin to think like men, but that men will begin to think like computers.
            -- Harris, Sidney J.
  • Sato
    Modifié (4 Jan)
    Un alien, sans doute.

  • Tout simplement : 
    - à un endroit (Syène), pas d'ombre au midi solaire ;
    - à l'autre endroit (Alexandrie), une ombre au midi solaire mesurée avec un gnomon (le midi solaire est quand l'ombre est la plus courte).
    Un gnomon à fente est très facile à réaliser avec deux triangles rectangles de carton et deux morceaux d'adhésif opaque. Gilbert Walusinski nous en faisait fabriquer et expérimenter avec, dans les petites classes du lycée de Saint-Cloud.
  • zeitnot
    Modifié (4 Jan)
    Je recommande la lecture des cheveux de Bérénice de Denis Guedj.  Je l'ai lu il y a une vingtaine d'années, il doit être quelque part à la maison.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Cheveux_de_Bérénice
    Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
  • lourrran
    Modifié (4 Jan)
    Et même si il n'y a pas de précaution particulière sur l'heure de l'expérience, on retombe sur ses pattes.
    Dans l'un des puits, le rayon lumineux éclaire le bord 'ouest' du puits, puis il plonge parfaitement à la verticale, puis il éclaire le bord 'est'.
    Dans l'autre, le même jour, il éclaire le bord 'ouest', puis le bord 'nord' (ou éventuellement sud) puis il éclaire le bord 'est'.
    Les 2 villes choisies étant à 100 km l'une de l'autre sur un axe Nord /Sud, tout va bien.
    En choisissant 2 villes à 100 km l'une de l'autre sur un axe Est/ouest, on aurait constaté que le rayon lumineux plonge parfaitement à la verticale dans un puits, puis 5 minutes plus tard dans l'autre puits.
    Et donc là, nécessité de mesurer le temps ''précisément'' pour en tirer des conclusions.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
    L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara.
  • Fin de partie
    Modifié (4 Jan)
    Je pense que rentier* est la meilleure option. Tu dégages beaucoup de temps pour te consacrer à l'étude ou la résolution de problèmes ce qui est un luxe inaccessible pour la plupart des gens.
    *Au sens où on l'entendait au dix-neuvième siècle. Un chômeur n'est pas rentier, son agenda est parasité par le contrôle social.
    PS.
    Mais j'imagine que dans ta demande il était sous-entendu que tu cherchais un poste prestigieux, avec un capital symbolique certain. Rentier c'est sûr que ce n'est pas très prestigieux  vis à vis des autorités académiques.
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • @FdP : Un rentier, quand bien même brillant et trouvant de vrais résultats par lui-même, aura du mal à publier dans des revues peer-reviewed. De base, ces revues vont probablement rejeter l'article sans l'envoyer à un reviewer si la personne n'est pas affiliée à une université.
    Il faut donc, dans l'idéal, être rentier mais avec un poste honorifique de "collaborateur scientifique". 
  • Le mieux si on est amoureux des maths, c'est d'être Jean-Pierre Serre, non ?
  • Vassillia
    Modifié (4 Jan)
    Mieux : En étant rentier, on peut faire du mécénat auprès d'une université, le don financier, en nature ou de compétence (via un professionnel) est acceptable théoriquement.
    Je suis sûre que les autorités académiques regarderont d'un bon œil un ex-prof de maths (qu'il soit bon en maths ou pas) qui finance une partie de leurs formations et le laisseront faire joujou dans le labo de son choix sur le sujet de son choix sans trop l’embêter. Il ne coute rien et il rapporte, difficile de refuser.
    Je vous l'ai dit que c'est la bonne idée vu la demande mais bon...
    La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
  • Bonour,

    Oui, mais attention à l'effet de Serre !!

    Cordialement,
    Rescassol

  • @nicolas.patrois Pour calculer le rayon de la Terre car je suppose que pour la rotondité les navigateurs avaient dû s'apercevoir que la ligne d'horizon marin est courbe!
  • Oui, et on peut le remarquer de la terre ferme.
    Pour mesurer le rayon de la Terre, la méthode d’Ératosthène évoquée ici fonctionne très bien.
    The real danger is not that computers will begin to think like men, but that men will begin to think like computers.
            -- Harris, Sidney J.
  • @ Cyrano : le rentier, même sans être brillant, se contentera sans problème d'ArXiv, il n'est pas soumis au "publish or perish".
  • En tout cas, cette discussion sur les rentiers est significative.
  • En fait il n'y a aucun métier sans contraintes où l'on peut faire exactement ce que l'on veut. Donc la seule solution est de ne pas devoir travailler. 

    Perso, je suis trop content de mon métier pour pouvoir le faire plutôt qu'être rentier. Mais finalement quoique venant d'une famille pauvre, vue l'inflation qu'ont pris mes thés de garde, achetés pour presque rien au début des années 90 pour certains, si je ne les buvais pas je pourrais être rentier à 50 ans ...
  • philou22
    Modifié (4 Jan)
    Soyons sérieux, quels sont les métiers autres que ceux de la recherche et de l’enseignement où il est fréquent d’utiliser des outils mathématiques plus avancés que ceux de l’école primaire ? À ma connaissance, la finance quantitative et l’intelligence artificielle. En ce qui concerne la logique sur laquelle s’appuie les mathématiques, d’autres métiers l’utilisent aussi, les métiers du droit, de la médecine par exemple. Il est vrai que la très grande majorité des métiers de l’ingénierie ne mobilise que très rarement des compétences mathématiques importantes. C’est peut-être l’origine du questionnement qui a lancé ce fil de discussion. En effet, les ingénieurs ont une culture mathématiques souvent importantes, ont été sélectionnés par rapport à elle, ils l’apprécie et au final ils utilisent des simples tableaux Excel pour l’essentiel de leurs activités mathématiques professionnelles.
    Edit : et la cryptologie
  • hx1_210
    Modifié (6 Jan)
    Non ce qui est significatif, c'est l'idée visiblement répandue que si l'on aime les maths (en France) les seules solutions soient la Recherche (avec comme solution de secours l'enseignement-recherche), éventuellement l'enseignement en CPGE ou alors vivre au crochet du travail d'autrui.
    C'est une vision significative que l'on pourrait qualifier de vision de classe. Elle éclaire bien le mépris vécu par les enseignants du second degré (y compris ceux qui sont docteurs) en France.
    Pour répondre sérieusement à la question posée. Si on aime les mathématiques l'enseignement des mathématiques (dès la 6e en France) est un débouché naturel. Bien plus naturel que de faire n'importe quoi d'autre en attendant la retraite.
    Bien évidemment la situation du secondaire en France est mauvaise et je ne conseille à personne de se tourner vers cette carrière sans avoir conscience des difficultés actuelles et c'est bien triste.
  • Il y a bien un membre du forum qui disait gagner sa vie avec quelques cours particuliers par mois pour pouvoir consacrer tout le reste de son temps aux mathématiques. Vivez d'amour et de maths fraiches  :)
  • Blaise Pascal, génial scientifique et penseur en général, précurseur de l’informatique avec sa machine mécanique à calculer, aurait dit « La vie n'est bonne qu'à étudier et à enseigner les mathématiques. » Je ne suis ni aussi talentueux ou radical que lui mais je comprends cette phrase.
  • @hx1_210 Que ce soit triste, je suis bien d'accord mais il ne faut pas y lire du mépris. Je me répète car c'est la source de la plupart des désaccords avec toi, et vraisemblablement pas qu'avec moi. Que ce soit une vision de classe ou pas, c'est une vision réaliste. Tu dis toi-même que les conditions sont difficiles et que tu ne conseillerais pas cette carrière sans avertissement.
    Il me semble quand même logique que les personnes qui le peuvent évitent de se mettre dans des conditions difficiles, c'est un instinct de préservation à peu près normal, non ? Si je te dis que je n'ai pas du tout envie de faire la guerre sur le terrain contre je ne sais pas qui même pour la bonne cause (à supposer que ça existe) car je risque de me faire tuer, est-ce que tu vas y lire du mépris pour les militaires ? Ben non, en tout cas, il ne faudrait pas.
    J'ai l'impression que tu te complais dans l'idée que tout le monde te méprise en tant qu'enseignant du second degré (ou peut-être ne t'admire pas assez) alors que tes valeurs morales sont tellement mieux que celles des autres et qu'on devrait tous penser comme toi. Mais n'est-ce pas justement du mépris pour ces autres que de considérer qu'ils devraient partager tes valeurs morales et tes choix de vie ? 
    Pour le coup, je te le dis sans provocation et si tu me connaissais un peu, tu saurais que le mépris ou l'admiration que je peux avoir pour mes concitoyens n'a pas grand chose à voir ni avec leur métier ni avec leur niveau en maths ou dans d'autres matières.
    La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
Cette discussion a été fermée.