Concours ENS normalien étudiant (voie universitaire) - 2026
Bonjour
Je suis en UFR de Mathématiques à Paris.
Je me suis dit : allez, soyons fous, tentons le concours ENS 2026.
Je n'ai qu'une seule vie, et je n'ai rien à perdre si je rate le concours.
Vous avez des conseils, avertissements et autres opinions ???
Si quelqu'un prépare les ENS dans ce forum, je suis absolument chaud pour former un binôme ou un trinôme.
Merci de vos conseils
Je suis en UFR de Mathématiques à Paris.
Je me suis dit : allez, soyons fous, tentons le concours ENS 2026.
Je n'ai qu'une seule vie, et je n'ai rien à perdre si je rate le concours.
Vous avez des conseils, avertissements et autres opinions ???
Si quelqu'un prépare les ENS dans ce forum, je suis absolument chaud pour former un binôme ou un trinôme.
Merci de vos conseils
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Réponses
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Ah, je précise: Concours Sciences pour une admission au DMA de l'ENS (Département de Mathématiques).
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Ben, c'est une très bonne idée. Mon conseil, c'est de chercher à n'avoir aucune lacune sur ce que tu vas apprendre à la fac. Par exemple, en fin de semestre, il y a souvent des trucs plus difficiles, et il est facile de se dire "de toute façon, ça ne tombera pas à l'examen" et de laisser ça pour plus tard. Ou encore, se dire "échelonner des matrices, c'est trivial, j'ai trop la flemme de le faire en TD", c'est également une mauvaise idée.À part ça, sauf si ta licence est mal fichue, tu verras tout le programme du concours dans tes cours, donc exceller à la fac peut suffire à réussir le concours.Bref, bosse bien, de manière à être bien sûr de ce que tu sais.PS. Mets-nous les liens vers les pages de renseignements à propos de ton concours.
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Salut, @""Georges Abitbol"
Merci de ta réponse, et des encouragements.
Oui, j'avais réalisé que je ne dois rien laisser au hasard.
Mon problème n'est pas pour l'instant un problème de motivation ou de passion.
Je manque de temps pour faire tout à fond, et ça me déçoit de la fac car je dois aller vite.
Exemple : j'ai fait un peu de Thermodynamique ce semestre dans une UE de Physique. Et j'ai voulu commencer à travailler un peu la physique statistique mais pas le temps.
J'ai l'impression d'avoir toujours quelque chose à lire ou à faire mais jamais assez de temps pour tout voir, les semaines défilent et ça m'angoisse, même si je m'en sors au niveau des notes.
J'ai pris l'initiative de faire un maximum de sujets des concours des Petites Mines (concours Sup qui n'existe plus) pendant les vacances de Noël.
Il y a les corrigés sur Internet.
Donc, ça me permettra de me rassurer : ouf, je sais faire les Petites Mines, donc j'ai un niveau Maths Sup, je peux continuer la préparation du concours pour la Spé après.
Dites-moi ce que vous pensez des Petites Mines (Concours Sup)
https://maths-france.fr/math-sup/problemes/mines/mines-sup-annee-2000-2003/
Merci de vos autres conseils. -
Bonjour,
Les renseignements sur le concours Normalien Etudiant - Voie - Universitaire - Sciences :
https://www.ens.psl.eu/une-formation-d-exception/admission-concours/concours-normalien-etudiant
https://www.ens.psl.eu/node/1186
https://www.ens.psl.eu/sites/default/files/plaquette_cne_03_04_23_2.pdf
https://www.math.ens.psl.eu/concours-normalien-etudiant/
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Tu ne veux pas tenter le concours normalien étudiant ?
https://www.math.ens.psl.eu/concours-normalien-etudiant/ -
Ah je n'avais pas vu ton dernier message. Tu vois sur le site que l'admission repose surtout sur* examen du dossier (donc de tes notes à la fac)* épreuve orale (exposé de 15 minutes effectué au tableau suivi de 30 minutes de questions du jury).Donc les épreuves écrites de concours ne sont pas tellement utiles, je pense qu'il faut surtout faire des exercices difficiles (pour maîtriser la technique mathématique et être capable de faire face aux questions) et chercher à apprendre un peu de maths à la frontière du programme, voire au-delà, pour être en mesure de faire un exposé intéressant.
Avis à prendre avec des pincettes, je ne connais personne préparant ou ayant préparé ce concours. -
Salut, OK.
Concernant l'oral, vous pensez que le jury va me demander une modélisation d'un problème ouvert ?
J'ai vu ça dans un film.
Une candidate à l'X doit modéliser l'étude du mouvement et le changement de morphologie d'une bulle d'eau gazeuse qui remonterait du fond du verre à la surface de l'eau.
C'est ridicule ou c'est quelque chose qui se fait aux concours ? -
Message à tout le monde :
Des gens de prépas m'ont conseillé de travailler sur les fameux "Monier" (Mathématiques, Dunod).
https://monpdf.weebly.com/uploads/2/3/1/7/23176136/math%C3%89matiques-j.m.monier-mpsi.pdf
C'est hyper-dur.
Je ne sais pas si c'est ça que tu veux dire, @JLT, par exercices difficiles, ou si tu parles de problèmes ouverts.
Merci de vos réponses. -
Oui les Monier contiennent des exercices de bon niveau. C'est normal si tu n'arrives pas à tous les résoudre. Mais si tu n'arrives pas à résoudre plus de 20% des exercices c'est que tu dois encore travailler, peut-être sur des exos plus faciles, jusqu'à être en mesure de résoudre ceux du Monier.Quant à l'épreuve orale, relis le site :"[elle] commencera par un exposé de 15 minutes effectué au tableau (ou équivalent distanciel) durant lequel les candidat·es présenteront un résultat mathématique de leur choix. Le reste du temps sera consacré à un échange avec le jury, autour de leur exposé, parcours et motivations."
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Ah, merci du conseil pour les Monier.
Je crois que je suis plutôt à 10% de réussite aux exercices des Monier.
Sinon, pour l'oral, merci, je n'ai pas eu le temps de lire toutes les modalités du concours.
Je suis en train de rigoler dans ma tête : expliquer la preuve de Perelman sur la conjecture de Poincaré devant un jury à l'ENS. LOL. -
Noter que le concours physique est différent : https://www.phys.ens.fr/fr/article/concours-normalien-etudiant
"Les admissibles seront ensuite convoqués pendant la première moitié de juin pour les épreuves d’admission consistant en un oral de physique d’environ 60 minutes et un entretien d’environ 30 minutes."
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OK, merci pour l'info.
Il faut que je voie si je peux passer le concours Maths ET le concours de Physique.
Je ne crois pas, c'est à vérifier. -
Si c'est comme pour les prépas, j'aurais tendance à dire que tu ne peux présenter qu'un seul concours par ENS (mais les concours peuvent être différents selon l'ENS présentée).En revanche, pour les recrutements sur dossier en tant que normalien étudiant (terme désignant les normaliens non fonctionnaires, où la seule différence est l'absence de salaire à la fin du mois), on peut normalement présenter plusieurs dossiers par ENS, un par département en général.
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Bonsoir, @Heuristique
Merci, ça me rassure.
Je vais vérifier le lien de @JLT.
J'aime autant les Maths que la Physique, donc, ça me va.
Et de toute façon, si je suis admis, je pourrais faire les Maths ET la Physique à l'Ecole. -
Attention, pour faire des maths et de la physique, tout dépend dans quelle ENS et à quelle dose tu veux faire chacune des 2 matières.Par exemple, à feu Cachan, il est possible de suivre quelques cours de physique en étant en maths, et réciproquement, mais il n'y a pas de double-licence. Il y est en revanche possible de faire une année spécifique pour étudier l'autre matière. A voir la politique de chacune des ENS sur le sujet.Ajoutons qu'il est également possible, d'aller dans un département qui n'est pas celui du concours d'entrée, selon l'ENS et l'avis des directeurs de département. Exemple : en entrant à Cachan en physique, un compère avait décidé de partir en maths (donc il n'a plus vraiment fait de physique après) et cela a été accepté, mais ce n'est pas toujours automatique.
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Comme le disait un phare de la pensée: "La route est droite mais la pente est forte"....Liberté, égalité, choucroute.
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En gravité faible, la pente sera moins forte : il y aura moins de travail à fournir pour se déplacer.
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Bonjour
Sur ce lien https://www.ens.psl.eu/node/1186 Il y a la phrase suivante :
"Il est possible de rajouter un autre département de candidature après l’épreuve 1 dans un département donné sur proposition de celui-ci."
C'est peut être un moyen de candidater pour la physique et les maths en même temps. -
Bonsoir, @Barjovrille
Merci pour le renseignement.
J'adore vraiment les deux disciplines, et je pense que je continuerais à étudier les deux. -
En plus des Monier
les précis Breal de D Guinin sont plus abordables
et la référence Maths en tête de X Gourdon.
Toutes la série des oraux x ens de chez Cassini
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De rien
Une dernière référence : le cours de Jean Voedts.De manière plus spécifique tu as aussi les Ramis Odoux Deschamps ainsi que les Arnaudies Fraysse.
En étant à l’université tu as accès à une BU alors emprunte pour te faire une idée.
JM Monier par exemple n’est pas avare de notations. -
Bonsoir, les gens. Depuis le début des vacances de Noël, j'ai attaqué plusieurs sujets de Mathématiques du concours de l'ENAC (Concours Sup Bac+1).
Je galère sur ces sujets de niveau Bac+1.
Si je n'arrive même pas à faire des sujets ENAC, mais je devrais même pas penser à préparer les ENS, quoi.
Mais j'ai trop de facilités avec ce que je fais en ce moment à la fac.
J'ai l'impression de vivre une vie de bipolaire : facile avec la fac, impossible avec les concours.
Je commence à paniquer pour le concours de l'ENS.
Je n'arrive pas du tout à savoir si je suis en train de gaspiller le temps de ma L1, si je devrais bosser encore plus, et si je suis en train de bien préparer le concours. Comment je fais pour savoir si j'utilise bien la fac comme support de préparation ? Je n'ai pas trop envie de parler du concours à mes profs, j'ai peur qu'ils m'influencent négativement ou contre-productivement.
2024 : cauchemar à l'horizon, sans blaguer. Dans 4 mois, c'est les examens du S2. Je compte bosser tout l'été, je ne sais pas si c'est une bonne idée.
Pour finir, je n'aurais jamais le temps de faire des Monier, vu le temps que ça me prend pour "réussir" un exercice.
J'ai vraiment l'impression que c'est fichu d'avance au fur et à mesure que j'avance dans l'année.
Bonne soirée à vous. -
Les exercices des livres de Jean Marie Monier ne sont pas simples.
Je suis agrégé, j’ai été un taupin de niveau correct (pas ENS mais groupe 3) et lorsque j’étais taupin je ne savais pas en faire beaucoup seul.
(Le truc c’est qu’en taupe il faut aussi se farcir la physique!)
Bref le but est de les chercher puis de retenir quelque chose de la correction. Pour cela les livres de Gourdon, plus synthétiques sont plus efficients mais pas plus simples.
Autre chose. Un sujet de concours est fait pour trier. Il n’est donc pas fait pour être enchaîné comme un sujet d’examen. Le tout est d’être prêt à l’instant t et pour l’instant tu es au début.
Dernière chose, la préparation d’un concours est aussi une question d’endurance et de confiance en soi. Travaille des choses à ta portée, travailler des notions trop difficiles ne t’apportera rien et pire peut te décourager.
Reprends les basiques de Lycée avec un bon livre de Tle C ou si tu en as en BU un aleph0 dès que tu sens que tu en a besoin. Tout comme en L2 il te faudra souvent revenir sur tes cours de L1.
Lorsque j’étais taupin le major de la PSI* (qui était la meilleure de France à l’époque) a craqué peu avant les écrits et a intégré « seulement l’EGIM »
Alors qu’un copain qui accumulait les caisses en cours d’année a intégré les Mines de Saint Étienne…
Bref ne te décourage pas c’est à la fin du concours que l’on sait si on a été bon. Ce qu’il faut c’est travailler dans la durée et comprendre les notions et leur lien ce qui prend du temps.
De toutes façons ton travail est utile pour la L1.
Je te conseille plutôt de parler de ton projet à tes professeurs. Si certains sont sympathiques ils t’aideront. Qui ne tente rien n’a rien. Et tu n’as rien à perdre. Échouer à l’ENS ce n’est pas infamant. Moi même je ne l’ai même pas passée non plus que les 4/5 de agrégés de ma taupe le cinquième étant entré en L3.
Un nouvelle année commence bientôt -
Bonsoir, @hx1_210, merci d'avoir répondu.
J'ai essayé de rester en contact avec des gens de prépa (MPSI, MP2I) pour entretenir une certaine émulation avec des taupes.
Je me sens vraiment seul dans ce projet de concours ENS : ce qui est vraiment angoissant, c'est de ne pas savoir si je suis en train de préparer correctement le concours.
Ah, sinon, mais, on n'est pas censés faire un maximum de sujets de concours ? Cela n'augmente-t-il pas les chances pour intégrer une école ?
Parce que la différence entre les sujets ENAC et les annales de ma fac, mais, le gap est juste énorme, quoi.
Pour moi, préparer le concours, c'est maintenant ou jamais. Je n'ai aucune envie d'aller en école d'ingénieur. L'offre de formation des ENS me correspond, a priori.
Sinon, une dernière question niveau orientation : on peut faire quoi avec le diplôme de l'ENS au niveau débouchés ? Si on ne veut pas faire de thèse ?
Bonne soirée à vous.
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Bonjour Jacegan18.
L'ens est une école qui ne délivré pas de diplôme. On y prépare des concours de l'état, généralement l'agrégation. Mais une grande partie de la formation est faite par l'université, et beaucoup se forment en même temps à la recherche.
Cordialement.
NB : c'est normal, quand on travaille seul d'avoir du mal et de se trouver faible. Il faut passer cette étape. -
Ne te pose pas trop de questions pour le moment, fais beaucoup d'exercices à ton niveau (=des exercices qui te font réfléchir, mais que tu peux résoudre), et rendez-vous dans 6 mois pour voir si tu as progressé.
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Bonjour @gerard0.
Mais c'est quoi ça, alors (lien vers le site ENS Ulm) :
https://www.ens.psl.eu/une-formation-d-exception/formations/le-dens-ou-diplome-de-l-ecole-normale-superieure
Apparemment, les Normaliens obtiennent un diplôme de degré Master.
Quand tu dis, @gerard0, il faut passer cette étape, ça veut dire quoi ?
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Si j'ai des facilités à la fac, quels supports supplémentaires travailler ? Faut-il travailler des ressources MPSI pour me mettre à niveau ?
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Cherche des livres (par exemple MPSI) contenant des exercices de niveau approprié (voir mon message précédent).
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Effectivement, pour des raisons de concurrence avec les écoles d'ingénieurs, il y a un "diplôme", mais le passage par l'ENS est surtout un gage de qualité par la sévérité des concours d'entrée et la fréquentation d'une certaine "élite" intellectuelle. Mais ce n'est que la concrétisation des anciennes lignes de CV : "Ancien élève de l'ENS Ulm" par exemple.Rappel : de nombreux chômeurs sont titulaires d'un "diplôme de degré Master", en particulier en sciences humaines ou disciplines littéraires. Un diplôme de master témoigne du suivi d'une formation universitaire, pas d'une compétence professionnelle.Cependant il est facile de faire une formation professionnalisante quand on a un haut niveau scientifique, donc un master; voire de faire un master professionnalisant.
Cordialement. -
Autre chose : Si tu parles bien d'un concours dans 2 ans, il est peut-être un peu tôt pour te centrer sur le programme du concours. Il vaut peut-être mieux étudier des parties des maths qui te plaisent, pour te former facilement, et acquérir des facilités supplémentaires. Ce qu'on apprend d'un côté donne des outils pour le reste, il y a en fait une grande unité dans la mathématique.
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Rebonjour,
J'ai accès gratuitement à des cours complets (polycopiés de cours, TD, DM, DS) de prépas prestigieuses (LLG, H4, Saint-Louis).
Est-ce que ça suffira ?
Je n'ai pas trouvé de livres (Dunod, notamment) qui m'intéressent.
La règle d'or pour moi, c'est : fais aussi bien que les taupes et ça devrait aller.
Principe fallacieux ou pas ? -
Oui c'est fallacieux puisque "les taupes" ne veut rien dire. Il y a des taupes qui ne savent pas additionner deux fractions, d'autres qui ont un niveau stratosphérique qui leur garantit qu'ils intégreront une ENS.
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Bonjour @jacegan18Mes profs de prépa (et plein d'autres personnes) me disaient souvent que les meilleurs tennisman mondiaux s'entraînent rarement en enchaînant les matchs. Faire des sujets de concours en boucle n'est pas utile, surtout en première année. Maîtrise tes démonstrations de cours et les divers exercices : il y a un certain nombre de bouquins de prépa qui contiennent des exos de sup de tous niveaux. Il sera bien temps de faire des sujets de concours l'an prochain.Quand j'étais en MPSI, mon prof me disait aussi de ne pas passer mon temps à me demander si je rentrerai ou non à l'ENS, qu'il était préférable de travailler les maths, et de prendre du plaisir à cela. J'ai pris énormément de plaisir à faire des maths en prépa, et je suis rentré à l'ENS pour continuer à m'amuser en maths. C'est selon moi le plus important dans les études : prends du plaisir !Pour la formation à l'ENS, elle se fait effectivement souvent à cheval entre l'ENS et l'Université : cela dépend de l'ENS et du département. La scolarité nous fait passer entre autres par un M2 Recherche donc on sort avec un ou deux M2, + le diplôme de l'école qui a essentiellement une valeur symbolique.
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@Heuristique pour l’anecdote quand j’étais taupin à ma première étude du soir j’avais comme tout mes condisciples lu en grand sur l’immense tableau de l’immense salle d’étude de l’internat des Bizuhs
« ENS? Ajoute un I à tes ambitions » c’était le conseil fort réaliste de nos Kharrés.
Pour ce qui concerne les sujets de concours, certains sont formateurs d’autres moins . D’autant que selon les écoles les profils sélectionnés ne sont pas les mêmes.
Je doute qu’à l’ENAC par exemple on cherche des étudiants présentant le même profil que les normaliens.Difficile quand on est le nez dans le guidon de le savoir.
C’est un métier difficile que de choisir les exercices et sujets intéressants à travailler pour préparer un concours donné : professeur en CPGE. Personnellement je n’y exerce pas.
D’où l’intérêt de parler à tes professeurs mais aussi et tu le fais déjà de reprendre des sujets de tes copains qui sont en taupes. -
Pour rajouter un peu par rapport aux nombreux conseils positifs, n'oublie pas que tu seras en concurrence avec d'autres universitaires. Les sujets de concours sont difficiles pour beaucoup de monde, a fortiori si tu n'es pas dans une prépa spécifique à ces concours.
Tes concurrents auront les mêmes désavantages ce qui re équilibre les cartes.
J'ai eu quelques-uns de mes étudiants entrés à l'X, centrale Paris ou l'ENSAE pour les plus courants. Il est évident pour moi qu'ils n'auraient pas été même admissibles par le concours classique (le dernier à être rentré à l'X via GEI a été évalué sur une épreuve de MP pour laquelle j'avais le barème du concours, il aurait eu 02/20 en MP en maths). Cependant il est venu avec d'autres compétences et admis via GEI son classement de sortie était dans le premier cinquième des X.
Donc tu seras en concurrence avec des profils similaires. -
Tout dépend de l'élève.Quand je suis rentré à l'ENS, il y avait 2 personnes qui venaient de la fac. Le major de promo était l'un de ces deux-là, et il n'était pas major de peu. Il avait un niveau largement supérieur au nôtre, notamment par le fait qu'il n'avait fait que des maths-info et pas de physique/français/allemand donc avait pu y consacrer tout son temps.Le niveau en maths de quelqu'un ne se mesure pas à l'école ou à la ville dans lesquelles il a étudié, le niveau en maths se mesure à sa capacité à faire et comprendre des maths. Il y a d'excellents mathématiciens qui sont passés par l'Université, et il y a des gens très nuls passés par des prépas. Ce qui compte, ce n'est pas fac ou prépa, ce n'est pas Rennes, Lyon, Nancy ou Bordeaux, c'est notre travail et le fait qu'on se sente bien dans ce qu'on fait.
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Bonjour, @Heuristique
D'accord avec tout ça : fac vs prépa, majorer sa promo, savoir faire des maths en autonomie.
Du reste, as-tu des conseils concrets, pratiques pour quelqu'un qui prépare les ENS ?
C'est justement ça le problème : si le niveau en maths ne se mesure pas sur des critères extérieurs, comment dois-je préparer le concours concrètement ?
En gros, j'ai envie d'utiliser cette année comme un levier pour bosser des démos (exemple : Cauchy-Schwarz), problèmes classiques (exemple: intégrale de Wallis), mais connaître les classiques suffit-il ?
Est-ce que justement, les concours ENS peuvent porter sur des éléments hors-programme ou des problèmes ouverts ?
Merci de m'aider à construire un programme de travail, parce que c'est ça qui manque.
Et aussi, si tu connais des livres MPSI de qualité (ni Monier ni Gourdon, ce n'est pas adapté pour moi). -
Bonjour @jacegan18Pour les livres, je n'avais pas le temps de bosser des livres en prépa car j'avais bien assez à faire avec mes cours et exercices, et j'ai toujours été admiratif de ceux qui trouvaient le temps de travailler cela en plus du cours. Je ne suis donc pas la bonne personne dans le forum pour t'éclairer sur des ouvrages, désolé...Il y a un certain nombre de polys de prépa, de livres sur le sujet : le meilleur livre, c'est celui qui te convient ! Et je ne peux guère t'en dire plus...Quand j'étais en spé, je bossais les démos de cours et faisais les DMs et exos donnés par mon prof. Une grande tiers de mon travail consistait à m'assurer que je savais démontrer tous les théorèmes du cours. Attention au grand piège qui consiste à les réciter par cœur. J'avais la liste des résultats du cours et je redémontrais tout sans regarder à aucun moment le cours. Si je ne trouvais pas une démo, là seulement je m'autorisais au bout de 10 minutes à regarder le cours. Parfois, il m'arrivait donc de faire une autre preuve que celle du cours. Les démos de théorème sont de très bons exercices.Le théorème de Cauchy-Schwarz que tu cites est un exemple typique d'un théorème dont la preuve a un intérêt limité en première approche. Ce théorème est très beau, la preuve aussi, mais elle nécessite de recourir à une astuce. À force, tu finiras par voir ce genre d'astuce mais mieux vaut t'entraîner avec des preuves plus simples au premier abord.Enfin, quand je discute avec mes collègues normaliens, nous avons tous eu des manières différentes de travailler pour y arriver, des méthodes qui nous convenaient et d'autres que nous n'aimions pas. Un ami d'ENS est rentré sans jamais avoir passé de temps sur les démos de cours, en faisant davantage d'exos, il a très bien réussi ! Trouve des méthodes qui te conviennent, des références qui te conviennent, prends des conseils et applique les ou non selon qu'ils te plaisent. C'est aussi ça le supérieur, apprendre à travailler (et c'est très dur comme apprentissage...).
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