Reconversion (agrégé de maths)
Je suis prof agrégé, en mathématiques.
Actuellement en T1 au collège (j'ai 25 ans).
Ma question est la suivante.
Si oui dans quelles activités ?
- Je possède déjà un Master 2 mathématiques (pas MEEF).
- Je peux reprendre les études pendant 1 ou 2 années.
Je suis un peu perdu actuellement ! Merci d'avance pour vos conseils.
Réponses
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Si tu as été bien classé (ou si tu as un peu de bol), essaie de demander de sévir exercer en taupe.
Sinon, avec une bonne thèse, tu peux tenter le supérieur (IUT, école d'ingénieur, demande par exemple à gerard0 ou troisqua…) ou la fac en tant que PRAG pour commencer.
Si tu veux rester dans la fonction publique, il existe des concours où on demande des matheux (au hasard aux impôts).
Une collègue (de physique, certes) a été prise à Météo France il y a presque vingt ans.
Dans le privé, les boîtes aussi cherchent des matheux (demande à YvesM).Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
-- Schnoebelen, Philippe -
Bonjour.
L'enseignement en supérieur (Prag) n'est pas une reconversion. Simplement un changement de lieu d'exercice et, fortement, de façon d'exercer (tâches autres que d'enseignement).Il faudrait préciser le questionnement.NB. Je ne sais pas ce que veut dire T1.Cordialement. -
T1 veut dire première année en tant que titulaire.
Je confirme que PRAG ce n'est pas génial, c'est différent du secondaire mais ce n'est pas une reconversion.
En attente de mon reclassement dans le corps des agrégés (qui s'annonce compliqué) je touche encore mon salaire de certifié qui à presque 10 ans d'ancienneté est inférieur à celui d'un certifié T1. Je suis éligible à la prime PEPA mais je n'ai rien eu et je ne sais pas si j'aurais quelque chose in fine.
On n'a pas les soucis du secondaire (parents, discipline, etc.) mais on a d'autres. gerard0 donne un exemple.
Je vais suivre avec attention ce fil car moi aussi je souhaite me reconvertir. -
Je ne serais pas aussi catégorique que "PRAG ça n'est pas génial", en fait tout dépend d'où tu tombes et de tes motivations.
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Effectivement,je me suis éclaté comme Prag, j'ai aimé les visites de stagiaires, les suivis d'étudiants en stage ou en PPP, la participation aux organes de gestion de l'IUT ou de l'université. Mais j'étais dans des départements industriels (j'avais décliné un poste en Techniques de Commercialisation).Et je n'ai pas eu les problèmes de salaire de Lol_a, ayant été changé d'échelon la première année au titre du secondaire et bien soutenu par mes directeurs d'IUT successifs. Je suis un peu étonné de ce qu'il (elle) dit, mais c'est peut-être dû à la revalorisation des néo-certifiés qui n'a pas été enregistrée correctement par l'administration.
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Prag n'est pas un statut. C'est juste que l'on enseigne ailleurs qu'en collège/lycée. Donc comme déjà dit, si on tombe dans une école avec un cadre agréable, des étudiants motivés, des collègues sympas, alors oui Prag ça peut être très bien. Mais bon, ça fait beaucoup de "si" et l'intersection est souvent maigre, donc je ne suis pas certain que tous les Prag soient des collègues heureux au travail.A titre personnel, après plus de 20 ans Prag dans une INSA, j'ai été fortement "invité" à cumuler beaucoup d'heures supplémentaires (quid de la cotisation pour la retraite ?), à en faire tellement que je ne savais pas qu'après un certain seuil, elles n'étaient plus comptées (l'administration, elle, le savait très bien). J'ai été fortement invité à m'occuper de grosses tâches administratives (oui j'aurais pu les refuser mais sans rentrer dans les détails ce n'est pas si simple). J'ai donc dû participer à des corrections de rapports de stages (rien à voir avec les maths), à être responsable APB puis Parcoursup pour l'école, participer à toutes les réunions de mise en place du protocole, aux jurys d'admission et j'en passe.À mon âge actuel (où il est beaucoup plus facile d'imposer qui on est que quand on débarque sur un poste), j'ai décidé de dire non à toutes les heures supplémentaires, à toutes les missions hors enseignement et trouver un moyen alternatif de gagner ma vie tout en étant fonctionnaire.
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Bonjour Troiqua."Prag n'est pas un statut. C'est juste que l'on enseigne ailleurs qu'en collège/lycée."Non, c'est bien une position statutaire. Prag, ou Prce (certifié) voire Prlep (plp) ont à la fois un détachement dans l'enseignement supérieur (donc plus gérés par l'éducation nationale) et un poste dédié (parfois supprimé au bénéfice d'un poste MCF quand ça arrange la fac ou l'institut).Et effectivement, les tâches autres que l'enseignement de la discipline de recrutement sont importantes, mais généralement payées. J'ai l'impression que tu es mal tombé ! J'ai, moi aussi, fait des HS non payées la dernière année, mais je le savais d'avance. D'ailleurs, si c'est à la demande de la direction, elle peut te les faire payer à titre dérogatoire.Cordialement.
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" J'ai, moi aussi, fait des HS non payées la dernière année"Tu n'es as retraité Gérard ?Edit : "j'ai lu l'année dernière".Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
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@gerard, ce que dit @Lol_a est la norme : un certifié de 10 ans d’ancienneté a été moins bien payé (beaucoup beaucoup moins…) pendant ces 10 années qu’un néotitulaire ne l’est aujourd’hui. Il est supposé se mettre en place un rattrapage pour le salaire actuel, pas pour le passé. La différence cumulée est énorme.
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Et le certifié actuel va rester longtemps à 2000 euroballes.
Bref, on dévie.Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
-- Schnoebelen, Philippe -
Bonjour @gerard0, oui c'est dû à la revalorisation des néo-certifiés (et agrégés) qui ne s'applique pas aux PRCE/PRAG ce qui fait qu'entre ce type de poste et le secondaire il y a une différence de l'ordre de celle entre agrégés et certifiés.
J'ai plutôt un cadre agréable avec des collègues sympa et des élèves motivés et j'adore pouvoir effectuer des suivis de stage mais il y a aussi d'autres points négatifs (comme évoqué l'administratif très chronophage, l'annualisation du temps de travail, etc.). C'est différent du secondaire, en mieux quand même mais ce n'est pas non plus le paradis.
Plus généralement je pense que c'est tout simplement le métier qui ne me convient plus. Je suis dans la même situation que @Smowe sauf que je suis restée plus longtemps coincée dans l'enseignement. J'aimerais me reconvertir mais je suis un peu perdue et je cherche des témoignages de personnes qui ont franchi le pas. -
Ah oui, c'est l'inconvénient d'avoir été tout de suite Prce/Prag. Mais si la revalorisation n'était pas une prime, mais une modification des indices des premiers échelons, tu aurais dû être payé comme eux (il n'y a pas d'échelle spécifique au supérieur, seulement un mouvement de changement d'échelon différent).Bonne chance pour ta reconversion.
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La revalorisation est une prime, enfin plusieurs (primes Grenelle).
Merci -
J'ignore l'histoire d'indice dont vous parlez, mais en revanche j'avais remarqué qu'en terme de promotions les personnels du secondaire affectés dans le supérieur ont tendance à passer sous les radars. C'est d'ailleurs aussi le cas des BIATSS, personnels administratifs, lorsqu'ils viennent de l'éducation nationale et sont affectés en université. C'est un vrai problème.Quant à la participation aux activités annexes, personnellement je l'ai toujours fait car le système tourne sur la bonne volonté (voire l'exploitation) de chacun. Maintenant les corvées administratives commencent à être prises en charge, certes symboliquement, mais c'est toujours cela. En revanche, si je donne deux demi fois 3h hebdomadaires de réception des étudiants qui le souhaitent et que je fais cela bénévolement avec plaisir, en revanche il serait hors de question que je fasse une heure complémentaire non rémunérée.
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Question idiote économique : un professeur agrégé touche-t-il un salaire mensuel ou une gratification de l'état ?Suggestion de lecture : vous avez lu le dernier Astérix ?
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@AlainLyon : ni l’un ni l’autre, il touche un traitement. Il est mal traité.
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— Wesh m’sieur, Marcel y m’a traité !
Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
-- Schnoebelen, Philippe -
Contexte trop vague, se reconvertir pour changer quoi, pour chercher quoi ?
C'est humain de penser que l'herbe est plus verte ailleurs, mais l'herbe a tendance à jaunir partout ... -
Pour en remettre une couche...PRAG ne veut pas dire grand chose dans le sens où les postes de PRAG sont très différents les uns des autres. Difficile de faire des généralités sans dire de bêtises donc.
Pour ce qui est du statut de PRAG (qui, lui, devrait être assez constant d'un poste à l'autre) il faut savoir qu'il est un peu bâtard. Un PRAG est professeur agrégé, il évolue donc sur cette grille mais les primes sont gérées par le ministère de l'enseignement supérieur. Toutes les revalorisation des primes ISOE ou grenelle n'ont donc pas d'effet. Cependant il y a une prime d'enseignement supérieur qui a reçu une revalorisation récente... mais toujours sensiblement moins que la revalorisation de la prime d'enseignement supérieur et de recherche via la RIPEC. D'ailleurs les PRAG n'étant pas concernés par la RIPEC ils ne peuvent prétendre aux volets 2 et 3 de cette prime. C'est ce qui a poussé un certain nombre de PRAG à démissionner de leurs responsabilités administratives à cette rentrée. On pourrait aussi parler des heures sup qui sont payées 43€ brut de l'heure à la fac et seraient plutôt payées 75€ en suivant le modèle des heures sup dans le secondaire. Et comme le soulève math2 les PRAG ont tendance à ne pas vraiment bénéficier des passages d'échelons/changement de grade accélérés comme en bénéficient souvent les profs en prépa.
Bref un PRAG touche généralement un peu moins que son homologue agrégé affecté dans le secondaire. Cela va peut-être changer mais je n'y crois pas trop. De toute façon si le but est de gagner le plus d'argent possible il vaut mieux ne pas choisir le métier de prof, que ce soit dans le secondaire ou le supérieur. -
Je présume que tu es vraiment sûr que l’enseignement n’est pas fait pour toi. Tu pourrais compléter ta formation dans un domaine de l’informatique puis travailler dans une entreprise publique ou privée comme l’ANSSI ou Airbus. L’apprentissage peut être une solution.
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Pour l'apprentissage, est-ce vraiment accessible quelque soit la situation de la personne ? Il me semble qu'il y a un âge limite. Je me demande aussi si le fait d'avoir quitté les études depuis plusieurs années n'est pas bloquant administrativement pour un tel cursus.
Est-il possible (je cherche des témoignages) d'être embauché dans une entreprise directement après avoir démissionné de l'EN ? Sinon, repasser par la case "études" est-il vraiment indispensable ? Je demande parce qu'une connaissance qui travaille dans le privé m'a dit que j'étais trop vielle pour reprendre des études / faire un stage et qu'il serait plus intéressant pour ma carrière que je passe un an dans la première entreprise qui voudrait bien me prendre quitte à être très mal payée plutôt qu'un an à suivre une formation. -
D’après Google, la limite d’âge pour l’apprentissage est 29 ans. Être une femme peut être un avantage apportant de la diversité dans une entreprise très masculine. À 25 ans tu es à peine adulte ! Un âge idéal pour étudier, cependant les contraintes économiques doivent être prises en compte. Sur le site JobTeaser tu pourras te faire une idée d’un certain nombre de métiers.
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Les services sociaux des rectorats peuvent apporter une aide aux enseignants en quête de reconversion.
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Oui, il faudrait que je les contacte. Merci.
J'ai un peu peur qu'ils ne connaissent pas bien le privé.
En fait, je cherche surtout des témoignages, histoire de voir ce qui est possible.
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Il fut un temps, le concours d'administrateur de l'INSEE (surtout le concours interne) avait tendance à attirer pas mal de matheux. J'avais même connu un assistant de macro à l'ENSAE, agrégé de maths, 10 ans dans le secondaire, passé ensuite administrateur. Ce dernier est désormais Inspecteur Général de l'INSEE :Cela permettait de rester dans la fonction publique (si tu es attaché à cette notion de servir la collectivité plutôt qu'une entreprise), d'avoir des métiers assez variés (on change au début de poste tous les 3/4 ans), une rémunération plus décente que celle d'un professeur. Mais attention, certaines fonctions étaient vraiment très prenantes : si plusieurs de mes copains avaient une tendance certaine à branler le mammouth, d'autres au contraire étaient sous pression et les semaines de 70h étaient considérées comme reposantes.Je crois cependant qu'ils accordent désormais moins d'importance aux maths, ils en avaient un peu marre de recruter surtout des profils matheux.
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Je note.
Je n'ai jamais été attachée à la notion de servir la collectivité et le fait que ça sert d'excuse pour mal nous traiter me pousse à fuir la fonction publique.
Je ne pense pas que tout est forcément mieux dans le privé mais je sais que je ne supporte plus le public. -
Ah bah oui, effectivement pour moi c'est important.Maintenant il ne faut pas rêver, si on est bien mieux rémunéré dans le privé (mes camarades de promo, sans thèse ni agreg, ont dépassé en médiane à 30 ans l'ensemble de ce que je vais gagner sur ma carrière), la vie n'est pas toujours rose non plus. Tout comme dans le public, on peut bien comme mal tomber.Quelques exemples négatifs dont j'ai entendu parler de source fiable :1) tu vas voir la fille du PDG qui a juste le bac, qui ne vient travailler qu'une demi-journée par semaine (avant covid, pas de télétravail) gagner 8000€ net par mois alors que en bossant 60h tu seras à 5000€ ;2) après t'avoir fait myriades de compliments, à 50-55 ans on va te dire que tu es trop vieille, direction la sortie,; et si possible en licenciement pour faute grave (éventuellement inventée) ; tes anciens collègues et amis témoigneront en faveur du patron. Si tu as économisé, ce n'est pas grave d'être licencié à 50 ans, tu peux survivre avec le pactole encaissé, mais ce n'est pas le cas de tous ;3) la plupart de mes camarades de promo me disent explicitement bosser pour une boîte qui fait de la merde (!!!), mais cela ne leur pose pas de problème, vus que c'est ce qui les paie. L'un d'entre eux dans une banque place l'essentiel de son pognon chez un concurrent ; une de mes anciennes étudiantes, chez google, n'utilise pas les outils google qu'elle développe pourtant. A l'inverse, une de mes copines d'ensemble de musique, HEC qui est devenue ensuite prof des écoles, me dit toujours qu'elle a quitté le privé sans regret, les rémunérations délirantes n'ont eu pas raison, à l'écouter, de son sentiment de voler de l'argent en faisant des choses néfastes donc l'unique but était d'enrichir patron et actionnaires.Bref, il ne faut pas croire que ce sera nécessairement très bien ailleurs, la seule chose qui est certaine c'est que tu gagneras bien davantage (mon frère avec son BTS était à 6500€ net par mois dans son avant-dernier emploi, une copine sans le bac est à 2800€ net par mois et 230.000€ de participations-intéressement dans une banque, et achat immobilier en septembre dernier, taux 1,9% sur 25 ans, un vrai avantage au vu des taux actuels).
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@ Smowe fais un master spécialisé à TelecomParisTech https://www.telecom-paris.fr/fr/masteres-specialises/tous-les-ms
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Ah non, je ne crois pas que le privé soit nécessairement très bien, comme je le disais plus haut. Je ne sais pas si je serais mieux dans le privé mais je sais que je ne suis pas bien là où je suis actuellement.
Merci pour les exemples.
Pour le point 2) je ne me vois de toute façon pas être encore enseignante à 50-55 ans (dans l'hypothèse où je ne serais pas décédée avant). Effectivement j'avais dans l'idée d'économiser, éventuellement d'acheter, pour parer au fait que je ne pourrais (dans tous les sens du terme) peut-être plus travailler à cet âge, ce qui est impossible en tant qu'enseignant.
C'est sûrement plus facile dans l'autre sens en fait, devenir enseignant après avoir pu amasser suffisamment d'économies dans le privé pour se sentir à l'abri. C'est peut-être ce que j'aurais dû faire plus jeune mais j'avais d'autres priorités à l'époque.
Pour le point 3) j'avoue ne plus croire du tout à l'avenir de l'informatique, je déteste ce que c'est devenu alors que j'étais plutôt enthousiaste à ce sujet il y a 10-15 ans. C'est ce qui me fait hésiter à me reconvertir dans cette voie malgré le fait qu'elle semble tout indiquée au vu de mon profil. On verra. La vie doit être faite d'aventure et ne doit pas être un long tunnel dont on ne peut s'échapper. -
En fait, je souhaite me reconvertir car le métier m'angoisse au quotidien, pourtant j'ai de bons retours de la part d'élèves, des parents, tout se passe très bien.Cependant, le fait d'être face à une trentaine de jeunes m'angoisse avant chaque cours, et cela me gâche la vie.Enfin, j'apprécie apprendre des choses à mes élèves, mais je n'irai pas jusqu'à dire que cela est une passion. Je ne pense pas avoir la fibre de l'enseignement...Concernant les pistes que j'ai pu avoir jusqu'à maintenant, la principale était de passer le concours d'attaché statisticien externe, option mathématiques. À mon grand désespoir, depuis 2023, il semblerait que ce concours soit intégré à une banque commune d'épreuves, et comporte maintenant toutes les matières des classes préparatoires (physique, SI, ...)
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la seule chose qui est certaine c'est que tu gagneras bien davantage
@math2 Je dis LOL et RE LOL.
J'ai toujours travaillé dans le privé, des BTS à 6500€ nets par mois et des non bacheliers à 2800€ nets je n'en connais pas des masses. Par contre je connais des ingénieurs de l'X (oui oui, j'ai bien utilisé le pluriel) à 2800€ nets / mois.
C'est marrant y a que sur ce forum où je lis que dans le privé tout le monde est blindé de thunes, manque de bol le privé je connais bien (j'ai aussi plein de camarades de promos, des connaissances de très grandes écoles, je recrute moi-même pas mal d'ingénieurs, etc.). Alors oui j'en connais avec des gros salaires, ce n'est pas rare on est d'accord, mais les sous-entendus du style tu gagneras forcément plus de 5000€ c'est juste complètement faux, je préfère prévenir.
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Disons que déjà 2800€ ça me parait énorme comparé au 2000 que je touche en tant que prof (il y a quelques années c'était 1600).
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@ Chalk ; c'est sûr que les cas que j'ai cités ne sont pas nécessairement représentatifs mais ils existent dans mon milieu pourtant restreint.Et si celui qui n'a pas le bac fait des efforts et progresse, tant mieux. J'ai connu une retraitée d'une grosse boîte industrielle française (à laquelle je ne pensais pas, au demeurant), rentrée secrétaire mais qui a gravi beaucoup d'échelons (elle a passé au final une thèse en entreprise par validation d'acquis, ayant été d'ailleurs "ingénieure" en interne). Je l'ai aidée pour ses droits à la retraite. Verdict : sa retraite va être 2,7 fois supérieure à celle que je suis censé (à ce jour) avoir si je vais à ma limite d'âge. La progression a été également le cas de mon frère, qui dans son avant-dernier emploi dirigeait un service avec des ingés sous ses ordres.Ensuite, au delà de mes propres connaissances, je lisais les bilans sociaux des alumni de mon école, voire je lisais la presse :
https://www.lemonde.fr/education/article/2012/11/29/jackpot-pour-les-diplomes-de-l-ensae-paristech_5982130_1473685.htmlPour l'X à en croire une autre presse, la rémunération moyenne (primes comprises) n'est pas ridicule non plus :
https://etudiant.lefigaro.fr/annuaire/ecole-d-ingenieur/30608-ecole-polytechnique/
avec la récente RIPEC1 qui a beaucoup augmenté récemment, le MCF n'atteint pas cette rémunération, sauf lorsqu'il arrive au bout de la hors classe ou sauf s'il passe classe exc. Cela ne concerne qu'une petite partie des MCF en activité et en tout cas ne les concerne pas avant 50-55 ans au mieux.Tu es peut-être tombé sur le bas du panier de l'X.Si effectivement le retour de mes connaissances est forcément peu représentatif, j'ose espérer que le bilan social des alumni, qui va dans le sens de mon retour d'expérience, est fiable.Pour information, le dossier étudiant que j'ai suivi en stage de M1 (universitaire complet) a été embauché à l'issue de son stage. Le responsable du stage m'a fait le retour selon lequel mon étudiant de M1 (qui du coup n'a pas senti le besoin de faire un M2) aurait été embauché à 48000€ brut annuel, hors participation. Cela correspond à un montant entre l'avant dernier et le dernier échelon d'un MCF classe normale, atteint en gros au bout d'une vingtaine d'années. Et je ne connais pas les avantages à côté.Donc oui, tu peux LOLer, mais ces exemples existent, et correspondent à des tendance qu'on lit tant dans les publications des alumni que dans la presse. -
Parler de moyenne ne me paraît pas très pertinent pour invalider des ’’gagneras forcément plus de 5000€ c'est juste complètement faux’’.
’’Auparavant le monde était dirigé par des intelligents. C’était cruel. Les intelligents forçaient les imbéciles à apprendre. C’était difficile pour les imbéciles. Aujourd'hui le monde est dirigé par des imbéciles. C’est juste, car les imbéciles sont beaucoup plus nombreux. Aujourd'hui les intelligents apprennent à s’exprimer afin que les imbéciles puissent comprendre. Si un imbécile ne comprend pas c’est un problème d’intelligents. Auparavant souffraient les imbéciles. Aujourd'hui souffrent les intelligents. La souffrance diminue car les intelligents sont de moins en moins nombreux.’’
Mikhaïl Jvanetski. -
Oui Biely, je n'ai jamais parlé de "forcément plus", je me suis basé sur un chiffre que j'ai souvent entendu comme étant la rémunération de la personne écoeurée par cette histoire de fille de son patron. Au demeurant, je lis d'ailleurs habituellement davantage les médianes, mais là je n'ai pas trouvé dans la presse (sans chercher plus de 5 min non plus).Je vais arrêter de développer pour ne pas faire dévier, tout le monde a bien compris le principe : à qualification équivalentes (dans ce qui concerne la catégorie A de la fonction publique), on s'en sort globalement bien mieux dans le privé.
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Et bah là on est déjà davantage d'accord
Oui on peut gagner beaucoup dans le privé, oui on peut gagner plus qu'un prof ou un MCF sans trop forcer.
Mais attention aux infos des almunis, il y a des gros biais, notamment que ne répondent pas ceux qui savent gagner peu par rapport aux attentes, et surtout répondent également ceux qui travaillent à l'étranger (et qui gagnent du coup généralement beaucoup plus). Il y a aussi des biais sectoriels, certaines écoles sont connus pour envoyer pas mal d'ingés dans le conseil en strat ou la finance, forcément faut pas comparer ensuite le salaire médian avec ceux qui travaillent en info.
Quant à mon LOL, je le maintiens quand même, surtout si c'est pour prendre l'exemple d'un BTS à 6500 nets/mois pour convaincre des salaires élevés dans le privé. Ce n'est pas représentatif, des BTS commerciaux qui cartonnent à 10k il doit y en avoir, ça ne veut pas dire qu'un BTS assuré la richesse en France.
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Si tu aimes les probas-stats, tu peux t'orienter vers l'actuariat, ou la finance quantitative. Les compétences en Data Mining sont aussi recherchées. Sinon, tout ce qui relève de la prospection géologique est demandeur de personnes à niveau élevé en maths,: calcul scientifique mais pas que (problèmes inverses).Dans tous les cas il faudra une spécialisation de 1 ou 2 ans.
Bonjour!
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