Postes contractuels rentrée 2023

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Réponses

  • nicolas.patrois
    Modifié (June 2023)
    LeVioloniste a dit :
    les contractuels ne savent leur affectation au mieux à mi-juillet sinon c'est fin aôut, juste avant la rentrée avec les derniers ajustements.
    On ne se rend pas compte, mais la gestion du personnel est complexe pour la DIPE.
    Chez nous, de ce que j’ai pu comprendre, les stagiaires sont affectés, puis les contractuels et enfin les TZR.
    Positif a dit :
    la Gransse soviétisé
    Késkeucé ?
    Ça serait bien que ton traducteur de chez Yandex ne confonde pas le F et le G, le ss et le c, et sache accorder en genre et en nombre.
    Sato a dit :
    C’est parce qu’après un an ton contrat se termine. On t’en fait un nouveau. Ça peut être pour aller bosser loin de chez toi sans être payé du trajet. Si tu poses la question de l’intérêt on te répond que soit tu acceptes avec les frais pour ta pomme, soit tu refuses et alors peut-être qu’on te proposera quelque chose de plus intéressant ou peut-être qu’on ne te rappellera jamais mais qu’on ne va pas te le dire avant, « alors qu’est ce que vous décidez ? ». 
    Par chez moi, on manque tellement de profs que les contractuels sont en position de force pour leurs conditions de travail : c’est pour ça que le rectorat les soigne et les nomme avant les TZR.
    Et c’était déjà vrai avant la pénurie officielle de 2010 : un TZR a exigé d’être payé entre deux contrats (sur le même poste) pendant les vacances de Noïel (sinon ciao) et a fait caner le rectorat.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • @nicolas.patrois : bonjour. Dans quelle académie te trouves-tu ? Je vais postuler.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @nicolas.patrois : un TZR n'a pas de contrat et est payé quoi qu'il arrive, y compris s'il n'a aucune affectation pendant l'année (on considère qu'il est affecté dans sa RAD). Tu devais parler d'un contractuel. 
    D'ailleurs je trouve extrêmement problématique de ne pas payer un contractuel pendant les petites vacances s'il travaille avant et après, puisqu'il doit préparer ses cours et corriger ses copies pendant lesdites vacances.
  • @DeGeer : bonjour. Tu écris :
    un TZR n'a pas de contrat et est payé quoi qu'il arrive, y compris s'il n'a aucune affectation pendant l'année
    C'est une aberration ; cela ne devrait pas exister. Nos impôts ne servent pas à rémunérer des TZR sans affectations.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Flaque
    Modifié (June 2023)
    On peut penser que ce qui est une aberration c'est qu'un TZR se retrouve sans affectation sur une longue période. Par contre, il est évident qu'il doit être payé s'il se retrouve dans ce cas : c'est un fonctionnaire (enseignant titularisé) qui n'a pas choisi d'être dans cette situation (déjà pas toujours agréable au demeurant) !
  • @Flaque : bonjour. Un titulaire sur zone de remplacement est bel et bien un fonctionnaire (enseignant titularisé) qui a choisi délibérément d'être dans cette situation plus que confortable. J'ai des amis qui le sont et ils connaissent ma position sur ce point. C'est inacceptable.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Dom
    Dom
    Modifié (June 2023)
    S’il faut des remplaçants, il faut bien payer des gens à attendre pour remplacer. 
    On peut s’offusquer mais alors pas de remplaçants. 
    Bon… le vrai problème est qu’il existe des classes sans profs, ça ne gère rien du tout en haut lieu. 

    Quant aux contractuels, je ne sais pas bien. 
    Si le contrat est sur 4 mois, les petites vacances ne sont pas payées ? C’est sûr ça ?
  • @Dom : bonjour. Arrêtons de nous voiler la face, veux-tu ? Le vrai problème, c'est le mot mis en gras dans mon intervention. Il faut élargir considérablement la zone de remplacement pour honorer tous les remplacements.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Dom
    Dom
    Modifié (June 2023)
    Je n’ai pas compris. 
    Est-ce une histoire de curseur qui se balade entre « être jamais contacté » et « manque de profs » ?
    J’avais compris que sous Sarkozy, tous les TZR étaient en poste à la rentré et que dès le premier congé, il manquait des profs.
  • @Dom,  TP dit n'importe quoi. Comme si le pbm dans l'EN était les tzr inemployés ....
  • Domi
    Modifié (June 2023)
    Thierry Poma
    Tu as déjà été TZR ? Je l'ai fait lors de ma deuxième année de titularisation (à l'époque on était pendant trois ans à la disposition du recteur). J'ai passé mon temps à sillonner les routes de l'académie pour remplacer des profs qui ne supportaient plus leurs classes : j'en garde le même type de souvenir que celui d'un service militaire : on a vu plein de choses ...
    Domi
  • Thierry, tu te rends compte des implications de ta phrase sur les situations compliquées déjà vécues par de nombreux enseignants, surtout ceux qui débutent et qui n'ont presque aucun point ?!

    Ça ne sert à rien d'épiloguer, je vois que nous ne sommes pas en accord, mais tout de même : je connais bcp de TZR qui ne le sont pas par choix, dont moi mais pas que (et encore : les mathématiques sont très protégées par rapport à d'autres disciplines comme le français ou certaines langues !!).
    D'ailleurs, je suspecte également que ces fameux TZR jamais appelés ne sont pas légion. 
  • Dom
    Dom
    Modifié (June 2023)
    Thierry reproche le fait que la zone soit trop étroite si j’ai bien relu. Je n’ai aucune info sur cela. Ça doit dépendre de endroits…
    Et comme ça vient d’être dit : les TZR ne sont pas tous friands de leurs statuts. Ils n’ont parfois pas le choix et c’est difficile car ne peuvent jamais s’investir dans un bahut.
  • Thierry Poma a dit :
    @Flaque : bonjour. Un titulaire sur zone de remplacement est bel et bien un fonctionnaire (enseignant titularisé) qui a choisi délibérément d'être dans cette situation plus que confortable. J'ai des amis qui le sont et ils connaissent ma position sur ce point. C'est inacceptable.
    C'est vrai que c'est très confortable d'être à 2 heures de chez soi. La charte m'interdit d'en dire plus mais je n'en pense pas moins.

    Ici, les "zones" de remplacement sont les départements et on ne peut pas refuser un remplacement dans une zone limitrophe (donc toute l'académie...). Alors, les conditions confortables des TZR, ça me fait légèrement sortir de mes gonds...
  • Quand j'ai commencé, j'ai été TZR (seulement à 1h15 de chez moi pendant 2 ans, j'étais gâté). Il y a eu un "bonus" pour obtenir un poste fixe dans le département au mouvement intra suivant. Résultat : plus aucun TZR l'année suivante... C'était il y a une bonne quinzaine d'années. Et c'est toujours le cas cette année. 
  • Domi
    Modifié (June 2023)
    A mon époque c'était le district de l'établissement de rattachement ou un district limitrophe ce qui peut couvrir une bonne distance pour certaines académies. On pourrait aussi parler des collègues qui sont sur deux ou trois établissements et qui mangent quand ils le peuvent  mais c'est un autre problème.
    Domi
  • Thierry Poma a de nombreuses propositions de mesures qui sont certainement les clefs du problème de recrutement des titulaires! Si on l'écoute, dans 2 ans il n'y a plus aucun candidat, on supprime le concours, et hop plus de problèmes!
    Il est vrai que payer des impôts donne des certains droits, peut-être pas tous.
    The fish doesnt think. The Fish doesnt think because the fish knows. Everything. - Goran Bregovic
  • nicolas.patrois
    Modifié (June 2023)
    Quand on change d’académie (vers celle d’origine, hein), on se retrouve de nouveau TZR à quarante balais et on n’a pas trop le choix. Quand on perd son poste grâce à la réforme Blanquer du lycée, on n’a pas trop le choix non plus
    Si le rectorat fait ainsi, c’est parce que le TZR est fonctionnaire et ne peut pas refuser la proposition.
    Lors d’un remplacement court (moins d’un an, ce qui comprend les remplacements effectués à partir du 2 septembre ou jusqu’au 29 juin), il est obligé d’accepter un poste dans une zone limitrophe à celle de son bahut de rattachement, ce qui peut inclure un bahut à deux heures de route (aller) de là où il habite (et en montagne, ça peut être Byzance), ainsi que la totalité du service du collègue (normalement seulement dans sa discipline et dans un établissement qui relève de son service mais les pressions pour que… sont courantes). Lors d’un remplacement à l’année, il n'est pas censé être envoyé hors de sa zone mais ça arrive (une proposition qu’il ne peut pas refuser, sinon le prochain sera sur trois bouts de postes à une heure de route chacun) même si c’est illégal.
    Par ailleurs, les déplacements sont plus ou moins remboursés (selon un tarif qui progresse aussi vite devant l’inflation que le point d'indice, autant dire que ça vaut le coup). Pour un remplacement court, c’est calculé par jour effectué à partir de son bahut de rattachement, pour un remplacement long, c’est en fonction du trajet le plus court entre là où on habite et le bahut de rattachement (au mieux pour l’administration bien sûr sinon ça ne serait pas drôle) à un tarif équivalent (dans le privé) à celui du SMIC et en se servant d’une application qui est une abomination (chorus-dt) et l’administration vérifie tâtillonnement chaque déplacement en calculant le plus court, y compris en passant par des endroits non praticables (quand on peut gratter trois centimes, autant ne pas se gêner parce que trois centimes fois plein de TZR, ça permet de payer une prime).
    D’ailleurs, il faut parfois insister un peu pour que les heures supplémentaires soient payées.
    Enfin, il semble évident que si on veut que des collègues en remplacent d’autres au pied levé (un mois en collège puis sans transition trois en lycée avec une terminale qui va au bac, ensuite trois SEGPA et une prépa pour finir), il faut bien que les dits collèges soit de temps en temps payés à rien foutre. Je te rassure, ils ne font pas rien : ils lisent les programmes, ils dédoublent des classes, font du soutien, aident un documentaliste ou le secrétaire (c’est illégal mais ranafout’), fignolent leurs cours, leurs contrôles, ils se documentent, ils donnent même des cours à des gamins qui viennent de l’estranger qui sont pas d’cheu nous (dans un collège bien sûr, chapeauté par le protal).
    Donc bon, on conviendra tous ici que TZR, c’est la planque, on s’étonne même qu’il y ait autant de contractuels qui ne veulent surtout pas passer le concours.
    Enfin, l’autre tanche d’Allègre avec son zéro élève sans prof et zéro prof sans élève, c’est de la connerie en barre. Les remplacements au pied levé ne datent pas du pacte, ça fait presque vingt ans que ça existe, avec le succès que l’on sait.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Mes amis TZR ont vraisemblablement dû me mentir. Oh et ce collègue qui, bien que n'étant pas TZR et n'ayant pas eu assez de points, a été obligé d'aller dispenser ses cours à Lyon alors qu'il vivait à l'époque à Marseille avec son épouse et ses enfants. Quelle EN bienveillante !
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • J’imagine que certains doivent abuser ou embellir le truc par provocation mais je doute que ce soit la majorité.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Un TZR, finalement ce n’est pas qu’une catégorie de personnes. Le statut est unique mais après…
    Aux yeux des gens qui n’y connaissent rien du tout et qui se nourrissent dans l’info classique : ils sont remplaçants et attendent que le téléphone sonne. Ensuite le présentateur, chroniqueur ou invité balance « haha, c’est nickel ça, tu fous rien et t’es payé ». Avec toute la table qui reprend en cœur « ha ouais c’est clair !!! » et l’un ajoute « et en plus ils se plaignent… ben viens bosser dans l’privé si tu préfères » (il n’a pas contre jamais essayé d’aller bosser dans le public, prof TZR, et pourtant il préfère…). 
    Tout ce discours est encore de l’essentialisation et ça coupe toute discussion sérieuse. Les journalistes qui fouillent devraient documenter cela, et donner les proportions par exemple. 
  • J'hésite à enseigner à l'étranger l'an prochain. 
  • Thierry Poma a dit :
    Mes amis TZR ont vraisemblablement dû me mentir. Oh et ce collègue qui, bien que n'étant pas TZR et n'ayant pas eu assez de points, a été obligé d'aller dispenser ses cours à Lyon alors qu'il vivait à l'époque à Marseille avec son épouse et ses enfants. Quelle EN bienveillante !
    Tes amis ne représentent pas l'ensemble des TZR. Ni la majorité.
    Quant à l'autre collègue, s'il a dû changer d'académie, c'est qu'il était néo-titulaire. C'est ce que l'on appelle l'Education Nationale ! Dans toute sa splendeur !
  • @OShine Bravo, c'est une super idée. Tu sais dans quelle région du monde tu voudrais aller ? Le public est favorisé, il n'y a pas de problème de discipline.  Beaucoup d'enseignants demandent, il faut un super CV, des rapports d'inspection élogieux.

    Les enseignants dans les lycées étrangers sont placés au-dessus de la masse des enseignants. 
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