Postes contractuels rentrée 2023

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Réponses

  • biguine_equation
    Modifié (June 2023)
    « C’est quand que j’aurais le temps » , « je n’aurait pas arrivé »: il ne faut pas diviser par deux les cours de français !
  • zestiria
    Modifié (June 2023)
    @Flaque En tant qu'enseignant, on n' a pas les comptes à rendre que dans les autres métiers où il faut remplir une tâche.

    Il faut atteindre une fois le niveau requis en maths, et c'est terminé : plus besoin de progresser, de devenir meilleur.
    Les cours sont fait une fois pour toutes, en tout cas en maths. Il y au quelques chapitres à raccourcir à chaque nouveau programme.

    J'aime bien le contact avec les élèves, uniquement quand ils se tiennent correctement. Je viens , je parle un peu aux élèves, et ensuite j'ai terminé mon travail.

    @Milas j'aimerais bien aller au lycée. Après le collège c'est super, quand on a la meilleure classe de 5e ou de 4e ,avec tous les élèves latin-grec, option rare, qui se tiennent tous à carreau, et où on peut faire son cours comme on veut. Mais maintenant, il faut faire des classes hétérogènes, et disperser les élèves à problème dans chaque classe.
  • « C’est quand que j’aurais le temps » , « je n’aurait pas arrivé »: il ne faut pas diviser par deux les cours de français !
       :)
  • Vassillia
    Modifié (June 2023)
    @zestiria Tu dis que le métier t'attire. Tout comme Flaque je pense que tes raisons sont mauvaises, en tout cas pas suffisantes dans la conjecture actuelle.
    Sans vocation, le métier restera un fardeau même si par miracle tu arrives à passer à travers le processus de sélection qui demande quand même des qualités humaines particulières que tu ne sembles pas avoir pour le moment.
    Mais admettons alors qu'as tu fait pour t'améliorer dans les compétences qui te manquent ? Les connaissances mathématiques ne suffisent pas.
    As-tu adhéré à une association de théâtre ?
    As-tu recommencé à donner des cours particuliers ?
    As-tu consulté un professionnel de l'orientation ? dans le coaching ?
    As-tu multiplié les petites expériences professionnelles ? Disons au moins les entretiens d'embauche ? Et si tu n'arrives vraiment à être reçu nul part, as-tu multiplié les expériences dans le bénévolat ?
    Bref, qu'as-tu entrepris pour travailler ta posture envers les autres (enfants comme adultes) ? Ton problème dépasse le simple manque d'autorité naturelle dans une classe d'après les anecdotes que tu nous as raconté.
    Je ne te pose pas les questions pour avoir les réponses, elles ne m'intéressent pas, c'est ta vie, pas la mienne. Je te pose les questions pour que toi tu te demandes si tu te donnes les moyens d'atteindre ton objectif. L’Éducation Nationale n'a pas vocation à récupérer tous les employés dont personne ne veut et qui ne font aucun effort d'amélioration, désolée d'être blessante.
    La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
  • zestiria a dit :
    @Flaque En tant qu'enseignant, on n' a pas les comptes à rendre que dans les autres métiers où il faut remplir une tâche.

    Il faut atteindre une fois le niveau requis en maths, et c'est terminé : plus besoin de progresser, de devenir meilleur.
    Les cours sont fait une fois pour toutes, en tout cas en maths. Il y au quelques chapitres à raccourcir à chaque nouveau programme.

    J'aime bien le contact avec les élèves, uniquement quand ils se tiennent correctement. Je viens , je parle un peu aux élèves, et ensuite j'ai terminé mon travail.

    @Milas j'aimerais bien aller au lycée. Après le collège c'est super, quand on a la meilleure classe de 5e ou de 4e ,avec tous les élèves latin-grec, option rare, qui se tiennent tous à carreau, et où on peut faire son cours comme on veut. Mais maintenant, il faut faire des classes hétérogènes, et disperser les élèves à problème dans chaque classe.
    Non, vraiment, cherche ailleurs que dans l'enseignement...


  • zestiria a dit :
    @Flaque En tant qu'enseignant, on n' a pas les comptes à rendre que dans les autres métiers où il faut remplir une tâche.

    Il faut atteindre une fois le niveau requis en maths, et c'est terminé : plus besoin de progresser, de devenir meilleur.
    Les cours sont fait une fois pour toutes, en tout cas en maths. Il y au quelques chapitres à raccourcir à chaque nouveau programme.

    J'aime bien le contact avec les élèves, uniquement quand ils se tiennent correctement. Je viens , je parle un peu aux élèves, et ensuite j'ai terminé mon travail.
    En même temps avec des cas comme ça, je comprends que certains aient une image détériorée de la profession. Merci Zestiria de ne pas partir du principe que tu représentes la profession, qui au passage a refusé de t'inclure dans ses rangs.

    The fish doesnt think. The Fish doesnt think because the fish knows. Everything. - Goran Bregovic
  • Si quelqu'un a le niveau minimal demandé en maths, et en ce moment, la barre est abordable, et qu'en plus, il arrive à tenir des élèves ( j'en suis encore très loin), il devrait avoir toute sa place dans l'Education Nationale.

    Merci @Vassillia pour tes pistes d'amélioration. je dois m'améliorer pour obtenir un métier qui me convienne, et un métier tout court !

    @Flaque je voudrais suivre une formation conventionnée pour être développeur informatique. La conseillère du Pôle Emploi trouve que c'est plutôt une bonne idée, et elle me demande de faire deux entretiens avec une psychologue du travail , notamment un bilan de compétence, quelque chose dans le genre, pour être sûr que c'est la bonne voie.

    La conseillère n'a pas l'air motivée pour me financer la formation, c'est aussi une manœuvre pour gagner du temps.


  • Je comprends que vous soyez choqué par les propos de Zestiria mais il représente une phénomène majeur de la société actuelle : le travail est vu comme une obligation sociale encombrante, malheureusement nécessaire pour pouvoir profiter de la vie à côté. L'idée étant, si possible, de minimiser le travail et maximiser les plaisirs annexes.
    Tout ce qui transparait des propos de Zestiria ("plus besoin de perdre son temps à s'améliorer", etc.) va dans ce sens. Ne lui jetez pas la pierre, quand on a aucune vocation particulière, ni aucun plaisir intense à travailler, il n'est pas si anormal de raisonner ainsi.
  • Tu as 25 ans voire plus, tu es en formation depuis toujours, tu n'as jamais rien fait d'autre de ta vie ; intellectuellement (et socialement ?), tu es favorisé par rapport à beaucoup d'autres. Et tu demandes qu'on te finance une formation ? 

    Par ailleurs, toi tu postules dans des postes que tu n'as absolument pas l'intention d'occuper, et tu dis que ta conseillère Pole-emploi joue le même jeu. 
    Vous êtes en phase. Les planètes sont alignées pour que tu bénéficies de Pole-emploi très longtemps.



    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
    L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara.
  • @Cyrano progresser dans un domaine, c'est pour ceux qui ont un statut qui leur permet : comme enseignant-chercheur.

    Il y a des personnes qui ont des emplois subalternes, et au lieu d'ouvrir un manuel de maths ( ou un manuel d'autre chose) pour avoir une évolution de carrière, vont se passionner pour l'écriture ou la musique. C'est pire que tout.

    C'est bien de travailler si cela t'apporte quelque chose dans ta carrière. Les retraités auront tout le temps de faire la peinture.
  • « J'aime bien le contact avec les élèves, uniquement quand ils se tiennent correctement. »

    ça ne s’appelle plus des élèves lambda…
  • @Zestiria : Alors là on est bien d'accord. L'écrasante majorité des gens n'ont pas de carrière mais simplement un job. Ceci implique de passer une énorme partie de sa vie à se forcer. Sur le long terme le seul moyen de ne pas devenir zinzin est de vouloir devenir meilleur (même s'il s'agit de devenir meilleur pour laver de la vaisselle sale). N'importe qu'elle activité humaine admet des marges de progression. 
    Tu n'arriveras jamais à t'épanouir en tant que professeur ou en tant qu'informaticien si tu ne te donnes pas pour objectif de devenir meilleur.
  • @Cyrano Je comprends tout à fait que l'on soit content de dégager du temps pour les loisirs qui nous plaisent, mais cela est tout à fait compatible avec un travail consciencieux (je parle de sa propre conscience, pas des attentes de l'EN ou autres).
    The fish doesnt think. The Fish doesnt think because the fish knows. Everything. - Goran Bregovic
  • @zestiria Tu ne tiendras jamais une classe si les enfants voient que tu ne t'investis pas du tout dans ton métier et que tu n'en as rien faire d'eux. La seule solution, c'est de leur faire croire que tu veux les faire progresser. Il s'agit d'une condition nécessaire, pas suffisante.
    Petite astuce : vouloir réellement les faire progresser peut aider à donner cette impression mais pour cela il faut avoir la vocation donc ...
    La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
  • zestiria
    Modifié (June 2023)
    Pour revenir au sujet du fil,
    je postule sur des postes de contractuel à Paris, et dès qu'il y a un poste pour moi, j'y vais ! 

    Je candidate en un click sur des postes sur toute la France, pour montrer ma motivation et ma volonté de me réinsérer, et je n'ai aucune envie d'y aller. Déménager dans un coin reculé, où personne ne veut aller, pour 1500 euros, c'est non.

    Pour l'instant, les collèges peuvent refuser des ex-stagiaires qui ont été licenciés, et on va voir à mesure que la rentrée approche, s'ils peuvent continuer à choisir aussi strictement.
  • Milas
    Modifié (June 2023)
    Bonjour zestiria
    Réussir l'agrégation de mathématique peut être une motivation pour que tu progresses en Mathématiques 
    De fois il suffit de croire en soi et travailler 
  • Quand on est prof, il y a les côtés difficiles (faire cours), et il y a les côtés très difficiles : se coltiner certains collègues en salle des profs.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
    L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara.
  • [Utilisateur supprimé]
    Modifié (June 2023)
    Soc a dit :
    zestiria a dit :
    @Flaque En tant qu'enseignant, on n' a pas les comptes à rendre que dans les autres métiers où il faut remplir une tâche.

    Il faut atteindre une fois le niveau requis en maths, et c'est terminé : plus besoin de progresser, de devenir meilleur.
    Les cours sont fait une fois pour toutes, en tout cas en maths. Il y au quelques chapitres à raccourcir à chaque nouveau programme.

    J'aime bien le contact avec les élèves, uniquement quand ils se tiennent correctement. Je viens , je parle un peu aux élèves, et ensuite j'ai terminé mon travail.
    En même temps avec des cas comme ça, je comprends que certains aient une image détériorée de la profession. Merci Zestiria de ne pas partir du principe que tu représentes la profession, qui au passage a refusé de t'inclure dans ses rangs.
    En ce moment le CAPES de mathématiques est bien trop facile et nous voyons arriver devant les élèves beaucoup trop de jeunes (ou moins jeunes) incultes en mathématiques (et ailleurs), et /ou qui se sont présentés pour de mauvaises raisons en pensant que le métier est facile (non!). La plupart seront gardés car l'institution vit une crise de recrutement sans précédent (masterisation, salaires, etc...). C'est bien embêtant.

    Jusqu'en 2011 les capetiens avaient fait leurs preuves sur un concours exigeant qui démontrait leur capacité à se montrer compétents sérieux et efficaces durant leur préparation. Ce n'est plus le cas.

    Ceux qui sont licenciés ont vraiment posé de graves déficiences pour en arriver là.

    En tant qu'enseignant je refuse également d'être assimilé à des paresseux incompétents qui font garderie un manuel du "prof pour les nuls" à la main.

    Faire un cours correct, cela demande du temps de réflexion et du respect ;respect de la discipline enseignée, et respect des élèves, et enfin respect de ses collègues. Cela demande de la passion, cela demande de l'énergie. Et c'est vrai de la maternelle au Post-doc...


    Chaque choix doit être pesé et réfléchi. Copier un manuel sans recul c'est toujours l'assurance de cours qui se passent mal. Les élèves évaluent le professeur en permanence et lui feront payer la note sur le champs.
    L'autorité seule cela n'existe pas. C'est le travail en amont, l’honnêteté de ce que l'on présente aux élèves et le goût pour ce que l'on transmet qui donnent de l'autorité (bien sur il faut aussi un minimum de soutien de la hiérarchie mais ça c'est un autre sujet).Ce n'est pas suffisant, mais c'est nécessaire.

    Grave erreur de penser que l'on n'a pas de compte à rendre et que l'on ne doit pas progresser.
    Il y a des comptes à rendre à l'institution et de plus en plus (on peut discuter du contenu et du but de ces contrôles mais c'est un autre sujet).
    Il y a surtout des comptes à rendre aux élèves. Sur le plan moral c'est là le principal. C'est comme au restaurant, si le repas est mauvais cela se voit de suite et personne ne respectera un chef qui sert du surgelé vite fait mal fait!

    Un enseignant est comme un capitaine sur un bateau: il est responsable de tout et chacune de ses décisions rapproche du but ou du naufrage.
    C'est dramatique que la destruction de la formation ne permettent plus aux jeunes d'appréhender le métier dans de bonnes conditions et laisse penser à certains que professeur c'est une planque...

    A titre d'exemple j'ai passé l'année à récupérer à la petite cuillère des élèves massacrés par une stagiaire ex ingénieure des petites mines qui s'était reconvertie pour "passer du temps avec ses enfants"...Et malheureusement je n'ai fait aucun miracle! sic transit gloria Mundi.

    Pour le marché des contractuels, je n'ai pas d'indication si ce n'est celle de passer le CAPES et de travailler ensuite avec sérieux tout en défendant l'école publique qui est le bien le plus précieux de notre jeunesse. A chaque besoin perenne devrait correspondre un poste statutaire et à chaque poste un étudiant correctement formé.
  • Pourquoi tu cherches en IDF l'auteur  ? Je me disais que le point intéressant du job de contract' ce serait justement de partir vers la Bretagne ou la Vendée.
    ---> I believe in Chuu-supremacyhttps://www.youtube.com/watch?v=BVVfMFS3mgc <---
  • Marrant j'ai moi aussi été "viré". Le headcount (CDI) a été gelé pour cause de "Cobide 19", j'ai eu une extension de 1 an en tant que contract' nonobstant. 
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  • Kraw
    Modifié (June 2023)
    Positif a dit :
    Marrant j'ai moi aussi été "viré". Le headcount (CDI) a été gelé pour cause de "Cobide 19", j'ai eu une extension de 1 an en tant que contract' nonobstant. 
    Et en français ?
    Deux "Je vous salue Évariste" au réveil et trois "Domine Protegere Fac Galois" au coucher pour progresser en mathématiques.

  • @lourrran C'est vrai, je vais apprendre l'informatique, je n'ai pas besoin de formation. Je n'ai pas envie de voir d' autres chômeurs, c'est déprimant.
    Une fois, j'ai été convoqué à une réunion collective à Pôle Emploi :  il y avait des étudiants en audiovisuel, en art, c'est normal qu'ils soient au chômage. 

    @Positif je suis basé en Ile de France, je reste là.

    @lcm1789 : je vais prendre le temps de réfléchir à ce que tu as dit. 
    Mes élèves  n'écoutaient aucun cours, même les mieux réussis, les mieux préparés. Je pense notamment à mon chapitre de 5e sur les parallélogrammes, avec toutes les démonstrations.  J'ai quand eu quelques rares moments que j'ai apprécié, parce que j'avais 3 élèves remarquables qui travaillaient beaucoup, et arrivaient à faire des exercices au-delà des attendus de 5e.

  • @zisteria
    Que pensez-vous de repasser le concours mais de demander Créteil ou Versailles ?
    Après si vous vous sentez capable de prendre le dessus sur les difficultés du passé... Vous avez des chances de réussite.
    Après essayer le lycée lorsque vous faites les vœux de stagiaire ?
  • @Positif Bon courage à toi.
    Il y a des moments un peu délicats. En ce moment, en Suisse, à cause de la débâcle du Crédit Suisse, les embauches sont gelées.

    Il faut persévérer. Il y a une grande partie de la population occupe des emplois mal rémunérés, non qualifiés 
    une fois qu'on a enlevé les métiers d'ouvrier, de livreur, de service ( restauration ou autre), les métiers d'agent administratif non qualifié, qu'est-ce qui reste : pas grand chose. 

    Le sort des enseignants contractuels n'est guère enviable, ils sont mal rémunérés, leur contrat peut s'arrêter en pleine année scolaire,
    et certaines académies les renvoient au bout de 3 ou 4 années en bloc, pour renouveler le stock. 
  • lcm1789 a dit :
    Jusqu'en 2011 les capetiens
    Capétien :

    Capésien :

    En tant qu'enseignant je refuse également d'être assimilé à des paresseux incompétents qui font garderie un manuel du "prof pour les nuls" à la main.
    En tant que salarié, je comprends tout-à-fait qu’on puisse se détacher d’un métier qui nous maltraite.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Bien sûr que si il y a des comptes à rendre quand on est enseignant ! Si tu ne le comprends pas c'est logique que tu aies été licencié. Imagine toi dans un autre travail dire "c'est tranquille, il n'y a pas de compte à rendre". Tu penses que l'on va te garder ?
    Dans "enseignant en maths" il n'y a pas que les maths, il y a aussi "enseignant", ce qui requiert des qualités humaines qu'il est indispensable de travailler, et ce au quotidien..
    Tu ne peux pas demander à ce que les élèves se tiennent parfaitement, à ce que les parents et la direction et les parents te laissent tranquille, etc. pour que toi tu n'aies à faire aucun effort. Et c'est effectivement quelque chose que tu retrouveras dans tous les domaines où tu postuleras.

    Par ailleurs, tu sembles avoir une haute opinion de toi même. Tu es assez méprisant avec les autres ("emploi subalternes", "je n'ai pas envie de voir d' autres chômeurs, c'est déprimant", considérer que "1500 € c'est non", ton refus d'être ailleurs qu'en Ile-De-France mais surtout pas dans une "zone déclassée" hein...). Or, pas de chance, pour l'instant tu es au chômage et tu n'arrives pas à te faire employer dans le domaine que tu vises ni être qualifié pour obtenir un poste à la hauteur de tes attentes. Tu fais donc partie de cette "caste" que tu méprises.. Un peu d'humilité ne te ferait pas de mal et, je dirais même, est indispensable si tu veux un jour être embauché.

    Il me semble que ton stage date de 2021-2022. Qu'as-tu fais en 2022-2023 ? Repasser les concours, si c'est pour ne rien changer ça conduira au même résultat, c'est mathématiques. Si tu veux retenter l'expérience il faut changer de mentalité.

  • Mets-toi au Python et va chercher un poste de risk analyst. Tu auras une meilleure sécurité de l'emploi que dans l'Ed Nat.

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  • OShine
    Modifié (June 2023)
    @zestiria
    Avant de faire cours, il faut faire de la discipline.
    Ce matin, les 10 premières minutes j'ai été sévère et fait de la discipline car certains se croyaient en vacances, et une fois que les élèves avaient compris ça je n'ai plus eu aucun bruit et tout le monde s'est mis au travail.
    Ne surtout pas essayer de faire cours lorsque les élèves ne sont pas attentifs, les perturbateurs se nourrissent de cette situation. 

  • Attention : il n’existe aucune recette toute faite qui marche car l’enseignement c’est un art qui rencontre la personnalité du prof. 
    Certains disent que d’abord ils envoient les exercices, ensuite attendent sans ne rien dire, puis observent que les élèves, un par un finissent pas s’y plonger. Le cas échéant ils interviennent sur les « tardifs ». Ça existe…
    Je préférerais que tout soit calme tout de suite dans toutes les salles de classe, cela dit. 
  • Dom : tu ne connais pas la technique des deux doigts sur la table ? 
  • 🤣 beau souvenir 
  • Ah ben moi, je ne connaissais pas, je viens de trouver une référence https://www.youtube.com/watch?v=VcjVvkgV2rY
    Euh, comment dire ? Disons que je suis sceptique sur l'efficacité.
    La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
  • C’était grandiose. La formation en DVD. 

  • bd2017
    Modifié (June 2023)
    OShine a dit :
    @Thierry Poma
    Si tu divises les vacances c'est quand que j'aurais le temps d'étudier les groupes quotients ?
    Mais @Thierry Poma n'a aucune qualité pour diminuer les vacances, @Oshine tu ne crains rien. 18h de cours  +  les vacances  c'est un bon équilibre pour faire ce métier. 
     
  • Thierry Poma
    Modifié (June 2023)
    @bd2017 : bonsoir. C'est pas faux ! :) Seulement, si j'y ai pensé, peut-être y a-t-il des politiques qui y pensent également. Dossier à suivre...
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • eoghan
    Modifié (June 2023)
    @Positif
    Petite aparté mais c'est possible selon toi d'occuper un poste de "risk analyst" sans avoir le "bon"diplôme ? Même en supposant que la candidat s'y connait parfaitement (autodidacte ou/et formation courte "certifiante"), je doute qu'il passe le filtre RH. Je serais curieux de connaître ta réponse. 
  • J'ai plutôt 21 heures de cours cette année + le poste de professeur principal. 

  • Positif
    Modifié (June 2023)
    https://les-mathematiques.net/vanilla/index.php?p=/discussion/comment/2431668/#Comment_2431668
    Risk analyst n'est pas un métier super exigeant, c'est pas comme quant ou trader où c’est très difficile de percer à 23 ans sans le “bon diplôme”. Quiconque a lu quelques ressources, sait coder en Python, peut devenir risk analyst. Après il va falloir réseauter dans la banque pour monter. 
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  • zestiria
    Modifié (June 2023)
    @Lol_a Merci pour tes commentaires. Cela me ferait sans doute du bien d'être contractuel.

    Un diplômé de M2 n'aspire pas à vivre avec un salaire inférieur au salaire médian, excepté ceux veulent à tout prix être prof.
    Et effectivement, c'est à moi de former pour rentrer dans la vie professionnelle. 

    @OShine merci pour ton intervention. Après maintenant 2 ans en tant que titulaire, selon toi qu'est-ce qui fait qu'un stagiaire sera un bon prof ?
    Quelles sont les cause d'échec d'un stagiaire ?  Tu vois des stagiaires défaillants ?  Tu es dans une zone difficile, tu arrives à gérer tes élèves, bravo.

    @LeVioloniste merci pour vos encouragements. Je suis prêt à me remettre en cause, pour devenir un bon enseignant qui tient ses élèves.


    Pour se recentrer sur le sujet, le but du topic est de d'étudier et discuter des offres de contractuels :
    il y en a de nouvelles chaque jour !

  • Amédé
    Modifié (June 2023)
    Positif a dit :   Advanved Futures Trading Strategies the R. Carver pour apprendre le trading
    Il est bien le livre ?
  • OShine
    Modifié (June 2023)
    @zestiria
    Pour moi les stagiaires qui échouent sont ceux qui n'écoutent pas les conseils du tuteur, où ne demandent pas d'aide en cas de problème dans la classe, ou ceux qui ne se remettent pas en question ou ceux qui pensent tout savoir. 
    D'ailleurs, prendre pour inspiration les cours d'Yvan Monka pour le collège est une bonne idée du niveau à demander aux élèves, ne pas faire des choses trop difficiles.
  • Après, c'est souvent plus compliqué que cela pour les stagiaires. Par exemple, on peut recevoir des instructions contradictoires du tuteur et de l'INSPE, passer pour celui qui se repose sur le travail des autres et/ou être fiché "stagiaire en difficulté" quand on demande de l'aide...
    Autrement dit on marche sur des œufs.
  • Wàng
    Modifié (June 2023)
    Il y a 3 choses dans le métier d'enseignant en maths, 2 choses nécessaires et une chose très discutable
    1) Être bon en maths, aimer ça, continuer à vouloir progresser
    2) Vouloir transmettre le 1, aimer les élèves et les faire avancer, les pousser à donner le meilleur d'eux mêmes, donner des conseils personnalisés (avec le plus grand recul et la plus grande prudence), être à l'écoute des cas difficiles quand le prof est le dernier recours (difficultés familiales ...)
    3) Faire de la garderie et tenir des élèves qui ont renoncé depuis 10 ans à la matière et sont en souffrance, cela se manifeste par des perturbations systématiques, et transmettre des éléments idéologiques discutables ayant peu de rapports avec les maths.

    Le 3 implique souvent de faire de grosses concessions sur le 2. C'est regrettable.

  • Area 51
    Modifié (June 2023)
    Le 1) est mis en défaut puisqu'on peut enseigner les maths avec 30 heures de boot camp 3 jours avant la rentrée. Vu les médiocres résultats, quelque chose doit gripper dans la transmission dans le 2). Le 3), c'est du hors-sujet, en dehors total de la semoule.
  • math2
    Modifié (June 2023)
    "Un diplômé de M2 n'aspire pas à vivre avec un salaire inférieur au salaire médian" -> je suis franchementgêné par cette phrase.
    Déjà il y a des M2 que je qualifierais de "poubelle", les gens sont in-employables à l'issue de ces M2 et je ne suis pas choqué que quelqu'un qui n'aie aucune compétence exploitable soit en dessous du salaire médian. Une copine en SH me disait qu'on était obligé de donner des M2 maintenant à des personnes qui n'auraient pas franchi le DEUG 1ère année il y a 25 ans. Je partage aussi son point de vue en maths, à mon examen de cette  M1 j'ai posé un premier exo basique sur les équa diff (issue de mon cours de terminale C), il a été réussi par seulement un tiers des étudiants  ...
    Un M2 te permet potentiellement d'avoir un métier moins pénible et éventuellement ouvrir plus de portes.
    Mais une entreprise n'a pas à payer quelqu'un plus que cette personne lui rapporte.
    Et franchement, si on veut gagner de l'argent, pas besoin de faire des études longues. Je cite deux exemples que je connais (mais si besoin j'en ai d'autres) :
    - mon luthier qui s'occupe de mes instruments à vents (tiens, un métier qui m'aurait plu) vit visiblement très bien.
    - une fois j'avais aidé mon boucher pour sa comptabilité (il avait des doutes suite à un changement de comptable). Ça m'a permis de réviser mes cours de compta d'entreprise, et ça m'a permis de savoir qu'il lui restait en moyenne 8700€ net (mais avant impôts sur le revenu) par mois. Le seul boucher de cette ville qui proposait aussi du porc.
    Pas besoin de M2 pour gagner bien sa vie. Mais tu vois, globalement je trouve ce boucher ou bien mon réparateur bien plus utiles à la société que le M2 qui a fait son mémoire sur un point très précis de l'histoire qui n'intéresse que lui et qui, au passage, malgré des études littéraires / SH, écrit le français avec encore plus de fautes que moi ... Donc je trouve normal qu'ils gagnent plus (de même que ceux qui font des métiers qui abîment la santé, ceux qui risquent leur vie pour nous, etc.)
  • [Utilisateur supprimé]
    Modifié (June 2023)
    math2 a dit :
    "Le seul boucher de cette ville qui proposait aussi du porc.
    C'est-à-dire? Qu'est ce que cela vient faire là ?
  • math2
    Modifié (June 2023)
    ce que je souhaite dire, sans rentrer dans des détails qui pourraient être polémique, est que si tu veux manger de toutes les viandes, il était le seul boucher de la ville (de 50.000 habitants tout de même) à proposer de toutes les viandes. Et donc, il y avait une certaine attente lorsque tu allais chez lui (il était en état de quasi-monopole, ce qui justifie sans doute en partie son revenu), les autres bouchers eux avaient moins de monde. 
  • @math2
    Je peux avoir ton exercice sur les équations différentielles de niveau terminale C ? J'aimerais essayer de le faire pour évaluer mon niveau. 
  • zestiria
    Modifié (June 2023)
    @OShine merci pour tes conseils. j'ai fait l'opposé de ce qu'il fallait faire.

    @Wàng
    1) cela va
    2) aimer les élèves et les progresser : quand ils sont insolents, cela ne donne pas envie de les aider. Quand je le disais à ma tutrice, elle me répondait pourquoi ? Donc c'est ma faute s'ils étaient insolents. Ils parlaient avec respect à ma tutrice.
    J'ai vu une offre à Paris, pour enseigner à des élèves qui sont sourds. C'est une sacrée responsabilité. Peut-être qu'ils sont plus calmes.
    J'ai postulé, cela pourrait être un poste intéressant. Enfin bon, qu'ils soient sourds ou pas, il faudra quand même tenir sa classe.
  • Certains ont été insolents avec moi cette année, ça n'a rien à voir avec toi, les élèves sont de plus en plus irrespectueux. 
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