Bac
Bonsoir,
Un article du quotidien de ma France profonde:

Cordialement,
Rescassol
Un article du quotidien de ma France profonde:

Cordialement,
Rescassol
Réponses
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Encore le même sujet
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Jean-Paul Brighelli a sorti le tome 2 de son livre ’’la fabrique du crétin’’ intitulé ’’vers l’apocalypse scolaire’’. On peut lire l’introduction et un bout de la première partie avec le ’’feuilleter’’ du site de la fnac par exemple.
Il dénonce des vérités de mon point de vue et d’ici quelques années on risque bien de se poser la question ’’où sont les maths en France dans l’enseignement?’’.’’Auparavant le monde était dirigé par des intelligents. C’était cruel. Les intelligents forçaient les imbéciles à apprendre. C’était difficile pour les imbéciles. Aujourd'hui le monde est dirigé par des imbéciles. C’est juste, car les imbéciles sont beaucoup plus nombreux. Aujourd'hui les intelligents apprennent à s’exprimer afin que les imbéciles puissent comprendre. Si un imbécile ne comprend pas c’est un problème d’intelligents. Auparavant souffraient les imbéciles. Aujourd'hui souffrent les intelligents. La souffrance diminue car les intelligents sont de moins en moins nombreux.’’
Mikhaïl Jvanetski. -
Quand on dit : 'où sont les maths dans l'enseignement en France', on dit qu'il y a une problème spécifique aux maths, et que dans les autres matières, ça se passe bien.
Totalement faux.
Le problème est général. C'est l'enseignement en général qui est en danger, pas spécifiquement l'enseignement des maths.
Citation : trop d'élèves de 6ème et de 5ème ne maîtrisent pas les opérations de base ni l'orthographe.
Si on se trompe dans le diagnostic (cancer du sein ou cancer généralisé ?), on se trompe forcément dans les remèdes à appliquer.
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
Sa solution de remettre un temps conséquent de français et de maths coule sous le bon sens, mais ça coince sec au niveau du recrutement ... avec le creux énorme en maths, l'effondrement en lettres classiques, et chose nouvelle, l'apparition d'un manque de profs en lettres modernes, on est mal barré.
Et pour les maths les réformes se font en fonction du nombre de profs recrutés ..."J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert -
je suis d'accord avec toi lourran, le problème est plus général. Si j'ai parlé des mathématiques c'est seulement parce que sur ce site on parle de mathématiques.
’’Auparavant le monde était dirigé par des intelligents. C’était cruel. Les intelligents forçaient les imbéciles à apprendre. C’était difficile pour les imbéciles. Aujourd'hui le monde est dirigé par des imbéciles. C’est juste, car les imbéciles sont beaucoup plus nombreux. Aujourd'hui les intelligents apprennent à s’exprimer afin que les imbéciles puissent comprendre. Si un imbécile ne comprend pas c’est un problème d’intelligents. Auparavant souffraient les imbéciles. Aujourd'hui souffrent les intelligents. La souffrance diminue car les intelligents sont de moins en moins nombreux.’’
Mikhaïl Jvanetski. -
Oui, mais en disant 'il y a un problème en maths', on donne une image totalement fausse du problème.
Dans une maison, si il faut refaire l'électricité dans la chambre et dans la cuisine, on peut dire : il faut refaire l'électricité dans la chambre. C'est partiel, on oublie la cuisine, mais ça va dans le bon sens de refaire l'électricité dans la chambre.
Si la maison est fissurée de partout, si les bois sont bouffés par les termites, et si tout s'écroule, avec au passage des problèmes électriques, c'est ridicule de dire : il faut refaire l'électricité dans la chambre.
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
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C'est le problème de la focalisation médiatique actuelle (un peu passée depuis les élections) sur les maths qui en se pointant un trou dans la coque essaie de faire oublier que le navire à déjà coulé. Il n'y a pas de problème spécifique aux mathématiques, ou plus précisément il ne sert absolument à rien de s'attaquer aux spécificités des mathématiques sans avoir préalablement rappelé à la société que le rôle de l'école est la transmission du savoir, et qu'en face il faut des enfants qui soient là pour le recevoir.Je suis assez navré de constater qu'à chaque fois que je lis une tribune sur l'éducation avec laquelle je sois d'accord, c'est toujours écrit par un enseignant... Pourquoi le reste de la société ne parvient pas à se saisir de ces évidences...
The fish doesnt think. The Fish doesnt think because the fish knows. Everything. - Goran Bregovic -
Ce qu'il faut c'est renoncer aux dogmes égalitaires qui ont conduit à la massification, rétablir la sélection et l'examen d’entrée en sixième, supprimer le collège unique, rétablir un enseignement secondaire proprement dit de la sixième à la terminale pour ceux qui en sont capables, avec filières clairement définies dans le second cycle (seconde-terminale), et un enseignement court à orientation professionnelle, etc. Ce n'est pas une rêverie personnelle, des propositions de ce style étaient présentes lors de la dernière élection présidentielle, et elles feront leur chemin.
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Il y a une fétichisation du baccalauréat, qui est pourtant un sujet mineur. Chaque ministre veut modifier l’examen de telle ou telle façon, donc modifier les programmes du secondaire. Et chaque année, les enseignants doivent s’adapter à de nouvelles directives. C’est impossible de travailler quand les objectifs changent tous les deux mois.Et si je dis qu’il est mineur, c’est parce que tout se joue en primaire.
---> I believe in Chuu-supremacy : https://www.youtube.com/watch?v=BVVfMFS3mgc <--- -
Le problème est que l'apprentissage des maths diffère de celui des autres matières. Ces dernières consistent à mémoriser un grand nombre d'informations (ce qui est faisable à l'âge adulte). Le programme total de maths de TS contient moins d'information que deux cours d'histoire géo de première L. les maths ne sont pas une mémorisation d'encyclopédie mais reposent très largement sur des formes d'habiletés intellectuelles particulières qui s'acquièrent jeune, un peu comme les musiciens concertistes.Les candidats au CAPES ont moins de 30 ans en majorité, donc ont été en terminale au moins après 2010 alors qu'on vante le dernier médaillé Fields de France qui a quitté le lycée (établissement aux pratiques pédagogiques non conventionnelles) en 2003.Ils ont donc connu un enseignement de maths complètement effondré.Les profs de maths ne poussent pas sur les arbres. Ils proviennent de la société civile elle-même et La formation initiale d'un prof de maths se passe pendant sa scolarité régulière au collège et au lycée.La disparition radicale des maths dans l'enseignement (qui s'est accélérée après les années 2000) a donc engendré une véritable pénurie de gens qui ont la capacité de dispenser des cours de maths de niveau acceptable devant les quelque 6 millions d'élèves du second degré. Même en imaginant qu'il n'y ait pas d'autres problèmes d'attractivité du métier (salaires - conditions d'exercice devant une population de moins en moins disciplinée) il n'y aurait pas assez de monde.On va payer très durement les campagnes agressives de suppression des maths exigeantes mises en place depuis 20 ou 30 ans pour "mettre à égalité les élèves dans la réussite".Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
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"Les candidats au CAPES ont moins de 30 ans en majorité" ok", donc ont été en terminale au moins après 2010" ok" alors qu'on vante le dernier médaillé Fields de France qui a quitté le lycée (établissement au pratiques pédagogiques non conventionnelles) en 2003." Quel est le rapport avec ce qu'il y a avant ?"le lycée (établissement au pratiques pédagogiques non conventionnelles)" C'est ironique ?
Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$ -
Bonjour, pour ton information @chaurien l'auteur de l'article que partage Rescassol donc Jean-Paul Brighelli, professeur de lettres modernes en classe préparatoire, a signé une tribune contre le politicien dont tu fais l'éloge https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/nous-enseignants-refusons-la-recuperation-de-nos-combats-par-eric-zemmourJ'avais cherché l'information dès hier, je savais que tu ne pourrais pas t'en empêcherLa philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
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Ceci dit, la proposition faite dans cette tribune est franchement mauvaise.
Ce M.Brighelli constate qu'en 6ème ou 5ème, les gamins ont de graves lacunes en calcul et en français, et il dit que le collège doit servir à rattraper ces lacunes, en mettant plus de français et de maths jusqu'en seconde.
Non, 1000 fois non.
Apprendre le calcul et l'orthographe, ça doit être fait, et acquis à la fin du primaire. Ce n'est pas négociable.
L'apprentissage des maths repose sur des formes d'habileté intellectuelle ...
Oui, mais c'est la même chose pour l'orthographe, ou plus précisément la grammaire.
Ces 2 disciplines sont très proches en termes de mécanismes. Et plus on retarde l'apprentissage de ces mécanismes, plus c'est difficile.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
A quoi cela sert d'apprendre le calcul au primaire si on doit mettre dans les mains des collégiens une calculatrice?Ce que je constate plutôt (et c'est ce qui me navre le plus) c'est que beaucoup d'élèves savent plutôt bien calculer à la sortie du primaire (connaissance des tables de multiplication etc) et qu'on les retrouve en quatrième incapables de simplifier par exemple une fraction comme $\frac{24}{32}$.Il y a bien un problème aussi au collège.’’Auparavant le monde était dirigé par des intelligents. C’était cruel. Les intelligents forçaient les imbéciles à apprendre. C’était difficile pour les imbéciles. Aujourd'hui le monde est dirigé par des imbéciles. C’est juste, car les imbéciles sont beaucoup plus nombreux. Aujourd'hui les intelligents apprennent à s’exprimer afin que les imbéciles puissent comprendre. Si un imbécile ne comprend pas c’est un problème d’intelligents. Auparavant souffraient les imbéciles. Aujourd'hui souffrent les intelligents. La souffrance diminue car les intelligents sont de moins en moins nombreux.’’
Mikhaïl Jvanetski. -
La pénurie des profs n'a jamais été aussi grande aujourd'hui https://www.lindependant.fr/2022/07/07/penurie-de-profs-plus-de-4000-postes-non-pourvus-aux-concours-de-leducation-nationale-cette-annee-10421448.phpn et on arrive à aggraver le problème avec le nouveau dada du Ministère "les valeurs de la République". https://www.lefigaro.fr/actualite-france/je-ne-comprends-pas-ce-qu-on-attend-de-nous-au-concours-enseignant-le-depit-des-candidats-saques-par-le-jury-20220707
’’Auparavant le monde était dirigé par des intelligents. C’était cruel. Les intelligents forçaient les imbéciles à apprendre. C’était difficile pour les imbéciles. Aujourd'hui le monde est dirigé par des imbéciles. C’est juste, car les imbéciles sont beaucoup plus nombreux. Aujourd'hui les intelligents apprennent à s’exprimer afin que les imbéciles puissent comprendre. Si un imbécile ne comprend pas c’est un problème d’intelligents. Auparavant souffraient les imbéciles. Aujourd'hui souffrent les intelligents. La souffrance diminue car les intelligents sont de moins en moins nombreux.’’
Mikhaïl Jvanetski. -
Sur ce dernier point, c’était déjà le cas il y a plus de dix ans avec l’introduction de l’épreuve « agir en fonctionnaire de façon éthique et responsable » qui était lamentable.
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@Biely De mon côté je ne constate pas que les élèves sortent du primaire en connaissant bien leurs tables, même si bien sûr c'est le cas pour un certain nombre. Je constate plutôt qu'à mes débuts ils savaient quasiment tous faire une règle de trois et que maintenant bien peu le savent. Je ne mets pas pour autant les instituteurs en cause, ils sont confrontés au même problème que nous, c'est-à-dire que les élèves ne travaillent pas et que l'on supprime toutes les exigences de niveau tout en recommandant de noter avec bienveillance l'ignorance, voire de ne pas noter du tout.
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Que l'épreuve soit lamentable, admettons, je veux bien le croire, mais qu'on attende d'un fonctionnaire de l’Éducation Nationale qu'il agisse de façon éthique et responsable me parait tout de même normal. Il a en charge nos gamins quand même, il se doit de montrer l'exemple en plus de les instruire dans sa discipline lorsqu'il est enseignant.Mais de toute façon, tant que le salaire n'augmentera pas et que le métier sera difficile au vu des classes compliquées à gérer et à faire étudier sans solution proposée par la hiérarchie, il n'y aura pas de miracle pour le recrutement. C'est déjà bien qu'il n'y ait pas trop de démissions, heureusement que certains ont la vocation et continuent à faire de leur mieux, c'est le cas de la plupart j'imagine.La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
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La notion d'éthique du ministère de l'éducation n'est pas la même que la mienne, et je ne suis pas sûr qu'en faire une épreuve éliminatoire sur ces critères soit une garantie pour les cours. On retrouve cette tendance généralisée dans la fonction publique à ne recruter que ceux qui ont le doigt sur la couture du pantalon, pour le pire ou pour le pire.
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Je suis d’accord « éthique et responsable ».Mais selon les « valeurs » des uns et des autres, ce n’est pas compatible…
On en a déjà parlé. -
Je n'ai pas dit qu'un fonctionnaire ne devait pas se conduire d'une façon éthique et responsable, je dis que, par expériences personnelles, l'éthique et la responsabilité selon l'administration n'ont aucune morale en commun avec la mienne et sont totalement irresponsables. Mais c'était prévisible comme le savent tous ceux qui connaissent l'administration et particulièrement les décideurs en place dans l'éducation nationale. À l'époque, six points sur vingt à la deuxième épreuve où le jury pouvait mettre ce qu'il voulait sans aucune justification. Cette histoire d'éthique et responsable, c'est plus grave que ça n'en a l'air de par le vocabulaire employé.
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Brighelli est un "centriste", il m'a toujours semblé dépourvu de préjugés raciaux et semble être resté fidèle à M. Le Pen (https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/4122967/au-lycee-thiers-le-cas-du-prof-brighelli-divise.html), ce qui effectivement le place à gauche de Z.
Mais l'essentiel n'est pas là : c'est sa proposition d'une prédominance des horaires des maths et du français qui est bonne bien qu'inabordable en raison du déficit de profs de maths (et maintenant de français)."J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert -
Tant qu'à prendre des mesures réactionnaires* c'est pour quand le retour du concours du CAPES au niveau licence ?* qui reprennent ce qui se faisaient dans le passé.Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
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FdP, le concours du CAPES s’effectue toujours au niveau licence mais celui-ci s’obtient maintenant à bac + 5.
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Bac+5 pour cela ? No retreat, no surrender !!!! Si je trouve un poste de contractuel, je ferai du longin tout craché (cours de terminale s niveau maths sup)
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Quitte à être réactionnaire à quand le retour de la possibilité de passer le concours du CAPES pour les gens qui n'ont qu'un diplôme de licence?Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
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@Fin de partie en quoi est-ce réactionnaire ?Veux tu dire que la grande majorité de tes profs de maths étaient totalement incompétents ?
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@Verdurin: Tu te trompes d'interlocuteur je pense.Les réactionnaires veulent revenir à ce qui se faisait dans le passé mais dans ce passé être titulaire d'une licence permettait de passer le concours du CAPES. Quitte à être réactionnaire il faut aussi revenir à cet état de fait.Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
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Je fais parti de ce passé.
Et je ne trouve pas déraisonnable de se limiter à une licence pour passer le CAPES.
L'inflation des diplômes demandés me semble absurde. -
C’est fou qu’on ait ce débat. Dans tous les autres pays de la planête - et je pense même de la galaxie - on est très bien considéré et on peut tout faire avec son undergrad.
---> I believe in Chuu-supremacy : https://www.youtube.com/watch?v=BVVfMFS3mgc <--- -
FdP, tu le fais exprès, c’est pourtant simple, maintenant on passe le capes à Bac+5 quand on a le niveau licence ; on ne peut pas le passer quand on a sa licence puisqu’alors on n’a pas encore le niveau licence.Positif, c’est vrai, quoi, tu pourrais arrêter de faire des efforts pour ne pas parler français.
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@Sato: Je vais écrire plus lentement pour toi.Si on pense qu'il faut revenir à ce qui se faisait dans le passé dans l'enseignement alors il ne faut pas exiger des gens qu'ils aient un titre de master mais une licence pour pouvoir passer l'oral du CAPES (il me semble que les candidats admissibles fournissaient une copie de leur attestation de réussite à la licence avant de passer l'oral de ce concours si je me souviens bien)Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
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"une copie de leur attestation de réussite"En effet, dans le jargon, on appelle cela un diplôme.Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
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zeitnot a dit :" alors qu'on vante le dernier médaillé Fields de France qui a quitté le lycée (établissement au pratiques pédagogiques non conventionnelles) en 2003." Quel est le rapport avec ce qu'il y a avant ?zeitnot a dit :"le lycée (établissement au pratiques pédagogiques non conventionnelles)" C'est ironique ?Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
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Oui FdP, il faut faire passer le capes aux licenciés. En effet ils se trouvent dans deux situations non exclusives : ils ne se sentent pas de chercher l’agreg ou ils ont envie de bosser et gagner leur croûte tout de suite. Dans ce dernier cas, c’est vraiment malveillant et sadique de la part de l’administration de leur faire perdre deux ans inutiles.
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@FdP,
En toute sympathie, ne te vexe pas, mais je pense que celui qui a besoin d'explications détaillées, celui qui met beaucoup de temps à comprendre, c'est toi.
Dans le temps, disons il y a 30 ans, on demandait un niveau licence. C'est à dire un niveau un niveau relativement avancé, un niveau où on maitrise bien les notions de logarithmes, certains calculs d'intégrales, certaines notions de géométrie.
Si on prend le niveau licence d'aujourd'hui, il correspond en gros au niveau première ou terminale de l'époque.
Si on veut revenir aux notions supposées connues en licence il y a 30 ans, il ne faut pas prendre des individus qui ont une licence aujourd'hui, mais des gens qui ont un master.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
L'augmentation des prérequis administratifs (obligation d'avoir un "master 2") pour avoir le droit de passer des concours particuliers ne fait qu'augmenter la pression sur les facs pour donner plus facilement les diplômes correspondants (ou alors trouver des astuces comme faire passer des masters 2 non scientifiques tels que "sciences de l'éducation" aux étudiants pour qu'ils puissent candidater au CAPES). Cela contribue à leur dévaluation.J'ai connu l'époque où on avait le droit de passer l'agreg avec une maîtrise. Est-ce que les lauréats étaient moins compétents en maths qu'aujourd'hui?Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
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"De nombreux changements ont eu lieu depuis 19 ans."Ok, mais je ne vois toujours pas le lien Foys, ni le rapport avec la réussite ou non de notre médaillé Fiels, puisque justement, il n'était pas dans un lycée classique. Qu'il ait eu son bac en 2003 avant ou après, n'a rien à voir avec les changements que tu évoques. C'est comme si, on s'intéressait à l'évolution du programme de musique au collège, et la réussite d'un virtuose du violon.Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
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@Foys,
Oui, mais c'est général sur toute la chaine de l'éducation. Comme on n'exige pas un certain niveau à l'entrée en 6ème, on adapte les programmes de collège pour que les problèmes graves se voient moins.
Adapter un système $B$ pour que les défaillances de tel autre système $A$ ne pèsent pas, ce n'est jamais bon. Dans aucun domaine. On rajoute un problème au problème, au lieu de solutionner le problème original.
En industrie, (en informatique, c'est plus mon domaine) c'est quelque chose de très connu.
Mais effectivement, si on a la main sur $B$ et qu'on n'a pas la main sur $A$, la tentation est très très forte d'adapter/dégrader $B$
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
Lourran
Tu pourrais faire la même remarque en seconde et en première année universitaire (il faut vraiment le vouloir pour rater son bac aujourd'hui).
Il faudrait faire comme avant: première sélection à la fin de la cinquième (C.A.P.) puis une autre à la fin de la troisième. C’est illusoire tant le mot sélection fait hurler aujourd'hui y compris parmi les enseignants (et ces enseignants sont de plus en plus nombreux au fur et à mesure que la propagande au nom de l’égalité et tout le catéchisme de la ’’bienpensance’’ actuelle prend de l’importance).’’Auparavant le monde était dirigé par des intelligents. C’était cruel. Les intelligents forçaient les imbéciles à apprendre. C’était difficile pour les imbéciles. Aujourd'hui le monde est dirigé par des imbéciles. C’est juste, car les imbéciles sont beaucoup plus nombreux. Aujourd'hui les intelligents apprennent à s’exprimer afin que les imbéciles puissent comprendre. Si un imbécile ne comprend pas c’est un problème d’intelligents. Auparavant souffraient les imbéciles. Aujourd'hui souffrent les intelligents. La souffrance diminue car les intelligents sont de moins en moins nombreux.’’
Mikhaïl Jvanetski. -
Quelle est la conséquence de proposer quelque chose d'illusoire avec des mots qui font hurler ?
Se faire plaisir en râlant certes mais aussi renforcer les idées adverses, c'est peut-être éthique mais pas vraiment responsable de mon point de vue.
Tu veux que les individus qui sont pour plus d'égalité acceptent un système plus sélectif ? Essaye peut-être d'entendre leurs besoins au lieu de les qualifier de croyants en une propagande alors que tu fais toi même de la propagande pour un autre système.
Par exemple plus de moyens pour les élèves non sélectionnés avec la possibilité d'une sélection ultérieure, des conditions de vie revalorisées pour les métiers correspondant aux élèves non sélectionnés...
La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley) -
@Lourrran. Pardon mais c'est toi qui comprends mal*. Si on laisse à nouveau des gens se présenter au concours du CAPES avec pour seule exigence de diplôme d'avoir une licence je fais le pari que le nombre de gens qui vont se présenter va remonter à un point que le niveau de ce concours va augmenter.Comme remarqué par Sato on interroge les candidats que sur des mathématiques de licence voire des mathématiques de L1/L2.Celui ou celle qui n'aura pas acquis ces connaissances en licence ne les maîtrisera pas plus en master de toute façon.*: il n'y a pas de raison que tu sois le seul à te faire plaisir à prendre les autres pour des imbéciles n'est-ce pas.Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
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Il est possible que les jeunes doués et intéressés par les mathématiques fassent leur instruction par eux-mêmes. Sans prétendre m'identifier à un médaillé Fields, je citerai mon cas. Dès la sixième (1956), je me suis toujours intéressé aux mathématiques comme passe-temps. J'ai d'abord appris dans les livres de seconde et première qu'avait conservés ma mère (Brachet-Dumarqué) puis j'ai acheté des livres, par exemple les livres de vulgarisation édités par Dunod (Northrop, Fantaisies et paradoxes mathématiques, etc.), les petits livres rouges de l'abbé Moreux (Pour comprendre...), le Cours élémentaire de mathématiques supérieures de Jean Quinet, l'édition de 1960, beige à bandes rouges. Attention, ce n’était pas un cours rigoureux façon Ramis-Deschamps-Odoux. L'auteur était professeur à l’École nationale de Radiotechnique et d’Électricité Appliquée (ENREA) de Clichy-la-Garenne, et son cours était tourné vers les applications, et simplifiait beaucoup les démonstrations, ce qui convenait à un apprenti solitaire comme moi. Amusante coïncidence : à l'époque j’habitais en Haute-Savoie, et à présent j'habite à 800 mètres de cette ENREA, devenue en 1977 le lycée Newton.Ceci pour dire que mes connaissances mathématiques n'avaient aucun rapport avec l'enseignement que je recevais au lycée (en cette époque d'avant la désastreuse réforme Haby, le lycée, c'était de la sixième à la terminale). La première fois que j'ai appris des mathématiques à partir du cours d'un professeur, c’était en Math-Sup au lycée du Parc de Lyon (1962-63), avec le professeur Victor Lespinard. La suite est moins intéressante en ce qui me concerne, je n'ai pas fait grand'chose, mais c'est une autre histoire, sans portée générale.De nos jours, la situation est bien meilleure pour ce genre de jeune. Il y a Internet, où l'on peut trouver gratuitement des centaines de livres, il y a les clubs, il y a les compétitions mathématiques, il y a Animath. Ce jeune peut acquérir ainsi un niveau indépendant du délabrement du système d'enseignement.Avoir démoli le système d'enseignement ne suffisait pas aux égalitaristes, ils viennent de s'attaquer avec succès aux quelques lycées d'excellence qui subsistaient avec de règles de recrutement spécifiques, et justifiées. De plus en plus je pense que les jeunes doués et intéressés par les mathématiques se formeront en marge du système, comme ceci se pratique pour la musique, la danse ou le sport, dans quoi il est bien connu que les dons et le travail sont l'essentiel et qu'une vague « motivation » ne suffit pas. C'est la même chose dans toutes les activités humaines, et en particulier les mathématiques. Il convient donc de soutenir toutes les initiatives privées en attendant la remise en cause radicale de ce système pourri qui nous a mis en queue de toutes les nations alors que nous étions en tête.Bonne journée quand même, et bonnes vacances.Fr. Ch.
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Celui ou celle qui n'aura pas acquis ces connaissances en licence ne les maîtrisera pas plus en master de toute façon.Bonne remarque FdP
Très très bonne remarque.
Aujourd'hui, les connaissances qui sont censées être connues en cours de collège, on les rabâche année après année au lycée, pour les élèves qui n'ont pas su les comprendre au collège. Et quand on dit : c'est du rabâchage inutile, du temps perdu, à la fois pour les profs et pour les élèves, les enseignants ne sont plus d'accord.
Pour une fois, on est d'accord sur un point.
Sauf si, par souci d'incohérence, tu vas nous expliquer que les élèves ne vont pas comprendre, mais on va quand même leur imposer ces cours.
@vassilia
Ne carricature pas les propos des gens qui ne sont pas d'accord avec toi.
Je vais reprendre les propositions de Biely, même si ce ne sont pas exactement mes idées.
Une sélection en fin de 5ème, ça veut dire que les élèves """rejetés""" sont orientés vers des filières où ils vont apprendre quelque chose, des filières adaptées à leurs compétences, à leur niveau.
Au lieu de végéter dans la filière commune, ils vont bénéficier d'un enseignement adapté.
C'est beaucoup plus égalitaire que le système actuel, parce que je te rappelle, dans le système actuel, prétendu égalitaire, on a des gens favorisés qui apprennent, et des gens moins favorisés, qui végètent.
La proposition de Biely, c'est un système où même les moins favorisés ont l'opportunité d'apprendre. C'est quand même un sacré progrès par rapport au système existant, non ?
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
L'hypocrisie est pire qu'une vérité qui fait mal. Franck Ntasamara. -
Je ne critiquais pas le fond où je pourrais bien être d'accord sous certaines conditions mais la forme que je trouve contre productive.La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
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Lesquelles?
The fish doesnt think. The Fish doesnt think because the fish knows. Everything. - Goran Bregovic -
@Lourrran: il faut arrêter de croire que tout dépend de l'école. S'il n'y a pas assez de boulot pour des gens qui n'ont pas de master il n'y aura pas de solutions acceptables aux problèmes scolaires. Je pense que des gens en ont bien conscience et c'est pour cela que leur "solutions" sont inacceptables.Un employeur pourra bientôt se permettre de demander à un employé d'avoir un master pour lui confier un aspirateur et faire le ménage (les aspirateurs modernes il faut bien un niveau master pour les utiliser efficacement n'est-ce pas). Celui qui n'a pas de master ne pourra même plus vendre sa force de travail pour faire le ménage (je caricature mais le phénomène est bien celui-là)Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
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Bonjour!
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