Préparer seul le capes math

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Réponses

  • Bonjour,

    Je vous coupe toutes et tous mais le sujet du FORUM est : Préparer seul le capes math

    On parle de choses et d'autres qui n'ont, à mon sens, rien à voir avec ça.

    Sinon on va s'éterniser sur des points qui ne me font pas avancer

    Merci par avance
  • Tu as raison Cri.
    Le sujet est le concours et non l’année de stage.
    Mais c’est difficile de ne pas réagir quand on lit ces choses complètement fausses (j’ai même cru qu’il s’était trompé de fil).
  • Je ne peux malheureusement me positionner la dessus.

    Quand on écoute de part et d'autres c'est un discours sans fin, incroyable quand même ...

    Effectivement chaque région est différentes, chaque lieu, chaque ville, chaque expérience mais de la à en sortir autant d'aspect négatif, ceci montre bien que l'on ne s'entraide pas comme il se doit.

    C'est un peu décevant d'en arriver là, que ce soit en entreprise que dans l'enseignement il faut savoir travailler ensemble et accepter les propos de chacun qu'on les accepte ou pas, je pense c'est là que le bât blesse
  • Oui, d’accord mais si j’affirme que La Tour Eiffel mesure 27,8 cm tu comprends bien qu'une telle entraide serait malveillante.
    Mais je vais essayer de ne plus en rajouter.

    Je reviens au sujet :
    En ce qui concerne les points négatifs, oui, c’est normal.
    On a vu quand même des intervenants signaler qu’on pouvait s’épanouir pleinement.
    Je n’ai vu personne annoncer « vas-y, tu auras des vacances et la sécurité de l’emploi » et ce sont pourtant les aspects « positifs » qui ressortent le plus souvent par la population. Même si c’est souvent dit en jalousant l’interlocuteur.
  • Je ne cherche absolument pas à savoir si avoir plus de vacances est indispensable, en entreprise c'est exactement pareil (5 semaines de congés payés ce n'est pas 5 semaines de vacances bien au contraire)...

    Par contre comment le préparer au mieux ;-) ceci m'intéresse énormément.

    Par contre je sais pertinemment qu'il faut de la patience en fonction des classes et ceci n'est pas donné à tout le monde, je le comprend parfaitement et être enseignant ne veut pas dire que toute les 6 semaines c'est repos comme lors de chaque cours.

    Sur ce point je suis en phase avec tout le monde en tout cas si on n'est pas patient on ne choisit pas ce métier.
  • Je pense pour ma part que les déceptions et désillusions se sont accumulées, ces 20 dernières années, que ce soit au niveau reconnaissance de notre métier, au niveau salaire, mais également sur son sens même, d'où de nombreux commentaires négatifs.
    Auparavant, nombres d'enfants d'enseignants suivaient la même voie, ce n'est plus le cas.
  • Pour préparer seul, c’est surtout ses propres bouquins pour les écrits (et oraux) et la lecture des rapports du jury pour les oraux.
    Tu peux aussi t’incruster dans des prepas (en demandant poliment) pour voir des oraux blancs.
    C’est surtout pour les oraux que les autodidactes se plantent par simple manque de connaissance du format des épreuves et aussi par manque d’entraînement.
  • Bonjour Cri, après avoir moi-même créé une discussion pour qu'on m'aide à préparer l'agreg interne, je tombe sur tes questionnements. C'est normal que tant d'avis divergent, car nous sommes tous différents. Je vais donc te donner humblement le mien. Je suis certifié depuis 1996 et j'ai connu 14 établissements, vu tous les publics.

    Bien-sûr que ce métier est très dur ; mais dans aucun autre métier on a 4 mois de congés (c'est une chose énorme pour moi).
    Ce qui est dur, ce n'est pas d'enseigner les maths. Si les élèves étaient tous "bien élevés", ce serait pour moi un véritable bonheur. Bien sûr, grand nombre d'eux ne sont pas élevés du tout : ils te répondent, ils essaient de négocier toutes les consignes, bref ils ne respectent ni les autres élèves, ni le prof. Et ceci, pas seulement dans les quartiers difficiles. C'est aussi vrai dans les établissements de "classe moyenne". Chez les "gros bourges", c'est avec les parents que tu as des problèmes.

    Mais je ne veux pas faire autre chose ; pour ne pas souffrir des problèmes, je me suis blindé. L'an dernier j'avais 2 classes sur 5 totalement ingérables, pour toute l'équipe éducative. Ça discute, ça ouvre pas son cahier, ça n'a pas ses affaires, ça s'insulte, ça se bat. Moi je fais ce que je peux, et je ne me culpabilise plus comme il y a 20 ans, car je sais que ce n'est pas de ma faute. J'oublie vite et le soir je n'y pense même pas. Il y a aussi des classes où les fouteurs de merde ne sont pas assez nombreux pour imposer leur désordre, je les exclue sans état d'âme ; après c'est agréable de bosser avec les autres.

    Voilà Cri, mon humble vision du métier (en collège ; en lycée je ne connais pas).

    Pour te préparer, je te conseille (pour l'écrit surtout) les JM Monier. C'est un lyonnais prof en prépa qui a sorti des livres pour math sup et spé. Ils sont très abordables, très rigoureux. A bientôt si tu veux mécrire ; Manou007
  • Oui, la difficulté est de ne pas savoir à quoi s'attendre dans ces oraux qui sont assez formatés.
    S'ils autorisent à nouveau le public aux oraux, il peut être utile d'aller y assister les jours précédents avant de passer soi même.
  • @Manou007

    Merci pour ton retour.
    Métier bien loin d'être facile ....

    Il faut être bien moralement, avoir une bonne santé , pas trop fragile émotionnellement

    Ceci me laisse le temps de me poser et d'y réfléchir
  • Bonjour Cri.

    Pour le concours externe (deux écrits, deux oraux. Tu enlèveras tout ce qui ne te concerne pas):

    1/ Lire les rapports de concours, en faisant la part de ce qui change à partir de 2022. Rédiger complètement les épreuves écrites de 2021.
    2/ Acquérir les bases de L1 pour le premier écrit. N'importe quel livre dans lequel tu es à l'aise convient. Ou même des sites, pdf etc.
    3/ Avoir une vision globale des programmes de maths du secondaire. Pour l'oral et le second écrit. Inutile de les apprendre en détail.
    4/ Avoir une petite idée de ce qu'est la didactique institutionnelle : compétences et tout le tralala.
    5/ Pour l'oral, surtout : corriger à l'os quelques exercices de collège et lycée.
    6/ Savoir comment fonctionne l'éducnat. NAN, c'est une blague, mais déjà savoir ce qu'est une équipe pédagogique.

    Au vu des énoncés (écrits et oraux) les épreuves sont élémentaires donc peuvent paraître faciles.
    C'est un leurre. Rédiger la correction d'un exercice évident est casse-gueule.
    De ce fait, le concours lui-même n'est pas évident. Il demande une préparation.

    J'en sais quelque chose...

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Je plussoie les Monier, surtout en Analyse (MPSI + MP).
    Ça te prend par la main et ça va loin.
    En Algèbre (et Géométrie) je les ai aussi mais ça manque peut-être d’une approche plus algébriste.
  • Complètement d'accord sur l'avis des Monier qui en plus d'être clair et rigoureux, sont très bien présentés !
  • Bonjour.
    J'ai beaucoup apprécié les précis de Breal pour redémarrer, avec davantage d'exercices basiques pour récupérer les bases.
  • Tu sais Cri, je suis moi-même fragile psychologiquement. J'ai beaucoup souffert, j'ai eu des congés longue durée, un mi-temps thérapeutique, et ils (c'était l'académie de Dijon à cette époque) voulaient me déclasser en catégorie 3 comme administratif. J'ai lutté, pour que le comité médical me reconnaisse apte, et j'ai gagné. Depuis 2 ans je suis remplaçant (académie de Lyon), et ça va.

    Ce métier difficile, je ne voulais pas le troquer contre un autre chiant comme la mort ; aussi je me suis senti humilié, et ça m'a aidé à relever la tête.

    Depuis 2 ans, je suis fier de m'être battu pour retrouver mon vrai métier, et de le faire (à mon avis) à peu près correctement. Je ne me prends plus la tête avec les classes difficiles, je me suis blindé. Aussi, comme mécanisme de défense, j'utilise beaucoup l'humour. Les élèves m'adorent, car je les fais rire. Tous m'adorent, les sérieux comme les fouteurs de merde. Et moi, tout en faisant mon métier, parfois même, je m'éclate !

    Donc comme tu vois, on peut même être fragile psychologiquement, et trouver sa méthode. Si tu as envie de le faire, ne te pose pas trop de questions, lance toi à fond. Il n'y a pas que des difficultés, il y a possibilité d'être heureux en faisant ce métier. La rentrée pour moi c'est dans 3 semaines, je ne sais pas où je vais être envoyé, mais mon appréhension devant cette nouvelle année est de : 0/10. Et n'oublie pas l'énorme avantage des 4 mois de vacances. A bientôt.

    Manou007
  • Cri, j'ajoute à ce que je t'ai dit, que j'ai tellement la pêche après ma traversée du désert, que je prépare l'agreg interne, et que je suis sûr, non pas de l'avoir en 2022, mais que c'est chose possible. Je l'ai passé en 2021, sans me préparer, un peu en touriste, et je n'étais pas loin d'être admissible.

    Alors pour la 2ème tentative, j'ai commencé à bosser début juillet, et j'ai encore 5 mois pour bosser avant l'écrit (si je n'ai pas de remplacement trop surchargé, j'envisage de bosser environ 10h/semaine + 20h/semaine aux vacances de Toussaint et Noël). Je fonce. Je suis convaincu que + tu crois que tu peux, et plus tu te donne de chances pour réaliser ton rêve.

    Après avoir raté 2 fois le CAPES en 94 et 95, je me suis persuadé que j'étais capable. J'ai bien mieux bossé l'année suivante ; je l'ai eu brillamment.

    Bon courage à toi, à bientôt.

    Manou007
  • je trouve quelques similitudes avec ma situation.
    Capes raté en 95, réussi en 96.
    Je n'ai pas eu de souci dans ma carrière jusqu'à ma mutation en lycée après 15 ans de collège.
    Sans doute un peu trop sûr de moi, je suis tombé sur un chef qui m'a ouvertement méprisé dès la 1ère année.
    Cela m'a valu une belle descente aux enfers parce que je n'ai pas compris ce qui m'arrivait et ai sur-réagi.
    L'agrégation à été une rédemption, d'une part pour le plaisir que j'ai pris à refaire des maths, d'autre part parce que ça m'a permis de rebâtir une image ébranlée par ces années difficiles.
  • Les lauréats de l'année 2021 ont peu à voir avec ceux des années 1995. Mais où sont les neiges d'antan ? comme disait FV
  • ça fait longtemps que nous n'avons pas eu la visite experte de GB.

    Quand aux neiges d'antan, il me semble qu'elles remontent à François Villon.

    Ma dernière parole soit
    Quelque vers de Maître François.

    (Georges Brassens)
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Elles ne sont plus éternelles avec le réchauffement climatique.
  • Le fil a pourtant dérapé (verglas ?). Le notre mouton, si l'on y revient, est la préparation isolée au CAPES de maths. Dirions-nous qu'il est pertinent de combiner la consultation des sites officiels, celle des sites dédiés déjà évoqués, et l'étude d'un lot restreint de manuels ? Et d'insister sur les notions portant sur les programmes collège / lycée plutôt que sur des notions spécifiques niveau L2 ou L3 (dont le coefficient d'incidence est inférieur à 200 pour 100000 comme dirait DR) ? il existe un débat féroce à propos du niveau à viser...
    Et de ne pas se fier outre mesure à ce fil de disparates conseils ?
  • Oublier le niveau L2, L3 et M1 (même si c'est le niveau auto-proclamé du concours).

    Je crois qu'il y a eu deux questions au-delà du niveau L1 à l'écrit depuis 2014.

    Il vaut mieux se focaliser sur le niveau collège/lycée plutôt que se (re)mettre aux niveaux supérieur.
    Un niveau terminale bien consolidé suffit pour avoir bon classement.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Joquinenc a écrit:
    Mais où sont les neiges d'antan ? comme disait FV

    C'est une nouvelle chanson de François Valéry?Il chante encore? B-)-

    Blagues à part,
    Cri a écrit:
    Je vous coupe toutes et tous mais le sujet du FORUM est : Préparer seul le capes math
    On parle de choses et d'autres qui n'ont, à mon sens, rien à voir avec ça.
    Je crois que tu n'as pas idée quel cauchemar pourrait être ce boulot donc il vaut mieux en être informé et se poser la question si on a vraiment envie de se jeter dans cette "fosse aux lions" avant de dépenser de l'énergie et des moyens.

    J'ai la flemme de lire tous les messages donc si quelqu'un a déjà mentionné que le CNED aidait à préparer le CAPES* j'en suis navré.
    https://www.cned.fr/concours-enseignants/capes-de-mathematiques

    * Je sais qu'une année, il y a fort longtemps, j'avais utilisé leur service.
  • Bonjour Cri,
    Le problème, c’est que tu vas évidemment passer le 3eme concours (à 40 ans, en ayant bossé dans le privé avant, ce serait stupide de ne pas chercher à récupérer un peu d’ancienneté), et comme les écrits de l’externe changent en 2022, c’es5 compliqué de te conseiller.
    Pour ma part, j’ai passé le 3eme concours en même temps que l’agrégation externe (reconversion aussi !) en 2016. A l’époque pour le 3eme concours on ne passait que l’écrit 2 (niveau terminale très bien maîtrisée, en faisant attention de ne pas aller trop vite en répondant aux questions ! Pour la petite histoire au bout de 15 min j’ai dû recommencer car je me suis rendue compte que j’avais répondu au moins à 3 questions d’un coup… ce qui n’est pas très « didactique ») et l’oral 2 (ce n’était pas une leçon mais la correction d’exercices exécutés par des « élèves », sans doute fictifs, et quelques questions sur ce que tu ferais « en situation » ; par exemple on m’a demandé comment et où je voyais le travail en équipe dans l’EN, j’ai répondu sur l’équipe des profs d’une classe, le travail avec l’infirmière et la psy scolaire pour les élèves ayant PAI, PAP ou PPS et le travail au sein de l’équipe de maths pour construire une progression commune ; objectivement être parent de collégiens et lycéens a été ma principale source d’infos pour cette question).
    Le souci, c’est que le sujet zéro de l’écrit 2 pour 2022 semble ressembler à une récitation de cours de M1 INSPE que par définition les candidats du 3eme concours ne suivent pas !
    Donc je pense qu’il faut te préparer au niveau terminale /L1 et surtout suivre les infos sur l’évolution du concours.

    Et, désolée de dériver, mais je pense que tu devrais te poser la question du CAPES ou même de l’agrégation d’informatique, vue ta profession.
    C’est peut-être un « meilleur plan » pour être en lycée, surtout si les sujets zéros d’agrégation te semblent faisables.

    J’ajoute le site officiel du capes de maths : https://capes-math.org/
  • Content pour toi Ronan. J'ai connu 14 établissements ; assez pour faire mes statistiques : au moins 50 % des chefs d'établissements (adjoints compris) sont des gros cons ou des connasses (de mon point de vue évidemment). Je dirais la même chose des inspecteurs ou inspectrices.

    Il ne faut pas se laisser impressionner, il faut leur tenir tête. Après ils cherchent une autre tête de turc. Moi même j'ai trop cru pendant longtemps, que s'ils m'avaient dans le nez, c'est que je le méritais ; alors je m'enfonçais encore un peu plus...

    Quand on a compris qu'un supérieur hiérarchique a peut-être tout faux, on prend de l'assurance, et on a fait un grand pas vers la liberté, et la sérénité qui en découle.
  • Manou : (tu)

  • Pour poursuivre sur le sujet ouvert par Cri, j'ajouterai quelque chose que j'ai déjà eu l'occasion d'écrire d'un fil à l'autre et qui me semble très important :

    Dans ce concours de la fonction publique, des attendus ne sont pas explicités dans les rapports du jury, ils se transmettent oralement comme des trucs par les formateurs des Institucoles (iufm/espe/inspe etc.). C'est peut-être le cas ailleurs aussi, mais ici, pour le CAPES, c'est vraiment marqué. Après m'en être rendu compte, je m'en étais ouvert à un prof (bien) formateur en Iufm qui s'était trouvé entièrement d'accord.

    Il faudrait donc pouvoir t'incruster informellement dans une préparation, demander peut-être l'autorisation d'assister à un oral d'étudiant, trouver un groupe de travail sur Internet, bref ne pas rester dans ton coin.

  • Ça semble sage.
  • Si on cherche à plaire aux inspecteurs/rices, pour gravir les échelons + vite, il faut être dans un "moule", il faut enseigner non pas comme on pense soi-même qu'il est bon, mais il faut se conformer à leur Doxa. Mais qui sont ces gens qui prétendent savoir mieux que les profs, ce qu'il faut faire, comment il faut faire ? Ce sont des anciens profs, qui ont voulu devenir juges de leurs anciens collègues, souvent parce que eux-même ne supportaient plus le métier. Si l'enseignement était une science exacte, ça se saurait. Un jour, un inspecteur a écrit dans le rapport qui m'était destiné :

    "M. Manou007 a traité la proportionnalité comme un chapitre à part entière, alors qu'il doit être disséminé durant toute l'année dans l'ensemble du programme." Ah bon ? Il savait pas M. Manou007. On lui avait pas dit à l'IUFM. Ah bon sang mais bien-sûr, voilà la solution de l'énigme : la Doxa avait changé depuis ! Et Manou007 avait pas été mis au courant de ce nouveau théorème de la science exacte de l'enseignement des mathématiques. En 1960, un autre théorème disait qu'il fallait donner des coups de règle sur les doigts des élèves pas sages. Mais un autre scientifique a démontré en 1968 que c'était pas bien, et qu'il fallait donner 100 lignes ; en 1986, un autre a trouvé une faille dans le raisonnement, et le théorème de remplacement était : pas de lignes, c'est pas éducatif, il faut leur donner un exercice supplémentaire.

    Plutôt que de chercher à plaire à des crétins pour gagner quelque sous en +, je préfère tenter mon agreg.
  • Désolé pour le hors-sujet, mais l'histoire de franchir les échelons plus vite si on se conforme à ceci ou à cela est une escroquerie.
    Échelon 1 : la même chose pour tout le monde
    Échelon 2 : la même chose pour tout le monde
    Échelon 3 : la même chose pour tout le monde
    Échelon 4 : la même chose pour tout le monde
    Échelon 5 : la même chose pour tout le monde
    Échelon 6 : 3 ans ou 2 ans.
    Échelon 7 : la même chose pour tout le monde
    Échelon 8 : 3 ans et demi ou 2 ans et demi (Perso avec un avis excellent retenu, je dois avoir une tête qui leur revient, pourtant j'ai fait 3 ans et demi quand même.)

    Donc le mythe de l'avancement plus rapide en plaisant aux inspecteurs, c'est du gros pipeau.
    Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
  • @Sato

    Merci pour tes infos
  • Zeitnot, tu as raison, mais il s'agit d'une situation récente, avec la réforme du ppcr il y a 5 ans (à la louche).
    Pour Cri, avant, on était inspecté tous les x années (on le savait une semaine avant en gros) ( très variable selon les matières, académies, voire si on était proche de son inspecteur, disent les mauvaises langues).
    Il y avait 3 vitesses d'avancement, et la différence entre la plus et la moins rapide était énorme àla fin d'une carrière.
    Actuellement, tu es inspecté 3 fois dans ta carrière, à des dates connues à l'avance, et il y a très peu de difference entre les différents avancements comme le montre zeitnot.
  • Bonjour,
    Je nuancerais les propos de Ronan et de Zeitnot, l'inspection du 9eme échelon débouche sur un avis ("à consolider", "satisfaisant", "très satisfaisant" ou "excellent"). Cet avis conditionne l'entrée à la hors classe. On ne franchit pas les échelons de la classe normale plus vite mais celui qui a un excellent ou lieu d'un satisfaisant passera plus vite à la hors classe et aura donc une accélération dans sa carrière.
    Avec le PPCR, on doit faire sa carrière dans l'EN dans deux classes (jusqu'au jour où le PPCR saute, s'il saute). Pour Cri, en entrant tardivement dans l'EN, je ne sais pas si ce sera le cas pour toi sauf, peut-être, si tu pars à la retraite à 67 ans. Je rajoute que ceux, qui plaisent vraiment aux inspecteurs et qui arrivent à être formateurs, peuvent espérer passer à la classe exceptionnelle.
  • Pour ma part, je n'ai jamais rencontré d'inspecteurs qui jugent ou qui "donnent des leçons", je sais qu'il y en a qui sont dans la réprimande gratuite comme je sais qu'il y en a (de plus en plus ?) qui sont tout de même dans le conseil et dans l'accompagnement.
  • Pour la carrière, c’est un système de places donc évidemment que pour accéder à une place il faut plaire.
    Et plaire « exceptionnellement ».

    Attention, aucun prof n’est jamais récompensé parce qu’il fait cours.
    Il faut faire des voyages, des sorties, des groupes et tout autre chose que des maths.
  • Curieusement, j'ai constaté que les plus braillous sur ceux qui avancent vite, sont généralement eux-mêmes quand on leur pose la question bien, bien avancé dans les échelons. Auraient-ils profité du système qu'ils dénoncent ?
    Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
  • Ha ?
    Être bien avancé dans les échelons peut se faire à l’ancienneté.

    Tiens, une question : la liste des promus est-elle publiée ? au moins accessible ?
  • On revient à la même chose qu'au début, les avis divergent car tous dépend de l'emplacement géographique, de l'année d'obtention, de l'encadrement ....

    En tout cas si on cherche à gagner des des mille et des cents je sais pertinemment, qu'il faut cumuler l'emploi d'enseignant avec une fonction supp. comme prof principale, enseigner dans un autre établissement (fac, ..) en complément ou savoir se satisfaire de ce que l'on a.

    Tout dépend de ce que l'on cherche exactement.

    Mais entrer dans de bonnes conditions reste un point important et qui pose problème d'après ce forum ;-)
  • Désolé, Cri je suis hors sujet, mais ça me tenait à cœur, d'aller au bout de ma réflexion.

    Dom, tout à fait l'avancement d'échelon peut se faire à l'ancienneté. Par contre, j'ai lu sur ce forum plusieurs personnes qui certifiaient que le passage à la hors classe (avant ppcr) était uniquement possible par copinage avec l'inspection et/ou en faisant ce que tu dis (des trucs hors cours). Ceux qui ne suivaient pas la "doxa" (vocabulaire utilisé par plusieurs personnes ici) étaient privées de hors classe. Pas ils devaient attendre plus longtemps ou quelque chose comme ça, mais pas de hors classe du tout pour eux.
    Du coup, j'ai un peu creusé cette année du côté des collègues qui tiennent exactement ce discours. Il s'avère qu'un certain nombre de ces individus qui dénoncent des avancements à deux vitesses, qui prétendent ne pas être dans les petits papiers de l'inspection sont justement à la hors classe, (ou ORKLASS comme on dit :-D).

    Je ne sais pas qui dit vrai mais vu de ma fenêtre il y a donc des menteurs et des hypocrites.

    Cordialement.
    Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
  • Ok.
    Des hypocrites envers l’institution, certainement.
    Et puis, pour faire bien il vaut mieux râler et dénoncer quelque chose plutôt que de se satisfaire ouvertement d’avoir courbé l’échine pour une promotion.
    Cela dit, je connais des profs (pas beaucoup…) qui sont en harmonie avec le discours institutionnel et qui font plein de choses (sorties, « olympiades Versailles », etc.) et qui proposent des formations au PAF ni faites ni à faire (de mon point de vue), etc.
    Ils ne râlent pas, ils aiment ça.

    Bon, mais tu as raison. En fait, on s’emballe. « Qui ? » accède à ses promotions accélérées finalement ?
  • Dom "qui sont en harmonie avec le discours institutionnel" par curiosité, ils sont dans quelle tranche d'âge ?
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • On sort du fil à nouveau.
    J’ai en tête une prof autour de 40 ans, peut-être plus jeune.
    Par contre je ne sais pas si elle parvient à évoluer dans sa carrière plus rapidement.
    Des jeunes (25 ans) sont souvent emballés par le fait de « tester des nouvelles pédagogies » (j’utilise cela comme un fourre-tout et non forcément du pro-Meirieu).
    A priori je ne les dézingue pas : qu’ils essayent et apprennent quels enseignants ils sont.
    Des anciens (plus de 50 ans) je ne sais pas. Je crois que je n’en connais pas mais je répète que ce n’est qu’un doigt mouillé et qu’il ne faut surtout pas en faire une base de réflexion. Surtout pas.
  • Merci Dom; tu as raison sur le HS, je ne poursuivrai pas ici, cependant c'est quelque chose d'important : je commence à entrevoir une PEfication des enseignants du secondaire (utilisation de pédagogies scolastiques inefficaces ou tentation de vivisection cognitive sur les élèves, sur fond de programmes délabrés, et enthousiasme institutionnel), au moins au collège avec des néos.
    Mais je t'accorde que sans quantification du phénomène (comme ça existe pour les PE) c'est effectivement difficile d'en dire plus.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Bonjour
    pour parler de mon expérience personnelle je n’étais pas du tout dans les petits papiers d'un inspecteur (car durant la réforme belk... lors d'un conseil pédagogique on m'a dit de prendre du recul et j'ai répondu pas de problème et je suis rentré chez moi!! inspection durant l'année et "visite de courtoisie" l'année suivante pour me faire plier) qui n'a réussi qu'à ralentir ma carrière.
    Mais j'avais plus de 10 ans de zep et plusieurs fois tuteurs donc ç'est passé sans l'aide l'inspecteur et de mon chef..
    Inutile d'être à la botte de qui que ce soit.
  • Bonjour
    Je tiens à préciser qu'un ipr n'est pas notre supérieur hiérarchique. De même qu'un IG n'est pas le supérieur hiérarchique d'un ipr. Seul le chef d'établissement est notre supérieur hiérarchique pour nous les profs.
    De fait un inspecteur conseille et discute mais ne fait pas d'injonction. Si certains ipr ne l'ont pas compris tant pis pour eux. De toute façon comme disait Coluche il y a toujours plus con que soi ...
    Concernant la hors classe, il s'agit d'une promesse gouvernementale tenue qui est de dire que tout prof partira à la retraite à la hors classe. Pour le moment c'est vérifié dans mon cercle de connaissance. Donc quelque soit le passé des GG ils seront à la hors classe.
  • Mais non Zeitnot, je ne suis qu'au 10ème échelon classe normale à 25 ans d'ancienneté. Tu vois, je ne suis pas près de passer à la "hors-classe". Je ne suis pas un braillou, je ne connais pas la jalousie, mais je ne suis aucunement bénéficiaire d'un système que je dénoncerais. Je suis sceptique sur ce que tu dis concernant les avancements. En tous cas ce n'est pas du pipeau, sauf si les règles ont changé depuis, c'est possible.

    Une collègue, il y a 20 ans, et qui avait de grosses lacunes en maths (elle était vacataire, et avait eu son capes interne difficilement, et il a fallu un jour que je lui explique ce qu'est une médiane et un écart-type...) , mais qui s'occupait depuis 10 ans de ces stupides carnets d'évaluation à l'entrée en 6ème, a eu la récompense qu'elle cherchait : agrégée "au mérite" (je te laisse imaginer si elle avait eu à donner cours en prépa...). Je ne ferais jamais ça, car je pense que ces évaluations sont stupides, inutiles, coûteuses. Si je dois gagner plus, ce sera par le concours, jamais en essayant de plaire, tout en sachant que ce que je fais est inutile. D'ailleurs, l'agreg me motive moins par le "gagner +" que par le "bosser moins" (normal j'ai des origines corses).

    Un collègue actuel en EPS est au dernier échelon de la "hors classe", il est toujours passé à l'échelon supérieur "au grand choix" ; en effet il a participé à de nombreux voyages scolaires, et il a la cote. Ça mérite de gagner + de faire des voyages avec les élèves ? Franchement je comprends pas.
    Mais contrairement à ce que tu crois, je ne suis ni jaloux, ni même envieux, et encore moins moi-même privilégié...
    Je continue de penser que pour gravir les échelons + vite, il faut "se montrer" (projets, voyages...), bref il faut fayoter. C'est pas ma tasse de thé ; je préfère gagner moins et être libre de mes actes professionnels, en toute conscience.

    Je te souhaite une bonne soirée, à + (Manou007)
  • L'ancien système privilégiait ceux qui avaient été repèrés par les inspecteurs, un certain nombre parce qu'ils étaient très bosseurs et compétents, d'autres, sur lesquels on se focalise parce qu'ils savaient produire ce qui était à la mode et savaient surtout le vendre.
    Actuellement, la hors classe est effectivement accessible au plus grand nombre, et pratiquement tous xeux qui sont autour du 10e, 11e échelon sont promus. Je suis censé y passer au 1er septembre (en tant que certifi) (mais je suis aussi définitivement titularisé agrégé à la même date, donc je pense que ça ne sert à rien).
    Je ne suis passé pourtant qu'au choix où à l'ancienneté dans ma carrière.

    Désolé, j'ai pris du retard dans ma réponse et suis sans doute désormais hs.
  • Hum.
    Un chef d’établissement est un supérieur hiérarchique administratif.
    Un inspecteur (ia-ipr ou ig) est un supérieur hiérarchique pédagogique.

    Les deux sont supérieurs, mais n’ont pas les mêmes possibilités d’injonction.

    Je veux bien être démenti, je n’ai pas de sources de cela.
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