Réorientation (math vers info)
Bonsoir, je viens vers vous pour avoir des conseils concernant mon orientation.
Je vous explique mon parcours.
Je suis un 96 et ai donc 25 ans cette année.
Titulaire d’un Baccalauréat scientifique en 2014, j’ai d’abord suivi deux années de classe préparatoire MP/MPSI (2014-2016) et comme je n'ai jamais su ce que je voulais faire dans ma vie, je n'ai pas intégré d'école. J'ai poursuivi mon cursus en Licence de Mathématiques à l’Université Pierre et Marie Curie. J'ai validé mon année de Licence 2, mais j’ai éprouvé des difficultés et échoué à obtenir ma troisième année.
En réalité, je n'ai jamais eu d'objectif concret et je n'ai jamais eu l'envie de quelconques métiers : j'ai choisi les mathématiques par dépit.
Je suis à ma 4ème L3 car je n'ai jamais été au bout de la licence : j'ai toujours "lâché" avant la fin de l'année (je n'ai fait aucune L3 entière) : ça ne me plaisait plus, j'étais complètement perdu dans mon cursus scolaire, déménagement, manque d'argent comme pas mal d'étudiants...
D’une part, après nombre d’années à étudier les mathématiques comme matière, je pense avoir atteint une sorte de limite dans cette discipline, dans la mesure où je ressens désormais une absence de marge de progression et un niveau d’abstraction que j’ai peine à envisager. Actuellement, par exemple il y a certaines matières ou je suis complètement largué (théorie de la mesure, probabilité, analyse fonctionnelle) mais d'autres matières ou je m'en sors (comme les statistiques, ou bien le calcul différentiel et optimisation).
C'est pourquoi je songe à me tourner vers l'informatique : le problème étant que je n'ai fait qu'un peu de programmation python.
Avec le covid, et surtout mon âge qui ne fait qu'augmenter, je ne sais plus trop comment m'y prendre : et surtout je ne suis plus prioritaire. Par ailleurs comme je n'ai jamais fini une année entière, les notes ne sont pas à mon avantage pour mon dossier.
Je suis à l'écoute de chaque remarque, chaque conseil, merci pour votre écoute
Je vous explique mon parcours.
Je suis un 96 et ai donc 25 ans cette année.
Titulaire d’un Baccalauréat scientifique en 2014, j’ai d’abord suivi deux années de classe préparatoire MP/MPSI (2014-2016) et comme je n'ai jamais su ce que je voulais faire dans ma vie, je n'ai pas intégré d'école. J'ai poursuivi mon cursus en Licence de Mathématiques à l’Université Pierre et Marie Curie. J'ai validé mon année de Licence 2, mais j’ai éprouvé des difficultés et échoué à obtenir ma troisième année.
En réalité, je n'ai jamais eu d'objectif concret et je n'ai jamais eu l'envie de quelconques métiers : j'ai choisi les mathématiques par dépit.
Je suis à ma 4ème L3 car je n'ai jamais été au bout de la licence : j'ai toujours "lâché" avant la fin de l'année (je n'ai fait aucune L3 entière) : ça ne me plaisait plus, j'étais complètement perdu dans mon cursus scolaire, déménagement, manque d'argent comme pas mal d'étudiants...
D’une part, après nombre d’années à étudier les mathématiques comme matière, je pense avoir atteint une sorte de limite dans cette discipline, dans la mesure où je ressens désormais une absence de marge de progression et un niveau d’abstraction que j’ai peine à envisager. Actuellement, par exemple il y a certaines matières ou je suis complètement largué (théorie de la mesure, probabilité, analyse fonctionnelle) mais d'autres matières ou je m'en sors (comme les statistiques, ou bien le calcul différentiel et optimisation).
C'est pourquoi je songe à me tourner vers l'informatique : le problème étant que je n'ai fait qu'un peu de programmation python.
Avec le covid, et surtout mon âge qui ne fait qu'augmenter, je ne sais plus trop comment m'y prendre : et surtout je ne suis plus prioritaire. Par ailleurs comme je n'ai jamais fini une année entière, les notes ne sont pas à mon avantage pour mon dossier.
Je suis à l'écoute de chaque remarque, chaque conseil, merci pour votre écoute
Réponses
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Difficile de te répondre.
Tu dis que tu songes à te tourner vers l'informatique. Mais quand je lis tout ça, bêtement, je me dis que ça va être la même histoire, tu vas commencer l'année, mais tu vas abandonner en cours de route.
Avec les informations que tu donnes, c'est la réaction 'logique'. Et commencer l'informatique en L1 , en L2 ?
"Comme je n'ai jamais su ce que je voulais faire etc etc "
Apparement, tu ne sais toujours pas ce que tu veux faire. Et nous, on ne sait pas répondre à cette question.
Et maintenant, la question prend une autre tournure, elle devient : "Comme je n'ai jamais su ce que je pouvais faire etc etc "
J'imagine que tes parents te supportent financièrement. C'est le moment de leur demander une aide différente : des conseils, du piston, du réseau, du coaching...
J'imagine aussi que tu as des passions, des activités à côté de tes études. Transformer ses passions en métier, ça peut être une solution.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin -
Salut,
Tu devrais faire un BTS suivi éventuellement d'une licence pro dans la branche de ton choix.
D'autre part, à moins de 30 ans il t'est encore possible d'intégrer certaines grandes corporations avec des formations internes, comme à EDF, la SNCF ou encore l'armée, gendarmerie et autres concours.
En tout cas le BTS est ton ami. Formation courte, accessible, professionnalisante, ouvrant à une poursuite en licence, toujours bien vue professionnellement bien sûr, voire ensuite en master si tu es bon, etc.
(pour tes notes, dis plutôt que tu as arrêté les études après la L2) -
Si 25 ans c'est "prendre de l'âge", alors je devrais commencer à m'inquiéter car moi aussi je suis rentrée dans la vingtaine... (:D
À votre place je pense que j'aurais fait un BTS aussi, plutôt orienté compta ou banque/ assurance. Mon banquier a fait un BTS et il gagne bien sa vie. Honnêtement, je ne vois pas l'intérêt pour vous de poursuivre encore en maths, surtout si vous n'avez plus aucun intérêt pour le domaine. Parfois dans la vie, faut prendre des décisions, surtout si à côté vous avez d'autres projets comme fonder une famille etc... -
L'Université de Paris (Ex-Université René Descartes) a un département d'informatique rue des Saints-Pères (Paris 6ème) et ils ont une licence de mathématiques-informatique.
Autrement, j'imagine qu'il te faudra payer pour entrer dans une école type EPITA (je n'ai aucune accointance avec cette école)
PS:
Le monde de l'informatique professionnelle ne convient pas à tout le monde. -
Oui,
généralement, il faut savoir bosser même sans être motivé ;-) -
Gérard0: Ce que je voulais dire est que parmi les nombreux boulots que j'ai pu faire l'informatique (société de service) m'a semblé être le secteur où on rencontrait un grand nombre de sal.pards au mètre carré.
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L'idée BTS (info ou autre peu importe) me plait bien. Il y a un côté concret, opérationnel. Et peut-être que c'est ce qui manquait dans les différentes pistes envisagées jusque là.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
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Lourran l'info ce n'est pas aussi abstrait que les maths.
Les maths du supérieur, on peut ne jamais progresser en en faisant depuis des années comme moi. C'est difficile de dépasser un certain niveau quand on est pas spécialement doué.
Alors qu'en programmation en en faisant des années, je serais devenu une brute. Beaucoup de personnes pas fortes à l'école deviennent de très bons informaticiens.
Je te conseille d'aller en info. En plus c'est le marché en vogue en ce moment, beaucoup se lancent en freelance et montent leur boite sur le net, la demande n'a jamais été aussi grande. -
lolTu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
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Beaucoup de personnes pas fortes à l'école deviennent de très bons informaticiens.
C'est juste que les qualités pour faire de l'informatique ne sont pas évaluées à l'école.je ressens désormais une absence de marge de progression et un niveau d’abstraction que j’ai peine à envisager.
Faire de la compta?
Pas si abstrait mais nécessite de la rigueur calculatoire. -
Bon sang, j’ai cru être devant Les Marseillais.
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FIn de partie toutes les sociétés de services sont comme ça. Ils traitent les salariés comme des chiens. Et beaucoup craquent et finissent en dépression à cause du harcèlement des rh et des commerciaux.
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OShine: Comme déjà dit, j'y ai travaillé seulement quelques mois et cela m'a suffit. J'ai fait des boulots beaucoup moins bien payés mais on ne traitait pas aussi mal les salariés que dans l'informatique.
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Il n'y a pas que dans l'informatique. Les sociétés de prestation dans l'ingénierie en général sont ignobles et traitent très mal les ingénieurs.
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Encore une débilité, une de plus.
Quand une boite recrute un type, et finit par constater que ce type est nul, totalement nul, elle fait quoi la boite ? Elle lui pourrit la vie. Toi et FdP, vous avez l'air bien au courant.
Quand une boite recrute un type, et que ce type est correct, tu peux être sûr que la boite ne va pas lui pourrir la vie. Ca, tu ne peux pas le savoir, mais moi, je peux témoigner dans ce sens.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin -
Lourrran
Je crois que tu n'as rien compris du tout.
Ce dont je parle et, je pense que Oshine aussi, est le management à l'oeuvre dans ces sociétés de services.
Deux anecdotes:
Je travaillais comme ingénieur de développement informatique chez un client (une entreprise multinationale).
Nous étions plusieurs à travailler sur le même projet mais chacun travaillait sur un aspect différent du projet.
Un vendredi, l'un des informaticiens (un travailleur indépendant qui était spécialisé en base de données) se fait prendre à parti par le chef de projet (seul salarié de la multinationale, tous les autres informaticiens travaillant soit en indépendant soit salariés d'une entreprise de services informatiques). Le chef de projet devant tous les autres informaticiens présents à ce moment-là sur le plateau (une demie-douzaine de personnes au moins) parle à ce type comme si c'était une m... parce que mécontent de l'avancement du projet. Le lundi suivant cet informaticien n'était plus sur le plateau.
Dans la société qui m'employait j'ai vu la même chose se reproduire en "interne". Le délégué du personnel qui était aussi chef de projet hurle après un ingénieur et lui parle comme à une m.... devant tous les salariés présents à ce moment-là. -
A l'instant, avant de lire ton dernier message, je me disais que ton témoignage était un peu plus 'conforme' à la vraie vie que celui d'OShine, et que je n'aurais pas dû te citer dans ma réponse.
Ton dernier message est peut-être sincère, je pars de ce principe, mais disons qu'il ne faut pas forcément généraliser.
Enervement devant tant de débilité.
Je te rappelle les 3 messages d'OShine, c'est si énorme que c'en est comique :
1. en programmation en en faisant des années, je serais devenu une brute
2. Je te conseille d'aller en info.
3. Ils traitent les salariés comme des chiens. Et beaucoup craquent et finissent en dépression à cause du harcèlement des rh et des commerciaux.
OShine conseille aux autres d'aller dans l'informatique, ce domaine où on traite les salariés comme des chiens, ce domaine où lui-même aurait pu briller 100 fois plus que comme prof de collège, parce qu'il avait des dons pour ça.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin -
Oui, ça c'est les Marseillais.
Mais sinon, ça veut dire, quoi, « nul » ? -
Lourrran a écrit:3. Ils traitent les salariés comme des chiens. Et beaucoup craquent et finissent en dépression à cause du harcèlement des rh et des commerciaux.
Je pense que c'est une réalité qui est assez répandue. Ce sont des professions où on trouve beaucoup de jeunes (dans l'entreprise où je travaillais les gens de plus de quarante ans étaient très peu représentés) et dans lesquelles il faut être disponible (je sortais du travail souvent vers 21h, mais il est vrai que j'y arrivais à 10h) et il y avait (il y a?) beaucoup de turn over. -
Beaucoup de turn-over n'est pas un critère pour dire que c'est un domaine où on traite les gens comme des chiens. Pas du tout.
La boite dans laquelle je bosse est dans un domaine un peu différent mais ceci s'applique exactement de la même façon dans le domaine de l'ingénierie. On recrute des jeunes diplômés, régulièrement. Ces jeunes diplômés vont occuper des postes de support-client, support-technique, etc...
S'ils bossent bien, et c'est souvent le cas, le client va leur faire une offre, il va vouloir les débaucher, il va faire une très belle proposition. Le jeune diplômé va partir, en restant en bons termes avec nous. C'était de toutes façons dans le plan de carrière du jeune diplômé.
Le client est content. Le jeune diplômé est content, et nous sommes contents, parce que nous avons un ambassadeur chez ce client, et donc une quasi-assurance que ce client continuera à être client chez nous.
Le turn-over élevé est voulu, pour construire des réseaux.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin -
Ton dernier message est peut-être sincère, je pars de ce principe, mais disons qu'il ne faut pas forcément généraliser.
Ici c'est toi qui généralise!
Tu peux lire la convention collective du Syntec elle ne donne presque aucun avantage par rapport au droit du travail un comble pour un recrutement d'ingénieur!
De plus on n'y fait carrière qu'en devenant chef, si en Allemagne ou au nord de l’Europe il est bien vu d'être développeur toute sa vie, passé quarante ans en France c'est être un loser...
Les horaires sont pour les no-life.Quand une boite recrute un type, et finit par constater que ce type est nul, totalement nul, elle fait quoi la boite ?
Commentaire de mon ancien patron sur un collègue qui ne faisait rien (réellement!) : c'est pas grave si il n'y a que lui. :)o
Pendant ce temps je me fatigue et fais des efforts pour faire marcher la boite : j'ai démissionné quelques mois après, marre de cette mentalité qui consiste à avoir peur de virer les inutiles et à se reposer sur ceux qui bossent (trop). -
soleil_vert a écrit:Tu peux lire la convention collective du Syntec elle ne donne presque aucun avantage par rapport au droit du travail un comble pour un recrutement d'ingénieur!
De plus on n'y fait carrière qu'en devenant chef, si en Allemagne ou au nord de l’Europe il est bien vu d'être développeur toute sa vie, passé quarante ans en France c'est être un loser...
C'est exactement cela. -
Soleil_Vert a écrit:De plus on n'y fait carrière qu'en devenant chef, si en Allemagne ou au nord de l’Europe il est bien vu d'être développeur toute sa vie, passé quarante ans en France c'est être un loser...
C'est exactement ce que j'avais pu constater. Le boulot est fait par des stagiaires (apprentis) et des jeunes sortis d'une école d'ingénieurs informaticiens. -
Soleil_Vert a écrit:Tu peux lire la convention collective du Syntec elle ne donne presque aucun avantage par rapport au droit du travail un comble pour un recrutement d'ingénieur!
Bienvenue en France.
Tu voudrais qu'on donne des avantages à des gens qui ont déjà l'avantage d'être ingénieur ? En France ?
Je ne connais pas particulièrement les conventions collectives, mais ce que tu dénonces là, ça me paraît être un effet de bord normal avec notre modèle social : dès qu'un avantage est accordé à une branche 'favorisée', il est nécessairement accordé à tous, et intégré au droit du travail.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin -
Lourrran a écrit:On recrute des jeunes diplômés, régulièrement.
Ces professions consomment du jeunes diplômés à un rythme effrayant.
Il y a une telle demande de travail pour justifier cet état de fait?
Ou bien, il y a de la consommation et beaucoup de gens dégoutés qui se tournent vers d'autres professions quand ils sont devenus moins jeunes et qu'ils en ont eu assez de ce boulot (temps de travail, conditions de travail, management,....)? -
Fallait lire la suite du message. http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,2206884,2208424#msg-2208424Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
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Bonjour à tous,
je perçois un potentiel transfert vers la mention informatique, matière dont l’étude fut un réel plaisir en classe préparatoire et en licence, comme une réelle opportunité pour moi, en me permettant de basculer vers un domaine liant toujours les mathématiques de manière plus appliquée et moins théorique. -
Tu voudrais qu'on donne des avantages à des gens qui ont déjà l'avantage d'être ingénieur
L'ingénieur en informatique est en bas de l'échelle en France, conditions de travail limites, salaires bas vu le nombre d'heure demandé...
Pas le moindre avantage en vu.
lourrran tu n'as pas travaillé dans l'informatique, voici un exemple vécu dans une société sous traitante d'un média parisien qui n'avait pas de service informatique sauf une infographiste, j'étais supposé travaillé avec eux, en pratique je ne faisais pas grand chose de la journée puis à 17h55 je recevais un mail de l'infographiste avec tout ce qui devait être fait pour le lendemain matin B-)- Bah oui j'ai pas de vie alors je peux bosser le soir et faire acte de présence la journée!!
Mon patron bossait la nuit jusqu'à deux heures du math donc normal pour lui.
En fait je partais et revenais tôt le matin, j'avais le temps de faire le travail avant 10heures et qu'ils aient fini leur café.Le turn-over élevé est voulu, pour construire des réseaux.
J'avais candidaté il y a plus de 15 ans pour une formation sur Cobol, la banque pouvant convenir à mon caractère... jamais reçu de réponse évidement. J'ai lu le message d'un ingénieur de grande école, pris à ce stage après 6 mois seul deux d'entre eux continuaient dans le domaine, lui a tenu 10 ans puis a changé de branche! -
Ratyl regarde la compta et l'analyse financière https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:CNAM+01059+session01/about et pèse le pour et le contre...
-
Lourrran:
J'avais lu ton message jusqu'au bout mais je n'y ai pas trouvé de réponse satisfaisante.
Pourquoi on ne voit que des jeunes (moins de trente cinq ans) essentiellement dans le métier du développement informatique dans une société de service? Pourquoi comme tu le dis, <<on recrute des jeunes diplômés, régulièrement>>
Quand on travaille dans l'informatique on arrête de vieillir? Il y a une grande demande de main-d'oeuvre? 8-)
Ce qui est le plus probable: On exploite* les gens qui finissent par être usés et ils finissent par changer de profession (certains deviennent profs de mathématiques semble-t-il) avant leur quarantième année**.
* à la manière dont on presse un citron.
**: avant, ils ont été voir ailleurs, dans d'autres sociétés de services informatiques, si les conditions d'emploi étaient meilleures. Après avoir constaté que partout c'était pareil, ils finissent par s'en aller gentiment (vive le contrat de projet !!) sans faire de scandale. -
L'informaticien se considère comme exploité, normal.
N'empêche que pour l'ouvrier de base, un ingénieur reste un représentant du patronat, un salaud d'exploiteur. Un privilégié. Je ne dis pas que l'ingénieur en informatique est un privilégié, je dis que dans le modèle français, si particulier et dont nous sommes si fiers, l'ingénieur quel qu'il soit est dans le camp des 'forts', et que nos lois sont faites pour défendre les faibles contre les forts.
Relis bien chacun de mes mots. Je pensais que mon message précédent était suffisamment clair, mais c'est peut-être plus clair maintenant.
Pareil, relis le message d'où tu as extrait une phrase (...construire des réseaux...) ; je pense que ce message était très clair, et que tu déformes le propos.
Est-ce que j'ai travaillé dans l'informatique ? Oui et non.
Est-ce que j'ai travaillé dans une SSII ou une boite du genre ? Non.
Est-ce que je me considère comme un informaticien ? Non.
Est-ce que mes collègues ou mes patrons me considèrent comme un informaticien ? Oui.
Est-ce que j'ai travaillé avec des SSII ? Oui.
Un exemple vécu dans une société ... j'ai envie de dire que je m'en moque. C'est sûr que spontanément, quand un truc se passe mal, on témoigne, on le raconte, on s'en souvient. Et cet exemple de truc qui se passe mal devient la norme : j'ai une anecdote de dysfonctionnement, et donc j'en déduis que tout dysfonctionne ...
Je pense que l'informaticien a une chance, c'est qu'il a la possibilité de claquer la porte, s'il estime qu'on le traite comme un chien. Pendant un certain temps. Passé 40 ou 45 ans, bien évidemment, ça devient plus compliqué.
Ton exemple sur Cobol : je ne vois pas ce que tu veux dire.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin -
Lourrran:
J'ai eu le statut cadre pendant un peu plus de cinq mois au début des années 2000.
Je n'encadrais personne (à part moi), ce statut était un prétexte pour que je n'ai pas d'heures et c'était commode pour l'employeur à l'époque: trois mois de période d'essai renouvelable (tu pouvais faire travailler quelqu'un près de six mois sans cdi). De nos jours, les employeurs de ce secteur-là ont été entendus par ceux qui prennent les décisions: le contrat de projet a été institué*: fini les inter-contrats et à la fin d'un contrat plus aucune obligation de redonner du travail à un salarié.
*: il a été institué aussi dans l'administration française en octobre ou novembre 2020. -
[small]N'empêche que pour l'ouvrier de base, un ingénieur reste un représentant du patronat, un salaud d'exploiteur. Un privilégié. Je ne dis pas que l'ingénieur en informatique est un privilégié, je dis que dans le modèle français, si particulier et dont nous sommes si fiers, l'ingénieur quel qu'il soit est dans le camp des 'forts', et que nos lois sont faites pour défendre les faibles contre les forts.[/small]
Ce que la société en pense n'a rien à voir avec la réalité, il y a plein de gens pour penser qu'un médecin doit travailler de 8h à 22h week-end compris, sans prendre de vacances pire des médecins le font.Pareil, relis le message d'où tu as extrait une phrase (...construire des réseaux...) ; je pense que ce message était très clair, et que tu déformes le propos.
Tu vois le turn-over comme la continuité du prépa, école, stage, premier emploi.
C'est vrai mais ce n'est pas central dans l'informatique.
J’arrête la discussion avant que cela ne tourne en procès d'intention.Je pense que l'informaticien a une chance, c'est qu'il a la possibilité de claquer la porte
Il doit payer son gros loyer, à Paris ça limite les possibilités mais elles restent plus nombreuses qu'ailleurs. -
Lourran tu fais exprès de ne pas comprendre.
En informatique tu peux travailler en freelance ce qui permet d'être son propre patron. Enormément de jeunes se lancent et la demande est importante. Et c'est très bien payé.
Un informaticien expérimenté de 50 ans avec des compétences solides trouvera facilement des missions en freelance. La demande est énorme !
Beaucoup de personnes cherchent des informaticiens feelance pour maintenir leur site web, créer des sites web etc... Les missions durent parfois 2 jours parfois 1 mois parfois plus.
J'ai vu énormément de vidéos d'informaticiens freelance qui vivent à Bali ou en Thaïlande.
Ils bossent beaucoup mais sont libres. -
OShine a écrit:Enormément de jeunes se lancent et la demande est importante. Et c'est très bien payé.
et:Oshine a écrit:Les missions durent parfois 2 jours parfois 1 mois parfois plus.
En travaillant au SMIC je gagnais mieux ma vie qu'en faisant du soutien scolaire pourtant bien mieux payé à l'heure.
Tu devines pourquoi? Parce que lorsque j'étais embauché pour ce travail j'avais parfois plusieurs semaines de travail assurées tandis que j'alignais péniblement quelques heures de travail dans le soutien scolaire (et je passais un temps important dans les transports en commun, non payé) -
Je comprends ce que tu écris. Rien de plus, et rien de moins.
Maintenant, tu dis que Free Lance, c'est un statut enviable. Explique ça à FdP, à Soleil_Vert.
Ils ont l'air assez mécontents de leur sort, dis leur que le Free Lance, c'est génial, et que s'ils sont insatisfaits en tant qu'employés dans le domaine de l'informatique, ils ont vraiment raté le coche, parce que Free-Lance, c'est vachement bien.
A mon avis, ils vont trouver pas mal d'arguments pour te dire que tu rêves un peu.
En plus, vous êtes sur le même registre : l'herbe est plus verte ailleurs .. les autres ont des priviléges que je n'ai pas, vous devriez vous entendre ...
Et pour ton cas, je t'invite à postuler pour être prof expatrié. Lycée ou Collège, peu importe. Pas besoin d'être free-lance en Informatique pour aller vivre en Thaïlande. Tu peux le faire comme prof de collège.
Et si tu as de la chance, tu peux même exercer comme prof de collège, avec ton salaire de prof actuel, plus des primes. Jackpot.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin -
Bonjour Ratyl,
Attention à ne pas sous-estimer la difficulté des études d'informatique. Je suis actuellement une licence d'informatique après avoir fait une licence de mathématiques et selon moi le champs de compétences demandé est beaucoup plus grand.
Je pense que tu n'as qu'une vague idée de ce qu'est l'info si tes seules références sont les cours d'"info" de prépa (qui sont plutôt des rudiments d'analyse numérique)
* Des matières "théoriques", il y en a: algorithmique, théorie des graphes, théorie des langages, calculabilité, sémantique... Certains cours mettent à mal des agrégés externes de maths en reconversion, c'est dire!
* Ça demande un grand recul technique, qui ne s'acquiert pas du jour au lendemain: maîtrise de plusieurs langages ("maîtrise", ça veut dire rentrer dans leurs spécificités, plonger dans la doc... pas écrire un hello world), maîtrise des concepts de l'orienté objet et des patrons de conception... c'est une façon particulière de penser, qui ne convient pas à tout le monde. Attends-toi aussi à rentrer dans des aspects assez techniques qui ne t'intéresseront pas forcément dans certaines matières comme les systèmes d'exploitation ou les réseaux...
* Au niveau de l'organisation du travail personnel, c'est aussi plus complexe car les échéances peuvent être très différentes entre un devoir à faire pour le lendemain et un projet à réaliser en groupe sur l'année... et c'est là que tu t'aperçois que les matières considérées comme "annexes" (anglais, communication, gestion de projet, TIC/bureautique) ont de l'importance.
Je pense que les intervenants qui ont de l'expérience dans les métiers de l'info confirmeront. -
Bonjour
Entièrement d'accord avec toi, Alan20, l'informatique à un niveau professionnel est beaucoup plus riche que beaucoup ne le croient.
Cordialement,
Rescassol. -
Bonsoir.
Je suis à peu près d'accord avec le message d'Alan20 sauf sur l'aspect du champ de compétences.
Il faut voir en fonction des cursus, l'informatique n'est pas plus vaste que la mathématique mais il est facile d'avoir une vision tronquée d'un point de vue comme de l'autre.
En informatique, il y a plus facilement des indicateurs d'avancement que dans d'autres domaines, et l'aspect "contrôle de la production" n'est pas loin d'être équivalent à ce qui se fait sur des chaînes de montage, mais il faut en plus être créatif car il y a en plus l'obligation de se démarquer pour être concurrentiel.
Le développement d'applications est un débouché qui peut être exagérément lucratif, encore faut-il avoir le nez fin pour savoir avant tout le monde ce qui sera indispensable à tout le monde. Soit cela arrive par chance (il y a quelques cas, mais peu nombreux), soit il faut suer (et le risque d'échec est grand).
Si la situation personnelle le permet, c'est effectivement une voie pour un jeune (25 ans et seulement vouloir se lancer là dedans sans bouée de sauvetage, non seulement cela me semble un peu tard mais en plus cela me semble fort risqué).
À bientôt.Cherche livres et objets du domaine mathématique :
Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.
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Comme Alan20, Rescassol, Dreamer...
Et il y a le problème de l'âge, plus le problème qui se cache derrière.
Tu vas avoir en face de toi des gamins, qui à 15 ans, connaissaient déjà plus de choses en informatique que toi à 25 ans, des gamins passionnés par l'informatique, alors que toi, tu es en train de choisir ça par défaut.
La passion, plus l'expérience déjà accumulée par les autres, et pas par toi, ça fait beaucoup de handicaps.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin -
Ce qu'il ne faut pas lire.
J'ai plus de 20 ans de carrière derrière moi en informatique. Il y a de la place pour tout le monde, pas besoin d'être passionné depuis sa jeunesse. De plus, le niveau moyen des Bac+5 en informatique est assez faible, donc il ne faut pas craindre la "concurrence". Enfin, il y a de toute façon des postes qui demandent des niveaux de compétence très élevés et d'autres ou on n'est pas loin du presse-bouton.
Maintenant, avant de me réorienter dans l'informatique. Je prendrais une feuille et j'écrirais noir sur blanc ce que j'ai envie de faire et de ne pas faire dans mon futur métier et je passerais en revue tous les métiers possibles et imaginables. -
Mathosphere a écrit:J'ai plus de 20 ans de carrière derrière moi en informatique
Dans le domaine du développement logiciel?
Parce que l'informatique c'est vaste: administration réseau, développement logiciel, base de données... -
Mathosphere, es-tu en train de dire qu'il est possible de faire du développement logiciel pratiquement sans bagage et en appuyant juste sur un (deux, trois) bouton(s) ?
Moi j'ai plutôt en tête des gens capables de coder des drivers from scratch en 12 heures, des gens qui se lèvent en se disant " aujourd'hui, je vais coder mon appli pour stocker mes résumés sous forme de carte mentale de manière intuitive", qui le soir la publient et se font contacter trois jours plus tard pour se la faire racheter. Ou bien encore qui décident de faire un nouveau jeu sur une idée et deviennent célèbres pour cela (ce sont les cas chanceux dont je parlais, la chance n'étant utile qu'à la fin du développement).
D'un autre côté, j'ai aussi en tête les équipes qui se montent autour du développement d'un jeu d'apprentissage, qui pleurent après les crowdfunding et qui finissent par fermer boutique au bout de deux ans car ça n'a pas accroché ( ce sont les cas qui suent).
Et puis il y a tout le spectre entre ces deux extrêmes, sur toutes sortes de projets qui vont de l'optim de processus (mais suivant cahier des charges très précis, attention il faut pouvoir tenir la pression), à une solution clé en main de site web (là c'est au petit bonheur des rencontres et des sollicitations, mais les solutions standard ne se démarquent pas souvent).
Et je passe sous silence tous ceux qui ont un but malveillant mais qui sont redoutables.
Dans tous ces cas, même si je n'ai pas été exhaustif, il n'y en a pas un ou il faut uniquement appuyer sur deux-trois boutons.
Et comme il y a de la place pour tout le monde, il y a de la lecture pour tous.Cherche livres et objets du domaine mathématique :
Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.
-
Dreamer a écrit:Mathosphere, es-tu en train de dire qu'il est possible de faire du développement logiciel pratiquement sans bagage et en appuyant juste sur un (deux, trois) bouton(s) ?
Pas du tout
J'ai fait l'Ensimag et j'ai pratiquement fait que du développement logiciel.
Je disais que l'informatique est vaste. Cela va de l'écriture d'algorithmes de packing (ce qui est complexe) à l'installation de windows sur des ordinateurs (normalement moins complexe, pas toujours !)
Oui, il faut une formation en informatique, mais il suffit de demander aux étudiants qui viennent de finir leur formation de vous expliquer comment fonctionne une table de hashage et la complexité des différentes opérations pour voir que le niveau est faible.
Sinon, l'image des informaticiens super forts qui vous font des projets géniaux sur github, je pense que cela correspond à 0.1% des développeurs.
Je connais plus de développeurs qui commettent du code qui ne marche pas ou qui n'a pas été testé. -
Dans ton message précédent, il y a une phrase très pertinente :
Avant de me réorienter dans l'informatique. Je prendrais une feuille et j'écrirais noir sur blanc ce que j'ai envie de faire et de ne pas faire dans mon futur métier et je passerais en revue tous les métiers possibles et imaginables.
C'est très pertinent en général, et encore plus dans le cadre de Ratyl.Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin -
Fin de partie a écrit:http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,2206884,2208604#msg-2208604 trois mois de période d'essai renouvelable (tu pouvais faire travailler quelqu'un près de six mois sans cdi).
La belle affaire !
À moins d'employer une brèle, (ce qui se voit de suite), pour savoir si quelqu'un convient, au sens de :
- sait faire le travail technique,
- sait collaborer avec les autres,
- sait gérer le client,
6 mois ne sont pas du tout choquants, quand on sait ce que coûte réellement un salaire chargé !
Pour pas mal de cadres, la période d'essai est devenue (je ne sais pas si c'est toujours le cas en 2021) 6 mois + 6 mois. Là, c'est peut-être excessif. -
Période d'essai maximum pour les cadres : 4 mois, renouvelable.
Il y a quelques années, c'était 3 mois renouvelable. -
J'ai mon contrat de 2006 sous les yeux: période d'essai 6 mois renouvelable 1 fois 6 mois, convention collective nationale Bourse.
-
Autre contrat de 2010 sous les yeux: convention collective Banque, période d'essai 6 mois (il n'est pas indiqué renouvelable ou pas).
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Bonjour!
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