Article choquant sur les prépas

Hey, je viens de lire un article et je suis choqué de fou ! Ça existe vraiment des profs bouffons qui disent ça à leurs élèves ? Et pq pourquoi recruter pour après dire ça ? Sur le groupe de ma classe on est choqué, purée ce n'est pas humain.

https://www.nouvelobs.com/education/20180410.OBS4927/tu-n-as-rien-a-faire-la-en-prepa-des-profs-s-acharnent-jusqu-au-craquage.html
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Réponses

  • Tu dois être bien jeune pour te faire ainsi des illusions sur la nature humaine. Il n'y a pas que des gens bons, sauf peut-être à Bayonne...
  • Sylvain a écrit:
    Il n'y a pas que des gens bons, sauf peut-être à Bayonne...

    et à York X:-(

    J'avais déjà lu cet article. C'est tout à fait l'ambiance que j'imagine régner dans une classe prépa'.
    Je suis sûr que certains élèves n'ont pas eu à aller en classe prépa' pour se voir gratifier de "vous ne devriez pas être ici" etc.
    Il faut se rappeler qu'à une époque on punissait les gens en leur mettant des coups de règle sur les doigts parait-il, en lycée, collège. J'imagine que les phrases humiliantes c'était en bonus.
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • Ou à l'école primaire. J'avais un oncle dont l'instit forçait les élèves un peu trop rétifs à l'autorité à se mettre à genoux sur un bout de bois à l'arête saillante quitte à avoir des tendons un brin cisaillés. Mais les élèves ne s'en vantaient guère, sinon c'était une trempe du paternel qui les attendait en rentrant à la maison. Les joies de la campagne normande au siècle dernier.
  • @findepartie je suis choqué des profs de prepa, mais pq ils recrutent si c'est pour dire ça ? Autant pas recruter, c'est des bouffons
  • Je ne vais pas défendre de tels propos. Je pense que les ressentis sont une bonne partie de l'article.

    Cependant, que vaut-il mieux : une telle l'humiliation ou un profond mépris au point de dire à l'étudiant "tu peux y arriver" en étant insincère ?
  • Dans ma prépa on dit "c'est dur mais si tu travailles dur tout ira sinon tant pis pour toi" on dit pas cash tu dois pas être ici, c'est chaud, rien qu'en lisant je me sens mal, imaginez les gens qui vivent.
  • Et au delà du concours y a des vies aussi qui sont en jeu, la fille du témoignage elle est en dépression c'est chaud aussi surtout que quand on va en prépa on est svt qqun souvent quelqu'un qui aime les études. Je suis bien content d’être dans ma prépa de banlieue.
  • Article assez à charge en effet, la deuxième partie est heureusement plus nuancée.
    heureusement, la majorité des profs de prépa est bienveillante mais des sadiques cassants doivent encore exister.
    E
    t avec du recul, après une MPSI-PSI de province, mon parcours actuel, je le dois à la prépa, donc malgré les kholles anxiogènes, les DS du samedi matin, et le reste, y a quand même plus de positif ...

    Une chose doit quand même être partagée, tout le monde ne peut pas adhérer à "l'esprit prépa/concours/classement",
    et ce n'est pas une question de niveau, mais plutôt d'affect et de psychologie.
  • On me l'a dit en M2 pour ma part. Ça m'a permis de quitter la fac, d'être ipso facto au RSA et d'écrire un bouquin au lieu de faire une thèse.
  • Sinon il y a aussi la première année de médecine. Les profs que j'y ai eus étaient plutôt sympas, mais la pression telle qu'ils étaient obligés d'écrire en gras que le code génétique n'était pas à apprendre.
  • moi je me demande ils ont pas d'enfants ou frères et sœurs ces mec là ? Ils devraient même pas enseigné ces mecs la . Dans ma classe on est choqué de fou parceque moi mon prof il voit un élève en déprime, il est déchiré de fou ! Il dit qu'on est ses enfants.

    [As-tu remarqué que pour t'aider je te corrige tes fautes d'orthographe ? Mais là, j'abandonne ... j'en suis déchiré de fou ! :-S AD]
  • Dans les affaires de succession il y a aussi des comportements choquants entre frères et soeurs. Et des gens qui préfèrent divorcer pour payer moins d'impôt que leur conjoint. L'ignominie n'est pas l'apanage des enseignants de prépa.
  • Humainement c'est détestable.
    J'ai toujours eu l'impression qu'entrer en classe prépa' c'est comme signer un engagement dans la légion. On n'en ressort pas tout à fait indemne psychiquement.

    Ce qui est décrit ressemble à une forme de bizutage qui est interdite (du harcèlement moral pour désigner les choses par leur nom)
    J'imagine que l'ambiance évolue toutefois et que les comportements dénoncés disparaissent parce qu'ils ne sont plus acceptables de nos jours (et c'est tant mieux).
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • Je ne sais pas s'il s'agit d'un troll ou si ardoise est bien sérieux dans ses propos, mais tout cela m'a bien égayé la soirée :-D

    D'un autre côté, quand on commence à lire un article qui écrit "Première de la classe depuis le collège, Chloé décroche le Saint-Graal au bac avec une mention "très bien"", ça donne tout de suite le ton...
  • Pour avoir fréquenté des prépas de deux côtés (taupin puis colleur), je n’ai pas rencontré cette ambiance concours pourrie ni de profs sadiques, même taupin. Ces colleurs durs ou froids, oui, mais pas sadiques. Je me souviens même d’un colleur réputé dur que j’ai ensuite retrouvé préparateur au CAPES. J’ai eu peur avant de le trouver très sympathique une fois dans son bureau à discuter de mon travail pour l’oral de CAPES.
    Bref, il y a des cons et des salauds partout, certains trouvent le bon filon pour sévir, mais je doute que ce soit la règle.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Mais il n'y a pas que l'Ecole, j'aurais pu changer le titre de l'article, et le replacer un peu plus de 30 ans en arrière....

    "Tu n'as rien à faire là" : dans le football, des entraineurs s'acharnent sur des "poussins" jusqu'au craquage.

    Petit, j'ai joué au foot, on gagnait beaucoup. Mais quelle mentalité de merde, j'en ai un très mauvais souvenir. A 8 ans 9 ans.... (les catégories poussins de l'époque...). J'ai souvenir d'une ambiance malsaine au possible. Perdre, gagner, ça ne signifiait rien pour moi à l'époque. Je venais juste m'amuser et la bouteille de jus de fruit à la fin du tournoi.

    Des entraîneurs qui hurlent sur le bord du terrain, qui s'acharnent sur un joueur. Avec des propos bien plus choquants que ceux rapportés dans l'article. Des gamins qui craquent sortant en larmes en plein milieu de match, j'ai vu ça des dizaines de fois. Parfois, je me disais même que j'aurais préféré perdre, tellement je voyais des gamins dans l'équipe d'en face se faire insulter par un pauvre type.

    Bref, la prépa n'a pas le monopole.
    Comme me l'a appris ma maîtresse de CE2, tata Suzanne, dite Susu, $\{l,é,o\} \cap \{t,o,t,o\}=\{o\}$
  • Bah c'est un article du nouvel obs', on connaît le style et la qualité ...

    Je ne suis pas un expert des prépas, il peut y avoir des exceptions, mais j'ai tout de même l'impression que cet article ne reflête pas l'ambiance générale, même lorsque moi j'étais en prépa (époque bac C), tant dans une petite prépa de banlieue sup que dans une grande prépa parisienne pour la spé. Mis à part la thèse, la prépa est tout de même mon meilleur souvenir de ma formation, et c'est le cas de beaucoup de mes camarades bosseurs.

    Je crois que le principal problème, c'est que ces petits bouts de chou qui sont habitués à se faire entendre qu'ils sont géniaux n'ont pas compris que dans une classe de très bons élèves sélectionnés, on peut devenir le plus mauvais et qu'il faut accepter, surtout dans une prépa littéraire A/L à peu de débouchés, de se faire entendre que l'on a de fortes chances de se retrouver à la fac après.
  • Math2:

    Donc, tu n'as jamais entendu aucun enseignant s'adresser à un élève de la sorte:

    "Vous n'avez pas votre place ici" ?

    Math2 a écrit:
    de se faire entendre que l'on a de fortes chances de se retrouver à la fac après

    Horreur et damnation ! Les élèves qui se voient tenir ce discours doivent en faire des cauchemars la nuit à n'en pas douter.
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • math2 écrivait:

    > Je ne suis pas un expert des prépas, il peut y
    > avoir des exceptions, mais j'ai tout de même
    > l'impression que cet article ne reflête pas
    > l'ambiance générale

    Il est notable que cet article ne parle que de prépas économiques et littéraires quand celles-ci forment une minorité (35% d'élèves pour les deux filières confondues).
    Il est également notable que cet article ne parle que de prépas très prestigieuses. Mais cela n'a rien d'étonnant car les articles concernant les prépas ne sortent que rarement, et de l'hypokhâgne/khâgne ou épices, et du cinquième arrondissement de Paris.
  • Ces articles qui manquent de finesse ne peuvent que renforcer les uns et les autres dans leurs opinions.

    Je pense qu'au fond, ces articles qui présentent les lycées parisiens comme des lieux où règne une compétition féroce participent à convaincre de la totale innocuité des CPGE de province.
    La pression qui s'exerce sur les élèves de prépa n'est pas quelque chose d'anodin, simplement les conséquences psychologiques qu'elle peut avoir diffèrent énormément d'un individu à l'autre, d'où les manifestations de déni moqueur qu'on peut lire ici.
    On aurait vraisemblablement la même variété des réactions à la suite d'un article de comptoir à propos de quelqu'un qui a déclaré une schizophrénie après une expérience de cannabis.
  • J'ai toujours eu l'impression qu'entrer en classe prépa' c'est comme signer un engagement dans la légion. On n'en ressort pas tout à fait indemne psychiquement.

    T'es pas un peu dans l'excès là quand même ? C'est pas bien de dénigrer la légion comme ça.

    En ce qui concerne les gros cons dans l'éducation nationale, c'est surement pas l'apanage de la prépa. J'ai entendu des retours sur des jurys de concours internes particulièrement humiliants (c'était pas en maths).
  • aléa a écrit:
    On aurait vraisemblablement la même variété des réactions à la suite d'un article de comptoir à propos de quelqu'un qui a déclaré une schizophrénie après une expérience de cannabis.

    Sauf que ça, ça a l'air plus courant et mieux documenté.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Fin de partie écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1668264,1668378#msg-1668378
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]
    Bah si j'ai déjà entendu des trucs de ce genre là, mais pas seulement en prépa d'ailleurs ...

    Le pire que j'ai entendu, c'est en classe de 4ème, j'avais du mal avec la géométrie pure ... La prof de maths m'a dit "vous êtes excessivement nul en maths, vous n'arriverez jamais à rien dans la vie".

    La phrase m'avait choqué car d'une part la liaison est elle-même surprenante, ensuite "géométrie pure" ce n'était pas toutes les maths ...

    Au delà de son aspect stupide, qu'elle ait été prononcé devant un adolescent et non un adulte, je le trouve nettement plus violente que "vous n'avez pas votre place ici".

    En tout cas pour donner du grain à l'article, voici le très beau texte de C-M Marle (sur sa page) :
    http://charles-michel.marle.pagesperso-orange.fr/diaporamas/Une_colle_avec_le_Singe.pdf
  • Math2 a écrit:
    Au delà de son aspect stupide, qu'elle ait été prononcé devant un adolescent et non un adulte, je le trouve nettement plus violente que "vous n'avez pas votre place ici".

    Cela me semble sortir du même tonneau de bêtise et de méchanceté gratuite.
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • FDP a écrit:
    J'avais déjà lu cet article. C'est tout à fait l'ambiance que j'imagine régner dans une classe prépa'.
    FDP a écrit:
    J'ai toujours eu l'impression qu'entrer en classe prépa' c'est comme signer un engagement dans la légion. On n'en ressort pas tout à fait indemne psychiquement.

    Toujours et encore des propos d'une KOLOSSALE FINESSE....
    Tu n'as jamais mis les pieds en prépa donc ne parle pas de ce que tu ne connais pas......

    Il y a sur ce forum de nombreuses personnes qui ont étudié en CPGE, d'autres qui y enseignent (certains ont même connu les deux points de vue). L'écrasante majorité d'entre eux en a retiré un bénéfice intellectuel inestimable et ont eu des cours remarquables fait par des profs d'élite....

    Les CPGE sont les seules classes qui fonctionnent encore (à peu près correctement) chez EDNAT....
    Sans elles, la France sombrerait encore davantage dans le ridicule.

    Renseigne toi un peu avant de tenir des propos de comptoir....Ce que tu dis est insultant pour tous les étudiants et tous les profs de CPGE....

    PS: Les CPGE vues par FDP (video extraite du film Full Metal Jacket censurée par la modération......)
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Bonjour,

    Une phrase comme ‘votre maitrise du calcul mental est en cours d’acquisition’ à un adolescent nul et paresseux me parait infiniment plus violente que ‘tu dois te sortir les doigts du c.. sinon tu n’arriveras à rien et tu finiras à la fac !’ dite à un taupin qui bosse.
  • Grothendieck est passé par la fac hein.
  • Première de la classe depuis le collège, Chloé décroche le Saint-Graal au bac avec une mention "très bien". Un peu par hasard, guidée par son amour des livres, elle se dirige vers une prépa littéraire. En première année, elle s’en sort avec une moyenne de 10. Mais l’année suivante, c’est le choc, ses notes chutent, comme souvent en prépa.

    Eh oui...en prépa, on ne ment pas aux étudiants et on leur attribue des notes qui correspondent à leur niveau réel...
    Je comprends que cela puisse paraître cruel à des lycéens que l'on a toujours bercé d'illusions en leur mettant 18 lorqu'ils ne valaient que 11....mais ces lycéens déçus devraient plutôt en faire le reproche à ces profs de Terminable qui achètent la paix sociale dans leurs classes à coup de notes imméritées pour faire risette aux parents et aux inspecteurs.
    Aujourd'hui, les notes au lycée c'est la république de Weimar (hier j'ai eu 1000000000000000000000000000000000000000 à mon DS de maths)

    Il ne faut pas s'étonner que cet article émane de l'Obs, c'est à dire le journal des écologauchobobos qui poussent des cris de cochon contre la sélection pour faire croire qu'ils sont proches du peuple (hurler contre l'élitisme c'est de gôche voyez-vous)...mais qui s'empressent d'envoyer leur progéniture à l'Ecole Alsacienne.....puis en prépa à H4 ou à LLG une fois le bac obtenu. La fac de psycho, c'est bon pour le fils de la femme de ménage....
    Comme disait Gabin dans La Traversée de Paris: "Bas les pattes Bon Dieu !!!! Ces machins là c'est pas fait pour les pauvres !!!"

    Allez, une petite video pour ce cher FDP:
    Liberté, égalité, choucroute.
  • En général, les élèves ne sont pas dupes des résultats surnotés.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Ca fait bien longtemps que l'Obs n'est plus un journal de gauche. Dix, quinze ans peut-être ? Si certains avaient encore des illusions, le licenciement d'Aude Lancelin a au moins eu le mérite de rendre les choses officielles.
  • Ramon Mercader a écrit:
    Les CPGE sont les seules classes qui fonctionnent encore (à peu près correctement) chez EDNAT....
    Point de vue de celui qui connaissait les prépas d'il y a 20 ans et rien d'autre dans l'éducation nationale. Le propos décrédibilise immédiatement son auteur (vous savez, la paille et la poutre ...).

    Dommage que pour répondre à une critique outrancière (prépas=légion étrangère), on ait un propos tout aussi débile.

    Que je sache, la plupart des gens ne sont pas passés par une prépa et ne s'en portent pas plus mal.
  • Gerard0 a écrit:
    Point de vue de celui qui connaissait les prépas d'il y a 20 ans et rien d'autre dans l'éducation nationale. Le propos décrédibilise immédiatement son auteur (vous savez, la paille et la poutre ...).

    Tu ne sais absolument rien de moi....Tes affirmations sont totalement gratuites....et décrédibilisent de ce fait tes propos.
    Dans la famille zéro, je préfère Karl.....

    PS: Je remarque que très souvent, ceux qui hurlent contre le système des prépas sont ceux qui n y ont pas été admis en fin de Terminale (la plupart du temps en raison d'un niveau insuffisant). Ceux qui sont passés par ce cursus exigeant en gardent en général un excellent souvenir. En particulier ceux d'origine modeste qui ont pu grâce à ce système accéder aux postes auxquels leurs aptitudes et leur mérite leur donnaient droit.
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Tiens ! "c'est celui qui dit qui est " ?? Tu en es encore là ?
  • Gérard0 a écrit:
    Tiens ! "c'est celui qui dit qui est " ?? Tu en es encore là ?

    Quelqu'un dont les affirmations péremptoires reposent sur de pures spéculations ne peut être crédible....Tu parles de quelqu'un dont tu ignores tout ou presque (et d'ailleurs on sent bien que cela te titille....)
    Aléa a écrit:
    Ca fait bien longtemps que l'Obs n'est plus un journal de gauche

    J'ai écrit "de gôche" et non pas "de gauche".....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Sauf que ça, ça a l'air plus courant et mieux documenté.

    Pour la schizophrénie et le cannabis je n'en ai aucune idée, mais pour ce ce message de zeitnot sur l'entrainement sportif de gamins entre 8 et 12 ans, je suis convaincue que c'est au moins aussi courant (désolée en revanche pour le manque de documentation). Je ne parle pas que du foot (ce dont parlait zeitnot) mais de la compétition sportive en général.

    J'ai vu des dizaines de fois des entraineurs traiter des gamins de mauviettes devant leurs camarades, leurs dire qu'il n'avaient rien à faire là s'ils pleurnichaient dès qu'ils avaient un"petit bobo", j'ai vu dire à des gamines en pleine puberté de "bouger leur gros cul"... Et là, on parle de gamins de 8-12 ans qui viennent là pour s'amuser, pour leurs loisirs, et pas pour préparer leur avenir professionnel...

    Bref faut quand même relativiser les choses.
  • La prépa, ça ne sert qu'à se sentir plus fort que les autres mais cela marche à cause de la pression psychologique donc c'est à cause de la pression psychologique que le système tient.
    Une fois qu'on est entrés en prépa et qu'on s'est fait viré car le pourcentage d'élèves qu'on garde n'est pas plus élevé que le taux de réussite à la fac pour des élèves aussi bon surtout si ils y travaillent autant(60h par semaines en prépa), on est obligé de repartir à la fac et on peut y échouer car le programme de la fac est plus spécialisé(avec donc des notions que l'on n'a pas vu) alors que le programme de prépa, lui est généraliste et sachant qu'on peut être obligé de garder des UE sur lesquels on a travaillé le plus en prépa, le redoublement peut être difficile. De plus, si on obtient un concours, on se rend compte que les DUT et les licences obtiennent souvent de meilleurs notes que les élèves de prépa et deviennent parfois major de promo car ils ont fait une formation spécialisée et cela, sauf dans les écoles généralistes qui sont les plus durs à avoir.(Je sais de quoi je parle car j'ai un ami qui a fait prépa et qui est entré dans une école d'ingénieur). Cependant, les écoles du public réservent de façon abusive trop de places aux prépas (officieusement à cause de la pression psychologique mais officiellement parce qu'ils travaillent plus).
    Quant à l'ENS et la recherche, le master permet de faire exactement la même chose que l'ENS qui est beaucoup plus difficile à avoir.(si ce n'est que l'ENS apporte un titre pour trouvé un doctorat dans le privé).
    Les employeurs cherchent des gens bien placés dans la hiérarchie, qui tiennent psychologiquement face à la possibilité d'ordres immoraux sans avoir besoin d'être subordonés, car ils ne peuvent pas obtenir de subordination dans le cas d'ordres immoraux à cause de leurs grandes qualifications qui leur permet d'obtenir un boulot en claquant des doigts d'où la "nécessité" de la prépa.
    Quant à l'idée que les notes des prépa sont les vrais notes du travail d'un élève, c'est pour ça qu'on met des notes négatives pour dire qu'il vaut mieux rendre une feuille blanche que "un travail aussi nul".:-D
  • On entend de plus en plus un discours du genre "le secondaire, maintenant, c'est l'école des fans, et bon, c'est mort, on n'y peut plus rien, du coup il est bien normal de mettre la pression dans le supérieur". Or je pense, moi, que ni l'un ni l'autre ne doivent être considérés comme une fatalité.
  • Quand on lit les différents commentaires, on se dit que prépa et francs-maçons, c'est pareil,
    peu de gens connaissent, mais tout le monde a un avis, souvent négatif, "mon cousin y était" , "la sœur de mon voisin y était ..."

    mon cas particulier, 2 ans d'une petite prépa de province, Évreux (27), personne n'a été viré, quelques personnes sont volontairement parti soit par des notes trop basses et un découragement, soit car ils n’adhéraient pas au système qui demandait un travail conséquent et régulier.

    j'ai aussi appris l'entraide et la solidarité entre élèves, personne mis de coté, toujours quelqu'un pour prendre le temps de t'expliquer un truc ou t'aider sur un DM, des profs présents et disponibles durant la journée etc ...

    les CPGE ne sont pas parfaite, donc le monde ne peut pas s'adapter à la rigueur ni à la capacité de travail personnel demandée, par contre, après 1 an de prépa, aucun soucis en L2, et après 2 ans de prépa, les élèves sont en effet pas formé comme les élèves d' IUT ou de Fac, et effectivement, les meilleurs en écoles ne sont pas toujours ceux qui sortent de prépa, mais une chose qui fonctionne pour l'avoir testé, un binôme élève de prépa / élève d'iut, c'est ce qui se fait de mieux et de plus efficace ( dans les TP et les TD)
  • Omega a écrit:
    J'ai vu des dizaines de fois des entraineurs traiter des gamins de mauviettes devant leurs camarades

    C'est presque gentillet par rapport aux horreurs qu'on peut entendre: j'imagine qu'on entend surtout beaucoup d'insultes homophobes.
    Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
  • Bound a écrit:
    La prépa, ça ne sert qu'à se sentir plus fort que les autres mais cela marche à cause de la pression psychologique donc c'est à cause de la pression psychologique que le système tient.

    Encore quelqu'un qui parle de ce qu'il ne connaît manifestement pas.....Tu as été en prépa @Bound ????
    Quant aux maltraitances et aux mauvaises notes, cela me fait bien rire....Je me souviens avoir eu 2,2 en anglais lors d'un DS en maths spé....et je n'en ai pas pleuré pour autant (il faut dire qu' à ce DS j'étais classé 8ème sur 43 et que certains avaient obtenu 0,1.....)
    Je me souviens aussi d'avoir eu 1 en dessin industriel et je n'en suis pas ressorti traumatisé pour autant.....
    Bound a écrit:
    Quant à l'idée que les notes des prépa sont les vrais notes du travail d'un élève, c'est pour ça qu'on met des notes négatives pour dire qu'il vaut mieux rendre une feuille blanche que "un travail aussi nul".

    On ne met pas de notes négatives en prépa.Tes propos montrent bien que tu ne connais rien à ce système....
    Bound a écrit:
    Une fois qu'on est entrés en prépa et qu'on s'est fait viré car le pourcentage d'élèves qu'on garde n'est pas plus élevé que le taux de réussite à la fac pour des élèves aussi bon surtout si ils y travaillent autant(60h par semaines en prépa), on est obligé de repartir à la fac et on peut y échouer car le programme de la fac est plus spécialisé(avec donc des notions que l'on n'a pas vu) alors que le programme de prépa, lui est généraliste et sachant qu'on peut être obligé de garder des UE sur lesquels on a travaillé le plus en prépa, le redoublement peut être difficile.

    Les anciens étudiants de prépas qui poursuivent à l'Université sont en général bien meilleurs que les autres (ce n'est pas toujours vrai évidemment. Il y a aussi d'excellents étudiants qui ont suivi tout leur cursus à l'Université)
    Cependant, la prépa donne un avantage inestimable dans la mesure où on y apprend à travailler vite et bien....et cela se ressent lors des concours. 80% des agrégés que je connais sont passés par les classes prépa.
    Je peux évoquer mon cas personnel: maths sup puis spé M' puis major de promo en Licence, maîtrise et DEA et enfin agrégation obtenue en 1995 avec un rang honorable (et sans trop forcer, je le concède.....)

    Je te conseille de lire attentivement le fil suivant sur ce forum: http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1117001
    Tu y trouveras plusieurs exemples d'anciens étudiants de maths spé qui ont réussi à décrocher l'agrégation externe parfois plus de 20 ans après avoir achevé leurs études....Les savoirs et les méthodes acquises en prépa les ont certainement aidé à réussir leur reconversion....
    Bound a écrit:
    Les employeurs cherchent des gens bien placés dans la hiérarchie, qui tiennent psychologiquement face à la possibilité d'ordres immoraux sans avoir besoin d'être subordonés, car ils ne peuvent pas obtenir de subordination dans le cas d'ordres immoraux à cause de leurs grandes qualifications qui leur permet d'obtenir un boulot en claquant des doigts d'où la "nécessité" de la prépa.

    En quelle langue écris-tu ?????

    Quoiqu'il en soit, je te suggère de te renseigner davantage sur le système des prépas avant de raconter n'importe quoi.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Quand à l'entraide : même en fac ou en IUT, si quelqu'un est malade, bonne chance à lui pour trouver quelqu'un qui peut donner ses cours pour qu'il puisse les recopier. Alors imaginez en prépa où chacun est en compétition avec l'autre. Si on veut un système qui favorise l'entraide, ce n'est certainement pas sur la prépa qui faut compter. La seule chose que la prépa apprend c'est à travailler comme un dingue, à écraser les autres et à souffrir si on n'y arrive pas et des connaissances éparses dans différents domaines. Elle n'apporte aucun apprentissage concret. Après vu qu'en prépa un élève travaille 60 heures par semaines, se retrouver à la fac avec 15 heures par semaine change tout et fait qu'il trouve le programme beaucoup plus lent mais quand même, l'élève qui se réoriente vers la fac et doit rattraper certains cours en sachant qu'il fait en général partie des élèves les plus mauvais de la prépa et n'y a donc pas réussi là-bas. Le système est élitiste et pour réussir en prépa, il faut être l'élite de l'élite.
  • Bound a écrit:
    Quand à l'entraide : même en fac ou en IUT, si quelqu'un est malade, bonne chance à lui pour trouver quelqu'un qui peut donner ses cours pour qu'il puisse les recopier. Alors imaginez en prépa où chacun est en compétition avec l'autre. Si on veut un système qui favorise l'entraide, ce n'est certainement pas sur la prépa qui faut compter.

    Le n'importe quoi continue....Lis donc le témoignage de @Hans qui décrit très bien l'ambiance générale en prépa.
    Bound a écrit:
    . La seule chose que la prépa apprend c'est à travailler comme un dingue, à écraser les autres et à souffrir si on n'y arrive pas et des connaissances éparses dans différents domaines.

    Au contraire, on y apprend des méthodes de travail et des connaissances très pointues dans divers domaines. C'est ce que l'on appelle la culture générale....et j'ai l'impression qu'elle te fait cruellement défaut.....
    Bound a écrit:
    Le système est élitiste et pour réussir en prépa, il faut être l'élite de l'élite.

    Rien n'est plus faux !!!! Chaque année, de nombreux élèves moyens + de TS sont admis en maths sup et, deux ou trois ans plus tard, intègrent de très bonnes écoles.

    Tes propos te ridiculisent car tu n'as jamais mis les pieds en prépa, contrairement à de nombreuses personnes qui vont lire tes messages sur ce forum et qui vont éclater de rire à chaque ligne...
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Je ne reconnais pas du tout mes années prépa dans ce papier. Effectivement, on travaille beaucoup, on se prend des tôles, et il faut une bonne dose de force morale pour continuer. Mais cet esprit concours, je ne l’ai pas rencontré... nous étions très soudés, l’entraide était primordiale et ces années font partie de mes meilleurs souvenirs. Venant d’un milieu modeste et avec des parents ayant un niveau d’etude plutôt bas, j’estime que la prépa m’a donné une chance énorme.
    Et bon, c’etait Le système parfaite pour moi, qui suit trèèès feignante... sans contrainte ni garde chiourme pour blinder mon emploi du temps, je ne fiche rien. La fac et son autonomie ne m’auraient pas convenu je pense...
  • FdP a écrit:
    C'est presque gentillet par rapport aux horreurs qu'on peut entendre: j'imagine qu'on entend surtout beaucoup d'insultes homophobes.

    J'ai dit mauviette au hasard, mais pour un gamin de 10 ans, se faire traiter de mauviette, de pédé ou de chochotte, c'est un peu pareil. C'est le côté "je me prends une insulte humiliante devant tout le monde" qui est dur, pas l'insulte en elle-même. Quand t'as 10 ans et que tu viens là juste pour t'amuser, tu dois pas comprendre ce qui t'arrive.

    @bound : pour le coup, je suis assez d'accord avec Ramon. J'ai été en prépa, et dans ma classe il y avait une très bonne ambiance. On bossait en groupes, on s'aidait pour les DM. Pas de compétition entre nous. Les ennemis c'était les gens des autres bahuts, ceux qu'on ne connaissait pas. Toutes les personnes que j'ai rencontrées par la suite et qui ont fait prépa, y compris ceux issus de grandes prépa parisiennes dont Louis Le Grand - ce qui n'est pas mon cas - gardent un bon souvenir de l'ambiance de leur classe. Le côté "ambiance imbuvable" entre élèves, je crois que c'est vraiment une légende urbaine. D'ailleurs, l'article en question n'en fait pas mention et parle seulement de l'attitude de certains profs il me semble.
  • Donc si je comprends bien, en Prépa on apprend à travailler vite et avec méthode. Bon. Et quid de la créativité ? Récompense-t-on les élèves dont les raisonnements sont les leurs propres, dont la démonstration d'un théorème est plus élégante que celle vue en cours ? Parce qu'apprendre des maths c'est très bien, mais les maths c'est un peu comme la philo selon mon prof de terminale : fait et à faire.
  • Et quid de la créativité ? Récompense-t-on les élèves dont les raisonnements sont les leurs propres, dont la démonstration d'un théorème est plus élégante que celle vue en cours ?

    Parce qu'en L1-L2 maths on favorise la créativité ?

    Une démonstration juste est une démonstration juste, c'est ça qui est bien en maths. Et que ce soit en prépa ou ailleurs, si tu sors des sentiers battus tout en restant juste, ben t'es bon.
  • Ce n'est pas parce qu'on ne le fait pas à la fac qu'il ne faut pas le faire en Prépa...si vraiment on veut former l'élite de la nation, il me semble préférable que celle-ci ne soit pas noyée dans le conformisme ambiant.
  • J'ajoute que les maths sont à la fois une science et un art. Et si le propre du scientifique est de connaître et de démontrer, celui de l'artiste est de créer.
  • Comme la plupart des gens passés par une prépa, je ne me reconnais pas trop dans ce papier (ok c'était il y a 25 ans mais ça m'étonnerait que ça ait changé tant que ça). Évidemment comme j'étais de ceux à qui ça a réussi (et je rejoins ainah, c'était le bon système pour moi et pas forcément pour un autre), je n'ai pas forcément eu la même expérience que le dernier en maths de ma sup. Ceci dit, j'en garde globalement un bon souvenir, je me souviens qu'il y avait beaucoup d'entraide. Contrairement à l'idée répandue de prépa ultra-compétitive, nos profs mettaient bien l'accent sur nos propres limitations : il ne s'agissait pas de rabaisser le voisin mais bien d'essayer de progresser nous-mêmes (il y avait de la marge).

    J'ai bien le souvenir de quelques kholles tendues (parfois avec un côté humoristique quand le kholleur voulait faire mal mais tapait à côté), souvent avec des problèmes d'ego (comme ce prof des M passé par la fac qui voulait absolument prouver aux M' qu'ils étaient de la merde... et qui y arrivait évidemment sans mal).

    Bref, je me reconnais aussi beaucoup dans la conclusion de Ramon : "En particulier ceux d'origine modeste qui ont pu grâce à ce système accéder aux postes auxquels leurs aptitudes et leur mérite leur donnaient droit." Je ne sais pas si j'avais "droit" à quoi que ce soit, mais c'est clair que le système des prépas et de grandes écoles m'a donné une chance que je n'aurais jamais pu avoir autrement. Et qui me semble malheureusement en voie de disparition rapide avec le retour en force de la reproduction sociale.

    EDIT : je me souviens aussi avoir fait une démonstration originale dans un devoir. Mon prof avait noté "élégant, +1" dans la marge. La créativité a donc payé au moins une fois pour moi :)
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