autrement songe ?

Bonsoir,

plusieurs évènements ont contribué au fait que je m'intéresse, ces temps-ci et plus en détail, à une partie de l'informatique : les bases de données.

Je trouve que c'est éclairant pour expliquer dans le second degré (collège ou lycée) :
- les fonctions
-- et même plus, les relations nanan'-aire
- la logique
-- ok en probabilité on parle du "ou", "et" et "non". Là on peut faire manipuler ces connecteurs dans un autre contexte
-- l'emploi du "il existe", du "pour tout", des variables et de leur portée.

C'est éclairant parce qu'on voit d'où vient l'abstraction (= tiré de ).

Voilà vous avez le droit de vous taire, de ne pas vous taire, mais ce serait bien de rester courtois.


S

Réponses

  • Moi je vois pas d'où vient l'abstraction mais je suis courtois.
  • Bonjour celui qui est lui,

    des précisions seront bienvenues pour qu'on s'entende :
    1. sur le vocabulaire, ci-dessous un extrait de GRAMMAIRE DE LA NATURE de feu JM.Souriau
    Abstraite, cette formule, avez-vous pensé. Et qu'est-ce que ça veut dire au juste, ce mot déplaisant, « abstrait » ? Votre dictionnaire vous répond :
    abstrait = " tiré de "
    Mais ça change tout ! Vous pensiez jusque-là que « abstrait », ça désignait quelque chose qui flotte dans l'absolu, sans rapport avec rien, et qu'on nous force à ingurgiter.

    Au contraire, il s'agit d'un « extrait naturel »:
    la formule abstraite, c'est un parfum de la réalité.

    2. sur l'histoire des bases de données.
    Les bases de données, classiques on va dire, sont réputées fondées informatiquement par feu EF.Codd dans un article de 1970. C'est clairement formalisé mathématiquement.

    3. sur mon objectif pédagogique.
    Il n'est pas question d'enseigner les bases de données à mes élèves, mais d'utiliser un langage sql, sur des bases déjà structurées, parce que je pense sincèrement que cela fait réfléchir, cela oblige à structurer sa pensée pour in fine parler correctement cette langue étrangère universelle : les mathématiques.
    Le fait de pouvoir le faire à la main (la taille des bases de données et leur nombre seraient prévus pour ça) irait dans le sens de "tiré de".

    Ce qui me fait penser que c'est jouable c'est qu'une simple requête Select blabla From glouglou Where boolbool est étonnamment riche en terme de réponses à des questions indiscrètes.
    Ce qui me fait un peu peur est une bizarrerie que je ne m'explique pas encore :
    -> Le quantificateur $\exists$ est implémenté mais pas le $\forall$, il faut passer par l'équivalence $\forall\,x \, P(x) \iff \neg\,(\exists\, x,\, \neg P(x))$.

    Un exemple serait bienvenu ?
    Un autre jour.

    S
  • Pour moi dans "abstraire" il y a une notion de chronologie: on part d'un machin et on en abstrait un parfum. Et chronologiquement, à moins que l'histoire ait été réécrite, ça joue pas que les maths soient abstraites des bases de données.
    Bref, rien qu'un problème de vocabulaire. Rien de vital.
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