Rapport agreg externe 2016

Bonsoir,

À ma connaissance, le rapport de l'année dernière n'est toujours pas sorti.
Les écrits sont dans 3 mois et les oraux dans 5 mois ; je trouve que ce n'est pas très respectueux des candidats, en particulier pour la préparation à l'oral où les indications du jury sur les nouvelles
leçons sont parfois précieuses.
«1

Réponses

  • C'est la même chose tous les ans... Je crois qu'il ne devrait pas tarder et paraîtra avant celui de l'interne, qui lui paraîtra une semaine avant les écrits...
  • Bonjour,

    je vois que le rapport du jury de la dernière session de l'agrégation externe n'est toujours pas sorti, et ce à deux mois (et demi) des prochains écrits. En espérant que je ne sois pas le seul que cela préoccupe, est-ce que certains ont des informations ? Y'a-t-il un lien avec les modifications de la liste des leçons d'oral ? avec la création du concours "docteurs" ? En tout cas, je ne pense pas que tarder à ce point-là rende service aux agrégatifs.

    Plusieurs sites de prépa-agreg affirment par ailleurs que les oraux auront lieu à Lille pour la session 2017 (comme par exemple ici) alors que l'information n'est pas encore publiée officiellement sur le site de l'agreg. L'information est-elle fiable ? Si, oui, pourquoi n'est-elle pas en ligne sur agreg.org ?

    Merci.

    [Une rapide recherche sur le forum donne rapidement deux discussions récentes sur ce sujet ! AD]
  • rapport 2015 a écrit:
    Le programme de la session 2016 a été publié le 13 avril 2015, il est identique à celui de la session 2015.

    et
    gouv.fr a écrit:
    Le programme de la session 2016 est reconduit pour la session 2017.

    http://cache.media.education.gouv.fr/file/agregation_externe/51/8/p2017_agreg_ext_math_596518.pdf


    Les listes des leçons sont là : http://agreg.org/indexmaths2017.html
  • J'ignorais l'info pour Lille, sans doute l'un des préparateurs connait-il des membres du jury. Peut être l'info n'est-elle même pas encore définitive (accord du lycée, du concours, d'autres institutions, etc).
  • Surement que webmaster@agreg.org va repasser sur le site dans les mois qui viennent.
  • Publinet signale les oraux à Lille.

    Ceux qui ont passé le Capes il y a deux ans pourront témoigner.
    C'est à un clin d'oeil à pied des gares de Lille.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Le rapport l2016 de l'agrégation externe est paru sur agreg.org.
  • Bonsoir,

    j'ai jeté un coup d'oeil sur ce que dit le rapport du Jury en commentaires sur la leçon 103, intitulée, "Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications."

    Je lis :

    " Dans cette leçon il faut non seulement évoquer les notions de groupes quotient...
    ...
    (utilisation des espaces vectoriels quotients par exemple)... "

    Bravo le Jury. Je doutais de la première évocation et je suis convaincue enfin de l'utilisation de la seconde.


    C'est sans doute un membre du jury non admissible qui a rédigé ce commentaire. !
    Bientôt, je pourrais peut-être moi aussi devenir membre du Jury de l'agrégation externe.


    Je suis nulle dans les quotients, mais plus nul que le membre du Jury concerné, tu meurs !


    Yvette
  • Je lis
    Rapport Jury a écrit:
    Dans cette leçon, il faut non seulement évoquer les notions de groupe quotient, de sous-groupe dérivé et de groupe simple mais surtout savoir les utiliser et en expliquer l’intérêt. On pourra utiliser des exemples issus de la géométrie, de l’arithmétique, de l’algèbre linéaire (utilisation d’espaces vectoriels quotients par exemple). La notion de produit semi-direct n’est plus au programme ; mais, lorsqu’elle est utilisée, il faut savoir la définir proprement et savoir reconnaître des situations simples où de tels produits apparaissent (le groupe diédral $D_n$ par exemple).

    S’ils le désirent, les candidats peuvent poursuivre en illustrant ces notions à l’aide d’une table de caractères et décrire le treillis des sous-groupes distingués, ainsi que l’indice du sous-groupe dérivé, d’un groupe fini à l’aide de cette table.

    Qu'y a-t'il d'incongru là-dedans ?

    J'ai parfois critiqué le jury, mais là il faut reconnaître qu'il y a un rapport très utile, sur lequel a visiblement été fait un travail approfondi.
  • Bonjour,

    Incongrus : peut-on imaginer qu'un quelconque candidat manque d'évoquer la notion de groupe quotient, qui est dans le titre de la leçon !?
    Imaginez mon cher une leçon sur les espaces vectoriels, et que le rapport du jury vous dise " il faut parler d'espace vectoriel " !

    Le contenu du commentaire est d'une trivialité basique (lisez donc : on pourra utiliser des exemples issus de la géométrie, de l’arithmétique, de l’algèbre linéaire (utilisation d’espaces vectoriels quotients par exemple).

    Je traduis : " on pourra s'insipirer de n'importe quel livre d'algèbre ou de géométrie pour traiter la leçon "

    Et puis, que viennent vraiment faire les espaces vectoriels quotient ! Et pourquoi pas les anneaux quotients (et la notion d'idéal), ou les modules quotients (qui ne sont pas encore au programme !!)
    Manque d'imagination tragique du rapporteur de cette leçon !


    La grande trouvaille du rapporteur de cette leçon c'est la découverte du sous-groupe dérivé, qu'il voudrait citer dans la leçon sur les représentations (il est cultivé le gars !). Alors, qu'il oublie de mentionner $Z/NZ$ ou $R/Z$ ou les conoyaux de matrices à coefficients entiers, ou dans le cas non commutatif la groupe de Klein de $S_4$ (voir le livre de Delcourt Jean).

    Pas de théorèmes d'isomorphismes, pas de centre, pas de Frattini (voir le livre de Zavidovique Maxime), pas de noyau de la signature ou du déterminant (pas de comptage de $SL_2(F_p)$, pas sous-groupe alterné, pas du groupe quotient des homographies $PGL(2,C)$ (mon vrai dada !)...


    Je ne puis commenter enfin l'allusion aux produits semi-directs, car je n'y ai jamais pijé en la matière quoi que ce soit. Mais il aurait pu la remplacer par " Si vous avez envie d'utiliser de la cohomologie tropicale, il faut savoir la définir proprement et savoir reconnaître des situations simples où de tels phénomènes apparaissent.


    J'ai préparé autrefois cette leçon et je me souviens encore des conseils et commentaires de notre préparateur ; RIEN A VOIR en terme de richesse de contenu. Le Jour et la Nuit.

    Je candidate illico pour entrer au Jury.

    Cdt, Yvette
  • Oui ! J'ai oublié de dire que la meilleure référence sur les produits semi-directs semble être d'après les copains le livre de Perrin Daniel (Cours d'algèbre aux normaliennes de Sèvres)

    Yvette
  • "Il faut NON SEULEMENT évoquer les groupes quotients"
  • Et puis, je suis désolée! C'est une leçon d'exemples et non un exposé ou un résumé de cours sur la notion de quotient.

    Sur le commentaire final de l'auteur , on aurait mieux souhaité UN SEUL exemple d'une table de caractères d'un groupe non commutatif particulier où on y voit ce fameux "treillis des sous-groupes distingués ". Connaissez-vous une telle table? Et quid de ce fameux treillis (à un sommet non trivial au plus!??

    Je donne un Kaki et un Kiwi à qui me donnerait le nom du rapporteur de cette leçon. A celui-ci j'enverrai une boîte de Ferrero Rocher pour m'avoir fait autant rire en ce début d'année.

    A propos: mes élèves m'ont offert une jolie boîte en forme de cône à la rentrée de la même marque!

    Yvette
  • Les commentaires de certaines leçons sont plus ou moins inspirés que d'autres, mais je suppose que les remarques sur cette leçon sont dans le rapport en réponse à ce qui est observé aux oraux, même si ça te semble être du domaine de la lapalissade. De toute façon je ne pense pas que le rapport détaillé des leçon ait la même vocation que les conseils et commentaires de ton préparateur et c'est (d'après moi) bien normal.

    Bon sinon la position du jury sur la question homme/femme à visiblement beaucoup changé. En 2014 on avait :

    "la question qui consiste à réinterroger sur le fait que la répartition hommes/femmes à l'écrit (33%) ne se retrouve pas sur les admis (21%) n'est pas vraiment pertinente dans le cadre d'un concours où le hasard n'a pas sa place. En pratique le taux de réussite est très clairement corrélé à la qualité de la préparation ..."

    et en 2016 : "Le jury, composé de plus de
    42% de femmes, a mis en place des processus de veille sur les enjeux de parité et s’est interrogé en
    permanence sur ses pratiques afin de chercher à éliminer les biais susceptibles de s’introduire dans
    l’évaluation."


    Je ne suis pas sûr de savoir ce que je préfère. En tout cas le rapport de 2016 est copiable collable (à l'inverse de celui de 2014) et ça c'est quand même vachement cool !
  • car je n'y ai jamais pijé en la matière quoi que ce soit.

    Donc tu es passée à coté d'un pan entier de la théorie des groupes pas de quoi se vanter.
    J'ai oublié de dire que la meilleure référence sur les produits semi-directs semble être d'après les copains le livre de Perrin Daniel (Cours d'algèbre aux normaliennes de Sèvres)

    Bah lis-le et fais toi ta propre opinion au lieu de critiquer gratuitement et de croire naïvement les copains.
    Ce livre va bientôt avoir 20 ans https://www.amazon.fr/Cours-dAlgèbre-Maths-Daniel-Perrin/dp/2729855521/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1484212562&sr=8-1&keywords=Perrin+Daniel il n'est jamais trop tard.

    PS : @ev http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1375232,1389596#msg-1389596 la date que donne le site d’amazone est le 5 mai 1998 je n'ai pas vérifié l’exactitude.
  • Il faut peut-être simplement comprendre que le rapport s'adresse à "la moyenne" des candidats en relevant notamment ce qui fait souvent défaut et les erreurs constatées. En l'occurrence ici, le rappel de certains éléments plus ou moins basiques qui ne figurent déjà pas dans les leçons proposées au jury. Je me souviens avoir assisté à une leçon de l'externe qui n'était même pas du niveau de l'interne mais ressemblait plutôt (selon mes propres critères, bien sûr) à des une leçon de CAPES au niveau du contenu (et du répondant du candidat !!). Sans parler du nombre de fois où le jury rappelle que le hors-sujet est vite arrivé, surtout si l'on n'est pas d'attaque pour traiter un sujet et qu'on évite soigneusement d'en parler pour ne pas dire de bêtise. Cas typique, à mon avis, de ce genre de sujet délicat...
    En ce qui concerne les bons, et surtout les excellents candidats, le rapport ne donnera que très rarement des pistes pour améliorer les leçons. Ces candidats ont-ils de toute façon besoin ?...
  • [HS]
    "dans le cadre d'un concours où le hasard n'a pas sa place"... et où l'on doit tout de même "piocher un sujet" !
    Ils ont vraiment écrit ça ? Mais ils le croient ou c'est un peu comme dans les discours de politiciens ?
    Un récent sujet sur le forum a mis à peu près tout le monde d'accord : le hasard intervient à plus ou moins grande échelle dans tout concours...
    [/HS]
  • Bonjour Soleil!

    Tu me prends pour une idiote?
    J'ai le Perrin, figure-toi. Et même si je n'ai jamais aimé les semi-directs, en quoi le fait de savoir que le groupe diédral est le produit semi-direct de $Z/NZ$ avec $Z/2Z$ a quelque chose à voir avec la leçon ?
  • Un ami très fort qui vient de me téléphoner pour me soutenir et m'encourager dans mes propos dit que lui aurait parlé dans cette leçon de Présentations de groupe (générateurs et relations).

    Je ne puis que le soutenir à mon tour, même si je n'aime pas cette notion bancale (et je m'en vante).

    Yvette
  • @curiosity :

    Le hasard est bien évidemment présent, si tu es malade le jour de ton écrit ce n'est pas vraiment de ta faute. Mais il faut quand même se dire que l'un des principaux buts de la préparation c'est de réduire cette part d'aléatoire. En deux ans d'une préparation sérieuse on a le temps de bosser correctement chaque leçon et de maîtriser tout le programme, arrivé à ce niveau là le hasard de piochage de sujet devrait surtout influer sur le classement et plus trop sur l'admission.

    D'ailleurs si tu fais référence au sujet sur "ce qui fait un premier de Ulm" je pense que oui, la première place est assez aléatoire, mais que le numéro 1 ne doit pas son admission à une main heureuse lors de la pioche des sujets.
  • @Yvette : les commentaires du jury sont des indications pour préparer ses leçons, absolument pas un menu à la carte qui suffit pour faire des leçons. Personnellement je préparais toutes mes leçons par moi-même, et quelque fois si j'avais un manque d'inspiration je jetais un œil à ce que suggérait le jury. De plus le rapport semble s'adresser généralement aux candidats de niveau plus faible, qui ne dispose pas nécessairement de toutes les notions attendues ou ne réalisent pas l'importance de ces notions.
  • Toujours le même ami très fort : "Évidemment! si le jury a passé son temps à s'interroger sur ses pratiques en termes de parité, il n'a eu que très peu de temps pour parfaire son rapport sur les quotients."

    Sans commentaires.
    Yvette
  • en quoi le fait de savoir que le groupe diédral est le produit semi-direct de Z/NZ avec Z/2Z a quelque chose à voir avec la leçon ?

    Dans le groupe diédral $D_n$ (qui est le groupe de isométries du $n$-gone régulier), il y a le sous-groupe distingué des rotations, qui est $\Z/n\Z$. Le quotient par ce sous-groupe distingué est $\Z/2\Z$, l'élément non-trivial du quotient est la classe des isométries indirectes, c.-à-d. des symétries axiales. La conjuguée d'une rotation par une symétrie est la rotation inverse : l'élément non trivial de $\Z/2\Z$ agit sur $\Z/n\Z$ par l'envoi d'un élément sur son opposé.

    Je pense que c'est le genre de considérations, venant à point dans un plan bien construit, que le jury trouverait bienvenu dans la leçon.

    Franchement, Yvette, tu fais un mauvais procès à ce commentaire, en n'hésitant pas à employer des arguments de mauvaise foi.
  • Un ami très fort qui vient de me téléphoner pour me soutenir et m'encourager dans mes propos dit que lui aurait parlé dans cette leçon de Présentations de groupe (générateurs et relations).

    C'est à dire que si ton ami très fort commence par parler des groupes de Coxeter et leur présentations puis continue par l'application à la géométrie des polygones réguliers il finira surement major du concours... mais il se sentira bien seul en terme de niveau!
  • Tu ne lis qu'une ligne sur deux de ce qu'on écrit yvette ? Tu pourras regarder le rapport 2014, où le jury ne passait pas "son temps à s’interroger sur ses pratiques en termes de parité" et tu verras que le commentaire de la leçon 103 n'est pas vraiment plus détaillé qu'en 2016. Tu y découvriras aussi un mot sur le groupe diédral à propos de produit semi direct.

    bref...
  • @mojojojo : pourquoi deux ans de préparation ? La préparation dure un an, si je ne m'abuse. Préparer le nombre de leçons demandées avec le niveau exigé fait que de nombreux candidats (même parmi les plus forts) vont faire l'impasse sur un nombre significatif de leçons. Piocher un couple de leçons avec un sujet qu'on n'a pas ou trop peu préparé et un autre qui ne nous inspire pas mais qu'on a préparé parce que c'est un "incontournable", ça ne doit pas arriver qu'exceptionnellement dans ce concours et dans tous les autres du même genre (surtout l'interne où le nombre de leçons est faramineux). Et même en préparent deux ans, on a le temps d'avoir oublié les leçons fraîchement préparées la première année parce que croire que puisqu'on l'a fait, c'est acquis, ça marche rarement.
    Bien sûr, tout cela dépend de chaque candidat. Ce sur quoi j'insiste est qu'à mon sens, l'idée de vouloir évacuer le hasard, même avec une préparation sérieuse sur deux ans, est un leurre...
  • Bonjour GaBuZoMeu,

    oui, je suis un peu de mauvaise foi, mais on m'y a poussée (j'en pleure ou presque). J'arrête.

    Mais que pensez-vous de l'extrait suivant du commentaire de la leçon 159 (Formes linéaires et dualité en dimension finie. Exemples et applications.), vous qui êtes l'exemple même de la rigueur :

    Cordialement,
    Yvette, respectueuse
  • Qu'est-ce que la rigueur aurait à faire là-dedans ? Tu aurais voulu que le commentaire dise "la différentielle en un point du domaine" ?
  • Soleil Vert a écrit:
    Ce livre va bientôt avoir 20 ans (...)

    Il y a 20 ans, nous étions en 1981 ?

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Oui!
    La différentielle, elle, va du domaine dans le dual de l'espace.

    Yvette
  • @curiosity : la préparation dure le temps qu'il faut, pour une bonne partie c'est un an, pour certains plus pour d'autres moins. Mais il n'y a pas de durée officielle obligatoire de la préparation à l'agrégation. J'ai dis 2 ans parce qu'effectivement 1 an est un peu court pour préparer sérieusement toutes les leçons à moins d'arriver déjà avec un niveau solide. Mais en deux ans même sans être parmi les meilleurs on ne peut plus vraiment mettre les impasses qu'on fait sur le dos du manque de temps.

    Comme je l'ai dit le classement est (selon moi) assez aléatoire oui, mais l'admission l'est (selon moi) beaucoup moins, à condition d'avoir bien préparé.

    Evidemment tu peux ne pas partager mon point de vue, mais je pense que c'est à peu près ce que voulait dire le rapport 2014 en disant que "le hasard n'a pas sa place".

  • C'est, je suis désolée, à la limite de la décence!
  • En effet l'agreg se prépare en un an (quoi que j'ai connu des gens qui "préparaient sur deux ans" et étant persuadé de ne pas être admis la première année). Pour ce qui est du nombre de leçons je suis d'accord qu'il y en a un peu trop... Cette année ils en ont enlevé une quinzaine à ce que j'ai ouï dire. Malheureusement, au lieu de fusionner certaines leçons trop similaires (sur les groupes ou sur l'algèbre linéaire) ils ont préféré enlever des leçons intéressants, sur la droite projective ou sur les sous-variétés par exemple.

    @Yvette : tu fais preuve d'une mauvaise foi incroyable et on ne t'y a pas poussé. Tu as pris la mouche car le jury rappelle dans son rapport que tous les termes du titre d'une leçon doivent être traités, ce qui n'est pas inutile au vu du niveau de préparation de certains candidats ! Comme je l'ai dit plus haut, ce ne sont que des suggestions, chacun est libre de préparer ses leçons comme il l'entend. La phrase que tu cites sur la différentielle montre encore ta mauvaise foi, un petit abus de langage qui ne pénalisera pas les candidats qui souhaiteront intégrer ceci à leur leçon. Personne ne va écrire ceci mot pour mot dans sa leçon juste parce que c'est écrit dans le rapport du jury. Il faut avoir compris un minimum dans quelle mesure cette phrase est vraie.
  • Ce qui est sûr, c'est qu'avant, ils se faisaient moins suer à écrire des rapports.
    http://www.iecl.univ-lorraine.fr/~Olivier.Garet/documents/rapports_agreg/
  • oui, je suis un peu de mauvaise foi, mais on m'y a poussée

    Yvette = Manuel Valls ?
  • Moi, j'aime beaucoup les commentaires généraux du rapport de 1971 sur le niveau général des candidats qui n'a pas permis de pourvoir tous les postes.
  • Plusieurs choses sont frappantes dans ce rapport de 1971 (hormis la séparation hommes/femmes qui fait sourire aujourd'hui), notamment les affectations des agrégés page 8 : un grand nombre continue dans le supérieur, beaucoup obtiennent des chaires de TC et TE (késako ?), sans compter les coopérants.
  • "des chaires de TC et TE (késako ?)" A l'époque, les nominations de profs pour enseigner en première et terminale C et E (E = S sciences de l'ingénieur) étaient faites par les inspecteurs généraux, complétées éventuellement par les IPR. Puis le système s'est assoupli, vers 1990 ces classes (première S et terminales C et D) sont devenues des classes comme les autres (sinon, comme j'ai décliné en 1973 une classe de C, je n'aurais sans doute pas enseigné en TC en 92).
    "sans compter les coopérants" : beaucoup de nouveaux agrégés avaient encore leur service militaire à faire : Un an dans une caserne, ou deux en coopération, payé, avec femme et enfants éventuellement.

    A noter aussi que seuls 3 ont choisi de faire un stage pédagogique (CPR), les agrégés allaient enseigner directement ! le CPR étant une année très cool, il pouvait y avoir des raisons non pédagogique de le faire.

    Cordialement.
  • Pour compléter ce que dit Gérard, à l'époque les agrégés n'étaient pas "stagiaires" mais "en stage", ce qui signifie qu'il étaient titulaires dès leur nomination, comme les professeurs des universités le sont encore aujourd'hui.
  • Ce n'était pas 16 mois la coopération ?
  • Oui, c'était 2 années scolaires, mais comme je ne l'ai pas faite, mes souvenirs sont flous.
  • Bonsoir,

    Le lien [www.iecl.univ-lorraine.fr] donné par @Alea m'a donné envie de relire le rapport du jury de l'externe 1994 (et oui les années passent...)

    Quelqu'un sait s'il est quelque part sur la toile?

    D'avance merci!

    Vincent
  • Pour revenir sur la séparation hommes/femmes du rapport de 1971, si j'ai bien compris le sujet et la barre d'admissibilité étaient les mêmes pour les deux sexes. Du coup c'était quoi, concrètement, la différence entre l'agrégation des femmes et des hommes ?
  • Ben tout simplement qu'il y a avait deux concours distincts, avec chacun son nombre de postes offerts et son classement.

    P.S. Il y avait aussi à l'époque des E.N.S. distinctes, masculines et féminines (avec une E.N.S. mixte qui était l'ENSET).
  • Bonsoir,

    [quote="Leçon 104 : Groupes finis. Exemples et applications.
    Dans cette leçon il faut savoir manipuler correctement les éléments de différentes structures usuelles (Z/nZ, Sn, etc.)"]

    [/quote]

    Les éléments d'une structure, vous connaissez?

    Z/nZ est une structure!
    Bravo.

    Toujours dans les commentaires sur la leçon 104:

    Pour le membre du Jury qui a rédigé le commentaire correspondant (et que personne n'est venu regarder après lui), une symétrie veut dire une isométrie directe : ça promet. Pardon, je suis de mauvaise foi.
    Je me hasarde à proposer une variante : "On peut par exemple étudier les groupes des déplacements des polyèdres réguliers". Ce n'était pas vraiment très dur.

    Cordialement,
    Yvette, alias Emanuelle Valls de Bonnefoy

    (Des amis trop forts, mais qui sont autant de mauvaise foi que moi, ont relevé qu'aucune allusion aux morphismes arrivant sur un groupe fini ou en émanant ne figure dans les commentaires sur cette leçon. "Un candidat moyen" oserait-il encore parler dans cette leçon de déterminant, de signature ou des endomorphismes d'un groupe fini tel que $Z/NZ$ ou $Z/pZ\times Z/pZ$?)

    !
  • "Le jury rappelle qu’un concours n’est pas un examen"
    "Seuls 304 postes sur les 467 proposés ont été attribués"

    Au concours de pétanque de mon village, quand il y a 5 cochons à gagner, les 5 cochons sont distribués, même si on a été bien minables et avinés.

    Autrement dit, cette caste de racl..ures ne veulent pas se mélanger avec la plèbe.
  • Comparaison n'est pas raison. Un poste d'agrégé ce n'est pas un prix à un concours de pétanque, c'est la reconnaissance d'une compétence. Moi je préfère que des médiocres ne bénéficient pas de la garantie d'infliger leur médiocrité à trente-cinq générations d'élèves.
  • @Joaopa: http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1375232,1389946#msg-1389946

    Tous les postes mis au concours n'ont pas été pourvus car beaucoup de candidats qui étaient en position d'être admis n'avaient pas un niveau suffisant. Le jury ,dans sa grande sagesse a dû estimer qu'il ne fallait pas brader le niveau de ce concours.
    Dommage que l'EDNAT n'ait pas cette préoccupation pour le Bac, ni les universités pour les examens qu'elles organisent.....

    Quant aux gagnants....ils ne repartent pas avec un cochon mais avec le droit d'enseigner des inepties sur les intervalles de confiance à des semi-analphabètes.

    Enfin, en tant qu'agrégé je ne me considère pas comme une "raclure" qui refuserait de se mélanger à je ne sais quelle "plèbe".
    Comme beaucoup d'agrégés, je me suis tout simplement donné les moyens de réussir ce concours.
    Tes propos sont poujadistes et méprisants à l'égard de tous ceux qui ont tenté un tel concours.
    Liberté, égalité, choucroute.
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.