Mathématiques et religion
Bonjour,
Je viens de découvrir incidemment que Joseph Grifone, le Grifone de l'algèbre linéaire, a également écrit des livres traitant de thèmes religieux.
Y a-t-il d'autres cas de mathématiciens auteurs d'ouvrages de religion, de poésie, de cuisine, de jiu-jitsu, etc. ?
A+
Je viens de découvrir incidemment que Joseph Grifone, le Grifone de l'algèbre linéaire, a également écrit des livres traitant de thèmes religieux.
Y a-t-il d'autres cas de mathématiciens auteurs d'ouvrages de religion, de poésie, de cuisine, de jiu-jitsu, etc. ?
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Remi : Courbe-toi, fier sicambre !
Clovis : Cambre-toi, vieux si courbe !
Clovis : Cambre-toi, vieux si courbe !
Réponses
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Gérald Tenenbaum est l'auteur de plusieurs romans.
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J'ai connu un professeur de mathématiques très religieux qui n'aimait pas les chats. Il répétait toujours : Jésus est descendu par minou.
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Bonjour,
D'où l'expression "mettre le petit Jésus dans le minou" :-D
Je sais, je sors ...
Cordialement,
Rescassol -
Il me semble que le professeur Vauthier est un fervent catholique qui a écrit sur des thèmes religieux.
Amicalement.
Jean - Louis -
Lafforgue Médaille Fields est un croyant pratiquant auteur d'un article sur la religion
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Les 1% de scientifiques qui se disent croyants ne sont pas croyants au sens usuel du terme. Ils pensent plutôt que l'athéisme/la non-croyance est dangereux pour les masses, et qu'il vaut mieux les laisser croire.
C'est donc une croyance de protestation, contre le dogme philosophique qui voudrait que la science l'humanisme (et donc l'athéisme) se répandant partout et soient compris par tous.
Dogme auquel évidemment tous les scientifiques adhèrent pour eux-mêmes, mais pas forcément pour les autres "ceux qui ne comprennent rien à la science et l'histoire du monde, et qui risquent de mal interpréter ce que la science leur dit".
Personnellement je pense que ce sont des foutaises, et que la culture l'intelligence et le savoir (humaniste et scientifique) se répandent très largement, grâce à l'écriture, l'imprimerie, l'école obligatoire, et maintenant internet. En ça je suis progressiste, en opposition avec ces 1% de scientifiques réactionnaires. -
Reuns a écrit:En ça je suis progressiste, en opposition avec ces 1% de scientifiques réactionnaires.
Heureusement qu'on n'a pas de membres de ces "1% de scientifiques réactionnaires" qui fréquentent le forum. X:-(Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
Bonjour,
Reuns a raison la croyance en Dieu est totalement illogique, c'est pour cela qu'elle me convient parfaitement.
Je vais vous raconter une histoire :
L'histoire vide
On raconte qu'il existerait une histoire vide.
A ce sujet des savants ont planché.
Et on décrété qu'une histoire ne pouvait être vide.
En effet selon eux, si elle est vide, c'est quelle ne raconte rien.
Et une histoire qui ne raconte rien, c'est une histoire vide de sens.
Mais illogique que je suis.
Je ne partage pa[édit1]s[/édit1] leurs avis.
Attention, ne vous méprenez.
Cette histoire ne fait que parler de l'histoire vide.
Et n'est sûrement pas l'histoire vide.
Oui, car enfin une histoire vide.
N'est-elle pas, logiquement, une histoire sans sens.
Bonne journée. -
L'astrophysicien belge Georges Lemaître a établi la théorie plus connue aujourd'hui sous le nom de big bang.Wikipédia a écrit:En 1960, il est nommé prélat domestique par Jean XXIII ainsi que président de l'Académie pontificale des sciences.Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
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RE
Dans un autre message j'ai cité le polytechnicien Auguste Mutel, auteur de La flore du Dauphiné (1830).
De Rham n'a-t-il pas écrit sur l'alpinisme ?
A+Remi : Courbe-toi, fier sicambre !
Clovis : Cambre-toi, vieux si courbe ! -
Dans un texte que j'ai déjà cité dans un autre fil de messages on peut lire:Pont-à-Mousson, a French town in the Lorraine region was home to a flour-
ishing Jesuit university. With the official guidelines from Rome, the
Ratio Stu-
diorum
, all Jesuit universities were required to establish a chair of mathematics.
The university of Pont-à-Mousson was one of the first to do so. From 1611 on-
wards the chair of mathematics was assigned to a succession of young jesuits
who often were still in their theology studies. They were replaced as soon as
they acquired some experience in teaching moving up from mathematics to phi-
losophy and hence theology
Ce qui laisse comprendre une hiérarchie dans ce qui doit être transmis:
D'abord la théologie ensuite la philosophie et en dernier, les mathématiques. :-D
(c'était dans le premier quart du XVII ème siècle chez les Jésuites)
http://archive.wikiwix.com/cache/?url=https://biblio.ugent.be/publication/4115264/file/4115265.pdfLe passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
On peut aussi voir ça de la façon suivante : au fur et à mesure que le cerveau se ramollit pour devenir de la sauce blanche, on passe des mathématiques à la philosophie, puis à la théologie. :-D
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GaBuZoMeu:
Tu n'as pas commencé à enseigner la théologie? X:-(Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir. -
RE
Jean de Ceva n'était-il pas homme d'église ?
A+Remi : Courbe-toi, fier sicambre !
Clovis : Cambre-toi, vieux si courbe ! -
reuns a écrit:Les 1% de scientifiques qui se disent croyants ne sont pas croyants au sens usuel du terme. Ils pensent plutôt que l'athéisme/la non-croyance est dangereux pour les masses, et qu'il vaut mieux les laisser croire.
N'importe quoi tu es allé leur demander, aux 1% (si toutefois ce chiffre est exact)? La foi et la science n'ont à peu prés rien à voir (la croyance en Dieu n'est ni logique (quoique Gödel...) ni illogique, c'est une croyance), on peut trés bien être un brillant scientifique et un déiste convaincu, il ne manque d'ailleurs pas d'exemples. -
« Il y avait un homme qui, à douze ans, avec des barres et des ronds, avoit créé les mathématiques ; qui, à seize, avoit fait le plus savant traité des coniques qu'on eût vu depuis l'antiquité ; qui, à dix-neuf, réduisit en machine une science qui existe toute entière dans l'entendement ; qui, à vingt-trois, démontra les phénomènes de la pesanteur de l'air, et détruisit une des grandes erreurs de l'ancienne physique ; qui, à cet âge où les autres hommes commencent à peine de naître, ayant achevé de parcourir le cercle des sciences humaines, s'aperçut de leur néant, et tourna toutes ses pensées vers la religion ; qui, depuis ce moment jusqu'à sa mort, arrivée dans sa trente-neuvième année, toujours infirme et souffrant, fixa la langue qu'ont parlée Bossuet et Racine, donna le modèle de la plus parfaite plaisanterie, comme du raisonnement le plus fort ; enfin qui, dans les courts intervalles de ses maux, résolut, en se privant de tout secours, un des plus hauts problèmes de géométrie, et jeta sur le papier, des pensées qui tiennent autant du Dieu que de l'homme : cet effrayant génie se nommait ...»
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Blaise.
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RE
Un autre exemple de matheux pas uniquement matheux.
Hippolyte Sonnet [1802-1879]
Ancien élève de l' ENS [1819], il se consacre à la musique [1822-1833] comme instrumentiste et chef d'orchestre en menant une carrière internationale mais il échoue en France comme compositeur.
Il revient alors à l'enseignement et finira inspecteur d'académie.
A+Remi : Courbe-toi, fier sicambre !
Clovis : Cambre-toi, vieux si courbe ! -
Bonjour,
Une autre pièce à l'édifice : Leon Bankoff, géomètre reconnu et dentiste à succès à Hollywood.
A+Remi : Courbe-toi, fier sicambre !
Clovis : Cambre-toi, vieux si courbe ! -
Grothendieck parlait aux plantes dans sa ferme de l'Ariège... Mais il n'a rien écrit sur la botanique !
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Cantor a fini sa vie dans un délire mystique aggravé par son opposition au mathématicien Kronecker qui menaçait de publier des articles invalidant ses travaux.
Ceux-là mêmes que Dieu lui aurait inspiré !
... -
La croyance en Dieu est illogique. C'est pourquoi elle relève de la foi et non du savoir.
Cela dit, dans l'argument ontologique, il y a une logique interne et après tout l'idée d'une hiérarchie des infinis était tout aussi illogique avant Cantor.
... -
La croyance en un ou plusieurs dieux n'a rien d'illogique. Même Voltaire, qui n'était pas un cul-bénit, a écrit :
« L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer
Que cette horloge existe et n'ait point d'horloger ».
Et même pour les mathématiciens, la rencontre entre les créations ex nihilo de leur esprit et les lois de la réalité physique a quelque chose qui intrigue.
La croyance ou la non-croyance n'a rien à voir avec la qualité mathématique de la personne.
Et pour nous Français, croyants ou non, la religion catholique a toujours été un cadre favorable pour le progrès scientifique et mathématique.
Bonne soirée.
Fr. Ch. -
Effectivement, c'est pas comme si la religion s'était souvent opposé, et s'oppose encore parfois, au progrès scientifique et technique...
En revanche la croyance en Dieu ne me semble pas plus illogique qu'une autre. Il faut voir ce qu'on appelle "illogique" mais, ou bien toute croyance est illogique (car fondée en dernier recours sur des axiomes qu'on admet sans justification logique), soit il n'y a de croyances illogiques que celles qui sont contradictoires. -
Contradiction :
Dieu tout-puissant vs libre arbitre de l'homme.
Bien sûr on peut prétendre qu'il inspire les actions s'opposant à son culte. Dans quel but ? Réponse : les voies de Dieu sont impénétrables.
Et la boucle est bouclée, le discours est autosuffisant. -
Il y a trente-six mille manière de définir Dieu, la toute-puissance n'en est qu'une possible et enfin, être tout-puissant n'implique pas exercer cette toute-puissance.
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Si par exemple nous vivions dans une simulation informatique ben ceux qui nous ont programmé sont tout-puissants mais pourquoi viendraient-ils interférer pour qu'on leur rende un culte plutôt que juste voir ce qui se passe?
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Je précise que je ne crois ni en Dieu ni que nous vivons dans une simulation informatique.
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Tout d’abord si gerard0 passe par là, je souhaiterais qu’il accepte mes excuses pour ma dernière intervention ratée concernant une factorisation.
Le topic mathématique/religion se tient dans un aréopage plutôt rationnel ; il pourrait s’intituler mathématique et théologie, excluant l’irrationnelle foi dans la discussion pour voir si une liaison miroir, que je soupçonne universelle, pourrait s’y trouver : ce paradoxe entre logos et histoire (seigneur des anneaux][saigneur des agneaux), à l’instar d’imaginaire][réel et de MQ][RG http://tinyurl.com/y8l2jqwf identifié par l’éventuel causet, intrinsèquement couplage, nommé par la science « alpha »][« Au commencement était le Verbe... » pour St Jean.
Désigner les attributs de l'univers est un acte tributaire d'une culture et de l’inconscient.
Je réunis ces divers éléments, sous un seul nœud à la fois duo (interaction), trio (force et unité http://tinyurl.com/yaabzrvm) : le miroir principe][image,
http://tinyurl.com/ya83pz7q ][ http://tinyurl.com/yc6cyqpf.
À la surface du miroir, toute image a comme origine l’énergie (principe et force en action) et se décline comme un référent/signifiant/signifié (image et signe à mon sens) http://sd-1.archive-host.com/membres/up/176500305363848344/technocom2008part1.pdf.
Avec l’hypothèse d’un tel « causet », itéré de métaphores en métonymies du stade du miroir à l’identité, les choses portent le nom que nous avons donné ou projeté, mais aussi le nom révélé (sans notion mystique) puisqu’il précède notre découverte.
Le parcours initiatique d’Andreï Roublev, résumé dans une merveilleuse icône qui ne peut être que le reflet de son âme, pourrait nous aider à comprendre. Cette image sacrée est bien connue et sous-tend des strates mathématiques, géométriques, physiques, mythologiques, théologiques dans des contraintes canoniques.
http://aumoneriesdelaboucle.free.fr/Contenus/Niveau5/Seance9/IconeTrinite.doc
Il y a dans ce miroir, dans ce nœud Borroméen, des caractéristiques techniques : cause (invitation reçue ici et pas adressée au hasard), couplage, dualité (les deux doigts du Fils désignant l'hypostase), égalité, réplication, structure mathématique,et sa géométrie mais pas seulement, transmutation (transsubstantiation) et référentiel (la tente) éthéré, mouvement, direction de l’image centrée et excentrée vers son principe originel en raison de la perspective inversée, particulier et ensemble, coalescence et autonomie, cohérence, harmonie, permanence, subtil.
Enfin cette cène est un-tout, un passage, la pâque qui restaure étrangement, paradoxe total dans lequel l’arbre de la vie trempe ses racines, c'est à dire dans l’eucharistie, cœur et clé du mystère.
Tout cela me semble vrai quand je raisonne et tout cela me semble faux malgré l'histoire de l'humanité effectivement anthropophage.
Du grand théâtre en quelque sorte ! -
Et Faa di Bruno, canonise il n'y a pas longtemps?
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Béatifié en 1988, mais pas encore canonisé apparemment selon le web.
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Neper a produit des écrits religieux, davantage que d'ouvrages mathématiques.
Newton a également écrit sur la religion de façon tout aussi militante.
Les Jésuites ont été des éléments moteurs dans le développement des sciences, math, physique, astronomie, botanique, médecine... A une époque ils assistaient l'empereur de Chine pour le développement de l'astronomie et des sciences dans son pays.
Lemaître et Teilhard, paléontologue, étaient jésuites ou formés par les Jésuites. Descartes aussi. -
Bonjour à tous, il y a un truc qui m'interpelle mais je n'ai pas de réponse personnelle, c'est pourquoi dans leurs écrits (de vulgarisation), les physiciens expriment clairement et souvent à plusieurs reprises, leur athéisme, alors que les mathématiciens se contentent de parler de maths?Dans les mathématiciens qui ont écrit des livres sur la religion il y a Donald Knuth avec son " la Bible 3.16" (de mémoire). D'ailleurs je me demande pourquoi il n' a pas fait plutôt la Bible 3.14!Bon après-midi.Jean-Louis.
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Il n'y a pas une forme de mysticisme chez Grothendieck ?
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Et dixit Jean-Pierre Petit, le mathématicien Jean-Marie Souriau parlait aux arbres...
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Il faut distinguer le travail scientifique, où l'on suppose que Dieu n'existe pas (sinon il n'y a pas de science possible, tous les phénomènes seraient issus de la "volonté de Dieu"). On travaille selon la formule de Grotius : "ut Deus non daretur".Et la réflexion métaphysique ou spirituelle de nombreux scientifiques, où ils s'interrogent sur "le contact avec le plus grand que l'Homme" et l'éventuelle existence "d'un sens de l'univers".Pour parler comme Aristote, d'un côté on parle de cause efficiente, de l'autre de cause finale.La vision athée, chère à certains, n’est nullement obligatoire chez le scientifique.Ce point est à distinguer de la question de la "morale naturelle" (aujourd'hui on dirait "les droits humains") dont le fondement est questionnable (S'agit-il d'une pure construction humaine et donc révocable, ou bien de quelque chose de donné ?).Ces questions n'ont pas de réponse évidente ou scientifique. La logique y est certes utile, mais insuffisante pour conclure.
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Mathurin a dit :Il faut distinguer le travail scientifique, où l'on suppose que Dieu n'existe pas (sinon il n'y a pas de science possible, tous les phénomènes seraient issus de la "volonté de Dieu").Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
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Je ne le connais pas mais après quelques recherches il y aurait Jacques Roubaud comme exemple de mathématicien, écrivain et poète (avec le cercle Oulipo).J'en profite pour remercier Joseph Grifone pour ses cours (j'ai eu la chance de l'avoir comme enseignant à l'Université Paul Sabatier).
’’Auparavant le monde était dirigé par des intelligents. C’était cruel. Les intelligents forçaient les imbéciles à apprendre. C’était difficile pour les imbéciles. Aujourd'hui le monde est dirigé par des imbéciles. C’est juste, car les imbéciles sont beaucoup plus nombreux. Aujourd'hui les intelligents apprennent à s’exprimer afin que les imbéciles puissent comprendre. Si un imbécile ne comprend pas c’est un problème d’intelligents. Auparavant souffraient les imbéciles. Aujourd'hui souffrent les intelligents. La souffrance diminue car les intelligents sont de moins en moins nombreux.’’
Mikhaïl Jvanetski. -
Ces histoires de fantôme magique qui imprègne la réalité tout en étant invisible et immatériel et qui crée ou dirige le monde ça va bien deux minutes...
Il y a parmi les nombreuses "preuves" qu'on peut glâner çà et là une gamme d'arguments que je trouve incompréhensibles car sont des appels à la stratégie : normalement croire une chose consiste à penser qu'elle est vraie (sans preuve) et du coup on ne peut pas réellement décider de croire quelque chose ou non dans un but. Le fait qu'une phrase puisse constituer pour moi une croyance SINCERE est indépendant de ma volonté et invalide le pari de Pascal ou les délires à base de "si je ne crois pas, je vais quand même me forcer à croire afin d'avoir une tradwife".
Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$. -
Je suis agnostique et j'estime que le problème de l'origine de l'univers et celle de la vie se posent. Mais je ne comprends pas les arguments des athées qui cherchent surtout à montrer le ridicule de certaines croyances aberrantes des croyants. Par exemple prendre la création d'Adam et d'Eve au pied de la lettre. Bien sûr il y a des intégristes chez les croyants (trop) mais je vois dans les arguments anti croyants une très grande violence. En fait les athées sont plus anticléricaux qu'athées.
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La violence est le refuge de qui n'a pas d'argument décisif.
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@Foys: il y a des gens qui pensent qu'un dieu a un jour ch.é le monde et que depuis il est allé déféquer ailleurs sans se soucier de ramasser ses excréments.PS:C'est un résumé à ma façon, en réalité ils pensent que la Création serait une erreur.Le passé est sinistre, le présent terne, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir.
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La violence est le carburant de l'Histoire ; l'imposture en est le moteur.Remi : Courbe-toi, fier sicambre !
Clovis : Cambre-toi, vieux si courbe ! -
@Jean-Louis En fait, je suis agnostique aussi et je n'ai rien contre les religions tant qu'elles ne m'embettent pas et ne cherchent pas à s'imposer à moi sinon tous les coups sont permis. Il n'y a pas à argumenter face à une croyance, il n'y a rien de rationnel dans une croyance et c'est un droit évidemment.La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. (Aldous Huxley)
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Mathurin a dit :Il faut distinguer le travail scientifique, où l'on suppose que Dieu n'existe pas (sinon il n'y a pas de science possible, tous les phénomènes seraient issus de la "volonté de Dieu").La science ne suppose pas que Dieu n'existe pas (si elle le faisait il y aurait beaucoup moins de scientifiques se déclarant croyants)."Ne pas supposer X" et "supposer non(X)" sont deux choses radicalement différentes.Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
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Bonjour!
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