Soit \(F=\left\{\left(x,y,z\right)\in\mathbb{R}^3 ~|~ x-y+2z=0\right\}\). Prouver que \(F\) est un sous-espace vectoriel de \(\mathbb{R}^3\), en déterminer une base et calculer sa dimension.
Comme \(F=\left\{\left(y-2z,y,z\right) ~|~ y,z \in\mathbb{R}\right\}=Vect\left(\left(1,1,0\right),\left(-2,0,1\right)\right)\), \(F\) est un sous-espace vectoriel de \(\mathbb{R}^3\). La famille \(\left(\left(1,1,0\right),\left(-2,0,1\right)\right)\) engendre \(F\) et les deux vecteurs la constituant n’étant pas colinéaire, elle est libre. Cette famille forme donc une base de \(F\) et \(\dim F=2\).
Soit \(F=\left\{\left(x,y,z\right)\in \mathbb{R}^3 ~|~ x-y+z=0 \quad \textrm{ et} \quad-x-y+z=0\right\}\).
Montrer que \(F\) est un sous-espace vectoriel de \(\mathbb{R}^3\).
Trouver une base de \(F\). En déduire \(\dim F\).
On a : \(\left\{ \begin{aligned} x-y+z&=0\cr -x-y+z&=0 \end{aligned}\right. \Longleftrightarrow\left\{ \begin{aligned} x-y+z&=0\cr -y+z&=0 \end{aligned}\right.\) donc \(F=\left\{\left(x,y,z\right)\in \mathbb{R}^3 ~|~ x-y+z=0 \quad \textrm{ et} \quad-x-y+z=0\right\} = \left\{\left(0,y,y\right) ~|~ y\in\mathbb{R}\right\}=Vect\left(0,1,1\right)\). \(F\) est donc un sous-espace vectoriel de \(\mathbb{R}^3\) et la famille constituée du vecteur \(\left(0,1,1\right)\) en forme une base. On en déduit que \(\dim F=1\). Le sous-espace \(F\) est la droite vectorielle de \(\mathbb{R}^3\) dirigée par \(\left(0,1,1\right)\).
Montrer que le sous-ensemble \[F=\left\{\left(\alpha+\beta,\beta,2\alpha-\beta,-\alpha\right)~|~ \alpha,\beta \in \mathbb{R}\right\}\] est un sous-espace vectoriel de \(\mathbb{R}^4\) dont on déterminera la dimension et une base.
Comme \(F=\left\{\left(\alpha+\beta,\beta,2\alpha-\beta,-\alpha\right)~|~ \alpha\in\mathbb{R},\beta \in \mathbb{R}\right\}= \left\{\alpha \left(1,0,2,-1\right)+\beta \left(1,1,-1,0\right) ~|~ \alpha,\beta\in\mathbb{R}\right\}=Vect\left(e_1,e_2\right)\) où \(e_1=\left(1,0,2,-1\right)\) et \(e_2=\left(1,1,-1,0\right)\). On en déduit que \(F\) est un sous-espace vectoriel de \(\mathbb{R}^4\). De plus, les vecteurs \(e_1\) et \(e_2\) ne sont pas colinéaires et ils engendrent \(F\). Ils forment donc une base de \(F\) et \(\dim F=2\).
Dans \(\mathbb{R}^{4}\), on considère le sous-ensemble \[F=\{ (x,y,z,t)\in \mathbb{R}^{4}~|~ 2x-y+3z+t=0 \} .\] Montrer que \(F\) est un sous-espace vectoriel de \(\mathbb{R}^4\) et en déterminer une base.
Comme \(F=\{ (x,y,z,t)\in \mathbb{R}^{4};~|~ 2x-y+3z+t=0 \} = \left\{\left(x,2x+3z+t,z,t\right) ~|~ x, z,t\in\mathbb{R}\right\}=Vect\left(\left(1,2,0,0\right),\left(0,3,1,0\right),\left(0,1,0,1\right)\right)\). Donc \(F\) est un sous-espace vectoriel de \(\mathbb{R}^4\). La famille \(\left(e_1,e_2,e_3\right)\) où \(e_1=\left(1,2,0,0\right)\), \(e_2=\left(0,3,1,0\right)\) et \(e_3=\left(0,1,0,1\right)\) engendre \(F\). Montrons qu’elle est libre. Soient \(\alpha_1,\alpha_2,\alpha_3\in\mathbb{R}\) tels que \(\alpha_1 e_1 + \alpha_2 e_2+\alpha_3 e_3=0\). Le triplet \(\left(\alpha_1,\alpha_2,\alpha_3\right)\) vérifie \(\left\{ \begin{aligned} \alpha_1&&&=0\cr 2\alpha_1&+3\alpha_2&+\alpha_3&=0 \cr &\alpha_2&&=0 \cr &&\alpha_3&=0 \end{aligned}\right.\) et donc \(\alpha_1=\alpha_2=\alpha_3=0\). La famille est bien libre. Alors \(\left(e_1,e_2,e_3\right)\) est une base de \(F\) et \(\dim F=3\).
Soit \(F=\left\{\left(x,y,z,t\right)\in\mathbb{R}^4 ~|~ 2x-y+z-t=0\right\}\)
Montrer que \(F\) est un sous-espace vectoriel de \(\mathbb{R}^4\).
Trouver une famille génératrice de \(F\).
En déduire une base de \(F\) puis la dimension de \(F\).
On a : \(F=\left\{\left(x,y,z,t\right)\in\mathbb{R}^4 ~|~ 2x-y+z-t=0\right\} = \left\{\left(x,y,z,2x-y+z\right) ~|~ x,y,z\in\mathbb{R}\right\} = \left\{x\left(1,0,0,2\right)+y\left(0,1,0,-1\right)+z\left(0,0,1,1\right)~|~ x,y,z\in\mathbb{R}\right\}=Vect\left(e_1,e_2,e_3\right)\) où \(e_1=\left(1,0,0,2\right)\), \(e_2=\left(0,1,0,-1\right)\) et \(e_3=\left(0,0,1,1\right)\). On en déduit à la fois que \(F\) est un sous-espace vectoriel de \(\mathbb{R}^4\) ainsi qu’une famille génératrice de \(F\).
On vérifie facilement que la famille \(\left({e_1,e_2,e_3}\right)\) est libre. On en déduit que cette famille forme une base de \(F\) et donc que \(\dim F=3\).
Dans l’espace \(\mathbb{R}^{4}\), on considère le sous-espace vectoriel \(F=Vect\left\{ v_1,v_2,v_3,v_4\right\}\) où \(v_1=(1,2,3,1)\), \(v_2=(0,1,1,1)\), \(v_3= (0,0,1,2)\), \(v_4=(2,5,6,1)\) Trouver une base du sous-espace vectoriel \(F\).
On remarque que \(v_4=2v_1+v_2-v_3\). Donc la famille est liée et d’après le lemme de réduction d’une famille liée, \(F=Vect\left(v_1,v_2,v_3\right)\). On montre facilement que la famille \(\left(v_1,v_2,v_3\right)\) est libre et forme donc une base de \(F\). Il s’ensuit que \(\dim F=3\).
On note \(E\) l’espace vectoriel des fonctions indéfiniment dérivables de \(\mathbb{R}\) dans \(\mathbb{R}\). Soit un réel \(a\in \mathbb{R}\). On note \(F\) l’ensemble des fonctions \(f\) vérifiant : \[\forall x \in \mathbb{R} , \quad f'(x) = a f(x)\] Montrer que \(F\) est un sous-espace vectoriel de \(E\) et déterminer une base de \(F\).
On applique le théorème de résolution des équations différentielles homogène du premier degré sans second membre et les fonctions \(f\) solutions de \(y'-ay=0\) sont celles de la forme \(f:x\mapsto \alpha e^{ax}\) où \(\alpha \in\mathbb{R}\). On en déduit que \(F=Vect\left(x\mapsto \exp\left(ax\right)\right)\) et que c’est un sous-espace vectoriel de \(E\). Il est alors clair que la famille \(\left( x\mapsto \exp\left(ax\right)\right)\) forme une base de \(F\) et que \(\dim F=1\).
Montrer que \(F= \left\{ f\in\mathcal{C}^{2}\left(\mathbb{R}\right)~|~ f''-2f'+2f=0\right\}\) est un sous-espace vectoriel de \(\mathcal{C}^{^2}\left(\mathbb{R}\right)\) et en déterminer une base. En déduire la dimension de \(F\).
En appliquant le théorème de résolution des équations différentielles du second ordre à coefficients constants, on trouve que \(F=\left\{x\mapsto \left(\alpha \cos x+\beta \sin x\right) e^{-x} ~|~ \alpha,\beta\in\mathbb{R}\right\}\). Autrement dit : \(F=Vect\left(f_1,f_2\right)\) où \(f_1:x\mapsto \cos x e^{-x}\) et \(f_2: x\mapsto \sin x e^{-x}\). La famille \(\left(f_1,f_2\right)\) engendre \(F\). On vérifie facilement qu’elle est libre. Elle forme donc une base de \(F\) et \(\dim F=2\).
Montrer \(F=\left\{ P\in\mathbb{R}_4\left[X\right]~|~P\left(1\right)=P\left(2\right)=0\right\}\) est un sous-espace vectoriel de \(\mathbb{R}_4\left[X\right]\) et en déterminer une base ainsi que la dimension.
Les polynômes de \(F\) sont de degré \(\leqslant 4\) et s’annulent en \(1\) et \(2\). Par conséquent, ils sont de la forme \(\left(aX^2+bX+c\right)\left(X-1\right)\left(X-2\right)\). Il s’ensuit que \(F=Vect\left(P_1,P_2,P_3\right)\) où \(P_1=X^2\left(X-1\right)\left(X-2\right), P_2=X\left(X-1\right)\left(X-2\right), P_3=\left(X-1\right)\left(X-2\right)\). On en déduit que \(F\) est un sous-espace vectoriel de \(\mathbb{R}_4\left[X\right]\). On vérifie facilement que la famille \(\left(P_1,P_2,P_3\right)\) est libre. Si \(\alpha_1,\alpha_2,\alpha_3\) sont trois réels tels que \(\alpha_1 P_1 +\alpha_2 P_2+\alpha_3 P_3=0\) alors par intégrité de l’anneau des polynômes, \(\alpha_1 X^2 + \alpha_2 X+\alpha_3=0\) ce qui n’est possible que si \(\alpha_1=\alpha_2=\alpha_3=0\). La famille \(\left(P_1,P_2,P_3\right)\) forme donc une base de \(F\).
Soit \(F\) l’ensemble des fonctions \(f:\mathbb{R}\rightarrow \mathbb{R}\) telles qu’il existe \(a,b,c\in \mathbb{R}\) pour lesquels :
\[\forall x\in \mathbb{R}, \quad f\left(x\right)=\left(ax^2+bx+c\right)\sin x\]
Montrer que \(F\) est un sous-espace vectoriel de \(\mathscr F\left(\mathbb{R},\mathbb{R}\right)\).
Déterminer une base de \(F\) ainsi que sa dimension.
\(F\) est engendré par la famille \(\left(x\mapsto x^2\sin x, x\mapsto x \sin x, x\mapsto \sin x \right)\). C’est donc un sous-espace vectoriel de \(\mathscr F\left(\mathbb{R},\mathbb{R}\right)\).
Une base de \(E\) est donnée par la famille précédente : Soient \(\alpha, \beta,\gamma \in \mathbb{R}\) tels que : \(\forall x\in \mathbb{R}, \alpha x^2 \sin x + \beta x \sin x + \gamma \sin x = 0\), alors \(\forall x \not \equiv 0 \left[ \pi \right], \quad \alpha x^2+\beta x+\gamma=0\). Un polynôme du second degré est soit identiquement nul, soit ne s’annule au plus que deux fois. Donc \(\alpha=\beta=\gamma=0\). La famille est donc libre. Elle est, par définition génératrice et forme donc une base de \(F\) qui est alors un sous-espace vectoriel de dimension \(3\) de \(E\).
Déterminer une base du sous-espace vectoriel \(F\) de \(\mathscr F\left(\mathbb{R},\mathbb{R}\right)\) donné par : \(F=Vect\left(f_1,f_2,f_3,f_4\right)\) où \[f_1:x\mapsto e^x,\quad f_2:x\mapsto e^{-x} ,\quad f_3:x\mapsto \mathop{\mathrm{ch}}x,\quad f_4:x\mapsto \mathop{\mathrm{sh}}x.\]
On vérifie facilement que la famille \(\left(f_1,f_2\right)\) est libre. De plus : \(f_3=\dfrac{1}{2}\left(f_1+f_2\right)\) et \(f_4=\dfrac{1}{2}\left(f_1-f_2\right)\). Donc par application du lemme de réduction d’une famille liée : \(F=Vect\left(f_1,f_2,f_3,f_4\right)=Vect\left(f_1,f_2\right)\). On en déduit qu’une base de \(F\) est \(\left(f_1,f_2\right)\).
On pose : \[f_1:x \mapsto x,\quad f_2:x \mapsto x^2,\quad f_3:x \mapsto x\ln x,\quad f_4:x \mapsto x^2 \ln x\] On pose aussi : \(F=Vect\left(f_1,f_2,f_3,f_4\right)\). Prouver que \(F\) est un \(\mathbb{R}\)-espace vectoriel et déterminer sa dimension.
L’ensemble \(F\) s’écrit comme un \(Vect\), c’est donc un sous-espace de \(\mathscr F\left(\mathbb{R}_+^*, \mathbb{R}\right)\) et donc un \(\mathbb{R}\)-espace vectoriel. Soient \(\alpha_i\in\mathbb{R}\), \(i\in\llbracket 1,4\rrbracket\) tels que \(f=\alpha_1 f_1+\alpha_2 f_2+\alpha_3 f_3+\alpha_4 f_4=0\). La fonction \(f\) ainsi que toutes ses dérivées sont identiquement nulles sur \(\mathbb{R}_+^*\). L’égalité \(f\left(1\right)=0\) amène \(\alpha_1+\alpha_2=0\). L’égalité \(f'\left(1\right)=0\) amène \(\alpha_1+2\alpha_2+\alpha_3+\alpha_4=0\) et \(f''\left(1\right)=0\) amène \(2\alpha_2+\alpha_3+3\alpha_4=0\). Enfin, \(f'''\left(1\right)=0\) amène \(-\alpha_3+2\alpha_4=0\). Le quadruplet \(\left(\alpha_1,\alpha_2,\alpha_3,\alpha_4\right)\) est donc solution du système formé par ces \(4\) équations. On vérifie en le résolvant que sa seule solution est \(\left(0,0,0,0\right)\). Il vient donc que \(\alpha_1=\alpha_2=\alpha_3=\alpha_4=0\). La famille \(\left(f_1,f_2,f_3,f_4\right)\) est libre et \(\dim F=4\).
Posons \(F=Vect\left(f_1,f_2,f_3\right)\) où \[f_1:x\mapsto e^x,\quad f_2:x\mapsto e^{2x} \quad \textrm{ et} \quad f_3:x\mapsto e^{x^2}.\] Montrer que \(F\) est un sous-espace vectoriel de \(\mathscr F\left(\mathbb{R},\mathbb{R}\right)\) et en donner la dimension et une base.
L’ensemble \(F\) étant donné comme un \(Vect\), c’est un sous-espace vectoriel de \(\mathscr F\left(\mathbb{R},\mathbb{R}\right)\). Soient \(\alpha_1,\alpha_2,\alpha_3\in\mathbb{R}\) tels que \(\alpha_1 f_1+\alpha_2 f_2+\alpha_3 f_3=0\). On a donc : \(\forall x\in\mathbb{R},\quad \alpha_1 e^x + \alpha_2 e^{2x}+\alpha_3 e^{x^2}=0\). En particulier, pour tout \(x\in \mathbb{R}\), en divisant par \(e^{x^2}\) : \[0 = \left( \alpha_1e^{x-x^2} +\alpha_2 e^{2x-x^2} + \alpha_3 \right) \xrightarrow[x\rightarrow \infty]{} \alpha_3\] donc \(\alpha_3=0\). On a donc en revenant à la première égalité : \(\forall x\in\mathbb{R},\quad \alpha_1 e^{x} + \alpha_2 e^{2x}=0\). De même, on divise cette égalité par \(e^{x}\) et on trouve \[0=\left(\alpha_1 +\alpha_2 e^{x}\right) \xrightarrow[x\rightarrow -\infty]{} \alpha_1\] et nécessairement \(\alpha_1=0\) ce qui amène aussi \(\alpha_2=0\) car la fonction exponentielle est strictement positive. La famille \(\left(f_1,f_2,f_3\right)\) est bien libre et \(\dim F=3\).
Soit \(p\in\mathbb{N}^*\). On considère le sous-ensemble \(\mathscr S_p\left(\mathbb{R}\right)\) de \(\mathscr S\left(\mathbb{R}\right)\) des suites \(p\)-périodiques : \[\mathscr S_p\left(\mathbb{R}\right)=\left\{\left(u_n\right)\in \mathscr S\left(\mathbb{R}\right) ~|~ \forall n\in\mathbb{N},\quad u_{n+p}=u_n\right\}\]
Montrer que \(\mathscr S_p\left(\mathbb{R}\right)\) est un sous-espace vectoriel de dimension finie de \(\mathscr S\left(\mathbb{R}\right)\) et déterminer sa dimension.
\(\mathscr S_p\left(\mathbb{R}\right)\) est stable par combinaison linéaire. C’est donc un sous-espace vectoriel de \(\mathscr S\left(\mathbb{R}\right)\). Pour tout \(n\in\mathbb{N}\), notons \(n \textrm{ mod } p\) le reste de la division euclidienne de \(n\) par \(p\). Introduisons la famille \(\left(\left(u_n^i\right)\right)_{i\in\llbracket 1,p\rrbracket}\) de suites données par \[\forall n \in \mathbb{N}, \quad u_n^i=\begin{cases} 1 \textrm{ si } n \textrm{ mod } p =i \\ 0 \textrm{ sinon}\end{cases}.\] Cette famille forme une base de \(\mathscr S_p\left(\mathbb{R}\right)\). Si \(\alpha_1,\dots,\alpha_p\in\mathbb{R}\) sont tels que \(\sum_{i=1}^p \alpha_i\left(u_n^i\right)=0\) alors il vient que la suite \(\left(\alpha_1,\dots,\alpha_p,\alpha_1,\dots,\alpha_p,\alpha_1,\dots\right)\) est nulle et donc que \(\alpha_1=\dots=\alpha_p=0\). Donc la famille est libre. Considérons une suite \(p\)-périodique \(a=\left(a_1,\dots,a_p,a_1,\dots,a_p,a_1,\dots\right)\in \mathscr S_p\left(\mathbb{R}\right)\). On peut écrire que \(a=a_1 \left(u_n^1\right)+\dots+a_p \left(u_n^p\right)\) et donc la famille engendre \(\mathscr S\left(\mathbb{R}\right)\). En conclusion, c’est bien une base de \(\mathscr S_p\left(\mathbb{R}\right)\) et \(\dim \mathscr S_p\left(\mathbb{R}\right)=p\). On aurait aussi facilement pu résoudre cet exercice en montrant que \[\theta: \left\{ \begin{array}{ccl} \mathscr S_p\left(\mathbb{R}\right) & \longrightarrow & \mathbb{R}^p \\ \left(u_n\right) & \longmapsto & \left(u_0,\dots,u_{p-1}\right) \end{array} \right.\] est un isomorphisme d’espaces vectoriels.