Une matrice carrée \(M\) est dite magique si les sommes des coefficients de \(M\) par ligne et par colonne sont constantes. On note \(s(M)\) leur valeur commune.

Soit \(U = \begin{pmatrix}1 &\dots&1 \\ \vdots & &\vdots \\ 1 &\dots&1 \\\end{pmatrix}\) et \(\mathcal M = \{\)matrices \(n\times n\) magiques\(\}\).

  1. Montrer que \(\mathcal M\) est une sous-algèbre de \(\mathfrak{M}_{n}(\mathbb{\mathbb{K}})\) et \(s:\mathcal M \to \mathbb{K}\) est un morphisme d’algèbre (calculer \(MU\) et \(UM\)).

  2. Si \(M\) est magique inversible, montrer que \(M^{-1}\) est aussi magique.

  3. Montrer que si \(\mathop{\rm car}\nolimits(\mathbb{K})\neq 2\), \(\mathcal M\) est la somme directe du sev des matrices magiques symétriques et du sev des matrices magiques antisymétriques.

  4. Pour \(M \in \mathfrak{M}_{n}(\mathbb{\mathbb{K}})\), on note \(\varphi _M\) l’endomorphisme de \(\mathbb{K}^n\) canoniquement associé à \(M\).

    Soit \(\mathcal H = \{ (x_{1},\dots,x_n) \in \mathbb{K}^n \text{ tq }x_{1} +\dots+ x_n = 0\}\) et \(\mathcal K = \{ (x,\dots,x) \in \mathbb{K}^n \}\).

    1. Montrer que : \(M \in \mathcal M \Leftrightarrow \mathcal H\) et \(\mathcal K\) sont stables par \(\varphi _M\).

    2. En déduire dim(\(\mathcal M\)).


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[ID: 4658] [Date de publication: 11 avril 2024 17:53] [Catégorie(s): Structure formée de matrices ] [ Nombre commentaires: 0] [nombre d'éditeurs: 1 ] [Editeur(s): Emmanuel Vieillard-Baron ] [nombre d'auteurs: 1 ] [Auteur(s): Michel Quercia ]




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