Mais ça n'était pas un troll...

Titre initial : Mais justement ça n'était pas un troll...

...mais bon évidemment ça a dérivé.

Si je comprend bien, il est impossible d'avoir les informations que je souhaitais ? La question ne me paraissait pas absurde. Faut-il vraiment que je me justifie !?

(voir "Le niveau baisse !" pour ceux qui veulent suivre)

[Yop : Je raccourcis ton titre pour qu'il ne tienne pas 2 lignes sur la 1ère page du forum. AD]

Réponses

  • Salut Yop.

    Tu n'y pourras rien : Une question sensible mal posée devient un débat absurde. D'ailleurs, je ne sais pas si le "niveau" des étudiants de L2 ou L3 a changé, ils ne font plus la même chose que quand j'y étais (vers 1970). Une chose est sûre : Leur niveau en anglais est plutôt meilleur (on n'en faisait pas en fac !).
    Donc choisis une question qui a un sens (pour comparer, il faut que ce soit comparable et qu'on soit d'accord sur l'outil de comparaison) : Bon courage.

    Cordialement
  • Je pensais avoir suffisament précisé justement... Tant pis.
  • Oui, mais ton titre...

    Une question trop affirmative, même avec des guillemets, des explications, des notes de bas de page, etc.... ça fausse l'essence du débat. Même le titre "y-a-t-il baisse du niveau ?" aurait donné un troll. Car le sujet n'est pas "sérieux", il est seulement un révélateur des options idéologiques des questionneurs et questionnés.
    Très caractéristique : Tout bon étudiant de maintenant (ou presque tout) trouve qu'on en apprend beaucoup plus qu'avant (Tout ce qu'ils ne savaient pas en 1950 ! lisez le programme : pas d'algèbre linéaire, par exemple). Cinq ans plus tard, il a tendance à dire que ses successeurs en savent moins que lui. Et croit qu'il savait résoudre les équations du second degré en seconde ! Je caricature, mais comment avoir un débat sérieux, alors qu'on compare des situations sans rapport et qu'on a déja du mal à comparer d'une fac à l'autre.

    Cordialement
  • Un "indicateur" est quand meme de demander au dernier maillon de la chaine (si possible tout pret de la retraite) l'evolution dans l'exigence des examens. Moi, j'ai eu la mauvaise idee de demander. Putain, la claque dans la gueule.....


    Joaopa
  • Salut Joaopa.

    Je suis justement un "dernier maillon de la chaine (si possible tout pret de la retraite)", j'enseigne depuis 1973. Mais je suis aussi très circonspect sur mes propres interprétations.
    Par contre, tu peux trouver sur les documents de l'APMEP des évaluations assez saines et des analyses sur l'évolution des maths au collège et au lycée. Pour l'enseignement supérieur, c'est plus délicat, et je ne connais pas d'évaluation non biaisée. Il est même difficile de comparer les épreuves de polytechnique (un sujet de concours ne dit pas un niveau, il départage des candidats).

    Ne sois pas trop déçu, moi je considère que mon boulôt, c'est de donner des compétences à mes étudiants, pas un niveau.

    Cordialement
  • Gerard, pourrais-tu préciser ce que tu entends par cette phrase s'il te plait ?

    <<
    moi je considère que mon boulôt, c'est de donner des compétences à mes étudiants, pas un niveau.
    >>
  • En fait on ne peut mesurer le niveau correctement, en tout cas j'en ai l'impression.
    Il dépend tellement des facs/enseignants !
    J'aurais donc envie de dire que la question n'a pas lieu d'être.
    De plus, je ne vois pas à quoi ça t'avance de poser cette question.
    C'est un troll, un vrai. C'est toujours la même question : le niveau baisse.
    D'autant plus que tu te focalises sur la licence, comme s'il ne se passait pas la même chose dans les classes prépa (je ne dis pas qu'il se passe la même chose !), ce qui a encore plus tendance à en énerver certains !
    Ce fil ne va pas faire long feu j'imagine...
  • Apparement monsieur Philippe Malot n'aime pas ma question...

    <<
    En fait on ne peut mesurer le niveau correctement, en tout cas j'en ai l'impression.
    >>

    Je rappelle que j'ai posé une question précise. J'ai demandé s'il y avait eu une évolution dans la compréhension de ce qu'est une preuve par les étudiants de niveau L2 ou L3.

    J'ai même été un peu plus précis que cela dans le post initial. J'ai pris les exemples suivants : "mise en place d'une preuve simple une fois que les idées ont été données", "compréhension du statut des variables" (je pourrais préciser : statut des variables muettes, quantificateurs, compréhension des choses du style "soit x un réel").

    J'ai précisé le niveau L2 ou L3 ou spé un peu au hasard, simplement pour que la discussion ne parte pas dans tous les sens.

    <<
    Il dépend tellement des facs/enseignants !
    >>

    Un enseignant qui enseigne dans la même fac depuis 15 ans a bien un avis sur la question et il ne me semble pas que cet avis soit dénué de sens...

    <<
    J'aurais donc envie de dire que la question n'a pas lieu d'être.
    De plus, je ne vois pas à quoi ça t'avance de poser cette question.
    >>

    La fameuse question : à quoi ça sert. Belle ouverture d'esprit pour un prof ! En gros je veux savoir si je dois être inquiet de constater que la plupart des étudiants de L3 ne comprennent toujours pas ce que l'on fait en math... S'il y a eu une chute de compréhension et qu'elle semble correspondre à certaines modifications de l'enseignement en lycée ou au collège (question délicate, contrairement à celle que j'ai posée), il y a peut-être de quoi avoir envie de militer un peu...


    <<
    C'est un troll, un vrai. C'est toujours la même question : le niveau baisse.
    >>

    ?

    <<
    D'autant plus que tu te focalises sur la licence, comme s'il ne se passait pas la même chose dans les classes prépa (je ne dis pas qu'il se passe la même chose !), ce qui a encore plus tendance à en énerver certains !
    >>

    Tu n'as pas bien lu mes messages, j'ai inlus "spé" dès mon premier message. D'ailleurs je n'aurais peut-être pas du le faire : limiter la question limite le trollage.

    <<
    Ce fil ne va pas faire long feu j'imagine...
    >>

    Evidemment si tu le fermes comme le dernier il ne va pas durer longtemps, c'est certains...

    Yop, un poil déçu mais qui s'attendait néanmoins à ce genre de réactions.
  • Ce fil ne va pas faire long feu j'imagine...
    faire long feu : échouer.

    Lapsus ? :)

    [Certes, mais ne pas faire long feu signifie ne pas durer longtemps... Philippe]
  • Bonjour.

    En réponse à Yop : Je me doutaais que cette phrase allait faire tilt ! Je m'explique : Depuis toujours, on fait étudier la dérivée en première, et on l'utilise pour faire étudier des fonctions. C'est "du niveau première". Ce qui n'empêche nullement mes étudiants de licence professionnelle d'avoir du mal à penser à la dérivée pour trouver un extremum (Tout comme une partie non négligeable de mes copains de licence de maths en 1970 (aussi étonnant que ça puisse paraître). Le fait de penser à la dérivée, et de savoir faire le calcul correspondant est une compétence. C'est ce qui me semble utile pour mes étudiants. En particulier, j'essaie de leur apprendre la compétence générale "aller apprendre dans des bouquins ou des sites sérieux les techniques mathématiques que j'ai oubliées ou jamais vues". Ce qui est loin d'être évident pour des anciens "mauvais en maths".

    Cordialement
  • Yop :
    Ce que tu dis dans ton dernier message montre que tu connais la réponse à ta question. En tout cas, tu aurais aimé qu'on confirme ton sentiment que les étudiants de niveau bac + 3 "n'ont pas de logique". C'est difficile à confirmer, surtout à comparer avec ceux de mon époque par exmple : Ce ne sont pas les mêmes étudiants (milieu, formation, style de vie, etc.) : Par exemple, le bidouillage (sur un ordi) n'existait pas, le moindre calcul demandait un gros effort, l'expérimentation en maths était inexistante. J'ai eu tout au long de mes études de lycée de fortes incitations à manier correctement la logique, car c'était souvent le moyen d'éviter un long calcul. On n'enseigne plus de la même façon. Quelle comparaison faire ?
    Dans le même genre, sur un autre domaine : Maurice Houvion était recodman de France de saut à la perche avec 4 m 80 (et une perche en bambou). Etait-il moins fort que nos perchistes actuels ?

    Cordialement
  • Merci Gérard pour tes messages.

    Pour l'avant dernier-dernier. C'est peut-être le mot niveau que je ne comprend pas. Cela dit vu que tu as explicité ce qui comptait pour toi et que j'ai compris cela, je ne sais pas si cela veut la peine de tartiner à nouveau sur le sujet. Pour l'anecdote j'ai plutôt l'impression que l'on a du mal à ce que les étudiants fassent autre chose qu'une étude de la dérivée pour étudier la monotonie d'une fonction. C'est une autre histoire...

    Pour le dernier. Je ne connais pas la réponse à ma question. "Le niveau baisse" est simplement quelque chose que j'entend autour de moi. Je suis trop jeune pour avoir une opinion personnelle sur la question. Contrairement à toi je pense par contre que l'on peut tout à fait comparer (modolo la faiblesse de notre mémoire) le niveau des étudiants de différentes époques (sur des points précis, il n'est bien sur pas question de faire une comparaison globale). Si l'on observe une baisse de niveau sur la logique, pour employer ton terme, on pourra ensuite éventuellement se demander si les étudiants compensent par autre chose... Cela dit, que la plupart des étudiants en L3 en maths ne sachent toujours pas ce que sont les maths, ça me semble dur à compenser... Alors si c'est une conséquence de certaines réformes...
  • Si tu veux, Yop, on peut dire que le niveau baisse. Mais c'est une phrase qu'on retrouve à toute époque (je crois même qu'elle existe en grec ancien). A force de baisser, ce niveau devrait être bien bas. Or le niveau de compétence mathématique d'un élève de première est incomparablement plus élevé que celui des collègues de Galois en 1830 (ils n'avaient fait que de l'arithmétique simple et du calcul de longueurs, surfaces et volumes géométrique, je crois). Et tout étudiant de fin de prépa en sait beaucoup plus que Galois sur l'algèbre (tout en n'étant pas un génie, sauf exception).
    Je peux difficilement exciper de mes étudiants pour parler de niveau (ils font un DUT industriel, trouvent facilement du boulot ou une place en école d'ingénieur, mais ne sont pas formés en maths). Les cursus de lycée on diminué la place des maths, ça a donc un effet. Mais lequel ? Par rapport à ma génération, le passage systématique des "bons élèves" en prépas change probablement la conception des maths (préparer des concours, ce n'est pas la méthode idéale pour penser les maths - Moi, en fac, j'ai eu tout le temps nécessaire pour penser ma pratique mathématique, et avec de bons étudiants dont certains sont professeurs d'université).
    En tout cas, je te conseille de voir les documents de L'APMEP, qui réfléchit sérieusement à la question (et d'y participer si tu le veux).

    Cordialement
  • On pourrait peut-être distinguer le niveau des programmes avec le niveau des élèves.
    Par exemple, je suis pour que le niveau des programmes baisse du niveau des maths modernes à celui des années 80. En revanche, je suis contre le recul de l’apprentissage de la division des nombres décimaux (maintenant en cinquième).
    Pour parler du niveau des élèves, comme je l’ai déjà écrit, à partir du moment où on apprend moins de choses aux élèves, ou si on leur apprend des choses trop difficiles ou trop ineptes, ils deviennent moins bons. Je sais très bien que la conception d’un programme est bien balaise, mais j’ai l’impression que les derniers marchent sur la tête. Il ne s’agit pas de leur bourrer le crâne ou de se limiter à la citation de Platon, qui d’ailleurs ne prouve rien quant au niveau actuel. Pour revenir niveau des élèves, je constate quand même une nette baisse en français, ce qui se paie en mathématiques.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • GERARD Écrivait:
    > (préparer des concours, ce
    > n'est pas la méthode idéale pour penser les maths
    > - Moi, en fac, j'ai eu tout le temps nécessaire
    > pour penser ma pratique mathématique, et avec de
    > bons étudiants dont certains sont professeurs
    > d'université).




    Entièrement d'accord avec toi GERARD.
  • Une chose est sure : il y a 70 ans, les étudiants ignoraient tout de la théorie des distributions !!
  • GERARD écrivait:
    > (préparer des concours, ce n'est pas la méthode idéale pour penser les maths)

    Ha bon, je trouve au contraire que j’apprends beaucoup de choses pendant ma préparation de l’agrégation, et que ça me sert même pour le collège. Cela dit, il est probable que ma préparation ne soit pas optimale. :D
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • "ne pas faire long feu = ne pas durer longtemps"

    non , c'est exactement le contraire ,

    ( demandez à un artificier ce que signifie l'expression "faire long feu")

    son utilisation à contre sens est fort répandue..

    Oump.
  • Faux ! "faire long feu" veux bien dire "échouer" mais
    "ne pas faire long feu" ce n'est pas "ne pas échouer"
    C'est une expression qui signifie "ne pas durer longtemps".
    Cherchez à "feu" sur le tlfi : http://atilf.atilf.fr

    Pour en revenir au sujet, j'aimerai bien savoir qui est Yop pour poser ces questions "primordiales" ? D'autant plus qu'il a l'air de vivre en Belgique.
    J'espère que tu pourras nous répondre ! ;)
  • Pour Nicolas Patrois :

    Je fais la différence entre apprendre beaucoup de choses en maths et penser les maths.
    "Une tête bien faite, plutôt qu'une tête bien pleine " (décalqué de Montaigne, à moins que ce ne soit Rabelais).

    Très cordialement, et avec tous mes voeux de réussite.
  • Seulement, une tête bien faite avec rien dedans, ça ne vaut pas plus cher.
    Et merci pour l’encouragement.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Philippe Malot :

    <<
    Pour en revenir au sujet, j'aimerai bien savoir qui est Yop pour poser ces questions "primordiales" ?
    >>

    Faut-il être quelqu'un de spécial pour poser ces questions ?

    Faut-il percevoir du mépris dans les guillemets que tu mets autour de "primordiales" ?

    Pourquoi ces réactions à ma question ? Te sens-tu aggressé ? Quel est ton problème finalement ?
  • Penser les maths me paraît plus important.
    La tête peut alors se remplir toute seule.

    Yop> Tu me réponds avec cinq questions ?
    Rien ne t'oblige a y répondre !
    Je suis juste curieux, c'est tout. Un peu comme toi finalement !:)
  • salut Philippe Malot,

    ah oui, faire long feu, échouer, ne pas faire long feu, ne pas durer longtemps.
    J'aurai appris quelque chose aujourd'hui, merci :)
    A noter que l'exemple donné dans mon "Petit Robert" est amusant: "Leur association n'a pas fait long feu". Quid de "Leur association a fait long feu" ? ;)
  • Pour ma part j'aurai appris l'expression "faire long feu", ce qui n'est pas le cas de cette discussion jusqu'à présent.
  • Bonsoir

    Cette expression vient de nos fantassins jadis (au temps de Lous XIV ?) qui chargeaient leurs fusils avec de la poudre par la gueule, la balle comprimant la poudre. Cette poudre était enflammée par une mêche extérieure. Le coup partait alors lorsque la poudre s'enflammait d'un coup, si par contre, la poudre "faisait long feu" càd ne s'enflammait pas d'un coup, la balle ne partait pas et le tir était raté.

    Alain
  • De passage sur le forum (dont je trouve la nouvelle mouture très réussie), je dois admettre que je ne comprends pas la réaction de Philippe Malot: à quoi bon crier au troll, puis demander pourquoi celui qui pose une question a la légitimité pour le faire? Il me semble que le principe d'un forum c'est justement que chacun pose les questions qui l'intéressent (en respectant les règles bien entendu), et que les gens que la question n'intéresse pas ne sont pas obligés d'y répondre. Non? Bien sûr on peut penser que la quesiton n'a pas d'intérêt, et le dire, mais répéter le mot "troll" à tout bout de champ n'avance pas à grand-chose. On dirait que P. Malot se sent agressé par la question, mais je ne vois pas pourquoi...
    En tout cas, il me paraît sain que les gens qui enseignent à l'université (ce qui est le cas de Yop) se posent des questions sur ce qu'ils enseignent, ce que les étudiants comprennent, etc., et cherchent des informations sur ce qu'était la situation dans le passé.
    Pour en revenir au sujet: le problème serait déjà de définir ce qu'on entend par "niveau des étudiants": les connaissances acquises par l'étudiant moyen? Par les mailleurs étudiants? Et je ne suis pas si sûr que comparer avec le passé donnera une idée pertinente de la situation, dans ce cas précis: le système d'enseignement de masse (dont on découvre encore les conséquences actuellement) a eu pour conséquence d'envoyer à la fac beaucoup de gens qui y sont perdus, et font donc "baisser le niveau". Mais sont-ils plus mauvais que leurs équivalents d'il y a vingt ou trente ans, qui n'entraient pas en fac? Ce développement de l'enseignement de masse, couplé à la désaffection pour les filières scientifiques, doit forcément poser des problèmes dans les premières années de fac. Je pense que le problème le plus dur pour les enseignants vient de l'hypocrisie de ce système, qui maintient à l'université des gens dont on sait qu'ils ne sont pas en mesure d'acquérir les connaissances de base de leur cursus.
    Il y a énormément à dire sur la question, mais je ne suis pas très compétent (comme P. Malot ne manquera pas de le faire remarquer, je poste des Etats-Unis); la smf organise plein de débats sur l'enseignement des maths en ce moment, dont la gazette rend compte en partie; peut-être qu'assister à un de ces débats, ou mettre la main sur un compte-rendu, serait un bon moyen de se faire une idée de la situation...
  • Pour Nicolas Patrois :
    Je fais une différence entre apprendre des maths et penser les maths. J'espère que tu en apprends beaucoup et que tu en saura le maximum pour l'agreg. Ensuite, si tu enseignes, tu aura besoin d'approfondir tes connaissances, non pas en termes de volume, mais de compréhension (tu verras ce que c'est).

    En attendant, bonne chance pour l'agreg!
  • Je suis déjà certifié, et j’approfondis comme j’augmente mes connaissances, à tous les niveaux (mathématiques, épistémologiques, historiques).
    Merci pour les encouragements, mais ça ne sera pas encore pour cette année.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Pourquoi la question de la baisse de niveau (ou de son élévation) serait-elle tabou ? Il ne faut pas avoir peur de la vérité.

    Les sujets de bac, les consignes pour l'évaluation des copies, les horaires de maths au lycée qui ont baissé de 20% en S, sont des faits objectifs qui ne peuvent que conduire à une élévation du niveau. Ca ne fait aucun doute.

    Je viens d'apprendre que les étudiants de fin de prépa en savent plus que Galois en algèbre. Sans doute parce qu'ils ont appris deux ou trois définitions abstraites qu'ils vont se dépêcher d'oublier...
  • moi je crois que le niveau a augmenté!
    Est ce que le nombre de places au concours X-centrale/supélec-mines/ponts a diminué ou augmenté ces 30 dernières années ?

    on est plus nombreux en prépa et à la fac, donc si on a un bon classement c'est qu'on est loin d'être mauvais.
  • donc si on te suit pour augmenter le "niveau" il suffit d'augmenter le nombre de places aux concours ? c'est d'une logique ...
  • On se connait stokastikman ?
  • Pour Nicolas Patrois :
    Désolé, j'ai posté deux fois la même idée (je n'avais pas vu la page 2 ).

    Cordialement
  • justement, il n'y a pas plus de places aux concours mais plus de gens...
    On était 45 millions en 1950 et maintenant 65
  • ça y est, on est dans le troll !
  • Qu'est-e qu'il est vague ce mot "troll"...

    Mon avis: on peut mesurer le niveau au pourcentage des exercices qui commencent pas "prouver que" ou démontrer que" qui sont donnés dans les examens, les devoirs maison etc

    Inconvénient de cette mesure: on ne peut pas dépasser 100 pourcents.

    Les calculs et les recettes apprises par coeur n'ayant que peu de valeur "mathématique", on peut aussi essayer de s'imaginer le niveau moyen des étudiants et élèves juste après qu'on leur aurait enlevé "par magie" leurs automatismes calculatoires (bon, mais c'est une expérience un peu de pensée? En fait, non, ya plein d'exercices qui permettent de "voir" ce que l'élève (ou l'étudiant) vaut indépendamment de son bachotage (mais c'est mal vu de les donner, parce que c'est considéré comme des "tests d'intelligence" antirépublicains")

    Perso, je pense que le critère "proportion des exos qui commencent par demontrer que" est un bon indicateur. Trouver un résultat est "à peine" un exercice de maths dignes...

    Si j'ai pas réussi un beau trollage là?
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Christophe, ton idée est loin d'être mauvaise à mon humble avis !
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