Comment comprendre l'algèbre ?

Bonjour tout le monde.

Je voudrais comprendre l’algèbre mais je trouve les difficultés contrairement à l'analyse. L'analyse je l'aime beaucoup (les fonctions, les suites, les intégrales, ...) parce que je peux voir et ressentir ce que je fait, je peux en déduire, je peux remarquer, je peux voir l'intérêt des intégrales, l’intérêt de la dérivée, ... Bref il y a un goût qui me pousse vers l'avant contrairement à l'algèbre je n'arrive pas à voir les choses clairement (les classes d’équivalence, les groupes, ...). si C'est comme si j'avais une centaines de lois que je dois apprendre ensuite je dois les appliquer.
Ma question est la suivante comment je peux comprendre le fond de l’algèbre et créer cette sensation qui me donne l’énergie pour continuer ?
J'aimerais bien que quelqu'un me propose un chemin complet. Parce que j'ai essayé plusieurs fois moi-mème, mais à chaque fois je me traîne, peuttre parce que je ne sais pas par quoi je dois commencer (par exemple quelqu'un me propose une liste des livres ou bien me dit par les notions que je dois commencer).

Mes compétences :
- j'ai la volonté et j'aime comprendre le fond des choses.
- master en recherche opérationnelle.
Merci à l'avance.

Réponses

  • Comme disait Euclide au roi Ptolémée, en géométrie, il n'y a pas de chemin direct réservé au roi.

    Plus sérieusement je citerai Gauss, qui disait (plus ou moins) que pour comprendre l'algèbre, il faut être capable de faire abstraction complète des objets, et ne se concentrer que sur les lois qui les lient.
  • merci pour la reponse. concernant l'abstraction j'arrives a la ressentir (mes amis disent que je n'ai pas de sentiments ;-)).. mais je pense que l'abstraction complete s'évolue avec les exercices et les demonstrations... j'ai dit un chemin complet parce que je voulais une personne qui a passer deja dans ce chemin, qui a ressenti l'interet de l'algebre pour qu'il donne ces conseils. ensuite je mis toutes ma confiance dans ce conseils pour ne pas trainer a chaque fois.
  • Et sinon le livre Arithmétique de François Liret chez Dunod m'a aidé quand j'ai commencé les groupes etc..
  • Il n'y a rien à comprendre en algèbre - ce n'est qu'à moitié une blague.
  • En analyse on utilise le concept de classes d'équivalence.
    L'expression "presque surement" qui revient très souvent dans le domaine des probabilités est une illustration de ce concept.

    L'algèbre et l'analyse n'ont pas une intersection vide du tout.
  • Bonjour,
    Peut-être le problème vient du manque d'une intuition sensible des objets?
    Bien sûr à terme, il faut développer une intuition purement algébrique. (l'intuition, cela se travaille)

    Mais peut-être en première approche faut-il trouver son intuition dans d'autres domaines des maths.
    Je veux dire l'arithmétique et la géométrie.
    Après tout l'algèbre linéaire, les groupes, c'est de la géométrie. Les polynômes ne sont pas sans lien avec l'arithmétique.

    Après, il ne faut pas s'étonner : un vrai problème d'algèbre, c'est réellement difficile.

    Cordialement
  • Oui c'est exactement l'intuition algébrique qui me manque. Donc tu me conseilles de commencer avec l'arithmétique et la géométrie ? Est-ce que il y en a de bons livres pour ça ?
  • Je te conseille d'abord de soigner ton orthographe.
  • Ah ! si c’était une question de langue pour comprendre les structures algébriques !
    Le 😄 Farceur


  • C'est une question de langue pour communiquer ce qu'on a à dire à leur sujet, comme au sujet de quoi que ce soit. Et mieux vaut que cette langue soit correcte.
    Par exemple toi Gebrane, tu n'as cessé de te perfectionner dans ce domaine, depuis que j'ai le plaisir de te lire. Les autres n'ont qu'à faire le même effort.
  • @Chaurien: Malheureusement, si j'ai du temps à gaspiller, je vais le gaspiller dans l'étude de l'algèbre non pas pour soigner mon on orthographe. Ça me fait mal quand je trouve un mathématicien au lieu de te répondre à ta question il te parle à propos de l'orthographe !! .
    Mais quand même je te remercie pour les remarques.
  • Comme on dit dans le bouchonnois. Write Once, Read Many.

    Tu n'écris un message qu'une seule fois, et celui-ci sera lu de nombreuses fois par d'autres. Alors autant prendre un minimum de temps à soi pour relire ses propres messages, ce qui ne pourra être que bénéfique dans nos échanges.

    edit : Si je ne réponds pas, c'est car en l'état, je ne sais pas si tu veux améliorer tes connaissances en algèbre pour toi, où dans le cadre d'autres choses (professionnel, étude etc.)
  • L’algèbre c'est naze
    Ce n'est pas moi qui l'a dit
    mais
    alors
    c'est qui?
    Le 😄 Farceur


  • Bonjour Abram,

    beaucoup de gens font une grosse erreur concernant l'algèbre. Ils croient que c'est évalué très sévèrement et que certains de leurs collègues "voient quelque chose de plus, ont une intuition, etc" en plus d'eux qui automatise les inspirations à avoir.

    Ce n'est pas le cas. L'algèbre apparaît à TOUT LE MONDE bien souvent moins intuitive que l'analyse mais ce n'est pas pour ça que les gens se privent de l'aimer ou d'en faire, ils ont juste accepté que ce sera plus sinueux comme chemin et qu'il faudra un peu plus de temps.

    Les évaluations scolaires en tiennent compte en ce sens que des choses que tu aurais imaginées tout à fait banales sont notées très élogieusement (plus que gentiment) quand tu les maîtrises alors que tu as l'impression d'avoir eu affaire à un problème dont l'équivalent en analyse ne pesait pas très lourd.

    De plus, l'analyse, sache qu'elle peut devenir vite infiniment difficile, en ce sens que dès qu'on pousse un peu, ses énoncés sont indécidables (donc personne ne peut les résoudre). Si tu as l'impression que l'analyse est intuitive, ça peut venir de ce que les rencontres évaluantes que tu as faites ne t'ont pas trop secoué.

    cordialement, Talal
  • Moi, je pense que justement, l'algèbre (et les maths, en fait), il faut suivre ligne à ligne, tout écrire formellement, et c'est tout. L'intuition viendra après.
  • Après ? Quand ? Comment ?
  • Avec un peu de chance ! Je veux dire que si on doit attendre d'avoir l'intuition pour commencer à faire de l'algèbre, on part plutôt mal.
  • En ce qui me concerne, je pense avoir plus d'intuition en algèbre et en géométrie, et c'est l'analyse qui me posait des problèmes d'intuition. Je n'ai eu l'impression de commencer à "comprendre" l'analyse qu'une fois que j'ai pu la "voir" d'un "point de vue algébrique". Et à l'inverse, pour donner un exemple, une personne m'a dit n'avoir "compris" le produit semi-direct que pendant la thèse (en théorie algébrique des nombres). Heureusement que cette personne a su résoudre les exercices sur le produit semi-direct en "raisonnement bêtement".
    En tout cas, si les profs jouent le jeu et font quelque chose de formel, il n'y a pas besoin d'intuition pour suivre le cours.
  • A propos d'algèbre,

    The evolution of group theory: a brief survey, de Israel Kleiner:

    https://www.math.lsu.edu/~adkins/m7200/GroupHistory.pdf

    (il est aussi l'auteur d'un bouquin sur l'histoire de l'algèbre)
  • Salut, je rencontre le même problème. Pourriez-vous me partager la solution, si vous l'aviez trouvé bien sûr (les étapes, livres et tout)
  • Bonjour.

    je n'ai jamais eu de facilités en algèbre, je n'ai que les connaissances de base, apprises et réapprises. Un peu de visualisation géométrique en algèbre linéaire (*). Mais j'ai à peu près toujours su me débrouiller en reliant les notions aux énoncés des questions. Le débat qui précède ta question est assez éclairant sur le fait qu'il n'y a pas de solution miracle. On ne comprend pas, on s'habitue.

    Cordialement.

    (*) et encore .. je n'ai pas la "vision dans l'espace" de certains. Je suis obligé de raisonner.
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