Transformations de Möbius

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Réponses

  • Bonjour à tous
    Je passe au plan B, le plan A étant celui de Swingmustard que je ne désespère pas de comprendre un jour!
    Donc les points fixes $z_1\ $ et $z_2\ $ de $\sigma\ $ sont les racines de l'équation du second degré:
    $$\overline b z^2+(a-\overline a)z+\overline b=0.\qquad
    $$Et il nous faut évaluer le vecteur directeur:
    $$\Big(\dfrac{2z}{\vert z\vert^2+1}, \dfrac{\vert z\vert^2-1}{\vert z\vert^2+1}\Big).\qquad
    $$ Cela peut sembler rédhibitoire mais on va s'en tirer toujours grâce à l'astuce du sioux !
    D'abord on peut de débarrasser du dénominateur, la sale bête! et évaluer seulement le vecteur :
    $$(2z,z.\overline z-1).
    $$ À qui on dit merci ?
    À la Divine Algèbre Linéaire bien sûr !
    Mais on est en face de deux racines $z_1\ $ et $z_2\ $
    Comment faire le choix entre les deux vecteurs directeurs $(2z_1,z_1.\overline {z_1}-1)\ $ et $(2z_2,z_2.\overline{ z_2}-1)\quad?$
    En les additionnant de façon aussi démocratique que notre belle république, égale à elle même dans Son Ignorance :
    On doit donc évaluer :
    $$(2(z_1+z_2), z_1\overline{z_1}+z_2\overline{z_2}-2).\qquad
    $$ La présence des conjugués peut paraître impossible à éliminer mais il faut se rappeler que:
    $$z_1\overline{z_2}=z_2\overline{z_1}=-1.\qquad
    $$ Merci qui ?
    À l'inversion, bien sûr !
    On doit donc évaluer :
    $$(2(z_1+z_2,-\dfrac{z_1}{z_2}-\dfrac{z_2}{z_1}-2)=\big(2(z_1+z_2),-\dfrac{(z_1+z_2)^2}{z_1z_2}\big).\qquad
    $$ Lequel vecteur est proportionnel à :
    $$\big(2z_1z_2, -(z_1+z_2)\big).\qquad
    $$ Et nous sommes arrivés là où je voulais en venir c'est-à-dire aux relations entre coefficients et racines.
    Sont-elles encore enseignées ?
    Je ne sais pas !
    Ptêt ben qu'oui, ptêt ben qu'non !
    $$z_1+z_2=\dfrac{\overline a-a}{\overline b},\qquad
    z_1z_2=\dfrac b{\overline b}.\qquad
    $$ Notre vecteur directeur est donc proportionnel à :
    $$\Big(2\dfrac b{\overline b},\dfrac{a-\overline a}{\overline b}\Big),
    $$ et donc à
    $$(2b, a-\overline a).
    $$ Simplifions, simplifions, il en restera bien quelque chose !
    Et c'est là que notre ami Lake rentre en jeu !
    $$a=p+\imath q,\qquad
    b=r+\imath s.\qquad$$
    Notre vecteur directeur est proportionnel à :
    $$(2(r+\imath s),2\imath q).\qquad
    $$ Et là on se rappelle que la deuxième composante doit être réelle et notre vecteur est enfin égal à :
    $$(s-\imath r,q),
    \qquad$$ qui n'est pas autre chose que le vecteur $(s,-r,q)\ $ de Swingmustard.
    Alléluia !
    On a bataillé ferme mais on y est arrivé !
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour pappus,

    Et merci pour cette belle solution. Sans forfanterie, je pense qu'elle était à ma portée. C'est facile à dire une fois le coup tiré. Je sais où j'aurais buté : je n'aurais jamais pensé à l'inversion qui lie les points fixes de l'homographie.
    Ceci dit, il y a le plan C de Gai Requin (et de toi). L'algèbre linéaire encore ; je ne peux pas comprendre.
    Amicalement.
  • Chers camarades,
    Grâce à vous, la fête n'en finit pas. Merci gai requin pour le résultat, plus fantastique de simplicité qu'on (n' ?) aurait osé l'imaginer, merci pappus d'avoir posé la question pleine de suspense !
    On s'aperçoit que Lake et moi, qui nous référions à Matrice de rotation, n'étions qu'à un clic (et quel clap de suite !) de Rotation vectorielle (Remarques 2.2), qui ouvre Heaven's Gate (Michael Cimino) alias le losange de Rodrigues (Olinde, de son joli prénom).

    Pour la "nouvelle" (page 5) homographie, définie par $\sigma(z)=\dfrac{(3+i)z+1+i}{(-1+i) z+3-i}$, j'aimerais voir à quoi ressemble cette bestiole de losange. Comme $|3+i|^2+|1+i|^2=12$, on a $(p,q,r,s)=\dfrac{1}{\sqrt{12}}(3,1,1,1)$. Formule de Lake pour la rotation $s$ :$$\begin{pmatrix}p^2-q^2-r^2+s^2&-2(pq+rs)&-2(pr-qs)\\2(pq-rs)&p^2-q^2+r^2-s^2&-2(ps+qr)\\2(pr+qs)&2(ps-qr)&p^2+q^2-r^2-s^2\end{pmatrix}=\dfrac{1}{12}\begin{pmatrix}8&-8&-4\\4&8&-8\\8&4&8\end{pmatrix}=\dfrac{1}{3}\begin{pmatrix}2&-2&-1\\1&2&-2\\2&1&2\end{pmatrix}$$
    On nous dit que $M-{^tM}=(2\sin\theta)\,\begin{pmatrix}0&-n_z&n_y\\n_z&0&-n_x\\-n_y&n_x&0\end{pmatrix}$. Merci gai requin !

    D'autre part $M-{^tM}=\dfrac{1}{3}\begin{pmatrix}0&-3&-3\\3&0&-3\\3&3&0\end{pmatrix}=\Big(2\times\dfrac{\sqrt{3}}2\Big)\dfrac{1}{\sqrt{3}}\begin{pmatrix}0&-1&-1\\1&0&-1\\1&1&0\end{pmatrix}$.
    Entre ce $\sin\theta=\dfrac{\sqrt{3}}2$, et la trace $2$ de $M$ qui mène à $\cos\theta=\dfrac{1}2$, on reconnaît un angle ... non présent dans 3,4,5, pour changer. (Mais on ne m'y reprendra sûrement pas ;-) Monomaniaque un jour, 3,4,5 toujours.)

    Alors le losange ? Paraîtrait que deux de ses côtés sont formés par $M\overrightarrow U$ et $^t M\overrightarrow U$, où $\overrightarrow U$ est quelconque ?
    Pour le $m=-1+4i$ que je vous proposais, $\overrightarrow U$ joint l'origine avec le point $$\pi^{-1}(m)=\Big(\dfrac{2Re(m)}{\vert m\vert^2+1},\dfrac{2Im(m)}{\vert m\vert^2+1}, \dfrac{\vert m\vert^2-1}{\vert m\vert^2+1}\Big)=\Big(\dfrac{-2}{18},\dfrac{8}{18}, \dfrac{16}{18}\Big)=\dfrac{1}{9}(-1,4,8)$$

    Je m'en vais donc vous dessiner $M\overrightarrow U=\dfrac{1}{27}\begin{pmatrix}2&-2&-1\\1&2&-2\\2&1&2\end{pmatrix}\begin{pmatrix}-1\\4\\8\end{pmatrix}=\dfrac{1}{3}\begin{pmatrix}-2\\-1\\2\end{pmatrix}$ et $^t M\overrightarrow U=\dfrac{1}{27}\begin{pmatrix}2&1&2\\-2&2&1\\-1&-2&2\end{pmatrix}\begin{pmatrix}-1\\4\\8\end{pmatrix}=\dfrac{1}{3}\begin{pmatrix}2\\2\\1\end{pmatrix}$

    Cher pappus, tu avais raison, je me suis trompé dans mon annonce de méthode pour l'axe : je voulais faire 2°, mais comme 1° (la délirante) avait été validée par le logiciel, j'avais renoncé à 2°.

    Je reviens au losange : ma devinette sur l'angle avait pour réponse : On lit $\theta$ sur le losange du plan, que forment les points fixes et les points limites de $\sigma$. Je ne comprends pas pourquoi. J'espérais que le losange de Rodrigues, auquel il aurait été bien sympa d'être semblable, éclairerait ma lanterne. Hélas il faut préparer ma valise, m'apprêter à vous quitter deux semaines, et reconnaître que je me suis encore perdu : $M\overrightarrow U$ correspond heureusement à $M'$, mais $^t M\overrightarrow U$, que j'ai représenté par $M''$ : c'est qui cet oiseau-là ? J'enrage d'avoir pris $\theta=60°$, qui me fait hésiter sur la position de cet angle : est-ce bien un angle entre côtés (losange de pappus, dans le plan), ou entre une diagonale et un côté (dans le plan normal à l'axe) ? Avec une autre valeur que 60°, le doute n'aurait pas existé. Or là, les deux $\theta$ du dessin sont partis pour se contredire, quand on déviera de 60°. Zut zut zut.

    Pardon pour le dernier paragraphe, c'était notre flash "en direct de la planète Délire".
    Bien puni d'avoir négligé l'algèbre, ce qui m'empêche de comprendre géométriquement $M''$, pour demander à l'esclave électronique de le faire bouger et ... stop.
    En fait, $\theta$ semble bien présent aux deux endroits (comme angle au centre : c'est sa définition d'angle de rotation, comme angle du plan $(xOy)$ : ça m'a toujours semblé validé par le logiciel).
    Le problème vient donc plutôt d'avoir à toute force espéré des losanges semblables.
    Quels points devraient être les sommets du losange de Rodrigues, si j'ai bien compris et si j'arrête de fantasmer sur une similitude ?
    1) $M'=s(M)$ : OK.
    2) Comme $s$ a une matrice orthogonale, j'ai honte de m'être posé la question : tout simplement $M''=s^{-1}(M)$, qui sera facile à faire dessiner si vous voulez prendre la relève sur la version ggb en PJ.
    3) et 4) Déçu que $O$ ait l'air de changer l'angle que j'espérais, je n'ai pas résisté à $M$ et au centre du cercle, lorsque ceux-ci ont eu l'air de dire "Nous, on fait le job, on a des atomes crochus avec 60° !" Désolé, pour $\theta=45°$, vous formerez un carré, tandis que le losange de $(xOy)$ sera pointu, non ?
    Bref, je libère le losange de Rodrigues de mon désir de le voir semblable à celui des points importants de l'homographie. Il est sûrement très utile puisqu'il a été baptisé, mais j'ai gaffé en lui fonçant dessus sans réfléchir.
    Alors voici une dernière proposition. Je compte sur votre indulgence !

    Très amicalement,
    Swingmustard125562
    125554
    125558
  • Mon cher Swingmustard
    Je te laisse à ton enthousiasme et à ton amour de la géométrie.
    Dommage, j'aurais bien voulu connaître le plan A !
    Quant au plan C, il est d'une simplicité biblique.
    Soit $A\in SO(3,\mathbb R).\qquad$
    On sait donc qu'elle a un axe de rotation qui est le sous-espace propre de $A\ $ pour la valeur propre $1\ $.
    Soit $u\ $ un vecteur non nul de l'axe, on a donc :
    $$A(u)=u.\qquad
    $$ Puis $A^{-1}(u)=u\ $ puisque $A$ est inversible.
    Mais $A^{-1}={}^t\!A\ $ puisque $A$ est orthogonal.
    Ainsi : $(A-{}^t\!A)(u)=u-u=0.\ $ Et
    $$u\in \ker(A-{}^t\!A).\qquad
    $$ La matrice $A-{}^t\!A$ est une matrice antisymétrique de taille $3$ qui fait partie du stock de matrices que tout taupin doit connaître s'il veut éviter de se retrouver à l'institut œnologique de Vichy-Saint Yorre.
    Amicalement.
    [small]p[/small]appus
  • Merci pappus !
    Tes explications du plan C sont très claires.
    Amicalement.
  • Bonsoir à tous
    Cher Pappus, je crains que mon dernier message de vendredi soir t'ait échappé, c'est pourquoi je me permets ce petit rappel ... http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?8,2159854,2285238#msg-2285238
    Bien amicalement
    JLB
  • Mon cher Jelobreuil
    Non je ne t'ai pas oublié.
    Tu es aussi important pour moi que Swingmustard.
    Je t'ai lu et tes idées sont bonnes mais il faut les mettre en pratique pour obtenir à la fin des fins une construction au compas de cet inverse .
    Tout ce que je veux que tu m'expliques, c'est concrètement ce que tu fais quand $P$ est dans la mauvaise région mais que le symétrique $Q$ de $O$ par rapport à $P$, lui est dans la bonne.
    Une fois ce cas traité, on verra quoi faire dans le cas général où le point $P$ est aussi proche de $O$ que l'on veut!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonsoir à tous.
    On en a pas encore tout à fait fini avec les cruels $SU(2,\mathbb C)\ $ et $SO(3,\mathbb R).\qquad$
    Qu'est ce que vous croyez?
    On peut encore en écrire des tartines jusqu'à la fin du Covid des temps! Ce qui revient au même!
    On se donne une gentille et mignonne petite matrice $A\in SO(3,\mathbb R).\qquad$
    Ecrire au signe près la matrice $\begin{pmatrix} a&b\\-\overline b&\overline a\end{pmatrix}\in SU(2,\mathbb C)\ $ qui lui correspond dans cet isomorphisme
    Bon courage pour ce minuscule et minable exercice de style!
  • Bonjour à tous
    A vrai dire, je ne connais pas le résultat.
    Il m'a paru intéressant de me poser cette question!
    A défaut de récupérer cette matrice, on peut au moins essayer de donner l'écriture de l'homographie $\sigma:\widehat{\mathbb C}\to \widehat{\mathbb C}\ $ qu'elle induit.
    Un premier pas serait de donner les affixes des points limites de $\sigma$, à savoir le point limite objet $u\ $ tel que: $\sigma(u)=\infty\ $ et le point limite image $v\ $ tel que: $\sigma(\infty) = v\ $.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonsoir à tous,

    Inspiré par pappus et son épure voici une figure :
    - $a$ et $b$ sont deux complexes modifiables, paramètres de l'homographie $\sigma$. Ils vérifient $|a|^2+|b|^2=1$.
    - $m$ est un point quelconque (modifiable)du plan complexe et $M=\sigma(m)$.
    - $\pi^{-1}(m)=U(u,u')$ et $\pi^{-1}(M)=V(v,v')$.
    - Les projections horizontale (axe) et frontale (axe') sont construites.
    - Le triangle $UOV(uov,u'o'v')$ est rabattu dans le plan horizontal de projection avec pour charnière (verte) la trace horizontale de son plan en $u_1o_1v_1$ et apparaît en vraie grandeur.

    Les constructions, en particulier celles relatives à la descriptive sont cachées pour plus de lisibilité.
    Un lien pour "toucher du doigt" :

    Homographie et rotation.125602
  • Merci Lake pour cette jolie épure.
    Il y a une différence fondamentale avec la mienne
    Sur la mienne, la construction du point $\sigma(m)$ est faite en décomposant $\sigma$ en produit de deux inversions, alors que dans celle de Pierre Apel, elle est faite, je pense, en utilisant le calculateur de GeoGebra.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour
    On sait ou plus exactement on savait qu'une homographie $\sigma\ $ de $\widehat{\mathbb C}\ $ est était entièrement déterminée par son action sur trois points distincts.
    La connaissance des points limites en donne deux, restera le troisième.
    Comme je suis d'humeur guillerette, je place d'abord le cadre des calculs.
    La mignonne petite matrice $A\in SO(3,\mathbb R)\ $ de la rotation $r\ $ est donc donnée:
    $$
    A=
    \begin{pmatrix}
    a_{11}&a_{12}&a_{13}\\
    a_{21}&a_{22}&a_{23}\\
    a_{31}&a_{32}&a_{33}
    \end{pmatrix}
    \qquad
    $$
    Et faudra faire avec!
    Ca change des sempiternels triplets de points alignés et de droites concourantes!!!
    Un peu mon n'veu!!!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Cher pappus,

    Ta remarque sur ma figure est parfaitement justifiée ; j'ai éludé le problème de construction (par fainéantise ?) en écrivant dans GeoGebra :

    $$M=\dfrac{am+b}{-\bar{b}m+\bar{a}}$$

    J'avais tenté quelques calculs relatifs à ta dernière question :

    - Dans le cas où l'angle de la rotation est différent de $\pi$, $a=\dfrac{\sqrt{Tr(A)+1}}{2}+i\,\dfrac{a_{21}-a_{12}}{2\sqrt{Tr(A)+1}}$

    ... puis abandonné pour $b$ où des difficultés (avec des zéros intempestifs) sont apparues.

    Amicalement.
  • Bonjour, cher Pappus
    Permets, je te prie, que je te chicane un peu : dans ton message précédent, pourquoi as-tu corrigé "est" en "était" ?
    Cette définition de $sigma$ est toujours valable, j'imagine, non ? Il n'y a donc ici pas lieu d'appliquer la règle de concordance des temps ...
    Bien amicalement
    JLB
  • Mon cher Jélobreuil
    Je voulais seulement signaler que le groupe des homographies appartenait à un passé révolu!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
    PS
    Plutôt que de d'intéresser à ce défunt groupe, concentre toi plutôt sur la construction que je t'ai demandée et qui est d'une simplicité biblique!
  • Bon après midi pappus,
    Je voulais juste te signaler que tes "critiques" constructives ne restent pas lettre morte.
    J'ai repris la construction de $M$ image de $m$ par l'homographie $\sigma$.
    Je suis retombé sur un losange dont les sommets sont les points invariants de $\sigma$ et ses points "objet" et "image".
    $\sigma$ est effectivement la composée de l'inversion (cercle d'inversion centré sur le point dont l'image est à l'infini et qui passe par les deux points invariants) et la symétrie d'axe la droite des deux points invariants (qui passe par $O$).
    Ceci ne mérite pas une nouvelle figure. Il faudra me croire sur parole.

    Amicalement.
  • Bonne Nuit à tous
    En géométrie moderne, à défaut d'aligner les points comme des perles dans la géométrie de grand papa, on aligne ou on empile plutôt les diagrammes commutatifs
    Je rappelle modestement celui de la projection stéréographique:
    $$
    \xymatrix{\mathbb S^2\ar[r]^r\ar[d]_{\pi}&\mathbb S^2 \ar[d]^{\pi}\\
    \widehat{\mathbb C}\ar[r]^{\sigma}&\widehat{\mathbb C}
    }
    \qquad
    $$
    Autrement dit:
    $$\sigma=\pi.r.\pi^{-1}\qquad$$
    Ainsi:
    $$v=\sigma(\infty)=\pi(r(\pi^{-1}(\infty)))=\pi(r((0,0,1)))=\pi((a_{13},a_{23},a_{33}))=\dfrac{a_{13}+\imath a_{23}}{1-a_{33}}\qquad$$
    Et un point limite, un!
    Reste l'autre que j'ai noté $u\ $ et qui est tel que $\sigma(u)=\infty\ $
    Mais là, je suis complètement épuisé par ce calcul démoniaque!
    Mon cœur bat la chamade, vite le Natispray et je vais faire un gros dodo bien mérité!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    L'autre point limite $u\ $ tel que $\sigma(u)=\infty?\quad$
    Ben on remarque que $u=\sigma^{-1}(\infty)!!!\qquad$, kolossall astuce!!!
    Et on recommence le calcul démoniaque de mon précédent message!!!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonsoir à tous et faites de beaux rêves.
    On a:
    $$\sigma^{-1}=\pi.r^{-1}.\pi^{-1}\qquad$$
    Si $A$ est la matrice de la rotation $r\ $ dans la base canonique de $\mathbb R^3$, en principe on devrait savoir que la matrice de la rotation $r^{-1}\ $ dans la même base canonique est, puisque $A\ $ est une matrice orthogonale
    $$A^{-1}={}^tA=
    \begin{pmatrix}
    a_{11}&a_{21}&a_{31}\\
    a_{12}&a_{22}&a_{32}\\
    a_{13}&a_{23}&a_{33}
    \end{pmatrix}
    \qquad
    $$
    Ainsi:
    $$u=\sigma^{-1}(\infty)=\pi(r^{-1}(\pi^{-1}(\infty)))=\pi(r^{-1}((0,0,1)))=\pi((a_{31},a_{32},a_{33}))=\dfrac{a_{31}+\imath a_{32}}{1-a_{33}}\qquad$$
    Et deux points limites, deux!!
    Pas vraiment de quoi être fier puisque la droite projective complexe a complètement disparu dans la nuit brune!
    Pour continuer, ceux qui connaissent cette droite sur laquelle sont alignés tous les points du plan complexe, quelle migraine!, savent qu'il nous faut l'image d'un troisième point et je propose pour ce faire, le calcul de $\sigma(0).$ puisque comme l'a remarqué le Savant Cosinus, $0\ $ est le plus simple de tous les nombres complexes!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    Maintenant qu'on s'est mis les points limites dans la poche, le calcul de $\sigma(0)\ $ ne devrait être qu'une formalité.
    Mais les formalités par les temps qui courent peuvent être très contraignantes, nous le savons, alors je me méfie un peu!
    Il faut donc calculer:
    $$\sigma(0)=(\pi.r.\pi^{-1})(0)\qquad$$
    On commence donc réglementairement par évaluer:
    $$\pi^{-1}(0)\qquad$$
    D'après mes très vagues souvenirs de la projection stéréographique, on devrait se retrouver au pôle Sud $S(0,0,-1)\qquad$. brrrr...
    On évalue ensuite $r(0,0,-1)\ $
    Comme la rotation $r\ $ est jusqu'à nouvel ordre linéaire:
    $$r(0,0,-1)=-r(0,0,1)=-(a_{13},a_{23},a_{33})\qquad$$
    Et enfin il nous faut évaluer:
    $$\sigma(0)=\pi((-a_{13},-a_{23},-a_{33}))=-\dfrac{a_{13}+\imath a_{23}}{1+a_{33}}\qquad$$
    Et voilà c'est provisoirement terminé.
    On a sur notre compte en banque les points limites $u\ $ et $v\ $ ainsi que $\sigma(0)\ $
    Quand je dis que c'est provisoirement terminé, je n'ai pas tout à fait tort car un nouveau cauchemar absolument épouvantable se pointe à l'horizon, donner l'écriture de $\sigma$ à partir de notre relevé bancaire.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    Venons en maintenant à la construction de l'inverse que j'avais demandée à Jelobreuil
    .On cherche donc à construire l'inverse d'un point $P\ $ par rapport au cercle trigonométrique de centre l'origine $O\ $
    Le cercle trigonométrique, c'est toujours plus rassurant surtout pour ceux qui sont persuadés qu'il n'existe plus que ce cercle et puis avoir le centre pour origine, c'est bougrement réconfortant!
    Pour le moment comme Jelobreuil l'a remarqué, la mauvaise région où la construction au compas de l'inverse tombe en défaut est le cercle de centre $O\ $ et de rayon $\frac 12 .\ $
    Soit $d=OP.\ $
    On suppose donc que $P\ $ est dans la mauvaise région: $d<\frac 12.\qquad$ mais que le symétrique $Q$ de $O$ par rapport à $P\ $ est dans la bonne région: $2d>\frac 12$, i.e: $\frac 14<d<\frac 12$
    Le point $P\ $ est donc confiné dans la petite couronne jaune.
    J'ai moi aussi connu dans une vie antérieure la petite couronne mais elle était rouge!
    Comme $Q$ est dans la bonne région, on peut construire son inverse $Q'\ $ avec le compas puis on remarque finement que l'inverse de $P\ $ est tout simplement le symétrique de $O$ par rapport à $Q'$.
    Maintenant Jelobreuil devrait pouvoir nous exhiber la construction au compas de l'inverse $P'\ $ de $P.\qquad$
    Ce faisant on s'aperçoit qu'on vient d'agrandir sérieusement la bonne région!
    Comment continuer maintenant?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus125670
  • Bonne nuit à tous et faites de beaux rêves!
    Eh bien la conséquence de cette petite construction, qui reste à décrire, est la suivante:
    On peut construire au compas l'inverse de tout point $P\ $ différent du point $O$.
    Ca vous en bouche un coin?
    Encore faut-il le prouver!!!!!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    Voici ci-dessous la construction en question
    Les données sont le cercle d'inversion en pointillé rouge et le point $P\ $.
    En bleu foncé, j'ai figuré la construction (déjà donnée par Jelobreuil) du point $Q\ $ symétrique de $O\ $ par rapport au point $P\ $
    Puis j'ai tracé en violet la construction de l'inverse $Q'\ $ de $Q\ $ puisque $Q\ $ est dans la zone de constructibilité.
    Et enfin j'ai tracé en bleu clair, (toujours la construction de Jelobreuil), la construction du point $P'\ $, symétrique de $O\ $ par rapport au point $Q'\ $.
    Cela commence déjà à devenir imbaisable!
    Comptez le nombre de cercles!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus125674
  • Cher pappus,

    Je suis moi aussi un vieillard (presque) cacochyme (sûrement mais au sens figuré : se dit quelquefois figurément, pour exprimer la bizarrerie de l'esprit, ou l'inégalité de l'humeur).
    Bref, j'ai attendu ...

    Sur tes indications, j'ai donc obtenu le système :

    $\begin{cases}
    -\dfrac{a}{\bar{b}}=\dfrac{a_{13}+i\,a_{23}}{1-a_{33}}\\
    \phantom{-}\dfrac{\bar{a}}{\bar{b}}=\dfrac{a_{31}+i\,a_{32}}{1-a_{33}}\\
    \phantom{-}\dfrac{b}{\bar{a}}=-\dfrac{a_{13}+i\,a_{23}}{1+a_{33}}\end{cases}$

    Et au final, je n'ai pu obtenir que les valeurs de $a^2$ et $b^2$ en fonction des différents coefficients de la matrice de départ.
    Je crois que c'est ce qui est plus ou moins (c'est le cas de dire) attendu. Est-ce le cas ?

    Amicalement.

    [Edit aussi] Avec AD, on en apprend tous les jours : non seulement "s'il vous plaît" (avec lequel j'ai beaucoup de mal) mais aussi avec la commande \phantom{-} pour aligner les lignes. :)
  • Bonjour à tous
    La construction précédente montre que si $P\ $ est un point du plan dont on sait tracer l'inverse au compas, on sait aussi tracer au compas l'inverse du milieu de $OP.\qquad$.
    Maintenant soit $P\ $ un point quelconque du plan tel que: $OP=d>0.\qquad$
    Il existe une entier $n\ $ tel que: $2^nd>\frac 12.\qquad$
    C'est en effet une conséquence de l'axiome d'Archimède que la suite $\{n\mapsto 2^n\}\ $ tende vers $+\infty$ quand $n$ tend lui même vers l'infini
    Ainsi si $h\ $ est l'homothétie de centre $O\ $ et de rapport $2\ $ et si $Q=h^n(P)\ $, on a: $OQ>\frac 12\ $ et on sait construire au compas l'inverse de $Q$.
    Concrètement, en répétant $n$ fois au départ la construction précédente du symétrique puis la construction au compas de l'inverse de $Q$ puis à nouveau $n$ fois à la fin la construction du symétrique, on sait construire au compas l'inverse de $P$.
    Comptez bien le nombre de cercles à tracer.
    Bref aucun intérêt!
    Mais Bof!
    Les sectateurs du compas sont satisfaits!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Merci Lake
    J'ai bien noté ta réponse.
    J'aurais préféré que tu écrives la matrice de $SU(2,\mathbb C)!\qquad$ mais elle n'est pas indispensable!
    Peux-tu au moins nous donner l'écriture de l'homographie $\sigma$ obtenue directement à partir de mes indications!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus.
    Effectivement nous sommes un peu des dinosaures, les seuls peut-être encore en France à nous souvenir de la géométrie descriptive.
    Tu es bien meilleur que moi dans ce domaine!
    Heureusement, j'ai dans ma bibliothèque les cours du Ribaudi et du Commissaire et Cagnac!
  • Bonsoir à tous
    Le problème demandé est de reconstituer une homographie connaissant ses points limites et l'image d'un point.
    L'écriture de l'homographie demandée est indépendante du corps des scalaires.
    Quelle est cette écriture?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonsoir à tous
    Si on veut faire le cuistre, on utilise le plus que défunt birapport:
    $$(\infty,u,a,z)=(v,\infty,a',z')\quad$$
    Ce qui se traduit par:
    $$\dfrac{z-u}{a-u}=\dfrac{a'-v}{z'-v}\qquad$$
    ou encore:
    $$(z-u)(z'-v)=(a-u)(a'-v)\qquad$$
    Et après quelques péripéties épouvantables, on trouve:
    $$z'=\dfrac{vz+aa'-av-a'u}{z-u}\qquad$$
    Bien sûr, il serait idiot d'apprendre cette formule par cœur mais il est bon de connaitre son existence et de la retrouver dans les délais les plus brefs par tous les moyens légaux mis à votre disposition et qui, nous le savons, sont chaque jour de plus en plus maigres.
    Nous verrons que cette belle formule suscite quelques petits problèmes de construction intéressants et dans le cas réel et dans le cas complexe, les seuls intéressants aujourd'hui même si le cas complexe me semble quasi- désespéré!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonsoir cher Pappus,
    N'y aurait-il pas dans ton message d'il y a 23 heures http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?8,2159854,2288558#msg-2288558 une erreur de frappe, un signe < au lieu de > ? Une distance négative ... bizarre, bizarre !
    Une autre question que je me pose à la vue de ta dernière figure : quels sont le centre et le rapport de l'homothétie qui transforme les quatre cercles bleu foncé en les quatre cercles bleu cyan ? centre O et rapport 3 ?
    Bien amicalement.
    JLB
    Merci AD pour l'insertion du lien !
  • Mon cher Jelobreuil
    Merci, j'ai corrigé ma faute d'inattention!
    Visiblement tu n'as pas compris ma construction!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    Si on arrive à appliquer la théorie précédente au cas qui nous intéresse, à savoir calculer l'homographie:
    $$\sigma =\pi.r.\pi^{-1}\qquad$$
    associée à une rotation $r$ de la sphère de Riemann donnée par sa matrice $A\ $ dans la base canonique de $\mathbb R^3,\qquad$ je suis arrivé à la formule:
    $$\sigma(z)=\dfrac{a_{13}+\imath a_{23}}{1+a_{33}}.\dfrac{(1+a_{33})z+a_{31}+\imath a_{32}}{(1-a_{33})z-a_{31}-\imath a_{32}}\qquad$$
    Cette écriture m'a laissé un peu dubitatif par son aspect un peu rébarbatif.
    On peut cependant la tester sur les différentes matrices que nous a léguées Swingmustard.
    Un autre petit problème, la matrice $M=\dfrac{a_{13}+\imath a_{23}}{1+a_{33}}\begin{pmatrix}
    1+a_{33}&a_{31}+\imath a_{32}\\
    1-a_{33}&-a_{31}-\imath a_{32}
    \end{pmatrix}
    \qquad$ ainsi obtenue n'a aucune raison d'être dans le cruel $SU(2,\mathbb C)\ $.
    Mais on sait qu'il existe $\lambda\in \mathbb C^*\ $ tel que $\lambda.M\in SU(2,\mathbb C).\qquad$
    Comment calculer $\lambda?\qquad$
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bien cher Pappus,
    Non, en effet, je le crains, je n'ai pas compris ta construction ... En fait, j'ai l'impression que tout, inversion, homothétie, symétries, tout se mélange dans ma tête en un monstrueux chaos d'où jaillit de temps en temps un éclair de lucidité !
    Bien amicalement
    JLB
  • Mon cher Jelobreuil
    Ce n'est pourtant pas terrible à comprendre.
    Tu te donnes les points $0$ et $1$ et tu dois construire leur milieu $\frac 12$.
    Eh bien tu le construis comme inverse du point $2$ par rapport au sacro saint cercle trigonométrique au moyen de la construction au compas qui a tant émerveillé Swingmustard.
    Le tout est de construire le point $2$ à partir des points $0$ et $1$.
    Ce point $2$ est le symétrique de $0$ par rapport à $1$ et tu le construis par ce petit empilement de triangle équilatéraux.
    C'est la construction de Poulbot.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    Les fonctions homographiques posent des problèmes de construction très intéressants déjà sur le corps des réels.
    Je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui mais un professeur de LLG de la classe de Première ou peut-être même de Seconde pourrait très bien demander à ses élèves d'écrire la fonction homographique $f$ d'asymptotes $x=u$, $y=v$, telle que $f(a)=a'$ puis de tracer son graphe.
    Nous avons vu que:
    $$f(x)=\dfrac{vx+aa'-av-a'u}{x-u}\qquad$$
    Quant au graphe, il aurait par exemple l'aspect ci-dessous.
    A ce niveau, on s'intéresse surtout à l'aspect fonctionnel et pas du tout à la géométrie.
    Le professeur peut même placer visuellement à la main un point quelconque $M(m,m')$ du graphe sans soulever un tollé de la part de sa classe..
    Et pourtant le problème est là et bien là!
    Vous avez sous les yeux les deux asymptotes en pointillé et le point $A(a,a')\ $.
    Vous vous donnez le point $m $ sur l'axe des abscisses.
    Comment récupérer les points $M$ et $m'$ avec votre règle ébréchée et votre compas rouillé?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus125754
  • Bonjour à tous,

    Une construction possible avec deux parallèles :
    Amicalement.125758
  • Merci Lake
    Oui c'est celle là que j'avais en tête.
    Je refais ta figure avec l'hyperbole en plus pour que tout soit plus clair.
    Tout se passe sur les asymptotes.
    Les segments rouges sont effectivement parallèles.
    Remarquons que si la construction de la parallèle exige l'emploi du compas, celle-ci est quand même un objet de la géométrie affine.
    Cette construction point par point de l'hyperbole est donc bien une construction affine et elle peut être enseignée dès le début de la définition de l'hyperbole comme graphe d'une fonction homographique.
    [large]Pourquoi?[/large]
    La réponse est dans la justification de la belle construction de Lake évidemment
    Amicalement
    [small]p[/small]appus125760
  • Cher pappus,

    J'étais parti de ceci :
    $$\dfrac{z-u}{a-u}=\dfrac{a'-v}{z'-v}\qquad$$

    où je me doutais bien que Thalès avait son mot à dire. Je pense que ça ne répond pas vraiment à ton "Pourquoi ?"
    Amicalement.
  • Mon cher Lake
    Exactement, c'est aussi simple que cela!
    L'axiome de Thalès, il fallait y penser et tu l'as fait!
    Bravo!
    Maintenant passons au cas complexe.
    C'est beaucoup plus passionnant!
    Je l'ai connu un peu avant ma jeunesse numide!
    Mais plutôt que de se retrouver pendant ces orageuses années cinquante, imaginons nous plutôt être en 1873, l'année où Paul écrivait:

    Il pleure dans mon coeur
    Comme il pleut sur la ville ;
    Quelle est cette langueur
    Qui pénètre mon coeur ?

    Ô bruit doux de la pluie
    Par terre et sur les toits !
    Pour un coeur qui s'ennuie,
    Ô le chant de la pluie !

    Il pleure sans raison
    Dans ce coeur qui s'écoeure.
    Quoi ! nulle trahison ?...
    Ce deuil est sans raison.

    C'est bien la pire peine
    De ne savoir pourquoi
    Sans amour et sans haine
    Mon coeur a tant de peine !


    Tu es devant ta feuille de papier plus ou moins chiffonnée sur laquelle sont tracés les cinq points $A\ $, $A'\ $, $U\ $, $V\ $, $M\ .$
    Armé seulement de ton compas déjà rouillé et de ta règle encore plus ébréchée, trace moi le point $M'=f(M)$ où $f$ est la transformation de Möbius de point limite objet $U\ $, (i.e: $f(U)=\infty\ $), de point limite image $V\ $, (ie: $f(\infty)=V\ $) et telle que $f(A)=A'\ $
    Tout ce qui te reste en tête, c'est la petite musique de Paul et l'égalité fractionnaire de ton dernier message!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus125762
  • En considérant la similitude directe $s$ qui envoie $M$ sur $A'$ et $U$ sur $V$, on a $s(A)=M'$.
    Malheureusement j'oublie tout; il faut que je je consulte mes archives pour construire l'image d'un point par la similitude directe dont on connait deux couples de points homologues.
    Je suppose que tu disposes de la macro correspondante ...

    Amicalement.
  • Une construction :

    - On construit le centre $\Omega$ de la similitude directe $s$ telle que $s(U)=V$ et $s(M)=A'$. La construction est plus ou moins classique.
    - Puis le point $J$ intersection de la droite $(UV)$ et du cercle $\Omega UA$ autre que $U$.
    - $M'$ est l'intersection de la droite $(AJ)$ et du cercle $\Omega JV$ autre que $J$.

    Ce n'est peut-être pas la meilleure manière de s'y prendre.

    Amicalement.125766
  • Bravo Lake
    Tu deviens aussi bon en géométrie circulaire qu'en géométrie affine.
    C'est amusant de constater que la même relation fractionnaire fonctionne aussi bien en géométrie affine dans le cas réel qu'en géométrie circulaire dans le cas complexe.
    Effectivement comme tu l'as finement remarqué, les triangles $UMA$ et $VA'M'$ sont directement semblables.
    Non seulement je dispose de la macro correspondante mais j'ai expliqué des dizaines de fois ici même comment effectuer cette construction qui se trouve dans le Lebossé-Hémery mais aussi dans l'Iliovici et Robert que tu connais bien.
    Par contre, il est beaucoup plus dur de construire les deux points fixes de $f\ $à partir des mêmes données.
    Avis aux amateurs!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus125770
  • Bonjour à tous
    Je reprends mon diagramme stéréographique:
    $$
    \xymatrix{\mathbb S^2\ar[r]^r\ar[d]_{\pi}&\mathbb S^2 \ar[d]^{\pi}\\
    \widehat{\mathbb C}\ar[r]^{\sigma}&\widehat{\mathbb C}
    }
    \qquad
    $$
    Autrement dit:
    $$\sigma=\pi.r.\pi^{-1}\qquad$$
    Mais cette fois je suppose que $\sigma\ $ est une homographie quelconque de $\widehat{\mathbb C}.\qquad$
    $r\ $ n'a plus de raison d'être une rotation de la sphère et est une transformation de Möbius la plus générale de la sphère.
    On montre alors que $r=\pi^{-1}.\sigma.\pi$ n'est plus la restriction à la sphère d'une rotation de $\mathbb R^3\ $ mais la restriction à la sphère d'une transformation projective pas tout à fait quelconque mais très particulière de $\mathbb R^3\ $
    La question est donc la suivante: comment s'y prendre pour le prouver?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    En attendant que quelqu'un (mais je crois que ça va être ma pomme comme d'habitude!) ait une idée sur ce calcul d'une homographie de $\mathbb R^3\ $, ça fait quand même une matrice de taille $4\ $ à se farcir et a priori ce n'est pas la grande joie, je reviens sur la notion de points limites d'une transformation de Möbius $\sigma\ $
    Lake nous a montré leur utilité dans la construction de l'image $M'=\sigma(M)\ $ d'un point $M\ $
    Mais en général une telle transformation est donnée par les images $A'\ $, $B'\ $, $C'\ $ de trois points distincts $A$, $B$, $C$
    Se pose donc la construction de ces deux points limites!!!
    Comment faire?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Merci Lake pour ta construction
    Je vois que tu sais encore ton cours de géométrie!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
    PS
    Tu devrais t'intéresser à cette construction des points limites ll y a de multiples façons d'y parvenir et toutes sont bonnes à prendre, même celles auxquelles je n'ai pas pensé!
    Et quand tu les auras toutes maitrisées, tu pourras dire que tu es un spécialiste de la géométrie circulaire!
  • Cher pappus,

    Tu peux imaginer que je suis ; c'est la cas. Mais je commence à être un tantinet dépassé.
    Ce que j'ai retenu : points fixes et points limites forment en général un parallélogramme dans le plan complexe.
    J'ai fait quelques recherches ici même, dans le forum géométrie, qui ne m'encouragent pas vraiment. Par exemple ici

    Une petite question sur le birapport :
    pappus a écrit:
    Si on veut faire le cuistre, on utilise le plus que défunt birapport :
    $$(\infty,u,a,z)=(v,\infty,a',z')\quad$$
    Ce qui se traduit par:
    $$\dfrac{z-u}{a-u}=\dfrac{a'-v}{z'-v}\qquad$$

    Avec les infinis, comment passe-t-on de la première ligne à la "traduction" ?

    Amicalement.

    P.S. Mon "entreprise" avec l'Iliovici et Robert est au point mort depuis un an ...
  • Mon cher Lake
    En géométrie projective, le point $\infty$ est un point comme un autre
    Par exemple:
    $$(\infty,u,a,z)=(a,z,\infty,u)=(z,a,u,\infty)\qquad$$
    puisque tu connais le groupe du birapport
    Ce dernier birapport vaut:
    $$(z,a,u,\infty)=\dfrac{u-z}{u-a}:\dfrac{\infty-z}{\infty-a}=\dfrac{u-z}{u-a}\qquad$$
    Car on convient que:
    $$\dfrac{\infty-z}{\infty-a}=1\qquad$$
    Heuristiquement:
    $$\dfrac{\infty-z}{\infty-a}=\lim_{Z\mapsto \infty}\dfrac{Z-z}{Z-a}$$
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Merci pappus,

    C'est ce que j'avais plus ou moins entresuperposé.
    La dernière ligne heuristique me rassure et me convient bien.

    Amicalement
  • Bonjour à tous,

    $A,B,C$ et leurs images par l'homographie $h$ : $A',B',C'$ étant donnés, je suppose connue la construction de l'image $M'$ d'un point $M$ du plan complexe par cette homographie. (Je ne la connais pas mais j'essaie de me soigner...)

    - Soit $M$ un point quelconque de la droite $(AB)$. On construit son image $M'$.
    - L'image de $(AB)$ est le cercle $A'B'M'$. Il passe par $V$.
    - En répétant l'opération pour les droites $(BC)$ et $(CA)$, on obtient deux autres cercles.
    - L'intersection commune des trois cercles est le point limite $V$.

    On peut faire la même construction avec $h^{-1}$ qui envoie $(A',B',C')$ sur $(A,B,C)$ et les images des droites $(A'B'),(B'C')$ et $(C'A')$ : trois cercles qui se coupent en $U$ second point limite.

    C'est bien sûr très incomplet : il manque la construction de l'image d'un point par une homographie définie par trois couples de points.

    Amicalement.

    [Edit] Je suis en train d'étudier ce fil.
  • La similitude directe $s_u:ab\mapsto b'a'$ envoie $u$ sur $v$.
    La similitude directe $s_v:a'c'\mapsto ca$ envoie $v$ sur $u$.
    Donc $u$ est le point fixe de $s_v\circ s_u$ et $v$ celui de $s_u\circ s_v$.
  • Merci Gai Requin
    Tu es le bienvenu évidemment
    .Mais j'avoue avoir du mal à te suivre avec cette histoire de points fixes
    Quel problème essayes-tu de résoudre?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
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