Transformations de Möbius

Bonjour
Voici l'énoncé de ma question.

Une transformation de Möbius de C U {l'infini} est par définition la composition d'un nombre fini d'inversions (relativement à des cercles de C) et de réflexions orthogonales de C.
Montrer que toute translation de C dans C est une transformation de Möbius.
Idem pour toute rotation et toute homothétie (de rapport non nul).

J'ai écrit que le groupe engendré par les réflexions est le groupe des isométries euclidiennes donc une translation et une rotation sont des transformations de Möbius.

Puis l'homothétie de centre a et de rapport k non nul est la composée de l'inversion par rapport au cercle de centre a et de rayon 1 avec l'inversion par rapport au cercle de centre a et de rayon racine carrée de k. Donc toute homothétie de rapport non nul est une transformation de Möbius.

Est-ce correct ?
Merci beaucoup.
«13456789

Réponses

  • Bonjour Odile.

    C'est parfaitement juste.

    Les réflexions orthogonales de $\C$ engendrent le groupe des isométries, dont les éléments fixent $\infty$.

    Sinon, d'accord pour la construction des homothéties. Le point $a$ peut être pris arbitrairement. Par exemple $a = 0$.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Merci e.v .

    Je me demandais si il fallait aussi envisager la réponse à la question en utilisant l' écriture homographique d' une transformation de Möbius et donc envisager une translation, rotation , homothétie par leur écriture complexe
  • Bonsoir ochi.

    Oui, c'est possible aussi, et intéressant. Comme Odile a commencé sur le terrain des transformations, je n'ai pas vu de nécessité de changer de terrain.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Bonne Nuit à tous et faites de beaux rêves.
    Il faut quand même remarquer que le sous-groupe du groupe de Möbius fixant $\infty$ est le groupe des similitudes et pas seulement des isométries.
    Problème:
    Décomposer une similitude directe en produit de deux transpositions circulaires.
    Une transposition circulaire est une transformation de Möbius directe involutive.
    On l'appelle aussi parfois une involution.
    Décomposer donc une similitude directe en produit deux involutions.
    On montre d'ailleurs que toute transformation de Möbius directe (pas seulement les similitudes directes) se décompose (d'une infinité de façons) en produit de deux involutions: le démontrer pour passer le temps!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    Par exemple soit $s$ la similitude directe de centre $O$ envoyant $A$ sur $B$.
    Soit $C$ un point quelconque du plan.
    Soit $f$ l'involution de pôle $O$ échangeant $A$ et $C$ et $g$ l'involution de pôle $O$ échangeant $B$ et $C$.
    Alors:
    $$s=g\circ f\qquad$$
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Merci pour ces précisions Pappus.

    Penses-tu qu'il faille rajouter ce que tu mentionnes dans ma réponse de départ ?
  • Ma chère Odile0502
    Je le pense. Il faut toujours mentionner les générateurs d'un groupe et la façon dont se décompose un élément du groupe!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Soit $h$ une homographie de points limites $O\neq O'$ (i.e. $h(O)=\infty$ et $h(\infty)=O'$) et qui envoie $A$ sur $A'$.
    Soit $s$ la symétrie de centre le milieu de $OO'$ et $f$ l'involution de pôle $O$ qui échange $A$ et $s(A')$.
    Alors $h=s\circ f$.
  • Merci Gai Requin
    Ta décomposition se passe dans le plan euclidien auquel on a rajouté un point à l'infini et tu profites de cela pour utiliser les points limites ainsi que la notion de milieu (de $OO'$).
    C'est juste mais pas très satisfaisant du point de vue de la géométrie circulaire puisque par exemple les points limites ne sont pas des invariants circulaires, i.e: ils ne sont pas invariants par conjugaison tout comme la notion de milieu d'ailleurs!!!!!
    Je te propose quelque chose de plus élégant.
    Tu es sur la glorieuse (et défunte) sphère de Riemann. Tu y restes confiné avec interdiction absolue d'en sortir sous peine d'une amende de $135€.\qquad$
    Soit $f$ la transformation de Möbius directe de points fixes $I$ et $J$ envoyant $A$ sur $B$
    La décomposer en produit de deux involutions!
    Les points fixes eux sont invariants par conjugaison!!!!!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Soit $g$ l'involution de pôle $B$ échangeant $I$ et $J$.
    Soit $h$ l'involution de pôle $A$ échangeant $I$ et $J$.
    Alors $f=g\circ h$.
  • Mon cher Gai Requin
    La Divine et Homogène Sphère de Riemann ne connaît pas les points à l'infini tout comme le Défunt Plan Projectif ignore les droites de l'infini!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
    PS
    Sur la Divine Sphère de Riemann, les transformations de Möbius sont analytiques, pas le moindre pôle à se mettre sous la dent!!!!!
  • Ok, je remonte sur la sphère de Riemann.
    Soit $C\notin\{A,B,I,J\}$, $g$ l'involution telle que $IB\mapsto JC$ et $h$ l'involution telle que $IA\mapsto JC$.
    Alors $f=g\circ h$.
  • Merci Gai Requin
    Ctipa+sainple!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Ben tu m'as juste fait redire la même chose sans $\infty$.
  • Bonsoir Gai Requin
    Cachez cet infini que je ne saurais voir!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • [Ce message] est l'exacte expression de [ce message] sur la droite projective complexe où l'on pose $\infty:=[1:0]$.
  • Mon cher Gai Requin
    Tu n'étais ni dans le plan circulaire ni sur la droite projective complexe mais sur la Divine Sphère de Riemann où je t'avais confiné.
    Mais on ne va pas continuer à pinailler.
    Passe une très bonne soirée!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour,

    Inspirées par la très jolie vidéo http://www-users.math.umn.edu/~arnold//moebius/index.html, quelques devinettes.
    On prend comme sphère de Riemann celle de pôle $(0,0,1)$.

    1) Un exemple

    a) Une certaine homographie $h$ envoie $z=1+i$ en $z'=2+i$ (images $M$ et $M'$ sur le dessin). Cette homographie a pour points fixes $A$ et $B$, d'affixes $-1$ et $1$.
    Déterminer l'écriture $\dfrac{az+b}{cz+d}$ de $h(z)=z'$, avec $a, b, c, d$ les plus simples possibles.

    b) On appelle $P$ l'image de $M$ par la réciproque de la projection stéréographique, $R$ l'image de $P$ par la rotation d'un angle $2\alpha$ autour du diamètre parallèle à $(Ox)$. $M'$ est, comme l'annonce la vidéo, le projeté stéréographique de $R$. Déterminer l'angle $\alpha$.
    ("La vidéo l'annonce"... fort discrètement. Comme je passe mon temps à faire des erreurs de calculs, et à ne pas voir les nez au milieu de la figure, il aura fallu plus de deux semaines pour m'y retrouver !)

    2) Cas général : pour toute homographie de points fixes $-1$ et $1$, exprimer $a, b, c, d$ en fonction de $\alpha$.

    3) On généralise encore un peu plus, avec comme nouveaux points fixes $A$ et $B$ les points d'affixes $-e^{i\theta}$ et $e^{i\theta}$. L'axe (marqué en noir) de la rotation associée à $h$ pivote alors d'un angle $\theta$, autour de $(Oz)$.
    Exprimer $a, b, c, d$ en fonction de $\alpha$ et de $\theta$.

    4) Exprimer le birapport de $h$ en fonction de $\alpha$ et $\theta$.

    Amicalement,
    Swingmustard124790
  • Bonjour,

    1) a) $h(z)=z'=\dfrac{3z+i}{iz+3}$, ça vous va ?

    b) Pour notre exemple, $P(\frac{1}{3},\frac{1}{3},\frac{2}{3})$ et $R(\frac{1}{3},\frac{1}{6},\frac{5}{6})$ peuvent vous aider à déterminer ce sacré angle $\alpha$.

    Pour le même prix, les points de vue face à $(Oz)$ et à $(Oy)$, mais tout de même pas $(Ox)$ : y aurait de l'abus !

    Amicalement,
    Swingmustard124908
    124912
  • Mon cher Swingmustard
    Tes questions sont imprécises et très fumeuses!
    Comment veux-tu qu'on y réponde?
    En voici une bien précise.
    Parmi les homographies $\{z\mapsto \dfrac{az+b}{cz+d}\}\ $ de la droite projective complexe, quelles sont celles qui correspondent à des rotations de la sphère de Riemann c'est à dire à des éléments de $SO(3)?\qquad$
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Cher pappus,
    Tu me feras toujours rire. Tu reposes ma question (3), sans les indications.
    Et voguent tes qualificatifs préférés...
    Mais je te pardonne, incapable d'être "précisément, très fum... asse" après toi.
    Pour une fois, j'ai les réponses aux questions que j'ai posées.
    J'attendrai donc un peu, des fois que quelqu'un qui aurait envie de chercher ait aussi le plaisir de répondre.
    Amicalement,
    Swingmustard
  • Mon cher Swingmustard
    Ce n'est pas tout à fait la même question.
    Tu pars de la rotation et tu cherches l'homographie correspondante.
    Moi, je pars de l'homographie et je cherche celles qui correspondent à une rotation.
    Quant à tes questions, je maintiens qu'elles sont bien mal posées.
    Soit on se donne l'angle $\alpha$ une fois pour toutes et on a pas à le déterminer.
    On cherche donc autre chose mais quoi exactement?
    Soit il faut déterminer l'angle $\alpha$ comme tu le dis si bien mais alors que se donne-t-on pour pouvoir le déterminer?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Cher pappus,
    Tu as bien raison (comme d'hab), de plus je me suis limité aux rotations dont l'axe est horizontal (ce qui est un peu précis, n'est-ce pas ;-) ?) tandis que tu les envisages toutes.
    Bon, je vais revoir ma copie, examiner la nuance entre nos questions, et m'attaquer à ta question plus générale (alors que je sens qu'elle va me donner du mal).
    Ça va prendre un peu de temps.
    En tout cas, merci (bien sûr) d'être passé par là.

    Tu dis "[...] Soit il faut déterminer l'angle $\alpha$ [...] mais alors que se donne-t-on pour
    pouvoir le déterminer?" Je nous ai donné comme invariants les points d'affixes $-1$ et $1$, et $2+i$ comme image de $1+i$, non ?

    Amicalement,
    Swingmustard
  • Bonsoir Swingmustard
    Il n'est absolument pas sûr que ton homographie de points fixes $-1$ et $1$ envoyant $1+\imath$ sur $2+\imath$ corresponde à une rotation.
    Cela mérite à tout le moins une démonstration!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Cher pappus,
    Je ne sais pas si tu doutes ou si tu veux vraiment la démonstration.

    Dans le 1er cas, je te demande de regarder de près, car j'ai pas mal travaillé pour rendre mon exemple intéressant, et je viens encore de contrôler. Je crois positivement que l'homographie définie par $z'=\dfrac{3z+i}{iz+3}$ correspond à une rotation de la sphère de Riemann.
    ("Celle de pôle $(0,0,1)$", disais-je dans mon premier message : avons-nous bien la même ?)
    J'aurais un peu l'impression de gâcher le suspense en livrant l'angle de cette rotation trop vite.

    Dans le 2ème cas, je proposerai demain ou après-demain ce qui me semble être l'angle en question, i.e. ça ressemblera plus à une vérification qu'à une vraie démonstration.
    Mais, comme dit plus haut, merci pour ta question qui appuie là où ça fait mal : il faut que je me cogne un rendez-vous avec $SO(3)$ !

    Amicalement,
    Swingmustard
  • Mon cher Swingmustard
    Si j'ai bien compris, tu cherches à nous faire découvrir l'isomorphisme de groupes :
    $$SU(2)/\{Id,-Id\}\simeq SO(3).
    \qquad$$ C'est long et délicat à expliquer en détail !
    Je te souhaite beaucoup de courage !
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Cher pappus,
    Si j'ai une telle ambition, tu peux m'appeler "M. Jourdain" !
    (Merci pour la référence au groupe spécial unitaire : est-ce que tu nous emmènes vers la topologie ? Vers la géométrie différentielle ? Ouille ouille ouille, c'est loin et en fait je n'ai pas l'impression d'avoir pigé grand-chose, à l'époque.)

    Geogebra a une jolie fonction "Lieu(Point créant le lieu, Point)" que j'aimerais appliquer ainsi.
    Le deuxième serait chronologiquement le premier, M : un "Point dans la petite grille".
    Le premier serait M' : "Point image de M par la fonction homographique considérée".
    Hélas, pour l'instant ça coince.
    La petite grille dont je parle est celle de la vidéo de Arnold et Rogness (2007), que j'ai mentionnée plus haut.

    As-tu vu cette vidéo (qui n'apporte sûrement rien à tes connaissances) ?
    Si oui, fait-elle intervenir les "groupes spéciaux" que tu évoques ?

    Je n'oublie pas ma promesse sur l'exemple, mais je subis un contretemps.
    Au fait, $\alpha$ (de l'exemple) est fort connu, n'est-il pas ?

    Amicalement,
    Swingmustard
  • Mon cher Swingmustard
    Je ne suis pas tellement intéressé par la topologie seulement par la géométrie et les disciplines voisines comme l'algèbre et les théories des variétés et des groupes de Lie.
    Je suis un peu triste de voir que ce sujet que tu as soulevé n'intéresse personne alors qu'il est au cœur de l'algèbre et de la géométrie, une géométrie qui ne se limite pas à démontrer que des points sont alignés et des droites concourantes!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Cher pappus,
    Je garde largement l'espoir de vous voir, tes compères et toi, continuer d'essaimer !
    Patientons. J'en profite pour améliorer mes notations.
    Aujourd'hui, petite animation (pour mettre en route : cliquer dessus).

    Rappel : la très jolie vidéo Möbius Transformations Revealed http://www-users.math.umn.edu/~arnold//moebius/index.html m'inspire les devinettes suivantes.
    On prend comme sphère de Riemann la sphère de diamètre $[O\Omega]$, avec $\Omega(0,0,1)$.

    1) Exemple

    a) Soit l'homographie $h$, de points fixes $-1$ et $1$, qui envoie $z=1+i$ sur $z'=2+i$.
    Déterminer l'écriture $\dfrac{az+b}{cz+d}$ de $h(z)=z'$, avec $a, b, c, d$ les plus simples possibles.

    b) Arnold et Rogness disent qu'on peut voir $h$ comme la composée de trois transformations de l'espace. Appelons $m$ l'image de $M$ par la réciproque de la projection stéréographique, et $m'$ l'image de $m$ par la rotation d'angle $\beta=2\alpha$ autour du diamètre jaune (parallèle à $(Ox)$). $M'$ est, comme l'annoncent A. et R., le projeté stéréographique de $m'$.
    (Pour ceux qui ont raté le début, on en est un peu là.)
    Déterminer l'angle $\alpha$.
    (Qui est un angle fort connu.)

    2) Cas un peu moins particulier : pour toute homographie de points fixes $-1$ et $1$, exprimer $a, b, c, d$ en fonction de $\alpha$.

    3) a) On généralise encore un peu avec, comme nouveaux points fixes, les points d'affixes $-e^{i\theta}$ et $e^{i\theta}$. L'axe (marqué en jaune) de la rotation associée à $h$ pivote alors d'un angle $\theta$, autour de $(Oz)$. Exprimer $a, b, c, d$ en fonction de $\alpha$ et de $\theta$.
    b) [small]p[/small]appus voudra peut-être bien donner la réponse pour un axe quelconque. Moi je vais plutôt abandonner, pour l'instant.

    4) Exprimer le birapport de $h$ en fonction de $\alpha$ et $\theta$.
    Questions ajoutées aujourd'hui, auxquelles je n'ai pas de réponse : à quoi ce birapport peut-il nous servir ?
    Qu'il soit indépendant de l'un des deux paramètres est-il étonnant ?

    Réponses déjà données.
    1) a) $h(z)=\dfrac{3z+i}{iz+3}$.
    b) Pour notre exemple, $m(\frac{1}{3},\frac{1}{3},\frac{2}{3})$ et $m'(\frac{1}{3},\frac{1}{6},\frac{5}{6})$ peuvent aider à déterminer l'angle $\alpha$.

    Au fait, l'animation montre un segment bleu (de la petite grille d'A. et R.) en relation avec un arc bleu sur la sphère.
    Sur la sphère, la rotation autour de l'axe jaune transforme l'arc bleu en l'arc rouge.
    On retrouve pour finir l'arc rouge du plan, partie de la grille déformée d'A. et R., et image du segment bleu par l'homographie.
    Donc sur la vidéo, vous ne voyez que du bleu (sphère au repos) ou que du rouge (sphère dans son quart d'heure de folie).
    Jamais en même temps ces deux instants de la vie de la sphère.

    Amicalement,
    Swingmustard124976
  • Mon cher Swingmustard
    Si je comprends bien, tu me demandes de repiquer à la ratatouille et de me replonger dans les arcanes de la projection stéréographique.
    Quand je songe à tous ces pauvres étudiants qui se lancent dans la théorie des variétés avec l''étude de la sphère comme premier exemple, je sais le temps qu'ils perdent à comprendre comment fonctionne la projection stéréographique, alors que celle-ci était au programme de la classe de Mathématiques (Terminales), il y a encore soixante-dix ans!
    C'est tout un savoir faire des maitres et des élèves définitivement disparu aujourd'hui!
    Ci-dessous des sujets d'examens trouvés dans le Lebossé-Hémery
    Il fallait alors aller sur la Costa Brava ou sur les bords du Nil pour la retrouver!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus124986
  • Cher pappus,
    Je ne souhaite pas abuser, disant d'ailleurs "Patientons" en pensant que, peut-être, des amateurs de ma trempe passeront par là et, répondant à des questions (comme les miennes) moins exigeantes, se laisseront (encore un peut-être) apprivoiser (comme je l'ai été), et attirer par le sujet.
    Si "repiquer à la ratatouille" te rebute, ne te force pas, évidemment.

    Parlant de "sujet", j'en profite pour demander comment on répondait à un tel sujet d'examen, dont je n'ai encore jamais vu de corrigé.
    Faisait-on une dissertation géométrique ?
    Amicalement,
    Swingmustard
  • Mon cher Swingmustard
    Je pensais que c'étaient de simples questions d'oral.
    Il faut se rappeler qu'à l'époque, il y avait deux parties du baccalauréat, chacune d'entre elles étant divisée en un écrit ou un oral et ce dans toutes les matières.
    Ne riez pas!
    Je le sais puisque je les ai passées et je me souviens d'avoir été terrifié!
    Ce sont les lettres ME qui m'intriguent!
    Que signifient-elles?
    Mathématiques Élémentaires?
    Quel rapport avec le baccalauréat?
    Disait on baccalauréat de Mathématiques Élémentaires?
    On parlait plutôt de classe de Mathématiques et pas de Terminales!
    Mon propre oral avait duré même pas une minute, pas le temps de faire un exposé!
    Le nombre croissant de candidats devait déjà se faire sentir!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
    PS
    Je vais sans doute me lancer dans l'aventure mais il faut me laisser le temps de souffler.
    Je suis très vieux et encore un peu groggy de mon dernier vol plané dans un escalier et surtout il fait bien chaud!
  • Bonne nuit à tous
    Il faut déjà expliquer naturellement l'intervention du groupe $SU(2)\ $ dans cette histoire.
    Si une homographie $\{\rho:z\mapsto \dfrac{az+b}{cz+d}\}\ $ représente une rotation $r$ de la sphère de Riemann, cette rotation $r$ transforme toute paire de points antipodaux en une paire de points antipodaux.
    [large]Pourquoi?[/large]
    On est donc amené à s'intéresser à ces fameuses paires.
    Soit $h:\mathbb S^2\mapsto \mathbb C\cup \infty\ $ la projection stéréographique à partir du pôle nord $N(0,0,1)\ $.
    On sait ou plus exactement on savait que:
    $$h(x,y,t)=\dfrac{x+\imath y}{1-t}\qquad$$
    Et inversement
    $$h^{-1}(z)=\Big(\dfrac{2z}{\vert z\vert^2+1},\dfrac{\vert z\vert^2-1}{\vert z\vert^2+1}\Big)\qquad$$
    où la sphère $\mathbb S^2$ est perçue comme une sous-variété de $\mathbb C\times \mathbb R.\qquad$
    Il serait bon que quelqu'un nous démontre ces formules élémentairement de façon convaincante une fois pour toutes plutôt que de se scléroser l'esprit à montrer éternellement l'alignement de trois points
    Soit donc $M$ et $M'$ deux points antipodaux de la sphère de Riemann.
    Soit $z=h(M)\ $ et $z'=h(M').\ $
    Quelle relation a-t-on entre les complexes $z$ et $z'$?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Cher pappus,
    Pour mes calculs, j'ai en effet utilisé ces deux formules (avec de moins bonnes notations).
    Soit $m(x,y,t)\in\mathbb S^2$ distinct de $N$.
    Tout point de la droite $(Nm)$ a des coordonnées du type $(\lambda x, \lambda y, 1+(t-1)\lambda)$, $\lambda\in\mathbb{R}$.
    Cette droite rencontre $\mathbb{C}$ lorsque $1+(t-1)\lambda=0$, i.e. $\lambda=\dfrac{1}{1-t}$.
    (On n'est pas gêné par un éventuel $t=1$ puisque $N$ a été exclu, pour l'instant.)
    On en tire $h(m)=(\dfrac{1}{1-t} x, \dfrac{1}{1-t} y,0)$, d'où la première formule.
    La deuxième est du même tonneau, je crois me rappeler.
    Je dois aller manger !
    Amicalement,
    Swingmustard
  • Merci Swingmustard
    Merci pour cette ébauche de calculs pour lesquels je te fais confiance.
    Mais en dehors de son expression analytique, quel est le plus important à savoir dans la projection stéréographique que nos pauvres étudiants, abandonnés par leurs maitres, doivent découvrir par eux mêmes quand cela me paraissait si naturel quand j'étais en classe de Mathématiques?
    En tout cas, possédant l'expression analytique de la projection stéréographique, il est très facile d'obtenir la relation entre $z$ et $z'$.
    Quelle est cette relation?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour, cher Pappus, bonjour Swingmustard,
    Je suis votre discussion depuis le début, mais sans pouvoir intervenir, car "j'y pige que dalle" !
    Mais Swingmustard, j'apprécie tes figures colorées, et surtout, Pappus, j'aime le style de tes réponses, et j'admire la vivacité de ton esprit dans la manipulation de toutes ces notions qui me passent à cent lieues au-dessus de la tête !
    Je peux néanmoins, Pappus, te confirmer que l'abréviation "ME" veut dire "Mathématiques élémentaires" :
    Mon médecin de père a effectivement passé, en 1940 me semble-t-il, la deuxième partie du baccalauréat dans la section "Mathématiques Elémentaires" : j'ai d'ailleurs sous les yeux un exemplaire, récupéré dans le grenier de la maison familiale lors de la vente de celle-ci, d'un ouvrage d'aide à la révision, intitulé "La Question de cours de Mathématiques au Baccalauréat 2ème partie, Mathématiques Elémentaires" Tome II, "Compléments de géométrie, Géométrie descriptive, Géométrie cotée, Mécanique"
    A l'époque, il n'y avait que deux sections à la deuxième partie du baccalauréat : Philosophie (qu'a suivie ma mère), et "Math'Elèm", comme je l'ai entendu dire plusieurs fois ...
    "Math'Elèm", donc, en tronc commun pour des études supérieures scientifiques, puis "Math'Sup" et "Math'Spé", pour les futurs ingénieurs ...
    Bien amicalement
    JLB
  • Des encouragements qui font chaud au coeur, Jelobreuil !
    Le début de ma tambouille, c'est surtout des intersections : droite vs plan, droite vs sphère.
    Peux-tu préciser si on pourrait venir te chercher avant cette étape récente, ou plutôt après ?
    (Ne demande pas "très loin après", car moi je n'y suis jamais allé...
    Je ne peux pas m'empêcher de citer Renaud, s'adressant à Loulou qui ne nous ressemble pas : "Tu dis qu't'as tout fait, qu't'as été partout. Eh j't'ai même pas vu, et j'y étais aussi !")

    Cher pappus,
    Argh ! Deux sphères de Riemann sont plus célèbres que les autres, toutes deux avec le même pôle nord $N(0,0,1)$. Figure-toi que j'ai perdu presque quinze jours en juin à travailler avec celle qui est peut-être la plus officielle. Tu t'en sers autant que Berger : centre $O$, autrement dit, celle pour laquelle $\mathbb C$ est diamétral.

    C'était bien intéressant, mais je suis obligé de dire "perdu quinze jours" car quand j'ai réalisé la confusion avec celle de la vidéo (de diamètre $[ON]$, i.e. celle pour laquelle $\mathbb C$ est tangent), je n'ai pas réussi à bricoler les calculs pour m'en sortir, et ai dû tout recommencer à zéro.

    Je voudrais ne pas retomber dans l'ornière. Je retourne aux calculs (les deux formules, et la relation entre $z$ et $z'$ aux antipodes, dont on peut déjà dire, me semble-t-il, qu'ils sont alignés avec $O$. Pour les deux sphères, d'ailleurs), j'ai la soirée devant moi.
    Amicalement,
    Swingmustard
  • Mon cher Swingmustard
    Les calculs sont d’une trivialité désolante.
    Même Jelobreuil pourrait s’y essayer!
    On ne peut vraiment pas dire que c’est de la grande mathématique!
    Seule leur interprétation géométrique pose problème dans un pays où la géométrie se limite en gros à compter le nombre des sommets d’un triangle!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
    PS
    @Swingmustard
    Il n’y a pas moyen de se tromper!
    Aujourd’hui il ne nous reste qu’un seul cercle, le cercle trigonométrique et une seule sphère, la sphère de Riemann!
  • Cher pappus,
    J'aime bien ton idée (sûrement classique) d'appeler $t$ la troisième coordonnée, pour garder le $z$ des complexes.
    Du coup, les triplets $(x,y,t)$ pourront s'écrire $(z,t)$.
    On dirait bien que pour toi, il n'y a qu'une sphère de Riemann, disons la sphère unité.
    Vu que je ne crois pas pouvoir me passer de l'autre, je l'appellerai la sphère tangente.

    1) La formule pour $h$ est la même pour les deux sphères, et on a fait sa petite démonstration.

    2) a) Formule pour $h^{-1}$ de la sphère tangente ?
    La droite passant par $N(0+0i,1)$ et par $(z,0)$ est l'ensemble des (*) $(\lambda z, 1-\lambda)$, $\lambda\in\mathbb{R}$.
    Quand rencontre-t-elle la sphère tangente, dont l'équation est $\vert Z\vert^2+(T-\frac{1}{2})^2=\frac{1}{4}$ ?
    Lorsque $\lambda^2\vert z\vert^2+(1-\lambda-\frac{1}{2})^2=\frac{1}{4}$, i.e. $\lambda^2\vert z\vert^2+\lambda^2-\lambda=0$, soit encore $\lambda(\lambda(\vert z\vert^2+1)-1)=0$.
    Il n'aurait plus manqué que cette équation du second degré n'ait pas $\lambda=0$ pour solution : $N$ est l'une des intersections ! L'autre correspond à $\lambda=\dfrac{1}{\vert z\vert^2+1}$.
    Remplaçant dans (*), il vient $$h^{-1}(z)=\Big(\dfrac{z}{\vert z\vert^2+1},\dfrac{\vert z\vert^2}{\vert z\vert^2+1}\Big)\qquad$$
    b) Formule pour $h^{-1}$ de la sphère unité ? Voir le message de pappus, dont j'ai copié/collé la formule, aux $2$ et $-1$ près.

    3) Points aux antipodes l'un de l'autre.
    pappus peut boire du petit lait, puisque sur la sphère unité, il démarre avec $(z',t')=(-z,-t)$.
    Je rame sur la sphère tangente avec $(z',t')=(-z,\frac{1}{2}-t)$.
    Comme il le suggère, appliquons l'expression analytique valable dans les deux cas, $h(z,t)=\dfrac{z}{1-t}$.
    Attention, je vais déraper : Pour la sphère unité : $\dfrac{-z}{1+t}$ à comparer avec $\dfrac{z}{1-t}$, mène à $z=0$ ? Je sens que j'ai dérapé !
    Pour la sphère tangente : $\dfrac{-z}{\frac{1}{2}+t}$ à comparer avec $\dfrac{z}{1-t}$, même conclusion ?


    4) Bilan. Cher pappus, ce qui est trivial pour toi nous fait quand même bien transpirer !
    Amicalement,
    Swingmustard125028
  • mister pappus a écrit:
    Si une homographie $\{\rho:z\mapsto \dfrac{az+b}{cz+d}\}\ $ représente une rotation de la sphère de Riemann, cette rotation transforme toute paire de points antipodaux en une paire de points antipodaux. Pourquoi?

    Proposition de réponse.
    Qui dit "rotation de la sphère de Riemann", dit "l'axe est un diamètre $\Delta$, en particulier le centre ne varie pas".
    Or toute paire de points antipodaux est contenue dans un autre diamètre $D_1$ (exceptionnellement : le même, d'accord) qui, passant par le centre, aura ce point comme invariant.
    En tant que droite, $D_1$ a donc pour image une droite $D_2$ passant par cet invariant = centre de la sphère : encore un diamètre, dont les intersections avec la sphère forment la deuxième paire de points antipodaux.

    Convaincant ? Sais pas trop.
    Amicalement,
    Swingmustard
  • Mon cher Swingmustard
    Traditionnellement, on projette sur le plan équatorial.
    Le faire sur un autre plan parallèle n'apporte pas grand chose sinon composer la projection traditionnelle avec une homothétie.
    Maintenant que les formules analytiques de la projection stéréographique sur le. plan équatorial sont acquises, il reste deux choses à éclaircir:
    1° Quelle est la nature d'une projection stéréographique? Ce que ne savent pas nos étudiants actuels.
    Autrement dit, dans quel chapitre du Lebossé-Hémery la projection stéréographique est-elle étudiée?
    2° Quelle est la correspondance entre les complexes $z=h(M)\ $ et $z'=h(M')\ $ où $M\ $ et $M'\ $ sont deux points antipodaux de la sphère de Riemann?
    J'espère qu'au bout du compte, on va enfin finir par le savoir!!!!!!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Mon cher Swingmustard
    Plus simplement, la rotation $r\ $ conserve les distances.
    Les paires de points antipodaux réalisent le maximum de la distance mutuelle $d(M,M')\ $ de deux points de la sphère.
    Donc.....
    Je ne reprends pas les calculs qui sont vraiment d'une trivialité désolante et nous respecterons aussi religieusement la tradition en ne nous intéressant qu'à la projection sur le plan équatorial.
    Maintenant si on s'intéresse à la projection stéréographique dans le Lebossé-Hémery, on la trouvera dans la seizième leçon, page 263, article 414, leçon consacrée aux applications de l'inversion.
    La projection stéréographique est elle même une inversion ou plus exactement la restriction à la sphère de Riemann d'une inversion définie sur l'espace ambiant.
    C'est ce qu'ignorent nos étudiants actuels tout comme probablement les enseignants qui les forment!!
    Comment profiter de cette très importante remarque pour retrouver rapidement l'expression analytique de la projection stéréographique?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus125032
  • Bonjour à tous
    Je rappelle ci-dessous la définition de l'inversion telle qu'elle est donnée dans le Lebossé-Hémery.
    Lebossé-Hémery parle du plan ou de l'espace.
    La dimension n'intervient donc pas directement dans cette définition.
    On peut donc entendre par espace, un espace affine euclidien de dimension quelconque ou même pourquoi pas un espace préhilbertien.
    Quelle que soit la notion d'espace utilisée, ceci équivaut à:
    $$\overrightarrow{OM'}=\dfrac{k.\overrightarrow{OM}}{\langle \overrightarrow{OM}\vert\overrightarrow{OM}\rangle}\qquad$$
    Les formules analytiques décrivant l'inversion en résultent immédiatement en utilisant un repère orthonormé d'origine $O$.125040
  • Cher pappus,
    Pour ta question 2°, $z'=h(x',y',t')=h(-x,-y,-t)=\dfrac{-x-i y}{1+t}$.
    Par ailleurs, $\dfrac{x+i y}{1-t}=z$. Donc $x+i y=(1-t)z$, d'où $z'=\dfrac{-(x+i y)}{1+t}=\dfrac{-(1-t)z}{1+t}$, $$z'=\dfrac{t-1}{t+1}z$$
    Récemment, nous avions un doute sur une rotation que j'ai proposée. On ne travaillait pas avec la même sphère, c'est tout.

    Je m'absente jusqu'à ce soir.
    Amicalement,
    Swingmustard
  • Bonjour à tous
    Dans le cas qui nous occupe, l'inversion est celle de pôle $N(0.0,1)$ et de module $2.\qquad$
    Il y a donc une petite translation des axes à faire (quelle histoire épouvantable !) et les formules analytiques donnant les coordonnées $(x',y',t')$ du point $M'\ $ en fonction des coordonnées $(x,y,t)\ $ du point $M\ $ sont donc :
    \begin{align*}
    x'&=\dfrac{2x}{x^2+y^2+(t-1)^2}\qquad\\
    y'&=\dfrac{2y}{x^2+y^2+(t-1)^2}\qquad\\
    t'-1&=\dfrac{2(t-1)}{x^2+y^2+(t-1)^2}\qquad
    \end{align*} C'est un jeu d'enfant maintenant de voir que ces formules entraînent celles de la projection stéréographique telles que nous les connaissons !
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Merci Swingmustard
    On ne peut dire que la formule que tu nous proposes soit une relation entre $z\ $ et $z'\ $ puisque la coordonnée $t$ montre encore le bout de son nez.
    Pour t'aider je joins la figure ci-dessous qui n'est pas autre chose que celle du Lebossé-Hémery où j'ai coupé la divine sphère de Riemann par le plan $NSM.\qquad$
    Amicalement
    [small]p[/small]appus125046
  • Cher pappus,
    Je n'ai plus les yeux en face des trous, et bien que reconnaissant pour tant d'indications, je ne trouve pas.
    Parmi les renseignements non utilisés : $x^2+y^2+t^2=1$.
    Espérons que quelqu'un va s'y coller aussi... Pour que tu n'aies pas l'impression de devoir faire questions et réponses !

    Pour rire :
    pappus a écrit:
    [...] nous respecterons aussi religieusement la tradition en ne nous intéressant qu'à la projection sur le plan équatorial
    Il se trouve qu'il y a peu, je suis tombé sur $z\mapsto \dfrac{1}{\overline z}$ (qui, certes, n'est pas une homographie), en me disant "Nom d'une pipe ! Encore une projection stéréographique ?" Aujourd'hui, je dois ajouter ... "blasphématoire", puisque, si on pose $E(0,1)$, elle projette le cercle de diamètre $[OE]$ sur la droite tangente d'équation $x=1$ !
    Il s'en est d'ailleurs suivi une tentative fort enthousiaste d'utiliser les complexes sur un plan non horizontal. Qui a tourné court assez vite.

    Désolé pour ce soir, mais très amicalement,
    Swingmustard
  • Mon cher Swingmustard
    Faut pas te faire d'illusions, il n'y a que toi et moi et sans doute beaucoup de spectateurs silencieux!
    Tout ce que je te raconte n'a rien d'original.
    On peut le trouver dans les bons livres, encore faut-il les chercher ou bien dans divers polys qui trainent à droite et à gauche.
    C'est vrai que je t'ai donné beaucoup d'indications, en particulier ma dernière figure qui n'a pas l'air de t'avoir inspiré.
    Probablement le fait que la géométrie euclidienne élémentaire se réduit chez nous à ânonner ad nauseam l'axiome de Pythagore pour se convaincre de sa véracité et dont la seule utilité demandée est de nous permettre d'écrire triomphalement la formule:
    $$\sin^2(x)+\cos^2(x)=1\qquad$$
    en croyant fermement l'avoir démontrée!
    Oui, tu n'as pas utilisé le fait que le point $M(x,y,t)$ appartient à la sphère de Riemann, i.e:
    $$x^2+y^2+t^2=1\qquad$$
    Voyons voir!
    $$z=h(M)=\dfrac{x+\imath y}{1-t}\qquad$$
    $$z'=h(M')=\dfrac{-x-\imath y}{1+t}\qquad$$
    Donc on a:
    $$\overline z.z'=\dfrac{x-\imath y}{1-t}.\dfrac{-x-\imath y}{1+t}=-\dfrac{x^2+y^2}{1-t^2}=-1\qquad$$
    Cela c'est le calcul plutôt bébête!
    Interprétation géométrique?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonne Nuit à tous
    Regardons maintenant pourquoi les formules donnant l'expression analytique de l'inversion $i$ de pôle $N(0,0,1)$ et de puissance $2$ permettent de retrouver celles de la projection stéréographique.
    Soit $M(x,y,t)\ $ est un point de l'espace pas forcément sur la sphère de Riemann et $M'(x',y',t')=i(M).\qquad$
    On a vu que:
    $$\begin{cases}
    x'&=&\dfrac{2x}{x^2+y^2+(t-1)^2}\\
    y'&=&\dfrac{2y}{x^2+y^2+(t-1)^2}\\
    t'-1&=&\dfrac{2(t-1)}{x^2+y^2+(t-1)^2}
    \end{cases}
    \qquad
    $$
    On sait que $h$ est la restriction de $i$ à la sphère de Riemann d'équation: $x^2+y^2+t^2=1.\qquad$
    On regarde le dénominateur apparaissant dans les formules précédentes:
    $$x^2+y^2+(t-1)^2=1-t^2+t^2-2t+1=2(1-t)\qquad$$
    Donc immédiatement:
    $$h(x,y,t)=i(x,y,t)=(\dfrac x{1-t},\dfrac y{1-t},0)\qquad$$
    De même $h^{-1}\ $ est la restriction de $i^{-1}=i\ $ au plan d'équation $t=0.\qquad$
    D'où immédiatement:
    $$h^{-1}(x,y,0)=i(x,y,0)=\big(\dfrac{2x}{x^2+y^2+1},\dfrac{2y}{x^2+y^2+1},\dfrac{x^2+y^2-1}{x^2+y^2+1}\big)\qquad$$
    Avouez que c'est quand même bien comme démo!
    Plus besoin de connaître les équations paramétriques d'une droite.
    Remarquez aussi la grosse astuce utilisant le fait que l'inversion est involutive!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    Si on regarde ma dernière figure, on s'écarquille les yeux sur le triangle rectangle $Nmm'$ et on lit directement sur la figure:
    $$\overline{Om}.\overline{Om'}=-ON^2=-1\qquad$$
    C'était une relation bien connue autrefois dans le triangle rectangle.
    Est-elle encore enseignée aujourd'hui à une époque où on se contente d'ânonner l'axiome de Pythagore?
    Je n'en sais rien, j'en doute et je m'en contrefiche!
    Interprétation géométrique?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.