poste en prépa

Pour un reçu à l'agreg externe 2013 (entre les 150-200 ème place) qui ne souhaite pas faire de thèse : y a t il possibilité d'avoir un poste en prépa, quitte à être moins exigeant sur le lieu d'exercice ?

merci

Réponses

  • Avec une thèse, c'est déjà très improbable. Sans thèse, c'est absolument impossible.
  • seulement avec un peu de chance et sans aucun exigence de localisation ou de classe...
    Les seules personnes avec ce genre de classement que je connais en CPGE sont soit titulaires d'une thèse, soit passées quelques années dans le secondaire avec des bons états de service (voire les deux d'ailleurs) et je ne parle pas que des prépas scientifiques.
  • Tu peux tenter de trouver une place dans des classes prépas privées... c'est ce que j'ai fait, avec le même cursus que toi (183ème à l'agreg externe, pas de thèse), il y a 13 ans.
    Il faut faire une demande spéciale auprès du ministère, trouver toi-même une prépa qui recrute... et la convaincre de te prendre !

    Attention, même dans le cas où tout marche bien, il est fort probable que tu reçoives ton affectation en collège ou en lycée (si tu n'as pas demandé de report pour je ne sais quelle raison...) AVANT d'avoir eu la confirmation d'être affecté sur poste privé.
    J'ai eu un collègue qui n'a eu cette confirmation écrite que 3 jours après la rentrée... avec les coups de fil enflammés du proviseur de l'établissement où il était attendu !

    Bon courage.
  • Aujourd'hui il est très difficile d'obtenir un poste en CPGE en étant agrégé et docteur. Sans thèse, ça me parait impossible.
    Ce sont aussi les Inspecteurs Généraux affectent des dans le privé (ou suggèrent des noms...).
    Tu pourrais tenter les prépas intégrées (type ICAM...), sachant qu'ils ont beaucoup de mal à détacher des enseignants du public en ce moment.
  • Attention en prépa intégrée, ce sont souvent des postes de PRAG, il vaut mieux être dans le secondaire (parait-il)
  • Ah bon, pourquoi ? C'est mieux payé ?
  • En prépa intégrée tu dépends du ministère du supérieur, tu n'es jamais inspecté ton salaire n'augmente qu'à l'ancienneté. Donc au début c'est pareil mais tu y perds (très) vite. De plus tu ne peux pas aspirer au titre de prof de chaire sup. Les heures sup ne sont pas (du tout) comptées pareil.
    J'ai retourné le problème dans tous les sens durant cette année de prépa agreg, les seuls avantages sont post dans le supérieur sans thèse et à peu près ou tu veux parce qu'on court-circuite les mouvements inter-académiques
  • Les IG semblent de plus en plus exiger des thèses pour les jeunes. En effet, il se pose la question de devenir des missions des agrégés et l'intégration des classes préparatoires dans l'université. Ce dernier point pourrait arriver plus vite qu'on ne le souhaite.

    Pour les profs de prépa qui ne sont pas chaire-sup, il a été question de les intégrer comme PRAG, un statut largement moins enviable que ceux qu'ils ont actuellement (évolution sans inspection, heures sup moins bien rémunérées). Ceux qui ont une thèse pourraient avoir un statut plus favorable. De ce fait, et également du fait qu'aujourd'hui il est déraisonnable d'enseigner dans le supérieur sans avoir une idée de ce qu'est la recherche, les IG semblent essentiellement nommer des docteurs ou des thésards dont ils ont bon espoir que la thèse sera obtenue.

    Après je pense que quelqu'un avec un excellent classement pourrait être nommé sans thèse ; cependant ton classement n'est déjà pas un élément très favorable, mieux vaut ajouter des oeufs à ton panier.
  • Bonjour.

    Je suis enseignant en prépa nommé depuis peu sans thèse et cela ne me paraît pas être une condition sine qua none que d'avoir une thèse pour y enseigner. En effet, les classes prépas ne sont pas orientées directement pour la recherche (à part éventuellement pour préparer les ENS et encore).

    C'est simplement qu'étant donné la quantité de candidatures, ce sont les dossiers les meilleurs qui sont sélectionnés. Il y a donc plus de chance d'y être nommé avec une thèse que sans. Cependant, les IG nomment prioritairement ceux qu'ils ont inspectés et qu'ils croient capable d'enseigner en prépa.
  • Bonjour, si cela n'est pas trop indiscret, êtes-vous normalien ? Quel a été votre rang à l'agreg ?
  • Bonjour à tous,

    Pour répondre à ta question iridefoam, je ne suis pas normalien est j'ai obtenu un classement entre 20ème et 40ème.

    Mais le rang au concours, même si c'est soit disant le premier critère, ne fait pas tout. L'expérience, les remplacements effectués en classes prépa, la sollicitation des IPR pouvant transmettre aux IG peuvent aussi jouer. Je pense que l'on essaie aussi de mettre sur certaines prépas des enseignants prêts à s'investir pédagogiquement en sortant des sentiers battus.

    Cependant, je reste persuadé aussi que des travaux de recherche (Master, thèse, publications...) sont aussi d'excellents atouts pour enseigner en prépa, ne serait-ce que par la culture que l'on détient à la sortie de ces études.
  • Les PRAG ont un avancement comme les autres : au grand choix, au choix ou à l'ancienneté.
    Les heures sup ne sont pas décomptées pareilles, certes, mais franchement c'est plus un problème de riches...
  • Alban écrivait:
    > Les PRAG ont un avancement comme les autres : au
    > grand choix, au choix ou à l'ancienneté.

    Il y a beaucoup d'assurance dans cette phrase.
    Si tel est le cas, il semble que beaucoup de collègues PRAG se font avoir ...
  • Ben, on comprend bien que s'il n'y a pas d'inspection et que celui qui te note (le président de l'université) ne te voit jamais, ça va poser un problème...
  • Selon un syndicat bien connu des enseignants, les candidats cette année par exemple ont été classé en 5 groupes, dans l'ordre de priorité (voir ci-dessous). Il ne fait pratiquement aucun doute que les normaliens voient augmenter leurs chances d'être affecté en prépa quel que soit leurs "classement" :

    Groupe 0 : personnes ayant déjà effectué des remplacements en classes préparatoires
    Groupe 1 : Titulaires d’une thèse ET rang agrégation externe inférieur à 40, (interne 10)
    Groupe 2 : Titulaires d’une thèse ET rang agrégation externe inférieur à 120 (interne 20) OU thèse en cours et rang agrégation inférieur à 40 (interne 10)
    Groupe 3 : Tous les titulaires d’une thèse OU thèse en cours/DEA et rang agrégation inférieur à 80 (interne 20) OU rang agrégation externe inférieur à 40 (interne 10)
    Groupe 4 : Rang agrégation externe inférieur à 120 (interne 20)

    Et les autres. La remarque suivante est donné par ledit syndicat : "Malheureusement, depuis 2 ans, l’Inspection générale ne souhaite pas nous donner ces classements.".

    Voilà. Bon courage.
  • @Saint Diquet: intéressant.
    Dois-je donc en déduire que le dossier d'un candidat classé dans les 100 premiers à l'agreg, sans thèse, mais ayant effectué des remplacements en CPGE est prioritaire sur celui d'un candidat ayant été classé dans les 10 premiers et ayant une thèse ?
    J'imagine que le classement que tu donnes est relatif à l'obtention d'un poste en CPGE, quelque soit ce poste.
    Une fois en poste en CPGE, je pense que les évolutions de carrière doivent ensuite bien se différencier en fonction du background et du profil, non ?

    Bonne journée à tous,
  • Bonjour à tous,

    Il parait que lorsque l'on fait une candidature sur un poste en CPGE en fait on fait une candidature sur la France entière et que l'on a pas le choix du poste ni de même de l'académie.

    Si c'est le cas c'est vraiment prendre un risque lorsqu'on a une famille et que l'on est pas vraiment mobile.

    Ne peut-on pas candidater sur un lycée précis ou même une académie?

    Merci
  • Je ne sais pas si ça a changé depuis, mais à l'époque où j'avais candidaté, cette histoire de candidature sur la France était surtout une astuce pour contourner le problème administratif qui est qu'on ne peut t'affecter en dehors de tes voeux et qu'on ne sait pas au départ où sont les postes.
    Une fois le classement fait, l'IG prenait son téléphone et essayait de vendre ses postes aux ex-aequos d'un même paquet.
    Pour ma part, j'ai refusé le poste qu'on m'a proposé (je voulais finalement encore candidater à la fac), mais il y a visiblement eu méprise puisque dix jours plus tard il m'a appelé pour m'en proposer un autre. Tous mes amis qui sont en prépa m'ont dit qu'il y avait un vrai dialogue pour trouver la solution qui t'arrangeait le mieux.
  • @Bbidule, il paraît tout de même logique qu'une personne ayant déjà effectué un remplacement soit prioritaire sur des rangs à l'agrégation ou encore une thèse. En effet, dans le sens où un concours ou une thèse ne caractérise pas les capacités réelles d'un enseignant de prépa alors qu'une personne ayant déjà effectué un remplacement et qui a donc un retour d'un chef d'établissement sur le travail effectué sur le poste est à mon sens plus apte (si le rapport est positif j'entend) à enseigner en prépas vu qu'elle a déjà un pieds dans le système.
  • Pour Marie -Eve :
    si tu as déjà un poste, et donc n'es pas dans le cas d'un néo-titulaire demandant une prépa, mais devant impérativement avoir une affectation :
    Les candidatures sur poste en prépas sont des candidatures sur postes spécifiques, me semble-t-il.
    Il n'y a donc pas de mystère, tu en discute avant avec l'IG, et le poste sur lequel tu es susceptible d'aller est connu depuis le début.

    Le plus simple est de demander confirmation à un inspecteur le jour de la prérentrée à Aix (on t'y vois, non ?)
    Amicalement
    Volny
  • @Volny : Je t'avoue que l'idée de ma présence à la pré-rentrée de Aix ne m'avait même pas effleurée :)

    Surtout que j'ai reçu un mail d'invitation mais pas de convocation (alors que le mail disait que j'allais en recevoir une)
    De plus lundi j'avais l'intention d'aller me présenter dans MES établissements d'affectation, pour voir quelles classes j'allais avoir et ainsi voir je faisais la fameuse lettre de réclamation vu que le lycée dans lequel je suis affectée n'est toujours pas ouvert!!!!!!
  • @Rémi_pas_logué: je partage complètement ton point de vue. Mais j'ignorais que les IG le partagent également à ce point-là !
    Amicalement,
  • Ces catégories pour le mouvement et sa justification auprès de la commission paritaire sont purement indicatives. Typiquement si un poste se libère à Henri 4 en MPSI et qu'on a un ancien remplaçant en ECT et un normalien, major de l'agreg avec thèse, je doute que le remplaçant soit prioritaire.

    Je pense que la classification des dossiers ne soient juste qu'une aide à la décision et qu'ensuite la discussion se fasse au cas par cas en fonction des voeux et des gens correspondant.


    Deux expériences factuelles:

    * qqn dans la catégorie 1 n'a eu qu'un remplacement malgré un voeux toute la France il y a deux ans

    * cette année, un remplaçant (PCSI bien inspecté, normalien sans thèse) n'a pas eu de poste fixe (en demandant toute la France) alors qu'un normalien sans thèse et mieux classé a eu un poste (avec des voeux Paris-Versaille-Créteil)
  • Autre question dans la catégorie prof de prépa ;)

    Que se passe-t-il si un prof de chaire sup veut arrêter d'enseigner en prépa et demande (et obtient) un poste en bts ou en lycée, peut-il perdre la chaire?
  • C'est une question assez hypothétique, mais il me semble que la réponse est là

    http://legifrance.gouv.fr/telecharger_rtf.do?idTexte=LEGITEXT000006061564&dateTexte=20090301


    - les profs de chaire sup forment un corps
    - ils ont le droit d'enseigner en pré-bac.

    Donc, si un prof de chaire sup obtient d'être affecté en pré-bac, il conserve évidemment son statut.
  • Le cas s'est déjà produit tout hypothétique qu'il soit.

    amicalement,

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • C'est sur que c'est relativement improbable, mais je me posais la question après avoir lu que l'accès à la chaire sup était réservé aux profs de prépa

    Merci pour vos réponses
  • La lecture des textes officiels est une source de sagesse inépuisable...
    J'ai appris récemment qu'un professeur d'université accédant à la première classe perdait la possibilité de se faire détacher sur un emploi d'IPR. Je conjecture que c'est un problème d'indice terminal.

    Un inspecteur général qui souhaiterait retourner édifier les masses dans le secondaire le pourrait-il sans repasser le concours ?
  • Je ne sais pas mais j'ai le cas d'un professeur d'université en fin de carrière ayant eu l'agreg il y a longtemps et ayant fait parti du jury de l'agreg externe qui n'avait jamais "utilisé" son agreg et qu'on a empéché de devenir prof en prépa sous prétexte qu'il n'avait pas enseigné pour l'EN depuis plus de 10 ans (10 ans de dispo = démission) et qui ne pouvait pas repasser le concours car il avait fait parti du jury....

    Je posais la même question aussi pour les postes à l'étranger, il y en a beaucoup plus pour les certifiés que pour les agrégés.
    Quelqu'un qui comme moi a eu le CAPES, s'est fait titularisé certifié puis a l'agreg et se fait titularisé agregé (bon ok ça s'est pas encore fait) peut-il demander un poste de certifié à l'étranger sans avoir à démissionner de l'agreg???
  • A présent, la règle est claire: on ne peut pas être dans deux corps à la fois.
    (Ca a changé dans les années 80-90 je crois)
    Le jour où tu es titularisé(e) dans un corps, tu es rayé(e) définitivement de l'ancien corps.
    Il y a des possibilités de détachement, mais elles sont contingentées budgétairement, et en pratique j'ai l'impression qu'elles ne sont possibles qu'entre des corps qui se ressemblent
    (Je vais peut être dire une bêtise, mais je crois qu'il y a une règle comme quoi tu ne peux pas perdre ton salaire (je ne parle pas des primes) lors d'un détachement dans un autre corps, c'est ce qu'on appelle garder le bénéfice de son indice à titre personnel, du coup tu comprends bien qu'on n'a pas envie de détacher quelqu'un sur un poste pour lequel il est surqualifié).

    Je ne sais pas ce qu'il en est pour les postes à l'étranger, par contre en fac on ne fait maintenant plus de distinction au moment du concours entre PRCE et PRAG: les deux peuvent candidater indifféremment et reçoivent, s'ils sont pris, le salaire de leur corps.
  • Je confirme pour les vœux. On m'a proposé une prépa hors vœux et j'ai du faire un courrier au doyen pour étendre ma demande. Ça n'avait pas l'air d'être un détail pour l'ig qui m'a contacté et il était très important que je fasse cette demande d'extension.
    Sinon l'usage c'est quand même de nommer des gens près de chez eux même s'ils font des vœux France entière. On préfère parfois un candidat classé 4 qui habite juste en face qu'un candidat 2 à 1000km.
    En maths, on est assez bien loti au niveau des nominations. Mise à part exceptions (Imad si tu nous lis ^_^) rares, on comprend les nominations prises dans leur ensemble.
  • Il y a des grandes catégories mais je pense que c'est essentiellement du cas par cas, par exemple ne pas soi même avoir fait prépa et demander un poste en prépa me parait vraiment bizarre. Je pense qu'avoir fait des colles peut aider sur un CV. L'IG m'a demandé ce que j'avais fait aux concours d'ingé (centrale mine X) et m'a dit que être capable d'enseigner l'info était en ce moment un critère de choix !
  • @ aléa : ce que tu dis me rappelle un de mes collègues, prof d'université qui m'a dit que depuis qu'il était 1ère classe, il ne pouvait plus devenir proviseur, pour des raisons d'indice justement.
  • @Abdou : Pourquoi ne pas avoir fait de prépa et demander un poste dans l'une d'entre elles serait bizarre???
    Si on tenait le même raisonnement, il n'y aurait pas de prof de matières générales en lycées pro...
  • De nombreux profs de prépa (même dans les grands lycées) ne sont pas passé par une prépa ou une grande école...

    La compétence pour enseigner en CPGE ne s'acquiert pas à 18 ans.
  • prag écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,859390,862493#msg-862493
    [Inutile de répéter un message précédent. Un lien suffit. AD]

    L'assurance vient du fait que j'ai réussi à passer au grand choix en étant PRAG.
    Mais le système est très mauvais. La notation unique par le chef du département fait que tout le monde ou presque a la note maximale. En cas d"égalité, c'est la date d'entrée dans le corps des agrégés qui compte.
    Mais ça fait longtemps, que le sort des PRAG n'intéresse plus les syndicats...
  • L'ancien prof des MPSI1 de Louis-Le-Grand, qui fut ma classe, n'est jamais passé par autre chose que par la fac (et a même commencé par une L1 de psycho, pour "serrer les filles" nous disait-il).

    Bien sûr son rang à l'agrég (2e) a surement du jouer sur son affectation en prépa. Ce prof était tout jeune (la trentaine), on était tous persuadé que ce devait être son premier poste en prépa, quand on a appris qu'il avait fait ses premières classes dans la prépa de Hoche.

    Comme quoi tout est possible.

    PS : Si ce prof lit ce message et se reconnait, je tiens à lui adresser un grand merci car ce fut clairement le meilleur prof de toutes mes études.
  • Bonjour AlexCentre,

    je pense qu'une bonne partie de tes infos sur Serge sont fausses mais il n'est effectivement pas passé par prépa (et c'était loin d'être le seul parmi les profs de LLG à l'époque). Il enseigne désormais en MP* à Marcellin Berthelot, Saint Maur.

    Pour info, il a été remplacé en MPSI à LLG par un professeur d'université qui voulait revenir en prépas.
  • C'est pas vrai? A Berthelot? Merveilleux c'est à 2 minutes de chez moi j'irai lui passer le bonjour!

    Peut être que certaines infos étaient fausses oui, bien que je n'en ai pas beaucoup plus que celles de mon messages précédents et que pour le coup celles-ci proviennent de sa propre bouche (le coup de la L1 psycho et le passage à Hoche avant LLG).

    Ce dont je suis moins sûr c'est s'il a bien commencé à Hoche, c'est ce qui se disait mais lui n'avait jamais eu l'occasion de confirmer.

    En tout cas ce qui est certain c'est que c'était un jeune PRAG dans l'une des meilleurs prépas qui n'étais ni normalien ni ex-taupin. Il avait le niveau qui allait avec et a surement parlé aux bonnes personnes, n'empêche qu'il suffit de se donner les moyens.

    Pour ceux qui sont intéressés par les postes PRAG et qui passent l'agrég dans les années à venir, sachez qu'il voussera proposé à la fin des oraux d'agrég de rencontrer l'IG pour lui poser les questions de votre choix. Qui sait, s'il se rappelle de vous et que vous terminez avec un classement notable, cela pourra jouer en votre faveur lorsque vous demanderez une mutation en PRAG quelques années plus tard.
  • Si tu parles de PRAG dans une université, les IG n'ont normalement aucun rôle dans le processus de recrutement. Les recrutements se font (comme pour les MCF) dans chaque fac qui met en place sa commission comme elle l'entend.

    Une fois un PRAG retenu par une université, le PRAG est détaché et c'est au rectorat d'autoriser (ou non) le détachement. Les rectorats manquant de prof, il semble de plus en plus courant que ce dernier refuse les détachements.

    Tout au plus un IG peut faciliter l'une des démarches par ses connaissances, mais normalement il n'intervient pas dans ces processus.
  • Erreur d'acronyme je voulais parler des profs de prépa
  • Pour devenir prof en CPGE, comme cela a été mentionné, il est aussi possible de candidater dans une prépa privée sous contrat -- puisque ces établissements sont autonomes dans le recrutement. Le pour et le contre d'une telle carrière est assez clair:

    1) Si l'on est mal classé, on a quand même toutes ses chances, étant donné le déficit de compétence, d'y obtenir un poste en CPGE. Je connais des exemples de profs non agrégés, ou avec une agreg interne (en l'ayant repassé plusieurs fois pour l'avoir), y enseignant.

    Déficit de compétence dans des établissements non prestigieux j'entends; l'IGEN propose, sur demande, des dossiers, et il est clair que les établissements privés sous contrat sérieux fonctionnent avec l'IGEN -- mais d'autres établissements n'aiment pas renoncer à leur recrutement autonome, quitte à recruter des gens moins compétents -- mais plus dociles...

    2) Un tel choix, qui pourrait être celui de notre camarade initiateur du topic, sans consulter l'IGEN est dangereux -- il paraît difficile de la solliciter pour évoluer, et rester trop longtemps peut être malsain, car certains de ces établissements confisquent des heures de colles et imposent les colleurs, ne distribuent pas les heures telles qu'elles devraient l'être, refusent la participation des profs au recrutement -- avec menace de "rétrograder" le collègue en lycée/collège s'il est trop exigeant -- etc. Il est même des établissements imposant aux profs, même les fonctionnaires de faire des heures de catéchisme gratuitement!

    3) Si vous êtes fonctionnaire, il faudra l'autorisation du recteur pour enseigner dans le privé. SURTOUT, ne démissionnez pas si on vous le demande ! Vous aurez cette autorisation sans problème.

    Si vous envisagez cette voie, contactez l'IGEN, et lors de l'entretien gardez des exigences saines -- sans se laisser convaincre qu'il y a plein de candidates moins regardants que vous, ce n'est sûrement pas le cas...
  • AlexCendre: il a commencé par des cours dans le secondaire avant d'accèder aux prépas en MPSI à Hoche.
  • Marie-Eve écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,859390,862950#msg-862950

    Ah mais il ne faut pas faire de généralités, il y a de très bons prof de prépa qui n'y ont jamais mis les pieds en tant qu'étudiant. Mais un prof de math en MPSI par exemple c'est un peu le papa de ses élèves, et il n'y a pas que le niveau qui compte, le relationnel est aussi très important. Être passé par la prépa c'est vraiment savoir ce que vivent les élèves au quotidien et mieux les gérer, par exemple des gens qui rentrent avec 19.5 de moyenne au bac et qui n'auront jamais l'X et de loin, alors que c'était leur objectif initial...
    Personnellement cela m'a beaucoup aidé les histoires de mes profs sur leur prépa, certains avaient fait 5/2 et nous expliquaient pourquoi etc.
    Et puis avoir passé les concours auxquels on prépare les étudiants, ou juste les avoir préparé c'est un plus !
    Autant avoir fait l'ENS je pense pas que ça change grand chose pour être prof en prépa, on a des cours comme à la fac. Autant avoir soi-même fait prépa je pense que c'est un gros plus.
  • Etre passé par la prépa c'est vraiment savoir ce que vivent les élèves au quotidien et mieux les gérer

    Personnellement je trouve cette phrase complètement idiote... D'une part, pas besoin d'avoir vécu la même chose pour comprendre ou gérer des élèves. D'autre part, ce que j'ai vécu en prépa, il y a pourtant moins de 10 ans, n'a rien à voir avec ce que mes étudiants vivent aujourd'hui.
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