Non titularisation stagiaire CAPES

Bonjour,
Je souhaite savoir qu'est-ce qui pousse un jury à refuser de titulariser un stagiaire enseignant en période de stage après un CAPES math.

Quelles sont vraiment les raisons et pour ceux qui l'ont déjà vécu.

Cordialement.
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Réponses

  • Bonjour,

    Pour certain, il parait évident de savoir pourquoi ils n'ont pas été titularisé...

    Je pense que cela dépend un peu de celui qui va t'inspecter...
    Mais de ma propre expérience, je pense que le manque d'autorité est vraiment mal vu ...
  • Bonjour,

    je n'ai pas été validé en 2012 à Aix-Marseille. A noter que ce n'est pas un jury mais une comission qui valide (2 IPR, 1 chef d'établissement).

    Les raisons ont été les suivantes :
    - avis défavorable du chef d'établissement (collège) : trop de bruit dans une classe difficile de 4ème.
    Le chef d'établissement m'a reproché de faire du travail en groupe et de ne pas faire de magistral : en effet cela est préconisé lors de la formation -> il faut faire des activités et pas de magistral.
    - j'ai eu un mauvais entretien avec l'IPR qui m'a dit : 'je me suis ennuyé pendant 1 heure'.

    Ensuite je venais du secteur privé, je n'ai été libéré par mon employeur que le 31 aout,car on ne voulait pas me lâcher : j'avais un préavis de 3 mois pour mon départ, et j'avais les résultats du CAPES mi-juillet.
    Donc l'entrée au MEN a été difficile.

    Cette année au lycée, pas les meme problèmes et la on t'envoie l'IPR en chef qui m'a validé sur le champ (qui d'ailleurs n'a absolument rien à faire de l'avis du tuteur et du chef d'établissement). On a droit à 1 redoublement.

    A noter que certaines personnes se font exclure de l'EN au cours du deuxième stage, mais c'est rare.
    Je peux certifier que j'ai connu au moins une personne, n'ayant pas le profil d'enseignant , être validée ...
    Il faut voir qu'en maths il manque de plus en plus de profs, donc il faut le faire exprès pour être licencié.
    A noter qu'un redoublement de stagiaire est intéressant au niveau budgétaire pour le rectorat : meme service à peu près d'un titutlaire, prof un peu moins bien payé.
  • Bonjour,

    J'ai eu mon Capes en 2010.
    J'ai effectué une première année de stage qui s'est plutôt mal passée (difficultés avec l'une des mes classes essentiellement et des problèmes personnels).
    J'ai donc redoublé.
    Ma seconde année de stage s'est bien passée.
    J'ai amélioré mes points.
    J'ai eu un bon rapport de ma tutrice et deux rapports d'inspection corrects.
    Avec un avis défavorable de mon chef d'établissement, j'ai été virée licenciée.


    Donc, non, rbartome, je ne suis pas d'accord quand tu écris: "Il faut voir qu'en maths il manque de plus en plus de profs, donc il faut le faire exprès pour être licencié."
  • Et si c'est pas indiscret, peut-on savoir pourquoi ce chef d'établissement t'ai donné un avis défavorable ?
  • rbartome écrivait:

    > - j'ai eu un mauvais entretien avec l'IPR qui m'a
    > dit : 'je me suis ennuyé pendant 1 heure'.


    Quel sa...pa.d. Peux-tu me dire en privé lequel de nos chers IPR d'Aix Marseille cela concerne-t-il. Je crois bien reconnaître le style d'une de mes connaissances.
    Cordialement.
  • Mais que font les PCP ? Comment peut-on abandonner ainsi un stagiaire (ou alors tu n'as pas écouté ton PCP ?)

    On voit l'inspecteur une fois dans l'année, et ensuite au grand max trois ou quatre fois dans sa carrière.

    Le chef d'établissement est là tous les jours. Ton PCP aussi (ou presque). Et ils sont tous les deux présents avec l'inspecteur pour ta dernière visite, et dans le bureau du chef après ton inspection.

    Tu fais comme on t'a appris le jour où l'inspecteur est là, tu lui montre ta jolie progression spiralée, etc. tu fais du travail en groupe, de la démarche d'investigation, et tu l'as fait une ou deux fois d'abord pour pas qu'un élève dise : "c'est bien, çà, on ne l'avait jamais fait !" Tu as préparé les meilleurs cahier, et tu t'assure que les cancres n'aient pas de cahier pourri à montrer à l'inspecteur (placés stratégiquement au premiers rangs et loin de l'allée centrale).

    Le reste du temps tu fais comme tes collègues, et tu oublie l'inspecteur et l'IUFM. Et surtout tu sors de ta classe, tu discutes avec les collègue et avec le chef, et tu essaies de savoir ce qu'il faut faire pour avoir un avis favorable du chef d'établissement (chocolats, projets, nettoyer sa voiture, non, quand même pas n'importe quoi), mais la titularisation se construit toute l'année avec ceux qui sont là toute l'année...

    Je parle bien sur pour les stagiaires certifiés, pour l'agreg c'est un peu différent...
  • pierrecastelli écrivait:
    > Et si c'est pas indiscret, peut-on savoir pourquoi
    > ce chef d'établissement t'ai donné un avis
    > défavorable ?


    Que je rencontrais des difficultés durant cette seconde année de stage, particulièrement dans la gestion de classe et donc du coup que j'avais des problèmes relationnels avec mes élèves et que je ne pouvais pas évaluer correctement leur travail.
  • anonyme pour de bonnes raisons écrivait:
    > Le chef d'établissement est là tous les jours. Ton
    > PCP aussi (ou presque). Et ils sont tous les deux
    > présents avec l'inspecteur pour ta dernière
    > visite, et dans le bureau du chef après ton
    > inspection.


    Lors de ma dernière visite, ma tutrice avait demandé à assister à mon cours en sa présence... Ben il l'a viré...
    Il s'est entretenu à peine 2 minutes avec elle en ma présence... et s'est tout !
  • @mv : c'est assez surprenant.

    Etant en L.P., je ne sais pas si ce qu'anonyme raconte est la norme pour les certifiés, mais en ce qui me concerne, lors de ma visite de titularisation, il y avait mon PCP, et pour mes collègues stagiaire aussi, et cette année, j'étais PCP, et j'ai assisté à la visite finale de mon stagiaire, et je me suis entretenu avec le proviseur et l'inspecteur pendant une bonne demi-heure après la visite, et nous avions discuté le proviseur et moi au sujet de mon stagiaire, à de nombreuse reprises dans l'année. Maintenant je ne connais pas le fonctionnement de l'inspection de math pour les certifiés. Ce n'est pas le même corps d'inspection pour les L.P.

    Il faudrait qu'anonyme soit plus précis, ou que d'autres certifiés ex-stagiaires ou ex PCP partagent leur expérience.

    Amicalement
    Volny DE PASCALE
  • Bonjour,


    C'est assez surprenant... mais malheureusement, la vérité !!!

    @Volny DE PASCALE:
    Etant tuteur, sur quel(s) critère(s) t'es tu focalisé pour rendre tes rapports, ton avis ... ?


    J'aimerai bien aussi avoir l'expérience de certain à ce sujet...
    Mais il semblerait que ce soit un peu "tabou"...
  • En fait, je déteste les rapports :)

    Mais la préoccupation de toute l'équipe de Math du lycée pour notre stagiaire était d'être sur que l'an prochain, à Versailles, nous n'allions pas lâcher une pauvre brebis que le premier loup venu allait manger, mais bien un prof qui allait savoir se défendre, se battre et s'affirmer (je parle de la jungle du lycée, où les autres profs veulent les meilleures classes, les heures sup, les dédoublement, les heures de labo de math, les vendredi AM libres, la même salle toute la journée, et la plus près de la salle des profs et où les nouveaux se font manger tout cru s'ils ne savent pas se défendre).

    Et ça, on ne te l'apprend pas forcément.

    Ensuite, bien sur, il y a les élèves (mais qui s'occupe des élèves ? Aïe pas sur ta tête, je plaisante) et la tenue de la classe.

    Et enfin, il y a le travail de préparation des cours. Mais ces points sont en général bien suivi par les stagiaires, et à peu près bien traité à l'ex-IUFM.

    L'important pour nous, c'était ne de pas rester enfermer dans sa classe, et d'aller travailler avec :
    1° l'équipe de math
    2° l'équipe pédagogique des classes que l'on a
    3° la vie scolaire

    et pas forcément dans cet ordre là, il n'y a pas de priorité, les trois sont incontournables.

    Et parler. Parler des elèves ch...ants (mais si, il y en a parfois), des difficultés rencontrées, du match d'hier ou du temps de demain.

    Et mon avis (positif) a été donné en considérant :

    si le stagiaire écoute ce qu'on lui dit, et le prend en compte,
    si le stagiiaire parle de ses difficultés, et se fait aider à les surmonter (le prof qui fait tout tout seul, il y en a, mais c'est pas une bonne idée)
    si de façon générale nous pensions que le stagiaire pourrait survivre à 5 ans dans l'académie de Versailles sans tuer un élève, ni un autre prof, ni partir en dépression. Et sans saboter 40 générations parce qu'il ne savait pas faire cours ni tenir une classe.

    plus plein de petits détails que je serai incapable d'identifier, mais qui font qu'on est confiant ou inquiet. Et bien sur en en parlant avec les autres profs de l'équipe.

    Ensuite, on essaie de faire passer tout ça dans la grille d'évaluation, que tout le monde peut trouver sur le site académique ou en faisant une recherche sur "livret" "PCP" "stagiaire" pas exemple.

    On n'attend pas un stagiaire parfait, mais un stagiaire qui va évoluer dans le bon sens avec le temps. Si on pense qu'il pourra le faire, on valide. Et avec un peu de chance, d'ici quatre ou cinq ans on a un prof solide et déjà un peu expérimenté.

    Amicalement
    Volny
  • es vendredi AM libres

    Le vendredi Ante Meridiem..... Il doit y avoir un marché le vendredi matin, à ne rater sous aucun prétexte. ;)
  • Je voudrais savoir quels sont les raisons de la non titularisation au caplp maths sciences ?
    Je suis admis au concours caplp maths sciences.
    Je voudrais savoir comment commencer le stage d'enseignant ?
    Est-ce qu'il y a des personnes qui ont déjà été titularisé au caplp et inversement, pouvez-vous témoigner de votre expérience dans les classes de Bac pro ?
    Cordialement

    [Restons dans le discussion sur les non titularisations. AD]
  • 10 AM = ten ante meridiem (ce sont les anglais et les cuistres qui utilisent AM PM ainsi que tous ceux qui ont des montres anglaises et que ne savent pas les régler en 24H, comme nous y ont habitué les militaires et la SNCF).

    En france on dit du matin, de l'après-midi ou du soir, et justement nous sommes sensés apprendre à nos élèves que l'utilisation de AM en anglais pour dire "du matin" est en conflit avec l'utilisation "AM" en français comme abréviation de "après midi"

    lundi AM = lundi après midi

    le but du post était il de démontrer une connaissance étendue du latin (aurea mediocritas...) ou une pratique des anglicismes (OMG) ou simplement une incapacité à comprendre les abréviations les plus courantes (?)

    a moins que ce ne soit juste pour metre en évidence une intelligence supérieure, auquel cas je m'incline ma plaisanterie ayant fait llong feu...

    Cependant, je rapelle que le jury évalue aussi la pratique de la langue française, tant orale qu'écrite, et que la maîtrise de l'aglais relève simplement d'une habilitation DNL (discipline non linguistique) qui necessite définitivement l'habileté de verifier les faux-amis, et de ne pas les user.

    Bref pour réussir au concours, il ne faut pas forcément tout savoir mais il faut savoir ce qu'on sait, et savoir ce qu'on ne sait pas. Sinon, on fait une intervention à contre-sens, que l'on croit pertinente, et qui montre simplement qu'on ne maîtrise pas son sujet, on sort satisfait, et on râle parce qu'on a pris un trois. Je me demande toujours quelle note à eu ce candidat que j'ai vu passer à Orsay (ok ça date un peu) et qui, lorque Rached Mneimné lui a dit "vous pourriez proceder de cette façon.." l'a interrompu pour lui répondre que les actions de groupe "c'est pas comme ça que ça marche".

    Mais je m'égare, sur une intervention qui ne visait sans doute qu'à détendre l'atmosphère.

    En fait je voulais dire à BATHELIER, que les interventions que j'ai faites sur ce fil sont issue de mon expérience de PLP, tant stagiaire que PCP, et que je suis à sa disposition tout au long de l'année tant en MP que sur un fil si l'occasion se présente, et que je ne suis surement pas le seul.

    ici ou .

    Amicalement
    Volny
  • Merci Volny.
    C'est interressant d'avoir ton point de vu ...
    Je pense que cela va m'éclairer pour cette année scolaire (j'ai repassé mon Capes de maths et je l'ai eu...).

    Peux tu nous en dire plus par ce que tu entends travailler en équipe de maths, en équipe pédagogique et la vie scolaire?
    (Personellement, j'ai atterri dans un établissement où dans l'équipe de maths chacun travaillait dans son coin... je n'ai travailler qu'essentiellement qu'avec ma tutrice durant ma seconde année de stage... Je souhaiterai ne pas refaire les erreurs que j'ai commise...)
  • Volny, c'était juste, une petite blagounette. Je pensais le smiley explicite. Sinon, entièrement d'accord avec ton poste sur l'endadrement d'un stagiaire. C'est exactement ma vision des choses et du métier.
    J'aimerais avoir plus de collègues comme toi dans mon lycée.

    Bien cordialement.
  • Tu ne vois presque jamais l'inspecteur.
    Pour montrer qu'il fait bien son travail, il doit virer quelqu'un, sinon ça ne fait pas sérieux.
    A la fin de l'année, on te dit :
    "Nous sommes contents de vous, mais on ne vous titularise pas, parce que vous n'avez pas de chance !"

    Vécu.
  • Je me suis fait virer de l'éducation nationale dans les années 90 (deux années de cauchemar) après deux années de stage (la deuxième a été pire que la première si je me souviens bien).
    Plus précisément, je n'ai pas été titularisé.
    Cela a eu deux conséquences: j'ai plongé dans la précarité (je n'en suis jamais sorti 20 ans après) et je pense que je ne me suis jamais remis totalement de cet échec.
    Je n'ai pas été titularisé parce que mon mémoire n'a pas été jugé satisfaisant et surtout parce qu'il régnait le désordre dans les deux classes dont j'ai eu à m'occuper.
    Lors de la toute dernière inspection je me souviens que l'IPR m'avait dit que je ne serais pas capable de faire de la garderie ou un propos aussi "gentil" approchant.
    Je n'arrive pas à savoir si je dois me féliciter d'avoir été viré, je serais sans doute devenu fou au bout de 10 ans, ou me lamenter, je n'ai jamais trouvé de voie professionnelle de remplacement.
  • @ pas du matin
    je disais :

    Mais je m'égare, sur une intervention qui ne visait sans doute qu'à détendre l'atmosphère.

    A poster à 4H du mat on loupe des choses, j'aurais du en mettre 4 fois moins et laisser la conclusion, là mon intervention fait beaucoup trop sérieuse alors que je répondais d'un ton qui aurait du être léger, mais qui à la relecture (après avoir dormi) me paraît lourdingue et limite prétentieux. Bon on va dire que c'était léger pour l'heure à laquelle j'ai posté (ou du moins à laquelle j'ai écrit, car des fois je retrouve le matin mon post de la nuit prêt à partir). Bref, oui blagounette, mais moi répondu trop pas dormi :o

    @mv

    Travailler en équipe disciplinaire, c'est d'abord un coup de chance : si tu tombe avec trois profs coincés qui font du chacun pour soi, c'est pas gagné.

    En général, en débarquant dans un nouveau poste, je commence par dire que j'ai moins d'expérience que mon âge peut le laisser croire, et que je fait surement des erreurs, et que si ça arrive, il faut me le dire direct. Ensuite, je fais cours avec la porte ouverte, et je fais savoir à qui veut l'entendre que je n'ai rien à cacher et tout à apprendre.

    Et puis c'est une question d'ambiance, il ne faut pas hésiter à aller vers les autres profs, à traîner à la cafet s'il y en a une, à manger à la cantine avec les autres profs, bref à rompre l'isolement.

    Mais c'est pas gagné, j'ai des collègues certifiés dans les bouches du rhône qui ne peuvent pas faire une réunion sans la présence du proviseur comme arbitre, car ils sont même incapable de s'entendre sur les répartition des classes. Et bien sur, si tu dois faire des efforts les premières années, ça ne veut pas dire tout accepter.

    Quand il y a un poste vacant, nous faisons la répartition comme si c'était l'un de nous qui devait assurer le service en question, mais j'ai entendu que certains collègues pour leur premier poste ont eu toutes les classes dont personne ne voulait. Et je dis nous, parce que quand le proviseur vient nous voir, on lui dit : voilà les répartitions horaires et les classes, il y a juste à signer. Il préfère. Idem pour les répartitions des salles : le jour de la prérentrée, nous nous mettons tous autour de la table avec nos emplois du temps, et on commence : lundi de 8 à 9 tout le monde à une salle ? La grande salle est bien utilisée, y a-t-il quelqu'un qui change 4 fois de salle dans la matinée ? Et on arrange, et on corrige, et après au lieu de faire la queue un par un pour les modif d'emploi du temps, c'est le coordonateur de math (ou le premier qui passait par là et n'a pas su éviter la corvée) qui va voir le chef avec les 9 emplois du temps à corriger, déjà compatibles.

    Pour nous, travailler en équipe, ça va jusqu'à remplacer au pied levé un prof à qui il arrive une tuile, ou si on n'a rien à faire proposer à un collègue de faire une séance d'exercices à deux, voire de prendre deux groupes différents ensemble (ça ne rève pas, y'a qu'en lycée pro que tu peux faire tenir deux groupes ensembles dans une classes sans avoir 40 élèves).

    Nous échangeons nos préparations, nos TP, et nous parlons de nos classes, ce qui marche, ce qui ne marche pas, etc.



    Ensuite, plus facile, l'équipe pédagogique. Même chose, mais avec les prof d'une autre matière sur une même classe. Là c'est facile parce qu'on va casser du sucre sur le dos des élèves :) A ce sujet, nous savons tous que les élèves sont différents d'un cours à l'autre, donc n'hésite pas à dire ce qui est. J'ai déjà eu un élève charmant chez moi et teigne chez les autres, ou le contraire : celui que je prennais pour un gros glando était en tête dans toutes les matières sauf la mienne. Donc, justement, ça permet de causer avec les autres profs, et ça les élèves apprécient (ou pas s'ils sont pénibles) quand ils font une bêtise et que le prof suivant est au courant d'entrée, ça les calme, mais ça leur donne aussi l'impression que l'on s'occupe d'eux.

    Appuie-toi sur le PP (prof principal), et renseigne-toi sur les projets éventuels (voyages scolaires, club, sorties, etc.)

    Et bien sur, pense d'abord à assurer tes cours, mais tu verras que les autres t'aident plus que tu ne le crois, si l'équipe tourne bien. Et sinon, on peut toujours faire cours tout seul, et ça marche aussi. Il ne faut pas se forcer à travailler ensemble : on essaie, ça marche, tant mieux. Tu essaies seul, ça ne démarre pas, tant pis. Attend l'arrivée d'un autre prof qui aura envie de travailler avec toi.

    Il n'y a qu'un administratif pour penser qu'il n'y a qu'une solution à un problème et que la bonne solution est la même sur tous les établissements de tout le pays.

    Amicalement
    Volny
  • Merci Volny pour ta réponse.
  • Perso, j'ai effectué ma première année de stage en 2004-2005 avec des Seconde. C'était chaud, du mal à gérer la classe, c'était pas forcément évident avec ma tutrice. Au final, elle a validé mon stage mais mon mémoire n'a pas été validé (pour qui, pourquoi, je ne sais pas...). J'ai eu droit à une visite d'un IPR (mes élèves ne devaient plus m'avoir, on leur a ajouté une heure de cours sur une heure de permanence...). Ils ont été particulièrement attentifs et participatifs ! Mais l'IPR ne m'a pas du tout parlé de ma séance et m'a descendu...

    J'ai refait une année en collège, je peux pas dire que c'était particulièrement brillant côté "ambiance" de classe. Je m'entendais très bien avec ma tutrice. Je m'attendais à me faire inspecter à nouveau par l'IPR mais rien du tout. Le formateur péda est passé deux fois me voir durant l'année. J'ai progressé grâce à cette deuxième année mais je ne sais pas vraiment quels critères sont rentrés en compte.

    Avec le recul, je trouve que ce je faisais n'était pas vraiment terrible mais bon...
  • Les personnes ( celles que je connais) qui n'ont pas été titularisé l'ont souvent été pour de bonnes raisons: les IPR ne voulaient pas les lancer dans l'EN sans année supplémentaire.
    Il fait voir ce "redoublement" comme une chance de s'améliorer. ;-)

    Ceux qui n'ont pas été titularisé après 2 ans, c'est souvent que l'IPR pense que cela risque d'être trop dur pour la personne concerné.
    En tout cas la majorité des cas que je connais était dans ces cas là.


    La question est que faire après ... le message de FDP HLM est assez bouleversant... Pas évident de trouver une place dans notre societé.
  • Concernant le redoublement, on fait en général une bascule collège / lycée.
    Mais je le répète, ces dernières années, à cause du manque de profs de maths, on a laissé passer des cas qui ne seraient pas passés dans les années 90.
    Je rappelle que lorsque les programmes du collège ont impacté les Sciences Physiques (suppression de la matière en 5ème de mémoire), le Rectorat chuchotait aux enseignants de chercher du travail ailleurs ... N'est-ce point le cas des profs de STI ?

    Je suis d'accord avec superfly. On laisse le temps aux stagiaires pour s'améliorer, car le poste suivant c'est ZEP ou ECLAIR en général ...
    Rappelons qu'en IDF, 24% des T1 démissionnent.
  • Sans compter qu'avec les stage à 15 heures c'est un peu le casse-pipe.

    Déja à mon époque (enfin celle de mon premier stage, vu que le second commence dans 1 gros mois), avec 6 heures par semaines, il y avait des gens qui n'étaient pas titularisés la première fois etj'en ai connu un qui a été titularisé après deux stages, pour décider de changer de métier 5 ans plus tard.

    Bref c'est pas forcément un cadeau de laisser quelqu'un se rendre malade pendant 5 ans. Mais comment savoir ?

    Amicalement
    Volny
  • superfly écrivait:
    > Il fait voir ce "redoublement" comme une chance de s'améliorer. ;-)

    Une chance de s'améliorer?
    On nous fait croire qu'il s'agit d'une chance de s'améliorer...
    Et lorsqu'on s'améliore... on nous vire licencie quand même!!
    Qu'est-ce qu'on doit en penser?

    Ayant été non titularisée en 2012 après deux années de stage et (re)admise en 2013, j'appréhende beaucoup cette nouvelle rentrée...
    Durant ma seconde année de stage, j'ai amélioré mes cours, ma gestion de classe, le travail en équipe... eu de bons rapports d'inspection ...etc ... et pourtant j'ai été virée...
    Peu être que c'était des résultats insuffisants ... dans ce cas pourquoi faire un "bon" rapport d'inspection et me juger inapte à enseigner?
    Où est la logique?
  • Bonjour

    Voilà, je me pose une question fondamentale pour la suite de ma vie professionnelle,je souhaite donc recueillir l'avis d'enseignants titulaire du capes et en poste.
    Avant tout,je précise que:
    1/ j étais un élève en difficulté tout au long de ma scolarité (classe de transition en 6ème), mais toujours un battant.
    2/ j'ai eu envie d'être prof de math depuis la classe de 4eme, lorsque ma prof nous a fait la droite et le cercle d Euler.

    A) j ai passé le capes il y a plus de 10 ans, j avais raté l'écrit 2 fois. je crois que c'était avant tout la pression que je me mettais à moi-même, bref une forme de d’immaturité. j ai également enseigné à des BTS en alternance (1/3 temps) à cette même époque.
    B) Ne comprenant pas bien d'où venait le problème+ ma femme étant enceinte + habitant paris (c 'est cher!), +les besoins de revenus ont fait que j'ai changé de voie: informaticien puis financier (suite à des cours du soir). aujourd'hui j'ai finalement un poste intéressant, assez bien payé ( trois à quatre fois le salaire d un prof)
    C) Et voilà que j entends qu il y a des places au capes. je m inscris donc, je prépare avec quelques semaines de congés au mois d'août, puis quelques samedi ( j'achète même une cave pour bosser tranquille éclairé à la lanterne pour 2000 euros, car avec mes 2 enfants et un petit logement impossible) et le soir après le boulot quand j ai encore un peu d énergie.
    D) Finalement je suis pris au capes externe, à ma grande surprise ( je pensais avoir bien raté l'oral 1, lejury a choisi l indulgence).
    E) Voilà maintenant le dilemme:
    E.1 / je quitte mon poste en divisant mon salaire par 4 (ce que je peux accepter, même si ça va être un peu chaud avec l’emprunt important que j ai contracté pour construire dans le neuf). mais donc je peux ne pas être titularisé ensuite, ça me fait froid dans le dos.. donc question 1/ en quoi consiste le mémoire?
    E.2/ je reste à mon poste mais je risque de le regretter également,car je crois bien que c est ma vocation et que cela aurait dû arriver il y a 13 ans. donc question 2: qu en pensez-vous? que feriez-vous à ma place et pourquoi? quels seraient vos arguments?

    j ai demandé un report pour agrégation, mais j'ai surtout besoin d'un peu de réflexion (et de temps pour mettre un peu de côté en restant à mon poste à cause de l'emprunt)
    Toutes les opinions sont bienvenues mais je préfère l'avis de certifiés en poste, car ils connaissent bien les réalités du terrain, aussi bien du côté positif que négatif
    Merci!
  • Tu prends le risque de ne pas être titularisé, d'être muté à l'autre bout de la France, de te retrouver pendant plusieurs années avec des classes qui te feront regretter ton choix, de te rendre compte que finalement c'est pas le métier que tu avais imaginer, etc...
    Et puis, passer de 6000 euros à 1600 euros nets par mois avec une famille à charge et en vivant sur Paris... mais bien sûr.
  • Je crois que groupe_fonda n'a pas tort. Pense d'abord à ta famille.
  • Les avantages à ne pas oublier :
    - économies de frais de garde poure les enfants : quand ces feignasses de profs ne gardent pas tes gosses, tu es libre pour le faire.
    - qualié de vie : tu fais un boulot que tu aimes, avec assez peu de gens qui te disent ce que tu dois faire (merci la lliberté pédagogique)
    - avec assez d'application, tu peux avoir l'agreg et gagner un peu plus en travaillant un peu moins.

    ensuite, tout dépend de beaucoup de facteurs : es-tu sur Paris intra muros, ta femme travaille-t-elle, est-elle mobile ?(tes premiers postes peuvent être assez loin de chez toi même avec les points de rapprochement de conjoint)

    Pour le mémoire, il faut vraiment que des certifiés d'il y a un ou deux ans et de l'académie où tu vas faire ton stage répondent. Et ensuite il faut considérer le nombre de stagiaires non-titularisés : est-il important ou anecdotique (bien sur, pour celui qui n'est pas titularisé, c'est toujours imporant, mais entre 1% et 50% on ne se pose pas le problème de la même façon)

    Pour ma part, quand j'ai démissionné de mon poste le 31 août 2003, j'ai eu un petit pincement au coeur, et comme j'étais en province je n'ai divisé mon salaire d'ingénieur que par trois :) Mais en effet j'avais envie d'enseigner, et je n'ai pas regretté ce choix, car je suis toujours persuadé qu'avec un parcours atypique, on a d'autre choses à apporter.

    Et si tu te trouves un jour d'ici quelques années dans un lycée huppé d'une banlieue chicos, tu auras des élève pénible différement : les parents qui méprisent ces bons à rien d'enseignants qui ne savent rien faire et qui ont raté leur études, et qui le transmettent à leurs enfants. Quand tu en prend un en réunion parents prof, et que tu le calmes en lui disant que tu gagnais plus que lui, avec un boulot à responsabilité, et que tu enseignes par vocation, c'est un plus que les petits jeunes sortis de l'ESPE n'auront pas forcément (il y a aussi d'autres arguments à opposer si on est un petit jeune juste sorti de l'ESPE :) Ca ne m'est encore jamais arrivé mais qui sait ?

    En plus si le stage te montre que tu n'es pas envie d'enseigner (peu probable si tu es motivé) au niveau CV, tu présentes le trou de deux ans comme une pause, avec le coté positif de la réussite au concours. Il suffit que tu installes un atelier de couture clandestin dans ta cave, et tu peux même gagner des sous dans l'affaire :)

    Bon, les certifiés de l'an dernier, comment c'est passé le mémoire ? Quelle proportion de recalés ?

    Amicalement
    Volny
  • Il n'y a plus de mémoire à faire.
    Sur les 13 stagiaires de mon groupe de formation, 2 étaient redoublants et ont finalement été titularisé, 1 va refaire une année de stage. Mais je n'ai pas de stats sur un groupe de taille significative.
    Enfin, le salaire net est environ de 1750 € et non 1600 €.
  • Académie de Versailles: environ 20% de redoublements. Pour les licenciés je ne sais pas (je crois que c'est de l'ordre de 3-5%).

    Bonnes vacances.
  • haricot ne sera pas muté à l'autre bout de la France, s'il est parisien.

    M'enfin, perso, j'aimerais bien avoir un salaire 3 à 4 fois plus élevé...
  • Il vaudrait mieux pouvoir effectuer quelques vacations avant de faire un choix qui sera difficilement réversible. Outre la baisse de salaire conséquente (qui ne s'arrangera pas avec les ans : gel du point d'indice, augmentation des cotisations), il faut accepter des conditions de travail éprouvantes, un manque de considération (qu'il s'agisse de l'institution, des élèves ou leurs géniteurs) ainsi qu'une incertitude forte relative à l'évolution du métier (cela ne va pas aller en s'arrangeant, reste à savoir jusqu'à quel point cela peut aller).
  • Bonsoir ,

    Étant nouvellement nomé dans un nouveau lycée et ben je me retrouve avec toutes les classes dont il n'ont pas voulu sympa les collègues....

    Donc ces histoires de licenciement ne m'étonnent pas du tout l'EN est une grande famille...

    Cdt
  • @haricot : j'ai quitté un travail en entreprise pour faire prof il y a quelques années. Si le travail que tu fais actuellement te plaît relativement, je te conseille de le garder, même si tu dois avoir un petit regret de ne pas avoir fait prof. Déjà faut bien voir qu'il ne suffit pas d'aimer les maths pour aimer les enseigner en pratique aujourd'hui. Et puis la droite d'Euler,...j'ai bien peur que ça ne soit pas trop dans l'esprit actuel...(enfin, j'espère être contredit par un intervenant). Si tu suis les différents fils de ce forum ou d'autres, tu constateras que l'heure n'est pas à l'optimisme.
    Les bons côtés : j'ai trouvé que mon nouveau métier avait plus de sens, moins de pressions hiérarchiques effectives, être au contact d'ados c'est assez stimulant, on a plus de place pour les initiatives.
    Les moins bons : c'est assez répétitif, on ne sait jamais si on a bien fait son boulot, l'ambiance générale est à la sinistrose.

    Cdt
  • @durtal
    selon le métier exercé dans l'industrie, incertitude forte quant à l'évolution du métier (métalurgie, mines, service, tertiaire, agriculture ont pas mal évolué récemment et on ne sait pas comment ça va évoluer encore) manque de considération (licenciements en masse, et par surprise, alors que l'entreprise gagne de l'argent) conditions de travail éprouvantes (semaines de 50 heures, pour les cadre c'est un minimum, rendement et travail à la chaîne) sont aussi au rendez-vous.

    Il faut changer LE travail, et pas DE travail. En attendant, autant faire le travail qui vous plaît.

    @tous

    Haricot s'ennuye avec 6000 € par mois, et je peux le comprendre : une fois que nous étions propriétaire de notre maison, d'un appart, de nos 4 voiture et de ma moto, qu'est ce qu'on va faire à gagner encore de l'argent au lieu de regarder grandir nos enfants. Moi, j'ai choisi : diminution des frais fixes (j'ai revendu ma DS, la voiture pas la gameboy, plus de garde, plus de baby-sitter), économies sur la bouffe (j'ai le temps de faire pousser mes tomates, mes salades et mes courgettes, et je récolte mes olives et mon raisin et mes piments) et en plus je fais un boulot qui me plaît.

    On n'est pas dans la même problématique avec 10 à 15 ans de carrière et en sortant de la fac. Si on m'avais dit à 20 ans que je choisirai de gagner moins, je n'y aurais pas cru, tellement j'en avais marre de courrir après la bourse en fin de trimestre, avec les petits boulots pour passer l'été (pas de bourse l'été) et les petits cours pour payer la carte orange (5 zones) pour pouvoir aller sur Paris des fois le week-end.

    La question est : quel est le risque de Haricot ne soit pas titularisé, au pire après 2 ans.

    Quelqu'un a les chiffres du rectorat ? Ils doivent être publié quelque part. Sinon, il faut les demander aux syndicats. Ils les ont surement.

    Amicalement
    Volny
  • je ne donnerais pas de conseil mais juste mon expérience.
    Ingénieur de formation (centralien), j'ai repassé le capes à 54 ans.
    Effectivement, on divise son salaire net par 3 voire 4 mais adieu voyages d'affaire , nuits d'hotel, visioconférences, justification du P & L (qui n'ai jamais bon), séminaire ou l'hypocrisie régne, habitant l'ile de france 3 h de trajet dans les bouchons. sollicitations des patrons à toutes heures etc... Bref 8000 € pour quoi faire?

    Audjourdh'hui comme Volny du temps pour les petits enfants, le jardin, les maths etc. relative automie, recul sur le monde du travail...

    Certes c'est plus facile quand pas de credit immobilier, enfants casés, aimer vivre à la campagne .Il m'a fallu 5 ans pour franchir le pas. C'est l'arrivée des départs négociés qui m'a fait franchir le pas.

    De plus bien qu'ayant le capes et le CAPLP j'ai choisi le PLP et je ne le regrette pas du tout.
  • @Experience
    Alors je ne suis pas le seul à penser que les élèves sont bien plus sympa en lycée pro ?

    Et l'ambiance en salle des profs aussi (la moitié au moins des profs de L.P. ont déjà travaillé dans l'industrie avant de passer le PLP, et pas seulement en mat!ère professionelles.
    Un PLP lettres histoire de notre bahut a un CAP d'ajusteur, une PLP lettre anglais a bossé des années dans un service administratif, du coup, ça change la vie et le regard sur les autres.

    Mais bon on va bien voir ce que donne l'autre coté de la barière. En tout cas, je suis comme toi, sans l'agreg je serai resté en L.P.

    Amicalement
    Volny

    P.S. c'est drôle, je connais deux autre centraliens qui sont l'un prof de physique en lycée, et l'autre institutrice. Comme quoi...
  • Mv:


    Si je te comprends bien après avoir été licencié au bout de deux ans de stage tu as repassé le concours et tu as été réadmise?

    J'ai essayé de faire cela par dépit. L'année suivante, ou celle d'après, j'ai repassé le CAPES et je n'ai même pas été admissible. (il m'avait fallu être admissible 3 ou 4 fois pour "réussir" le concours).
    Depuis de nombreuses années j'ai laissé tombé (je n'ai qu'un niveau de master 1 (maîtrise) de toute façon). Il faut savoir tourner la page (pas sûr que je sache totalement).

    Depuis quelques années, je me suis "spécialisé" dans le parascolaire dans le privé:
    soutien scolaire à domicile, correction de bac blanc, parfois des oraux.

    Tout cela, cependant, ne permet pas de sortir de la précarité.
  • Bonsoir,

    Je rejoins totalement Volny.

    Ingénieur Arts et métier, j'ai travaillé une petite dizaine d'années en entreprise (gestion de production puis gestion de projets).
    L'enseignement n'était pas du tout une vocation. C'est plutôt "l'occasion qui a fait le larron" : mon mari a été muté. Ne trouvant plus se sens à mon métier (que j'avais pourtant aimé précédemment, avant les années "actionnaires") et voyant le temps filer et mes deux filles grandir trop vite, j'ai pris le temps de cette mutation pour poser un nouveau projet qui m'a amenée vers l'enseignement.
    Le chemin n'a pas été semé de roses, j'ai même baissé les bras au bout de la première année de collège, puis finalement, après un congé parental de 2 ans, j'y suis revenue, en passant par le primaire.
    Une mutation plus tard, j'ai refait du collège puis du lycée et du LP depuis 2 ans et j'y sens vraiment TRES bien. C'est un bonheur de préparer mes cours, d'aller au boulot le matin, de retrouver mes élèves, mes collègues. C'est du bonheur d'avoir plus de temps avec mes enfants, en famille, c'est du bonheur d'avoir cette liberté dans mon travail.

    Et quand j'entends mes anciens collègues ingés (dont mon mari) parler de leur boulot, ma foi, je ne regrette vraiment pas mon choix. Le salaire, est divisé par 3, c'est vrai mais quelle qualité de vie!

    Et pour paraphraser Volny, si on m'avait dit à 20 ans que j'aurai 3 enfants, que je ferai le choix de "rester à la maison" pour les élever, j'aurais crié au scandale!
    Et si on m'avait que je serai prof, je n'y aurais pas cru une seconde!
  • moi, , j'attendrai que ma maison soit pratiquement payée et je repasserai le Capes théorique dans quelques années.
  • @Fin de partie: Oui tu as bien compris ma situation.


    J'avoue que je n'ai pas vraiment de contrainte familiale... mais je ne me vois pas faire un autre métier que prof de maths, et mes deux années de stage ne m'ont pas fait changé d'avis!
  • Merci beaucoup Armelle56, Abscisse, Groupe_fonda ,Sylvain,Volny DE PASCALE, SandyVeg, LoloX,Kioups,Durtal, Kirk, Experience ! (ai-je peut-être oublié quelqu'un mes excuses si c'est le cas)

    je vais relire vos réponses un certain nombre de fois!
  • @haricot
    je suis en train de faire les "mêmes choix"
    j'ai toujours voulu être prof de maths, on m'a poussée à faire de l'informatique, ça m'a plu un temps (15 ans quand même) mais là vraiment, je ferai tout mon possible au cours de 24 prochains mois pour assumer MES choix
    moi aussi je vais perdre en salaire mais peu importe (pour moi en tous cas, cela n'a plus la même importance depuis que je suis maman, j'ai d'autres priorités, en l'occurrence une qualité de vie).
    MAIS
    ce choix, même s'il est réversible est quand même un sacré choix, aujourd'hui quitter un CDI c'est se tirer une balle dans la tempe. Donc, pour ma part, j'ai décidé de postuler pour des vacations/remplacements. J'attends des réponses pour enseigner quelques heures par semaine, histoire de voir si vraiment j'en suis capable, j'en ai envie, etc.

    mais j'irai au bout de mon idée, monn projet.

    Sur Paris, tu as peu de chances de bouger. Dans mon cas, c'est trop risqué, je postule dans le privé.
  • nina44 : tu quittes un CDI pour devenir fonctionnaire. Je ne pense pas que ce soit si dramatique que ça. ;)
  • je commence à peine à préparer le concours (depuis avril dernier) donc pour l'instant, je quitte un CDI... pour rien !
    et je répondais par rapport au fait que les discussions du fil tournaient autour du fait que réussir le concours ne suffit pas ;)
  • As tu déjà tout envoyé valser ? Sinon, le congé individuel de formation te permet de prendre un an pour essayer.

    Amicalement
    Volny
  • c'est en cours ;)
    pour le CIF, c'était trop tard quand je m'y suis prise : pour intégrer un master enseignement (?) à la rentrée, il fallait que tout le monde ait signé avant fin mai et moi j'en étais encore à recueillir des infos sur les formations, les concours etc. C'était trop tôt en définitive...
    Et aujourd'hui, je n'arrive à travailler que le mercredi (je suis à temps partiel), c'est vraiment difficile, ça fait trop peu de temps pour combler ces 15 dernières années entre la fin de mes études et ce jour, c'est trop loin, j'ai oublié plein de choses, les programmes ont changé... (au passage je m'aperçois qu'avant on voyait en terminale une bonne partie du programme de sup, ou alors ma prof faisait-elle un excès de zêle ???)
    Le soir c'est mission impossible, mon fils se couche relativement tard, je n'ai plus aucun courage après ma journée de travail et m'être occupée de lui le soir
  • @Nina44: Courage! pour ma part, je n'aurai pas de possibilité de retour en arrière. je suis dans un secteur qui n'aime pas trop les allers-retours! je n'avais pas pris d'année spécialement dédiée... mes supérieurs risquent de tomber de haut si je leur dit que je les quitte pour enseigner!
    Ne t'en fais pas, les études que nous avons fait il y a 15 ans tenaient assez bien la route (malgré ce qu'on en disait déjà à l'époque) mais il y a certains nouveaux secteurs ont pris plus d'importance (essentiellement informatique,algorithmique) mais que tu n'aurais pas de mal à acquérir compte tenu de ton métier

    @kioups: on est pas fonctionnaire à l issue du concours mais après l année de stage si elle est réussie. (sans compter la validation des langues+ TICE).
  • @kioups

    je viens de revoir ton message antérieur: bien sûr tu le sais.(:P). et merci d'ailleurs pour tes réponses.
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