Il faut donner les points ?

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Réponses

  • Bonjour Christophe,

    Tu parles sans doute du sport de haut niveau ?
    On peut faire du sport sans être masochiste, en prenant un versant plus hédoniste et pas celui imposé par les modèles sportifs contemporains.
  • Je parlais surtout de leur façon de commenter leurs performances.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Christophe:
    Pourquoi le collège unique existe-t-il toujours ou a été créé? L'existence d'un chômage de masse qui devient structurel est une partie de la réponse. (voire l'unique réponse) j'en suis convaincu.

    Il faut maintenir le plus longtemps possible les jeunes à l'école pour ne pas avoir à les compter sur les listes de chômeurs et le fort chômage fait qu'il n'est plus possible de sortir du système scolaire vers 16 ans et travailler quitte à reprendre des études plus tard.

    Le collège unique a été créé au milieu des années 70 sauf erreur et cela se situe après le deuxième choc pétrolier et la montée du chômage tel qu'on le connait maintenant.

    Comme déjà indiqué précédemment, l'Etat se moque bien que des milliers de jeunes n'aient pas un enseignement de bonne qualité (concentration des problèmes dans les quartiers et les établissements scolaires qui rendent l'étude difficile)
    tant qu'ils sont sous les yeux des adultes sous surveillance une bonne partie de la journée, le reste c'est un plus non nécessaire. Avec un monde du travail à deux vitesses qui se dessinent maintenant, l'Etat (et les patrons) n'ont pas besoin de 80% de bacheliers...
  • Tout à fait d'accord avec Fin de Partie, il a un gros aspect "tant qu'ils sont au collège/lycée ils ne sont pas dans la rue".

    Sinon, une nouveau type de sanction vient d'être instauré, situé entre le blâme et l'exclusion temporaire de classe: la "mesure de responsabilisation", qui "consiste à participer, en dehors des heures d'enseignement, à des activités de solidarité, culturelles ou de formation à des fins éducatives", selon le texte. "Ces activités peuvent être réalisées au sein de l'établissement ou au sein d'une association, d'une collectivité territoriale, d'un groupement rassemblant des personnes publiques ou d'une administration de l'Etat" voir http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/06/26/des-taches-d-interet-commun-dans-l-arsenal-des-sanctions-scolaires_1541165_3224.html
  • Pourquoi pas? Mais en attendant je maintiens que les dictatures savanet parfaitement bien asservir les masses et qu'une démocratie s'honorerait de faire que le collège unique en soit un (à prix constant), quoiqu'on en pense par ailleurs. Il n'est ni couteux, ni difficile de mettre au garde à vous (comportementalement j'entends, pas de dicter des pensées) des enfants de 10 à 15ans si on adopte une stratégie intelligente, et ça n'entrave pas la liberté de penser (ça devrait même la catalyser pour le lycée plus tard)

    Au moins sortiraient-ils "normaux", "lettrés" et ayant acquis un certain nombre de choses minimum. Je crois que peu de gens prennent réellement la mesure de l'ampleur de la pathologie de masse qui s'est développée dans les zones sinistrées suite à l'abandon des gamins depuis 20ans. On ne les voit que peu parce qu'ils sont extremement surveillés dans leurs mouvements et ne peuvent que peu pénétrer dans les centres-ville. Mais on a construit de véritables HP à l'air libre dans un certain nombre de ghettos et comme l'évolution est continue, les gens se sont habitués, mais ça n'est pas fini.

    Ah c'est sûr, ils n'empècheront pas la Terre de tourner.. au sens propre. Mais je ne crois pas qu'ils pourront continuer et de vivre et de permettre aux autres de vivre si ce mouvement continue encore assez longtemps.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi

  • Quelqu'un l'a évoqué plus haut mais quel est le sens pour un élève lambda d'aller au collège? Si la réponse est se socialiser ils n'ont pas besoin d'écouter les cours B-)
    Quand j'étais enfant on me répétait si tu ne vas pas à l'école tu n'auras pas d'emploi quand tu seras grand (c'était le sens de l'injonction). Affirmer cela à des enfants maintenant serait présomptueux et pour ceux qui obéiraient à cette injonction ils se rendront vite compte pour beaucoup d'entre eux que c'est un mensonge, une contre-vérité. Faire des études n'est plus un remède sûr pour obtenir un "bon" emploi.

    Et, pardon d'insister, l'éducation va devenir un problème secondaire pour deux raisons:
    1) la société (i.e les patrons) n'aura pas besoin que tous les jeunes de 18 ans et plus aient le bac
    2) la privatisation de l'éducation qui est à l'oeuvre ou va l'être (cela se fait en deux temps: d'abord on casse l'existant pour pouvoir faire le constat qu'il ne fonctionne pas et donc qu'il faut privatiser) va régler les problèmes à sa façon.
  • Ceci dit moi je persiste à croire et à répéter que oui les études mènent à un emploi. Mais il faut faire des études soit (très et de plus en plus) sélectives soit professionnalisante dans un domaine qui est une niche (plombier, aide à la personne, etc, les exemples ne manquent pas). La plupart des bac+5 au chômage ont des bac+5 soit peu sélectifs soit pas professionnalisant du tout (et souvent les deux d'ailleurs).
  • Oui, les masters (surtout en informatique) permettent d'obtenir un emploi (éventuellement sous forme de CDD)
    http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid53616/chiffres-cles-principaux-resultats.html

    mais seulement de l'ordre de 10% d'une classe d'âge obtient un master
    http://histoireuniversites.blog.lemonde.fr/files/2009/01/parcours-de-formation-en-france-et-en-italie.1232976591.pdf

    La majorité des jeunes en France proviennent de familles dont les parents n'ont pas le bac (moins de 30% de la génération précédente a obtenu le bac). Pour eux, un diplôme bac+5 est tellement loin de ce qu'ils connaissent qu'il est difficile de s'imaginer l'obtenir un jour.

  • Tu as une vision utilitariste de l'enseignement, une vision de patron. Avec cette vision des choses, les gens ne choisissent plus rien, ils vont là où les patrons ont besoin d'eux.

    (à cette heure il y a exactement 226696 annonces d'offre d'emploi sur le site Pôle emploi dont la plupart ne sont que des cdd de quelques heures ou de quelques mois et il y a plus de 4 millions de gens qui cherchent un emploi, on voit mal comment résoudre le problème du manque d'emploi chronique même en poussant les gens à entreprendre des études qu'ils n'auront pas choisi)

    Sachant que bien souvent quand on entend qu'il manque de la main-d'oeuvre dans un secteur ils ne disent pas toute la vérité: il manque bien de la main d'oeuvre mais seulement pour qu'il y ait suffisamment de concurrence entre les postulants afin que les patrons puissent continuer à peser à la baisse sur les salaires. B-)

    Mettre dans la même phrase bac+5, plombier et aide à la personne quand on sait en quoi consiste l'aide à la personne essentiellement (il faut voir les conditions de travail et de rémunération) cela sonne faux.
    Le problème avec les prof' est qu'au bout d'une dizaine d'années d'exercice ils sont totalement déconnectés de la réalité de l'emploi (entre 2007 et 2011, il y a eu un retournement de situation qui marquera la société pour au moins une décennie dans le meilleur des cas) B-)
  • Fin de partie écrivait:
    > >
    >
    > Tu as une vision utilitariste de l'enseignement,
    > une vision de patron. Avec cette vision des
    > choses, les gens ne choisissent plus rien, ils
    > vont là où les patrons ont besoin d'eux.

    Si tu veux, mais je n'ai jamais été convaincu par les arguments du type "j'étudie l'histoire de l'art parce que c'est passionnant", je pense sincèrement que prendre 10 fois plus d'étudiants que le secteur offre de postes c'est de l'irresponsabilité et ça entretient un chômage structurel.

    > (à cette heure il y a exactement 226696 annonces
    > d'offre d'emploi sur le site Pôle emploi dont la
    > plupart ne sont que des cdd de quelques heures ou
    > de quelques mois et il y a plus de 4 millions de
    > gens qui cherchent un emploi, on voit mal comment
    > résoudre le problème du manque d'emploi chronique
    > même en poussant les gens à entreprendre des
    > études qu'ils n'auront pas choisi)
    >
    > Sachant que bien souvent quand on entend qu'il
    > manque de la main-d'oeuvre dans un secteur ils ne
    > disent pas toute la vérité: il manque bien de la
    > main d'oeuvre mais seulement pour qu'il y ait
    > suffisamment de concurrence entre les postulants
    > afin que les patrons puissent continuer à peser à
    > la baisse sur les salaires. B-)

    Et puis il y a aussi plein d'offres d'emploi qui ne circuleront jamais à Pôle Emploi, organisme auquel on ne fait pas confiance pour recruter à certains postes... Mais sinon il ne faut pas exagérer, il y a un manque structurel de plombiers, ou encore d'actuaires, et on est TRES loin du stade où les patrons pourraient exercer une quelconque pression.


    > Mettre dans la même phrase bac+5, plombier et aide
    > à la personne quand on sait en quoi consiste
    > l'aide à la personne essentiellement (il faut
    > voir les conditions de travail et de rémunération)
    > cela sonne faux.

    J'ai relu mon poste, j'ai bien distingué, pour marquer qu'il y a 2 types d'études qui offrent des débouchés conséquents, en précisant que c'est pour des raisons différentes, je trouve que là tu déformes mes propos
    > Le problème avec les prof' est qu'au bout d'une
    > dizaine d'années d'exercice ils sont totalement
    > déconnectés de la réalité de l'emploi (entre 2007
    > et 2011, il y a eu un retournement de situation
    > qui marquera la société pour au moins une décennie
    > dans le meilleur des cas) B-)

    ça tombe bien je ne suis pas prof
  • La situation en fac de psycho est l'une des pires : 20000 étudiants qui entrent en première année, à comparer avec 27000 psychologues en exercice en France.

  • Qu'en sais-tu? Et si c'était vrai quelle en est la raison? Tu veux résoudre le problème, s'il existe, en forçant des gens à occuper des emplois dont ils ne veulent pas?

    A une époque pour devenir prof' des écoles tu commençais par faire des études de...."psycho".
    Par ailleurs, beaucoup de gens qui travaillent dans les RH (mais pas tous) ont eu un début de cursus "psycho".


    En outre, la principale tache de l'université est me semble-t-il la transmission des savoirs, trésors de l'humanité. Sur ce point-là il me semble que l'université ne faillit pas à sa mission B-)

    Quand on commence à s'interroger sur les choses via le prisme de l'utilitarisme: on arrive vite à des conclusions du type: A quoi cela sert-il d'enseigner la philosophie voire les lettres et les langues mortes? C'est de l'argent perdu cela ne rapporte rien en retour en espèces sonnantes et trébuchantes au patronat et au marché B-)

    "Et puis il y a aussi plein d'offres d'emploi qui ne circuleront jamais à Pôle Emploi, organisme auquel on ne fait pas confiance pour recruter à certains postes..."
    L'estimation généralement avancée est que Pôle emploi ne collecterait qu'un tiers des offres d'emploi disponibles à un moment donné; tu multiplies par 3 le nombre que j'ai donné plus haut (vérifiable sur le site de Pôle emploi) mais on est encore loin du "plein emploi" (surtout que dans leur comptage un contrat de travail d'une heure par semaine pendant quelques semaines est comptabilisé comme un emploi à plein-temps, il suffit de taper dans leur moteur de recherche le nom de votre entreprise de cours particuliers préférée pour s'en convaincre et n'est affiché que 100 réponses pas une de plus...)
  • Bonsoir,

    J'ai lu la totalité des pages mais bon bien des sujets sont abordés de façon décousus ce qui nuit un peu à la compréhension globale je pense.

    Sinon, pour Invité, je suis professeur et je ne leur pas mes élèves en leur disant qu'ils sont à l'école pour avoir un travail. La preuve étant que pour ta part, tu passe un concours que tu ne souhaites pas utilisé juste pour augmenter ton CV en quelque sorte en moroitant un doctorat avec tout ce que cela présupose d'une part et engendre d'autre part (en gros tu as les moyens de pouvoir continuer tes études et d'autre part, tu as l'intime conviction que tu pourras être chercheur alors que les bourses sont de plus en plus rares et que les places sont de plus en plus cher que ce soit pour des thèses privé ou public ne t'en déplaise).

    Je rejoint fin de partie pour dire qu'en effet, il y a un gros décallage entre notre profession d'eneignant (ce qui pour Invité est une solution de secours qui te garanti sécurité de l'emploi tout de même alors que tu parles de pôle emploi et de chômage me fait rigoler tout de même) et la réalité du marché privé. Je rigole d'ailleurs lorsque certains collègue disent sans doute sans arrière pensé "Put1 dans le privé avec le même niveau d'étude je gagnerait machin et je me ferait moins chier" ce à quoi je répond: "et bien vas-y après tout, tu ne connais pas la pression qui pèse sur les épaules d'un cadre ou d'un ingénieur dans une société surtout à l'heure des licenciement que nous connaissant. Va pointer au chômage pour voir ce que cela fait vu que tu ne l'as pas connu vu que ton concours justifie une place à vie". Bref de quoi discuter pendant des heures.

    Je pense concrètement que le problème est en effet au niveau du collège mais je n'enlèverai pas pour autant le lycée vu qu'on passe sont temps à cadré les élèves en leur disant gentillement "tu as le bac au bout" alors que 80% au minimum l'auront en moyenne. Donc le soucis est plutôt récurrent lors de la fameuse question des élèves "A quoi ça sert" et cela rejoint tout à fait ce que tu disait Invité vu qu plus de 80% de mes classes m'ont répondu à avoir un métier plus tard. Je me suis empressé de leur enlever cet espoir bidon qui donne un but idiot à l'enseignement.

    D'après toi pourquoi l'école a été inventée ? Ou plutôit à quoi cert-elle de façon simple c'est à dire en ne considérant que la vie en elle même ? (ne me répond pas que la vie c'est de travailler et de nourrir ses mômes car je pense que si ta vie se résume à cela elle sera bien morne enfin, je me trompe sans doute certain peuvent être heureux avec simplement cela).

    Le but était surtout la transmission du savoir on parlait d'ailleurs d'instruction nationnale avant de parler d'éducation nationnale. Le but est donc le savoir c'est à dire la connaissance de ce qui a été et de ce qui est pour mieux appréhender ce qui sera et comprendre ce qui est. Ainsi, ce que je répond souvent à mes élèves pour ma part les maths n'ont pas plus d'utilité que l'histoire-géo, que le dessin, que la musique, que le sport, que le français, que l'anglais, que la chimie, que la physique, que la biologie, la géologie ou encore la technologie. L'école est là pour apprendre des choses et essayer de comprendre ce qui nous entourre. Il y a donc un côté culturel, une dimension de citoyenneté et surtout et avant tout nous l'école devrait (et l'est de temps en temps d'ailleurs) être totalement éloigné des futilités du quotidien tel que la politique, la religion, le travail et autre. Certes, ces thèmes seront abordés mais le but est de les aborder de façon désintéressée et non pas comme une fin en soit mais plutôt comme une faim ou une soif de savoir, de culture, de compréhension.

    Bref, croire que l'école donne un métier est asservir l'école au marché et donc détruire l'idée même d'école de mon point de vue.

    Cordialement,
  • Pour ce qui est du manque de plombiers (ou de main-d'oeuvre dans le bâtiment en général), il est bien connu que c'est un fait avéré. A titre d'illustration, j'écoutais l'autre jour un homme, professionnel du bâtiment (peut-être plombier ou électricien) discuter dans un magasin de bricolage avec un copain. Il lui racontait qu'il y avait beaucoup de boulot dans le secteur, et qu'en travaillant 4 ou 5 jours il arrivait à gagner 1000 Euros.

    Pour ce qui est de l'université qui transmet les savoirs, je suis bien d'accord avec ça (et d'ailleurs, si les étudiants n'étudiaient pas la cohomologie des faisceaux pour le plaisir, on devrait fermer pas mal de M2 de math), mais si on demande à un jeune s'il préfère apprendre des choses qui lui plaisent, quitte à être obligé plus tard de faire un job alimentaire (genre caissier ou vendeur dans un magasin), ou bien obtenir un diplôme qui permette de bien gagner sa vie plus tard, en général la réponse est toute trouvée (la deuxième bien sûr).

    L'idéal serait un système où on se forme à deux disciplines, une "majeure" qui permet de se former à un métier, et une "mineure" pour la culture et/ou pour acquérir une "compétence transversale" (argh! j'ai l'impression d'avoir dit un gros mot).

  • Un truc qui ne m'avait pas frappé quand j'étais enseignant au départ mais petit à petit j'en ai compris la raison.
    Pourquoi l'intitulé du nom du ministère correspondant est "ministère de l'éducation nationale et une suite à rallonge?$
    Et pourquoi pas "Ministère de l'enseignement national?" Ma conclusion est que le but essentiel est du dressage et non pas la transmission de connaissances qui est accessoire dans certains endroits en France.

    Comme je l'ai dit plus haut si on voulait armer les jeunes face à la dureté du monde du travail on leur délivrerait à tous
    un enseignement minimal de droit du travail et dans le programme d'histoire il y aura une partie consacrée à l'histoire des syndicats pour qu'ils comprennent dès le plus jeune âge l'intérêt et l'enjeu d'être syndiqué.
    Il est triste de constater que l'école ne forme qu'essentiellement des brebis sans défense qui vont être dévorées tout cru par le patronat B-)

    L'autre jour je surveillais un examen dans une fac' parisienne (pas la même où une étudiante a dénoncé une autre étudiante parce que cette dernière tentait de frauder) et je discutais avec un étudiant de master qui surveillait aussi pour gagner quelques sous. On parlait de choses et d'autres et il me désigne trois étudiants dans la salle: tu vois ces trois-là ils ont fait un stage long et ils ont reçu zéro euros en retour. C'est normalement illégal mais de pauvres étudiants sans défense face à une entreprise bien rodée dans ce genre de magouilles, le combat est inégal !
  • C'est curieux JLT tu n'évoques la question de l'intérêt que pour les études et pas pour le travail. Dois-je en conclure que selon toi les jeunes préfèrent exercer une profession rémunératrice plutôt qu'intéressante ?
  • Fin de Partie,

    tes trois étudiants peuvent attendre tranquillement d'avoir un travail, puis assigner leur entreprise aux prudhommes. Ils gagneront ! Et leur formation aurait dû faire son travail : vérifier que le contrat de stage est légal.

    Cordialement.
  • Sylvain a écrit:
    tu n'évoques la question de l'intérêt que pour les études et pas pour le travail.

    Si, bien sûr que tout le monde préfère un métier intéressant. Ce que je voulais dire, c'est que beaucoup de jeunes s'engagent dans des études pour l'amour de la discipline (que ce soit psychologie, archéologie, histoire de l'art ou autre) et se retrouvent à la sortie avec un travail peu rémunéré et en plus inintéressant (genre caissier).

  • Je ne le crois pas. De toute façon, on continue à te répéter à l'envi qu'avec des diplômes le monde du travail s'ouvre à toi en outre personne n'a envie de voir qu'il se dirige vers une impasse en terme d'emploi.

    Le premier jour de la rentrée universitaire personne ne te dit : parmi vous seulement un petit nombre vont rentabiliser leur présence en ce lieu et même si on le faisait on penserait qu'on serait de ceux-là. B-)

    Par ailleurs, quand tu entreprends des études avec un plan de carrière, il se peut qu'il y ait un retournement du marché et que les prévisions d'emploi avant que tu commences une formation s'avèrent fausses quand tu termines la formation: le marché est volatile. A mon avis en Grèce ou en Italie les maçons ne doivent pas être à la fête en ce moment.
    "Et leur formation aurait dû faire son travail : vérifier que le contrat de stage est légal."
    Il est parfaitement légal mais il y a une divergence d'appréciation entre les étudiants et l'entreprise en question (une SSII)
    sur le temps passé en stage.
  • Rémi_pas_logué écrivait:
    > Bonsoir,
    >
    > J'ai lu la totalité des pages mais bon bien des
    > sujets sont abordés de façon décousus ce qui nuit
    > un peu à la compréhension globale je pense.
    >
    > Sinon, pour Invité, je suis professeur et je ne
    > leur pas mes élèves en leur disant qu'ils sont à
    > l'école pour avoir un travail. La preuve étant que
    > pour ta part, tu passe un concours que tu ne
    > souhaites pas utilisé juste pour augmenter ton CV
    > en quelque sorte en moroitant un doctorat avec
    > tout ce que cela présupose d'une part et engendre
    > d'autre part (en gros tu as les moyens de pouvoir
    > continuer tes études et d'autre part, tu as
    > l'intime conviction que tu pourras être chercheur

    > alors que les bourses sont de plus en plus rares
    > et que les places sont de plus en plus cher que ce
    > soit pour des thèses privé ou public ne t'en
    > déplaise).

    Vous m'amusez à supposer des choses fausses... J'ai dit que je comptais faire une thèse, pas que je suis convaincu de devenir chercheur.

    > Je rejoint fin de partie pour dire qu'en effet, il
    > y a un gros décallage entre notre profession
    > d'eneignant (ce qui pour Invité est une solution
    > de secours qui te garanti sécurité de l'emploi
    > tout de même alors que tu parles de pôle emploi et
    > de chômage me fait rigoler tout de même) et la
    > réalité du marché privé. Je rigole d'ailleurs
    > lorsque certains collègue disent sans doute sans
    > arrière pensé "Put1 dans le privé avec le même
    > niveau d'étude je gagnerait machin et je me ferait
    > moins chier" ce à quoi je répond: "et bien vas-y
    > après tout, tu ne connais pas la pression qui pèse
    > sur les épaules d'un cadre ou d'un ingénieur dans
    > une société surtout à l'heure des licenciement que
    > nous connaissant. Va pointer au chômage pour voir
    > ce que cela fait vu que tu ne l'as pas connu vu
    > que ton concours justifie une place à vie". Bref
    > de quoi discuter pendant des heures.

    C'est une réalité, l'actuariat, la finance, et pas mal d'autres domaines du privé offre des emplois en nombre suffisant et des salaires tellement supérieurs qu'ils compensent largement une (très) éventuelle précarité de l'emploi. Sans parler qu'on ne se fait pas insulter quotidiennement et d'une monotonie nettement moindre... Bref j'estime que les perspectives que m'offre le privé sont bien meilleures que celles qu'offrent l'enseignement donc je serais plutôt d'accord avec tes collègues pour le coup (après ça dépend aussi, selon sa formation les débouchés dans le privé ne sont pas -du tout- les mêmes).

    > pour ma part les maths
    > n'ont pas plus d'utilité que l'histoire-géo, que
    > le dessin, que la musique, que le sport, que le
    > français, que l'anglais, que la chimie, que la
    > physique, que la biologie, la géologie ou encore
    > la technologie. L'école est là pour apprendre des
    > choses et essayer de comprendre ce qui nous
    > entourre. Il y a donc un côté culturel, une
    > dimension de citoyenneté et surtout et avant tout
    > nous l'école devrait (et l'est de temps en temps
    > d'ailleurs) être totalement éloigné des futilités
    > du quotidien tel que la politique, la religion

    La première phrase est perçue à raison par élèves et parents (et même implicitement par les professeurs mais bon il y a cette tradition du conseil de classe qui institue, belle hypocrisie, que toutes les matières se valent) comme un mensonge. Dans notre société, et ce n'est pas le cas dans toutes, les maths permettent une ascension sociale beaucoup plus sûrement que les arts plastiques. D'ailleurs aucun collégien (ou presque, il y a des exceptions à tout) ne travaille moins les maths que les arts plastiques.
    Sinon pour la 2ème partie, je ne suis pas d'accord non plus. Comme ça a été dit précédemment, avoir des notions de politique (bon auparavant le syndicalisme a été évoqué, j'inclus ça dans la politique) et un aperçu des grandes religions est pour le coup bien plus important à connaître dans la France aujourd'hui qu'une propriété absconse de géométrie ou autre vu "juste pour la culture" (mot qui ici demande à être précisé parce qu'on peut y mettre un peu tout et n'importe quoi).

    > Bref, croire que l'école donne un métier est
    > asservir l'école au marché et donc détruire l'idée
    > même d'école de mon point de vue.

    Ok tu caricatures mon propos pour le discréditer, j'espère au moins que tu en es conscient. Je dis juste que le taux de chômage des élèves devraient quand même être un des critères quand on élabore des programmes, même s'il y a bien sur des savoirs "généraux" à dispenser, l'école n'a pas à être déconnectée de la société. Ce n'est pas un avis de patron mais du bon sens.
  • Bonsoir,

    Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. En effet, je n'ai absolument pas dit qu'il ne fallait pas enseigner la politique.religion/... (d'ailleurs est-ce réellement enseigner ??? j'ai toujours des doutes vu le caracté subjectif des livres d'histoire, bref ) mais qu'il ne faudrait pas enseigner "en fonction de" la politique/religion/boulot ce que tu persistes à signer à la fin de tes dires. Ce que tend sans doute à montrer que je ne caricature pas le moins du monde ton propos vu qu'il se retrouve dans 3-4 de tes interventions (ecole "<=>" travail).

    Sinon, pour la citation classique mes très véridique tout de même de collègue (je ne pensais pas que c'était à ce point vraie d'ailleurs mais passons), je disais juste qu'il est toujours facile de dire que l'herbe est plus verte à côté alors qu'on vous apporte tous les jours de l'herbe fraiche chez vous. C'était pour souligner le fait qu'il y a dire des choses et agir en fonction de ses dires en gros.

    Enfin, je répète assez souvent aux parents que les mathématiques ne sont pas une matières principales en soi même si en France nous avons ce culte des maths ce qui nuit plus à la matière qu'elle ne permet de l'ensencé d'ailleurs mais bon. Je serait ravi pour ma part si mes enfants me disent qu'ils veulent tenter le conservatoire, les beaux arts ou autres. Je pense qu'il y a une hypocrisie non consciente de ta part car tu as réussie grâce au maths et sans travail pour ton collège/lycée d'après ce que j'ai lu ce qui est loin d'être le cas de tout le monde, je pense. Pour ma part, j'ai toujours étudier par plaisir et je suis d'ailleurs devenu prof tout autant par plaisir comme quoi ça existe et heureusement.

    Je sais qu'il y avait un "enfin" au dernier paragraphe mais en te relisant, je voulais tout de même revenir sur les "insultes" et le "mieux dans le privé". Sache que dans le privé pour un cadre ou un ingénieur qui est consciencieux dans son travail (c'est implicite mais je préfère le noter tout de même) la vie de famille est loin d'être simple et le cassage moral existe tout autant ne t'inquiète pas le monde du travail reste le monde du travail avec sa part de social plus ou moins importe je te le consède. ET de plus, sache qu'une thèse si tu ne fait pas chercheur ou une métier lié directement à ta thèse (genre équivalence d'embauche d'un ingénieur ne compte pas avoir un salaire plus conséquent ça serait risible pour le patron) tu saras très souvent 'trop qualifié' pour le poste et donc tes CV arriveront à la poubelle des employeur préférent quelqu'un de compétent à un étudiant n'ayant connu le monde du travail qu'à travers les lunettes de l'enseignement. (je parle en connaissance de cause vu que je connais quelque patron qui m'ot expliqué pourquoi certains CV n'était pas retenu par rapport à d'autre moins qualifié sur le papier, je précise au cas où tu me prendrais pour un charlatant). Sache que j'étais un peu comme toi (l'idée de la thèse en moins sans doute) avant de rentrer réellement dans le monde du travail avec toutes les contraintes que cela implique.

    Cordialement,
  • Rémi_pas_logué écrivait:
    Sache que j'étais
    > un peu comme toi (l'idée de la thèse en moins sans
    > doute) avant de rentrer réellement dans le monde
    > du travail avec toutes les contraintes que cela
    > implique.
    >
    > Cordialement,

    Je n'ai pas compris en quoi tu étais "un peu comme moi", j'ai plutôt l'impression qu'on n'est d'accord sur presque rien.
  • DAns le sens où j'avais une vision plutôt erroné de ce qui m'attendait lorsque je passerai dans le monde du travail. Je pense qu'en effet, la motiviation d'un travail au bout pouvait être un moteur pour les élèves par exemple alors qu'il est un frein à la culture qui doit être enseigner par exemple. Je pensais aussi que le privé c'était super avant de constater que certaines connaissances en chient tout autant que moi avec d'autre contrainte sans doute. Bref, voir le monde du travail à travers la lunette de l'étudiant c'est mignon ça fait faire de grands discours mais ça juge sur les "stat" et sur des "ressentiments" de ce qu'on peut dire ou avoir sur tel ou tel domaine mais rien à voir avec la réalité brute du monde du travail.

    Bref, tes affirmations me font sourir en quelque sorte mais on en reparlera après ta thèse pour voir justement où cela en sera et j'espère qu'à ce moment là, tu ne seras pas sur la liste de pôle emploi ou en ré-orientation pour des maths appli ou "simplement" prof (vu ta vision de l'enseignmeent, je l'espère pas d'ailleurs) vu que tu considères que tu ne gagnerais pas assez pour tes hauts diplômes et surtout pour se faire insulter (enfin bon, un patron qui t'insulte en te disant que tu as fait de la merde ça arrive aussi mais bon sachant que c'est moins public et moins social, ça se connaît moins en gros).

    Mais revenons à la transmission du savoir c'est à dire au fondement même de l'enseignement.

    Cordialement,

    ps: nous sommes d'accord sur un point: "je suis en désaccord total avec beaucoup de tes points de vue".
  • Invité me fait l'effet d'être quelqu'un dont les soucis ne sont pas ceux de la majorité des gens et surtout pas les miens
    qui sont nettement plus terre à terre:gratter quelques heures de boulot à droite, à gauche. Il m'arrive certaines semaines de faire 3 ou 4 boulots différents pour des employeurs différents, c'est l'avenir de l'emploi en France: la précarité pour le plus grand nombre (avec ou sans diplôme) et les boulots bien payés relativement tranquilles et sans risque pour ceux qui sont bien nés ou qui savent bien jouer des coudes...

    Les deux seuls emplois qui m'offraient peut-être un avenir professionnel j'en ai été viré en moins de deux ans l'un dans le public comme prof' de collège certifié et l'autre comme ingénieur de développement dans une SSII. La pression et les sales coups y sont également présents même s'ils sont de nature différente. Mon seul regret est de n'avoir pas devancé mon licenciement en donnant ma dém' à l'educ nat': au bout de trois mois dans ce boulot pourri j'avais acquis la certitude que je ne serai jamais titularisé. Même chose pendant ma (longue) période d'essai dans cette p.... de SSII et ça n'a pas raté !
    Est-il besoin de dire pour en revenir au sujet initial que je déteste les tricheurs et les poseurs?
  • De invité à Rémi: Ok tu caricatures mon propos pour le discréditer, j'espère au moins que tu en es conscient. Je dis juste que le taux de chômage des élèves devraient quand même être un des critères quand on élabore des programmes, même s'il y a bien sur des savoirs "généraux" à dispenser, l'école n'a pas à être déconnectée de la société. Ce n'est pas un avis de patron mais du bon sens.

    Je n'ai pas tout lu de Rémi, mais je pense que j'ai entrevu son passage sur ce thème. Là, permets-moi de te dire que c'est un sujet éminemment politique et conséquent. Bien entendu, en disant les choses modérément, on a toujours l'air pondéré et sage et on est peu contradictibile.

    Cependant, Rémi soulève, avec ses mots tendres, un vrai problème. Pour ma part, je vois la cause très très en amont, à savoir au niveau des banues centrales. Autrement dit, sans une reflexion et une remise en cause de certains aspects de l'arbitrage économique en vigueur dans le monde actuel, ce que tu appelles une "caricature" deviendra hélas un triste fléau bien réel (sans retirer un mot de la descrption de Rémi pour la modérer). Ce qui est encore plus dramatique actuellement c'est que sous couvert de pragmatisme, de réalisme, de crises, d'agence de notation et de dettes grecques à ne pas suivre, même les deux bords politiques sont d'accord. Par ailleurs, on ne peut même plus compter sur la gauche qui s'est soumise aux axiomes monétaires (infondés pourtant) et inscrit ses idées dans cette acceptation et donc ne voit que la voie de la redistribution monétaire comme moyen d'oeurvre à partie de la réalisation de ce qu'elle considère comme son humanisme ou sa sortie de la dictature du marche. Le marché adore la redistribution, le marché adore geogebra, il ne faut pas le sous estimer.

    La vraie résolution de la question soulévée par Rémi passe par une mathématisation des arbitrages, un changement complet du rôle joué par les banques centrales mondiales, et une inscription de la responsabilité sur les systèmes scolaires , intellectuelles et de recherche à son cahier des charges. Je sais, ça n'est pas facile, mais tout autre chemin est presque prouvablement une impasse. Comme l'a dit Juppé hier sur je ne sais plus quelle chaine (citation non exacte): "on n'est plus en 81 où le pays a mis 2ans à s'écrouler; vous allez voir le peu de marge de manoeuvre de la gauche, face à ses idées, quand en 15 jours elle va se faire étrangler par les agences de notation qui vont immédiatement la rappeler à l'ordre"

    On parle on parle, mais on vit dans des pays qui ont "esclavagisé" les autres, leur prennent beaucoup et leur apportent peu, ie on n'a pas travaillé et inventé un système qui marche et notre apparence d'élaboration sociale et scolaire viennent de ce déséquilibre. Or c'est entrain de changer (mondialisation), il ne faut pas croire que ce n'est qu'une question éthique, qu'une question de "choisir par référendum" le fait ou non qu'on va pouvoir réaliser un monde capable de séparer d'un côté les regles du jeu du "marché" et de l'autre une part de vie capables de se réaliser sans pression des marchés, et juste pour le bonheur ou l'honneur de l'esprit humain.

    Pour l'obtenir, il faut que les liens et cahiers des charges des BC changent d'une manière considérable.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • En concis et clair: aujourd'hui l'avion est piloté par les banques centrales et par personne d'autre!!!!!

    Il n'est pas possible de concevoir quoique ce soit d'intelligent autrement qu'en associant très étroitement les techniciens, les élus et les travailleurs à fixer les législations aux banques centrales. Non seulement les travaux et les RV doivent se multiplier entre ces entités, mais de nombreux batiments et postes doivent se mettre en place pour faire progresser cette coopération.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi

  • Tu contribues à la falsification entretenue par les média: ces gens ne sont pas de gauche, ce sont des imposteurs.

    La question scolaire ne peut pas être vue indépendamment du contexte économique: ce qui rend la situation difficile est le manque d'emplois et de perspectives. Beaucoup de gens se maintiennent dans des études qu'ils n'ont ni choisi et pour lesquelles ils n'ont aucune inclinaison particulière pour échapper à l'horreur du monde du travail: chômage, exploitation, mauvais traitement. Ils s'accrochent à l'espoir que le diplôme va les préserver (un peu, beaucoup) de cet enfer...
  • Il me semble qu'on est parti tres tres loin du sujet initial
    et que le fil part clairement en vrille, donc SVP merci de revenir
    au debat initial sur le BAC, si le pugilat continue je fermerai.

    Eric
  • Eric, je ne vois pas de pugilat, des désaccords sans doute, mais cette confrontation des points de vues est intéressante.
  • Interrogeons nous sur le fait que les gens fraudent sans doute plus aujourd'hui qu'hier: perte des valeurs (des tricheurs viennent nous faire la morale à la tv tous les soirs ou presque), pression de plus en plus grande, sélection, concurrence accrues et élevées au rang de dogme.
  • Ils s'accrochent à l'espoir que le diplôme va les préserver

    et ils devraient avoir en partie raison, l'idée dans laquelle on vit dans un monde où des philosphes, des poètes, des cinéastes, des écrivains, des badineurs, des illuminés, en pas trop grande proportion (3% de la population disons) seraient un luxe qu'on ne pourrait se payer que s'il n'y avait pas une grosse dette de l'état est absolument fausse. Une partie de l'école, des études non pratiques et de la recherche doit être écartée et préservée et ça n'est pas vrai que ça coute quelque chose à la société, c'est un investissement abstrait à long terme.

    Faire peser sur l'impot redistributif leur rémunération est une erreur énorme.

    Voilà pourquoi je dis que les BC sont les pilotes des affaires qui vont devenir importantes, car il est vrai que si on en croit la gauche (qui ne songe pas un instant à aller au fond du problème monétaire) elle tentera (et ce sera un échec) de financer les postes précédents par l'impot, et si on en croit une partie de la droite, les postes précédents sont des postes parasites des sociétés modernes

    Je ne crois pas que ce sont des imposteurs (ceux que tu désignes), au contraire ils croient être pragmatiques, on ne peut pas leur reprocher de s'être détacher des utopistes de l'extrême gauche, qui fondent leur "y a qu'a" sur non seulement un axiome faux, mais qui en plus n'implique même pas la réalisation de leur y a qu'à dans les modèles où les rendrait vrai.

    Le fait est que l'économie initiale telle qu'elle a été conçue a évolué en 3 temps. Elle en a un de retard:

    1) passer du troc à des objets non clonables (or, coquillages, etc) langagifiant le troc
    2) passer du libéralisme total à un intervention redistributive de l'état en termes de monnaie
    3) passer du comptant au crédit, entrainant de pouvoir payer avec des promesses basée sur le futur (entrainant une autoréférence et donc la création de monnaie par qui veut

    (3) rend la redistribution complètement insensée**, et le stress mondialique actuel conduit les deux tiers des acteurs à vouloir repasser de (3) à (2) perdus qu'ils se sentent dans (3).

    ** remarque: le BAC donné en particulier illustre cette erreur de la culture de gauche, qui confond "denrées" non clonables et langages, et croit nourir les gens avec des droits.

    La clonabilité "à volonté" d'un certain nombre d'ojets concernant la vie courante est une donnée maintenant qui perturbe énormément le monde et invalide même les habitudes les plus fondées qu'avaient les économistes, et cette donnée est un problème de technicien compétents qui doivent être convoqués et missionnés pour travailler dur dessus et qui ne peuvent avoir leurs bureaux et leur hiérarchie que dans les banques centrales qui sont les seules à même d'agir avec pouvoir et intelligence sur la correspondance vie-monnaie

    Tant qu'on fera croire aux pauvres que saisir un Picasso chez un riche pour le vendre et leur redistribuer les jetons acquis est un acte valide qui les peut les nourrir alors qu'il est autoréférent et vide (on vend le Picasso à un autre riche qu'il ne faut pas avoir saisi pour qu'il puisse l'acheter), on fera de la même façon croire aux gens que les temps de disettes qui courent et la menace grecque sont autant de raison de supprimer la philosophie du lycée.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi

  • Si tu ne contribues pas à faire grossir les avoirs de quelques uns tu es déclaré "parasite" (cela permet d'allumer un contre-feu pour faire taire ceux qui désignent à raison les vrais parasites de notre société: ceux qui n'ont pas besoin de travailler et qui s'enrichissent en dormant: leur argent travaille pour eux) et on te dénie le droit à la vie, tu dois te soumettre et exercer une activité productive qui fera le bonheur d'actionnaires directement ou indirectement.

    Je suis de ceux qui pensent que l'étude est une activité aussi importante voire plus que de produire des trucs inutiles qui ne servent qu'à engraisser des actionnaires et sont nuisibles aussi bien à l'humanité qu'au reste de la planète.

    Pour le reste, Christophe, je ne peux te répondre car je sens que ce fil est sur le point d'être clôturé pour cause de hors-sujet récurrent mais il y aurait beaucoup à dire B-)
  • Si tu ne contribues pas à faire grossir les avoirs de quelques uns tu es déclaré "parasite"

    A mon avis tu te trompes (peut-être pas sur le procès d'intention mais-> ) sur l'idée sous-entendue qu'il y aurait des confisqueurs richissimes de richesse. C'est globalement faux!. J'ai déjà essayé d'expliquer pourquoi. Bien au contraire, les richissimes sont autant de "chomeurs" qui ne posent pas de problème et qui ne demandent pas à bénéficier de la sécurité sociale. Les seuls problèmes de répartition se situent entre classes moyennes et pauvres.

    La plupart des riches ont gagné à une sorte de monopoly, ont mis à leur compteur des nombres à 10 chiffres, mais ces nombres à 10 chiffres représentent des créances sur la société qu'ils n'utilisent pas tout simplement parce qu'un riche mange comme une classe moyenne. Ce sont des gens qui ont du pouvoir dont la nature est d'être "du droit, des créances", pouvoir qu'ils n'ont pas tiré d'une élection mais d'un monopoly sophistiqué assez dur lui aussi. Ces créances ne sont pas redistribuables car elles sont du vent. Tout est basé sur le fait qu'elles ne sont jamais utilisées. (Pense aux restaurants qui proposent "en droit" des formules genre "hors d'oeuvres à volonté", te viendrait-il à l'idée de dire "ils disposent de 1000 000 000 000 tonne de tomates car $\infty \geq 1000 000 000 000$, saisissons-ce stock et nourrisons l'afrique, l'asie et l'amérique du sud avec"

    Je suis entièrement indifférent à l'idée de leur supprimer ces créances d'un trait de crayon (ce qui arrive souvent à leur mort, via un héritier qui déconne et doit revendre les titres qui repassent dans les mains d'industriels plus constructifs ou actifs), je suis aussi entièrement d'accord pour dire qu'ils utilisent mal leur pouvoir et qu'il ne doit y avoir que les élus qui commandent le monde pas les riches, mais extremement inquiet devant l'idée qu'on répand qu'ils disposeraient en garantie de leur créances mondaines et monopolyques de caves cachées de nourriture de logements etc qui fonderait la validité d'une redistribution vers des collectivités qui en auraient besoin. A vue de nez la masse monétaire représente environ 14 fois la richesse de la Terre tout compris. Heureusement qu'il y a 13/14 ième de cette masse qui est confisquée par les joueurs de monopoly et je redouterais avec terreur le jour où ces 13/14ième parviendraient à tomber dans les mains de ceux qui en ont besoin et se heureteraient à la dure réalité que ce sont des droits de tuer une des 5000000000 de vaches qui peuplent les 13 planètes achetées à crédit.

    Le problème de la monnaie et du crédit sont devenus un mystère considérable et conséquent, mais une chose est sûre, c'est en partie grace à lui (le crédit) que les gens ont l'illusion de pouvoir manger à leur faim (enfin l'illusion que ca peut durer) dans les sociétés développées et la redistribution apparait absoluement négligeable dans ses effets à côté du crédit.

    Donc j'en reviens encore et toujours au fait que BAC, diplomes, recherche, tertiaires clonables, etc doivent des sujets d'études totalement inscrits dans le cahier des charges des banques centrales. Actuellement, les gesticulations des joueurs de monopoly ne sont pas les choses les plus inquiétantes (en dehors de leur envie de se mettre à l'abri) car de toute façon ils confisquent une monnaie dont le monde est entrain de prendre conscience qu'il est tenté de la détruire et ce n'est qu'une baston entre les politiques et les monopolystes (qui portent bien leur nom d'ailleurs).

    Pour en revenir au sujet du fil, précisément, ce sont aussi les BC qui pourront faire que les facs et les diplomes retrouvent un sens, par exemple en remunérant les diplomes, et sans leur intervension il est clair que les diplomes vont devenir de plus en plus faciles et ne plus rien signifier (comme le bac) parce que les facs et les écoles se battent pour avoir des élèves. Cette "concurrence" entre difficulté du diplome et remplissage des classes est une des concurrences dont les BC se lavent les mains à tort. (La suppression de l'agreg en maths aiderait les diplomes à retrouver un peu bonne mine, mais bon, ce n'est pas le sujet :D ).
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Bonjour,

    Pour revenir au premier message, par curiosité:

    1) est-ce la première fois qu'un QCM de mathématiques est proposé au bac S ?

    2) si non, en quelle année remonte le premier QCM ?

    3) quand un sujet de bac est proposé par X, combien de relecteurs vérifient ensuite le sujet ?

    4) combien est rémunéré X pour son énoncé ?

    Merci, amicalement.
  • En mathématiques je ne sais pas, mais en physique il y a eu un qcm lorsque j'ai passé le bac (2001) et la calculatrice a était interdite pour cette épreuve.
  • Bonjour,

    1) Les QCM sont assez fréquents ces 5 ou 6 dernières années, avec des variantes dans les règles du jeu (une seule bonne réponse ou pas, points négatifs ou pas, dans le cas des vrai/faux avec justification ou pas). Les plus fréquents me semblent être les QCM sans justification et sans points négatifs comme exercices faciles, et les vrai faux avec justification pour des exercices plus difficiles.

    2) Je ne sais pas, mais il me semble que c'est vers 2004-2005 que les ROCs (mini démonstration de cours guidées) et les "questions ouvertes" ont été introduites. À cette occasion les QCM avaient le vent en poupe (je crois pour "sortir des questions stéréotypées", les gens en tous cas avaient conscience d'un problème dans l'évaluation des maths au bac, révélé par exemple par les protestations sur le sujet de 2003).
    Fait historique selon moi : en 2006 il y a eu un Vrai / Faux sans justification ni points négatifs.

    3) Les relecteurs je ne sais pas (un IG peut-être), mais il me semble qu'il y a deux profs cobayes, qui disposent de 3/4 du temps. Cependant l'erreur d'énoncé en question passe facilement inaperçue si on pense seulement à "faire le sujet" et qu'on a des automatismes sur ces questions (qui sont des questions types, c'est malheureux pour un QCM).

    4) ...

    Sur le fond, c'est vrai que les QCM avec points négatifs sont intéressants, sur des questions non stéréotypées. On a eu tout le contraire...
  • J'ai retrouvé seulement ce document, mais j'ai le souvenir d'un autre qui détaille le pourquoi des ROC, QCM, questions ouvertes, et qui doit dater de 2005 environ.
  • Ce doit être cela. (Je n'avais pas le souvenir d'un "rapport d'étape", mais cela dit ce dont je me souviens).
  • Bonjour à tous
    Vous êtes à peu près tous d'accord pour dire qu'il y a de fortes disparités entre les lycées, il me semble donc que passer du bac à un contrôle continu accentuerait encore plus ces différences. Je m'explique : le bac à au moins le mérite de proposer un programme équivalent à TOUS les élèves, un niveau certes trop bas, et j'imagine que dans les lycées prestigieux les professeurs vont plus loin que ce programme, mais un élève ayant son bac à au moins le niveau minimum requis, je doute qu'avec un contrôle continu on puisse en dire autant.
    De plus dans les études supérieures et dans la vie en général il y a des examens à passer, des journées importantes où on joue notre avenir, et le bac est la première "épreuve" de ce genre et je trouverais ça dommage de l'enlever, malgré toutes les imperfections de cet examen.
  • L'année où ma femme a dû produire un sujet (pas en S), elle n'a pas été rémunéré pour ce travail, elle a simplement eu grassement droits aux frais de déplacement pour les 2 ou 3 réunions au rectorat avec les IPR et autres concepteurs.
  • Sarah84 écrivait:
    ,
    > il me semble donc que passer du bac à un controle
    > continue accentuerait encore plus ces différences.


    Personne ne parle de mettre le bac en contrôle continu.
  • Pour compléter Guiguiche :

    La fabrication des sujets, comme la surveillance des épreuves est considérée comme faisant partie de la charge de travail d'un enseignant. Il n'est donc pas rémunéré. Il n'est pas non plus payé pour la participation aux jurys ou aux réunions d'harmonisation avant correction. Tout au plus, il peut ne pas faire ses cours les jours où il est convoqué.
    Il m'est arrivé de faire 500 km aller et 500 retour pour 2 h de travail sur les sujets d'un BT (examen désormais oublié, niveau bac) en n'étant absent qu'une journée. J'ai eu le remboursement du train ...
    Par comparaison, la participation aux jurys de concours (Capes, agreg, ..) est royalement payée.

    Cordialement.
  • @ ned
    Heu si plusieurs personnes dans les posts précédents ont parlé du bac en controle continu.
  • Oui, mais comme toi, ils parlent de chose qu'ils ne connaissent pas, je pense qu'ils confondent avec l'idée d'instaurer du CCF (contrôle en cours de formation)., comme cela existe en bac pro. II en est régulièrement question, et on en a beaucoup reparlé avec le dysfonctionnement du bac.
    Sinon pourquoi pas du contrôle continu, mais ce n'est absolument pas dans l'air du temps, aujourd'hui. Mais pourquoi pas ouvrir un débat, sur du contrôle continu que personne ne suggère d'instaurer. Cela me semble un peu vain.
  • @ned
    ce n'est pas la peine d'être condescendant, on fait un abus de langage en parlant de controle continu,désolé, mais le débat d'examen ponctuel qu'est le bac reste le même.
  • Bon retour à Sarah, j 'adore vraiment ses interventions mesurées!!!! et j'attends avec hâte les suivantes :)-D

    Edit, je mets une liste de tes 5 dernières interventions pour éviter aux gens de chercher, je crois que j'avais été marqué par les 2 premières dans le présent fil parce que je les trouvais un peu tautologiques, mais c'est aussi leur force, c'est toute la démarche des maths de produire des tautologies enchainées dont à la fin surprise il émerge un théorème surprenant ;)

    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,649892,678169#msg-678169
    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,678281,678669#msg-678669
    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,678281,678671#msg-678671
    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,678281,680052#msg-680052
    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,678281,680066#msg-680066
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Christophe: je me rends compte qu'on ne vit pas sur la même planète. Tes joueurs de monopoly avec leur argent virtuel regarde ce qu'ils sont en train de faire partout en Europe et ailleurs. Ce que subissent les grecs et bientôt nous (le recul de l'âge de la retraite doit être compris dans cette perspective) n'a rien de virtuel.

    J'irais plus loin que Sarah84, ceux qui veulent l'instauration d'un contrôle continu (peut importe le nom que vous lui donnez) ont derrière la tête l'idée de casser l'évaluation nationale et de créer des pôles entre lesquelles s'exerceraient une loi du marché. C'est en bonne voie j'en suis convaincu. Et dans le sillage de cette idée on verra aussi la disparition des concours nationaux de recrutement d'enseignants et chaque proviseur, chef d'établissement deviendra un patron de PME. B-)


    PS:
    Comme je le pressentais le sujet de la fraude ne trouve pas beaucoup d'écho, c'est un sujet globalement tabou. Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire...
  • Le spectre du marché a bon dos mais ne justifie pas de s'accrocher à un système qui est défaillant...
    Et sinon jusque là et ce n'est pas faute d'avoir demandé je n'ai vu dans ce fil aucun argument convaincant pour le maintien du bac.
  • Concernant ton premier paragraphe, tu es obstiné à vouloir rendre le monopoly responsable de nos maux (la Grece, etc), mais c'est un résultat, qui devient intenable, à l'arrivée.

    Au départ, nous avons tous inventé le crédit (pas pour inventer les prêts à toux zéro, toi-même te doute bien que personne ne prêterait à ce taux) et produit un "langage monétaire" qui a assis la domination des pays comme les US, l'europe et quelques autres qui existait déjà par les garnaties guerrières (nucléaire) et territoriales. Autrement dit, en deux mots, nous ne glandons pas grand chose, les autres triment, nous leur achetons (ou plutôt leur avons acheté) leurs productions une bouchée de pain et en retour n'avons pas donné grand chose. Or le monde pris dans son ensemble est un graphe orienté et pondéré et la somme des nombres dépenses est égale à la somme des recettes (ou dépense d'un sommet := somme des poids de ses flèches partantes et recettes:=...). En encre arrière, tu peux voir chaque flèche associée à une flèche inversée avec un "truc" qui est "l'explication" du nombre monétaire inscrit sur la flèche avant. De cette façon tu peux te faire une idée formelle de ce que je viens de dire avec des mots.

    Les joueurs de monopoly (et bien d'autres entités) ont au contraire joué un rôle particulièrement catalysant dans l'augmentation de la masse monétaire sans augmentation des prix (ie un truc de la forme T:=monnaie/prix qui augmente).

    C'est cette augmentation qui permet à quelque chose comme 50 000 000 de français sur 60 000 000 d'avoir l'impression qu'il est "naturel" et "stable" de faire 2 repas et demi par jour, de s'habiller plus ou moins comme on veut, d'aller à l'école, d'avoir la sécu, le médecin, etc et même d'aller au cinéma. Autrement, presque 85% de la population vit en ne faisant presque rien (pas en terme d'heures travaillées, mais en termes d'échanges avec l'extérieur) et pourtant "ne se sent pas si pauvre".

    Toute la question maintenant est de savoir si on a vraiment construit, avec des trésors de subtilité un tel système ou si au contraire, par un subterfuge autoréférent monétaire (un crédit qui rembouse un crédit qui en rembourse un autre, etc) on s'est donné l'impression de pourvoir vivre comme ça pendant longtemps alors que ça ne pouvait durer que 50 ou 80ans.

    La réalité est assez simple: je ne vois pas par quelle magie des chèques sans provision qui en remboursent d'autres peuvent réellement nourrir son homme dans un système clos. (ie la planète)

    Actuellement tout l'argent de 13/14ième des gens ne sont que des créances sur des créances sur des etc... qui ne correspondent à rien de réel, et les monopolystes ont justement le bon gout d'être des monopolystes et de ne pas réclamer leur créances trop violemment, mais ils agissent par délégation de toute façon et au final, le fait de rembourser une dette fait partie du contrat et pas pour rien (c'est du travail dû en retour d'avoir bénéficié d'un travail passé). Estime-toi heureux (ou plutôt encore un peu sauv) que les créanciers soient pour l'instant des intermédiaires détestables, parce qu'au moins on peut les insulter et leur faire des bras d'honneur. Cependant, ce n'est pas eux qui sont à l'origine des problèmes de la Grece, ils ne font que (tu peux critiquer la façon) exprimer qu'elle est en faillite.

    Ce que tu ne vois pas (et le reste de l'Europe est un peu dans la même situation et les US aussi d'ailleurs vis à vis des chinois et ce n'est que la partie visible) c'est que sans ces prêts (les monopolystes que tu n'aimes pas, ils n'ont pas pris l'argent, ils l'ont prêté**, c'est différent) les gens auraient vécu 10 fois moins bien, mais le problème des prêts, c'est qu'il faut les rembourser et où tu devrais me rejoindre c'est que je dis cash que ça ne se résoudra pas par d'autres prêts mais par un énooooorme travail non seulement des banques centrales, mais aussi des pays à changer leur statut (aux BC)

    ** discuter du taux n'a aucun sens profond, évidemment que le taux est tueur aujourd'hui, mais de toute façon, le principal à rembouser est déjà élevé et est une question posée (le taux est une autre affaire, il étrangle les pays très endettés parce qu'ils ont beaucoup emprunté
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • invité écrivait:
    > Le spectre du marché a bon dos mais ne justifie
    > pas de s'accrocher à un système qui est
    > défaillant...
    > Et sinon jusque là et ce n'est pas faute d'avoir
    > demandé je n'ai vu dans ce fil aucun argument
    > convaincant pour le maintien du bac.


    Pas d'arguments convaincants pour toi, peut-être, mais tu es un peu gonflé de présenter les choses comme ça, c'est comme si je disais que tu fais partie de ces mystificateurs qui, sous prétexte qu'ils sont brillants en maths, prétendent que leur point de vue sur un sujet de société un peu complexe est supérieur aux autres et que leur pensée devrait être universelle... je pense que tu le prendrais mal, avec raison. En fait, tes raisonnements sur ces sujets s'appuient sur un "pragmatisme" un peu dans l'air du temps, ça ne les rend pas plus vrais, ni plus faux, pour autant !
    Je le répète, je ne pense pas que le bac en lui-même soit responsable des problèmes qui lui sont liés, mais que ces problèmes sont la conséquence de décisions éducatives globales prises en amont, et sa suppression ne ferait, je pense, qu'aggraver les inégalités que le système éducatif actuel creuse depuis quelques années. Le repenser dans son contenu, oui, certainement, mais en étant très attentif sur la façon dont c'est fait.
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