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Préparer seul le capes math

Bonjour à tous !
J’ai quelques questions à vous soumettre dont je n’arrive pas vraiment à trouver de réponses satisfaisantes jusque-là.

40 ans responsable informatique mais je désire me réorienter vers le métier d’enseignant.
Donc j’envisage de passer le CAPES de mathématiques (3ème concours académie de Lille).

Que me conseillez-vous pour préparer au mieux le CAPES de Mathématiques seul, livres, MOOC, ... (éventuellement non payant car budget light :-( )

Cela fait beaucoup de questions pour un post mais c’est vrai que j’ai du mal à me rendre compte et si vous aviez une ou deux pistes à m’indiquer ça serait super !
Merci d’avance !
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Réponses

  • Cri:
    Es-tu au courant de ce qu'est l'enseignement secondaire aujourd'hui? Je ne parle pas uniquement des programmes mais de l'ambiance générale dans les établissements, dans les classes.
  • Oui effectivement des classes surchargées, une ambiance maussade, ...
    Je pense (c'est sûr que je ne referai pas le monde) qu'en ayant des enseignants motivés et qui aiment leur métier ça peut éventuellement changer la donne.

    D'autant plus il y a 3 ans de cela je donnais des cours particuliers à des élèves de plusieurs niveaux collège à Terminale.
    N'hésite pas à m'en dire plus, je suis preneur.
  • Bonjour Cri.

    D'autres t'en diront plus sur les mauvaises conditions dans l'éducation nationale et la difficulté à y enseigner les maths. Pour ma part, je ne cherche pas à te dissuader, car une fois titulaire, le certifié est patron dans sa classe, et ça peut être une bonne raison de venir, si on a envie d'enseigner. Deux problèmes :
    * ce n'est le cas qu'une fois titulaire, et les stagiaires (année après le concours) sont soumis à des exigences variables suivant les lieux, mais assez pénibles, d'où un assez fort taux de refusés chez les "troisième concours", moins malléables que les ex-étudiants.
    * Regarde les salaires, ils sont publics (site du ministère, ou des syndicats). Tu peux compter 2 ou 3 heures supplémentaires une fois en poste, mais ce n'est pas mirobolant, vu le niveau. Et il y a très peu de primes.

    Sinon, pour préparer le concours, la partie mathématique c'est les ouvrages de la sixième au BTS plus en gros la première année des classes prépas, que tu trouveras dans pas mal de bouquins "classiques". le mieux est d'aller chez un libraire spécialisé, pour voir ce qui te convient. Il faudra te renseigner sur le format de l'épreuve sur le site du ministère, et y trouver les rapports des sessions précédentes (Le format du capes change, il est possible que le troisième concours reste dans le même format).

    Cordialement.
  • Bonjour Cri,

    C'est tout à fait possible, je viens de le faire (CAPES externe). Après une bonne surprise à l'épreuve de leçon, j'envisage de tenter l'agreg externe après l'année de stage en dépit du taux d'admission très faible des certifiés à ce concours.
    Pour ce qui est du CAPES, une collection de manuels de lycée en version numérique gratuite et un tout-en-un de niveau MPSI suffisent amplement.

    Je te conseille de (1) concentrer ton travail directement sur les leçons d'oral (propositions, exemples, exercices et démonstrations, tout rédiger), ce qui suffit à préparer les écrits et de (2) porter une attention particulière aux démonstrations, c'est-à-dire savoir démontrer sur demande tous les théorèmes et toutes les propositions du secondaire, rapidement et bien. Cela peut faire peur à première vue, mais c'est en réalité « chronophile ». Entraîne-toi au tableau, éventuellement en t'enregistrant, en moyenne 10 minutes par théorème suffit, à répéter une ou deux fois jusqu'à être à l'aise et en deux semaines bien tassées l'intégralité des preuves du secondaire peut être maîtrisée, ce qui présage une bonne voire une très bonne note aux oraux.

    Bonne chance !
  • Bonsoir Cri

    Pour en avoir fait une expérience (personnelle) traumatisante, ne te fatigue pas à préparer ce concours de m......e. La dés-éducation nationale (i.e. la DN) ne te mérite pas. Tu l'écris toi-même : 40 ans responsable informatique (...). Tu n'es donc plus très jeune, voire très près de la retraite. Pour l'INSPE, il ne faudrait pas l'oublier, tu ne vas être qu'une charge, un poids, un boulet dont il faut se débarrasser (l'on ne te le dira pas explicitement, mais la DN fonctionne comme tout autre entreprise française). Désolé de te dire les choses crument.

    Sinon, tout le reste a été dit ; que dire de plus ?

    Cordialement,

    Thierry

    PS : d'ailleurs, pour être franc, tu ne vas pas enseigner la Mathématique. Tu vas enseigner la mathématico-didactique, i.e. une sorte de mathématique dominée par cette science molle qu'est la didactique. La vraie Mathématique est morte dans l'enseignement secondaire.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Cri a écrit:

    D'autant plus il y a 3 ans de cela je donnais des cours particuliers à des élèves de plusieurs niveaux collège à Terminale.
    N'hésite pas à m'en dire plus, je suis preneur.

    Le cours particulier et le cours devant une classe de 25+ élèves dans un cadre institutionnel n'ont strictement rien à voir.
    La relation qui s'établit dans un cours particulier est une relation ordinaire: une personne qui rencontre une autre personne. Dans une classe tu es face à une vingtaine de personnes et un cours ne consiste pas à fragmenter l'heure de cours pour consacrer à chaque élève une petite partie de ce temps: tu parles à un groupe qui est plus que la réunion des individus qui le composent Bref, ce n'est pas nécessairement quelque chose de naturel pour tous les individus.
  • Quelques remarques :
    - entre cours particuliers et cours en classe, c’est le jour et la nuit ;
    - si obtenir le capes (externe je suppose ou 3ème concours ?) est largement faisable, il faut quand même regarder de très très près les affectations des stagiaires puis des titulaires. Tu n’as aucune certitude de rester proche de là où tu habites actuellement, même avec une famille. Si la réussite au concours doit se solder par un lointain déménagement, je ne suis pas certain que tu sois gagnant dans l’opération.

    Pour info je suis prof après avoir eu une autre vie professionnelle avant.
  • Merci pour ton retour
    Même en étant propriétaire, des enfants et une indisponibilité de faire de la route (plus de 30 / 50 km) pour raison médicale le rectorat peut m'éloigner de chez moi sur l'échelle nationale ?
  • Merci.
    Oui en quelques mots même avec le 3ème concours, je serait bien loin d'avoir en net 1800 / 1900 € mensuel (ceci n'est qu'un exemple ;-) )
  • Merci pour ton retour, ta sincérité.

    Ok mais les mathématiques reste une matière forte à mon égard et moi qui désire tant enseigner :-(

    Dans ton cas de figure, que fais tu à ce jour comme métier.

    Merci
  • Cri, par rapport à l'éloignement pour raison médicale, tu peux faire un dossier avec RQTH (travailleur handicapé) et obtenir un bonus de 1000 points lors des mutations qui donne plus de chances d'avoir un poste proche de chez toi.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Être propriétaire ne donne droit à rien (ce n’est pas le problème de l’Etat). Pour la partie « raison médicale » je ne suis pas spécialiste mais regarde attentivement les barèmes inter et intra ainsi que les barres. C’est pour moi le point déterminant avant de t’engager, surtout avec une famille. Après Lille, c’est sans doute quand même jouable pour y rester (dans l’académie en tout cas).
    Avant de réviser les mathématiques, je réviserais donc les modalités d’affectation : c’est ce que j’avais fait pour ma part. Tout est disponible sur le site de l’en ou sur les sites de syndicats. Il faut prendre du temps pour tout regarder, quitte à poser des questions aux syndicats sur des questions plus techniques comme les points « raisons médicales ».
  • Je vois pertinemment que derrière tous vos messages une choses ressort clairement c'est qu'enseigner en secondaire (collège, lycée) est contraignant
    Dites moi clairement si je me trompe ;-)

    Merci
  • Thierry parle de l'âge de Cri : 40 ans. J'ai vu à l'Inspe des collègues qui avaient cet âge, voire 50 ans. A partir de 25-30, tu es considéré comme en reconversion. Je ne pense pas que ce soit gênant de rentrer plus âgé, après une expérience professionnelle, si possible qualifiante.
  • Oui effectivement, l'âge ne me pose pas de PB
    La seule chose c'est l'éloignement, le salaire (ayant deux enfant à charge, propriétaire, ..) car le salaire du 3ème concours c'est combien et à partir de quand.
    Perso quand on regarde sur le site de l'enseignement c'est très très vague
  • C'est là que je me pose la grand question : enseigner l'informatique dans le supérieur ne serait malencontreusement pas idéal sous réserve dque le dossier soit OK
  • Cri a écrit:
    une indisponibilité de faire de la route (plus de 30 / 50 km) pour raison médicale

    Le rectorat s'en bat les couilles avec une porte cochère :
    Le statut de fonctionnaire t'impose de résider sur ton lieu d'exercice.
    Repos !

    Lors du stage INSPE ça risque d'être coton si les lieux de formation sont dispersés façon puzzle.

    Sinon Pôle Emploi vient de signaler qu'ils cherchaient des chauffeurs routiers à pourvoir en CDI: conducteurs régionaux nationaux avec ou sans découche.
    Tu me diras que pour se limiter à 30 / 50 km ça va pas être du moulé à la louche.

    Courage.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Bonjour, Cri,
    Je vais essayer de donner une image qui va sans doute rejoindre celles, toutes négatives, que les autres t'ont donnée.
    Il y a 20 ans, un collègue osant démissionner de l'EN était regardé comme une bête curieuse.
    Actuellement, on le regarde avec envie.
  • Je ne comprends pas que sur un forum de maths on décourage à ce point les vocations alors que le recrutement est critique !

    Ce qui est vrai :
    - l’Éducation Nationale ne se parle qu'à elle même et se fout totalement des élèves ou de l'enseignement de la discipline (il n'y a qu'à voir le niveau actuel au regard des comparatifs internationaux). Donc l'imposition d'une doxa que tu devras impérativement faire semblant de croire et appliquer sera d'autant plus exigeante et rigide que la réalité qu'elle engendre est catastrophique.

    Ce qui est faux :
    - "les cours particuliers et les cours en classe ça n'a rien à voir". Au contraire, une bonne compréhension individuelle est essentielle. Personnellement le meilleur prof que j'ai jamais eu faisait quasiment des cours particuliers à chaque élève en difficulté pendant les séances d'exos.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • xax
    Ce qui est incroyable c'est que les avis divergent énormément.

    [Inutile de reproduire le message précédent. AD]
  • Les situations locales, sociales, géographiques, les situations d'enseignement sont tout sauf homogènes sur le territoire.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Thierry Poma a écrit:
    d'ailleurs, pour être franc, tu ne vas pas enseigner la Mathématique. Tu vas enseigner la mathématico-didactique, i.e. une sorte de mathématique dominée par cette science molle qu'est la didactique. La vraie Mathématique est morte dans l'enseignement secondaire.

    Sans parler des heures d'enseignement chiantifique.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • xax : évidemment qu'il est nécessaire de passer derrière chaque élève. Sauf que c'est impossible de passer 55 minutes avec chaque élève. Contrairement à un cours particulier.
  • XAX a écrit:
    Ce qui est faux :
    - "les cours particuliers et les cours en classe ça n'a rien à voir". Au contraire, une bonne compréhension individuelle est essentielle. Personnellement le meilleur prof que j'ai jamais eu faisait quasiment des cours particuliers à chaque élève en difficulté pendant les séances d'exos.

    Fais toi embaucher comme enseignant ne serait-ce que pendant un mois et après on en reparle. Autrement, pardon de te le dire, tu vas continuer à parler de quelque chose que tu ne connais pas.
    Au risque de me répéter, le cours particulier est basé sur une relation ordinaire, un être humain rencontre un autre humain. Ce type de relation est banale pour un être humain. Mais la relation prolongée avec un groupe que tu dois "gérer" est beaucoup moins ordinaire dans la vie des êtres humains (groupe qui est composé d'ados, de préados qui ont les problèmes qu'ont des enfants de cet âge qu'ils ne laissent pas au vestiaire en entrant en classe).
    Donner des cours particuliers a une vertu si on veut faire ça proprement: il faut avoir une connaissance des programmes en vigueur.

    NB:
    Je ne suis pas en train de rabaisser le boulot d'un intervenant en soutien scolaire.
    Ce travail-là je l'ai aussi fait pendant de longues années et j'en garde de bons souvenirs, c'est un boulot qui est reposant par rapport à ce que j'ai pu connaître pendant mes deux années à l'EN, et, je le faisais avec plaisir.
    L'inconvénient majeur est que ce boulot est peu rémunérateur: je passais beaucoup de temps dans les transports en commun pour peu d'heures payées somme toute. C'est sans doute la raison pour laquelle je ne l'exerce plus à cette heure.
  • Ramon Mercader a écrit:
    ... des heures d'enseignement chiantifique ...

    En quoi cela consiste ? Faut-il maîtriser l'informatique chiantique (discipline à la mode galvaudée), la physique chiantique, la mécanique chiantique ou encore la médecine feng chuiantique ?
  • Pourquoi parler d'enseignement ennuyeux, on est sur un forum de Math et parler d'enseignement ennuyeux est paradoxal.
    J'ai vraiment du mal à comprendre le pourquoi du comment.
  • Étonnant xax,
    Ce qui est vrai : oui, tu dois obéir à des bêtises et quand tu veux lutter contre, c’est assez compliqué et ça va dépendre énormément de ta personnalité et ton charisme en tant que gueulard attitré.
    Remarque en passant : dans ton « ce qui est vrai », tu participes à décourager.

    Ce qui est faux : là tu es évidemment dans l’erreur.
    Les cours particuliers rendent les élèves bien plus disponibles que le cours en classe entière.
    L’avantage des cours particuliers est que tu vois vraiment le niveau de l’élève et ça te permet de te rendre compte de la catastrophe. Mais ça, ce n’est pas décourageant : si un prof ne veut que des bons élèves qui comprennent tout, je trouve ça un peu étrange…
    Ça n’existe pas des cours particuliers en classe entière ET être « bon prof » (si tant est qu’on ait une définition de ce que cela veut dire). Celui qui fait ça n’est pas un prof puisqu’il n’enseigne pas à tout le monde.
    Et aussi : cours particuliers seul à seul et cours particuliers dans une classe entière, ce n’est encore pas la même chose du tout.

    Cela m’étonne que tu écrives des choses aussi perfectibles, rien qu’à la lecture.
    Franchement, qui peut croire ça ? (Je parle de ton « ce qui est faux »).
  • Cours particuliers et cours en classe n'ont rien à voir mais je suis persuadé qu'une bonne expérience en cours particuliers ne peut être que bénéfique car cela aide grandement à comprendre les difficultés des élèves , à entrer dans leurs petites têtes en quelque sorte (chose qui n'est pas toujours si évidente que cela sans aucun expérience) à condition bien entendu d'avoir la chance de tomber sur un établissement où les problèmes de discipline restent mesurés. Cela étant dit j'estime qu'il faut être complètement fou pour se lancer dans cette entreprise actuellement (voir message de Thierry Poma...).
  • Cri,

    Je ne souhaitais pas intervenir.
    À la limite, ce n’est pas si mal de noircir le tableau.
    Tu seras prévenu, au moins.

    Une chose est certaine, même avec tous les problèmes soulevés, certains très très râleurs et très très critiques s’épanouissent tout de même. C’est une sorte de masochisme. Ça existe.

    Beaucoup de paramètres personnels, locaux, etc. jouent dans ce sujet.
    C’est ça qu’il faut peut-être avoir en tête.
  • Dom:

    XAX donne des cours particuliers si j'ai bien compris. Si on ne met pas au même niveau cours particuliers* et cours devant une classe de 25+ élèves je pense qu'il a l'impression qu'on dévalorise son activité de soutien scolaire d'où sa réaction épidermique.

    *: je préfère la dénomination, soutien scolaire, qui est plus proche de ce qu'est cette activité en réalité. L'intervenant pour ne pas rajouter de la confusion dans la tête d'un élève devrait coller au cours vu en classe par ce dernier. Ce qui n'interdit pas de donner un éclairage différent à une notion si c'est utile.

    PS: La différence entre faire du soutien scolaire et donner des cours à une classe de 25+ élèves est la même que chanter sous sa douche et chanter devant un parterre de dizaines de gens. X:-(
  • Bonjour,

    > cours devant une classe de 25+ élèves..........

    FdP, c'est la plupart du temps plus proche de 35, tout au moins au lycée, je connais mal le collège.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Je suis assez d’accord avec biely sur les apports des cours particuliers.
    Notamment le prof peut entendre des questions qu’il n’entendra jamais en classe entière.

    Une remarque : rien qu’en demi jauge, le cours n’est pas du tout le même (en question - qualité ET quantité, en « tension », en disponibilité de chacun, en sérénité, en aide personnalisée etc.).

    Édit : Rescassol, au collège c’est plutôt 25 (+/- 3) dans les REP et autour de 30 sinon.
    Pour les collèges « prout-prout », je ne sais plus où l’on en est.
  • @DOM

    Effectivement il faut vraiment avoir la chance de bien tomber en gros que le meilleur gagne

    C'est sincèrement démotivant :-(

    Merci quand même pour votre sincérité
  • Rescassol a écrit:
    FdP, c'est la plupart du temps plus proche de 35, tout au moins au lycée, je connais mal le collège.

    Je me fiais au nombre d'élèves que j'avais dans la seule classe que j'avais en responsabilité.
    (c'était comme ça à l'époque au milieu des années 90). Effectif de cette classe de 4ème $23-25$
    (même chose durant mon deuxième stage).
  • Pour la préparation au CAPES 2022 proprement dite, il existe deux sites web incontournables : megamaths et gjmaths.
    Pour ce qui est de megamaths, il y a toute série de "conseils" (gratuits) très intéressants notamment sur la méthodologie, un blog (intéressant aussi) et des ouvertures vers les nombreux bouquins de Dany-Jack (évidemment payants quant à eux).
    Pour ce qui est de gjmaths, tout y est gratuit. Cependant, sa structure est obsolète pour le concours 2022. En gros, il faut considérer que, avec pas mal d'adaptations, "l'oral 2" devient désormais "l'écrit 2" de 2022 ; il y a aussi une foultitude de docs d'écrit (qui deviennent tous désormais des "écrit 1" de 2022, vous suivez ?). Les "mathématiques molles" dont il est question dans un post précédent y sont généralement traitées à la kalatchnikov (parfois à l'artillerie lourde ...).
    Les deux sites proposent des liens vers d'autres sites de préparation qu'il convient de visiter.
    D'autre part, il existe un groupe capesmaths facebook qui fonctionne plus ou moins bien, un peu à prendre et beaucoup à en laisser, les contributeurs ne sont pas tous au niveau, il s'en faut (ce qui en fin de compte est assez encourageant pour les futurs candidats). On peut y échanger pas mal de tuyaux pratiques, et c'est là son principal intérêt.
  • Dom j'ai seulement indiqué à Cri brutalement la réalité et le moyen de passer au travers en étant suffisamment faux c.l. À l'évidence il n'y a que 2 alternatives : croire et appliquer, ou faire semblant de croire et appliquer dans un premier temps, quitte à mieux faire son travail en son âme et conscience après. Je ne vois pas ce qu'il y a de décourageant, de toute façon il va vite comprendre s'il tente le métier.
    Sur le reste j'ai juste indiqué, comme Biely, que le cours particulier me semble un avantage dans la mesure où l'on a l'expérience des difficultés individuelles. Je n'ai jamais dit qu'il fallait passer 55 minutes par élèves, mais je sais pour l'avoir vu que prendre 5 minutes pour débloquer ça suffit.

    Zeitnot rappelle une réalité importante, à savoir explicitement que les bizuts vont être envoyés majoritairement en stage dans les endroits les plus difficiles. À ce propos pour ceux qui ne l'aurait pas lu, le Canard enchaîné de cette semaine a fait un article sur la question en indiquant que dans les collèges les plus difficiles, 40% de l'effectif enseignant est soit contractuel, soit en poste depuis moins de 2 ans ... La référence est une note récente "éducation formation" que je n'ai pas encore lue mais qui doit se trouver facilement.

    FdP : j'ai enseigné à l'université 1er/2nd cycle TD/TP, puis régulièrement en formation pro adulte continu BTS/ingés, et bénévolement le samedi en petit groupe de 4 ou 5 pour des enfants très difficiles. Enseigner à des collégiens ne me ferait absolument pas peur. Par contre je me demande bien quel intérêt on pourrait trouver dans tes commentaires compte tenu du fait que, de ton propre aveu, tu étais nul aussi bien comme prof de collège que comme prof particulier.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • XAX a écrit:
    j'ai enseigné à l'université 1er/2nd cycle TD/TP, puis régulièrement en formation pro adulte continu BTS/ingés,

    Je ne sais pas ce que tu mets derrière le mot "enseigner" dans le contexte.
    A l'université, les gens sont majeurs généralement, et ils ont choisi leur cursus (même si leur choix n'est pas nécessairement éclairé) ce qui fait deux différences de taille par rapport à un élève de l'enseignement secondaire.
  • xax : j'ai l'impression que ce n'est pas ce que dit zeitnot. D'autant que ce n'est pas tout à fait vrai. Les postes pour stagiaires sont particuliers, ils en existent dans toutes les académies (au moins, en maths) et quasiment tous les établissement peuvent en accueillir à un moment ou à un autre. Et si l'administration et l'équipe de maths jouent le jeu, un stagiaire n'aura que des maths à enseigner (pas de SNT, enseignement scientifique...).
    Par contre, après, le jeu des mutations et de son barème font que ceux qui ont le moins de points (donc, globalement, les plus jeunes) se retrouvent dans les académies et établissements les moins demandés. Faut voir l'article du Canard, mais rien de bien nouveau sous le soleil...

    Ah oui, et 5 minutes par élève, ça fait 11 élèves par cours. Cool...
  • L’éternel usant jeu de maux :
    Enseigner en saignant, enseignant en saignée.

    Oui, bon, bref…8-)
  • Zeinot il dit ce qui est indiqué sur la carte, à savoir que dans le dernier décile (économique, sociale et éducatif) c'est nettement plus difficile, et j'ai précisé d'après le Canard qu'il y a avait nettement plus de bizuts et de contractuels dans ces zones. D'où des plaintes plus fréquentes des jeunes profs. Mais je pense qu'en grande majorité, il n'y a pas d'énormes soucis pour les enseignants.125620
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • xax : je dis juste que tu confonds stagiaires et néo-titulaires.
  • @kioups

    Tu as écrit qu'un stagiaire enseigne uniquement les maths et pas de SNT ou autre chose...

    A la rentrée prochaine, nous accueillons un stagiaire qui aura une classe de seconde + SNT.

    Tout est possible dans l'EN...

    W.
  • J'ai surtout dit "si l'administration et l'équipe de maths jouent le jeu". Je sais bien que des stagiaires ont des services catastrophiques...
  • @Cri,

    Sache qu'après avoir été pendant environ 7 ans cadre dans le secteur privé, j'ai passé le capes 3ème concours, et j'enseigne maintenant depuis 14 ans et bien je ne regrette pas 1 seconde mon choix.

    Le métier d'enseignant procure de nombreux avantages en plus d'être un métier très intéressant en soi.

    Bien évidemment l'EN est malade sur plusieurs points de vue et il est effectivement triste de voir beaucoup d'intervenants qui te dissuadent de rentrer dans le métier. Ce n'est pas mon cas !
  • Kioups je ne confonds pas je ne sais pas exactement l'article du Canard ne précisait pas. Mais le fait est qu'il y a une forte hétérogénéité statutaire et d'ancienneté.

    Pour répondre sur la difficulté des sujets, j'en avais regardés, ils sont faciles mais très longs, ce qui est indiqué sur la maîtrise d'un niveau L1 me paraît exact. Après il y a eu des changements mais bof ...
    La vraie difficulté est l'entrée dans le métier qui est toujours un peu raide (premiers salaires, faire ses cours, se coltiner les caporaux des inspes etc.). Mais ça s'améliore après et c'est un métier utile et honorable donc en soi je dirais que c'est une réalité objective qui devrait attirer plus de gens. Hélas il n'en est rien, et c'est bien dommage.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @Jaymz

    Ok merci mais il faut que je contacte le syndicat de ma région car je me pose trop de questions.
    Exemple :
    - est-ce que la 1ère année je peux être loin de chez moi (certificat médical m'interdisant de faire de la route => épilepsie 5 / 10%)
    - le salaire (un mot important), tout comme toi quand on est cadre on a 20 ans derrière soi, à combien retombe-t-on ?
  • @Cri : tu démarres dans la fonction publique au 1er échelon de la classe normale de ton corps, sauf si tu as déjà de l'ancienneté dans ladite fonction publique.
  • Plus précisément, à l'indice 390 donc avec le traitement suivant : https://www.snes.edu/wp-content/uploads/Salairesnet_Titulaires.pdf
  • Tu es sûr ? En 3eme concours il me semble qu'il y a de l'ancienneté reprise. Blanquer avait même annoncé améliorer la reprise.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Pour le salaire, le site du ministère (Rémunération des enseignants) donne même un simulateur. Comme stagiaire troisième concours, tu peux espérer commencer aux échelons 3 ou 4, ce qui donne, sans heures supplémentaires ni charge de professeur principal (obligatoire pour un stagiaire) et avec deux enfants, environ 1800 € net, avant mutuelle et impôts.

    Cordialement.
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