Réforme CAPES, devenez "coach de vie".

Réponses

  • "Cela permettrait également d'aligner le concours sur Pôle Emploi, où de plus en plus de professeurs sont recrutés, notamment en mathématiques." c'est vrai ça ?
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Il est vrai que le nombre de contractuels recrutés a bien augmenté ces dernières années (en nombre brut et en proportion par rapport au nombre d'enseignants), mais dans la logique d'économies à très court terme assez classique à l'EN je ne vois pas en quoi un CAPES "simplifié" serait en lien avec cela, étant donné que l'on préfère payer un contractuel qu'un titulaire.

    Il semble plausible qu'en conséquence d'un concours "simplifié" on ait un peu plus de contractuels qui le passent (les épreuves à l'interne changent aussi ?), mais je ne pense pas que cela soit voulu ni que ce phénomène soit important.
  • Le nombre (et la proportion) de contractuels dans l'enseignement secondaire augmente oui. Il y a de très fortes disparités en fonction des matières et des académies. Puisque l'éducation nationale ne recrute pas assez de profs de math via les concours du capes et de l'agreg (toutes les places ne sont pas pourvues) ça me semble logique qu'il y ait une augmentation conséquente des contractuels en math.
  • Ce n'est pas spécifique à l'EN, je crois. Les contractuels envahissent peu à peu la fonction publique. C'est la même chose dans mon ministère. Un contractuel (d'abord en CDD deux fois avant d'être éventuellement intégré en CDI), ça ne présente pas les mêmes inconvénients qu'un titulaire, notamment une "corvéabilité" bien plus importante. Avec les CDD, on peut trier ceux qui vont rester en CDI, c'est-à-dire ceux qui obéissent au doigt et à l’œil...
  • Je comprends bien l’histoire de « l’obéissance au doigt et à l’œil » mais il y a aussi le fait de savoir faire le boulot...
    D’ailleurs, j’ai vu passer plusieurs profs contractuels qui ont fini par abandonner (ne pas revenir, plutôt) et aller trouver du boulot ailleurs. Par contre, une fois un concours en poche, c’est difficile de démissionner. Quelque part le sentiment d’être « prisonnier » nécessite l’obtention du concours.
    Je n’ai aucune idée des proportions de ces personnes qui, d’elles-mêmes ne veulent plus enseigner après un ou deux ans de pratique.
  • Dom : En 2017-2018 on était à 2.6% de stagiaires et 0.14% de titulaires dans le secondaire qui démissionnent.
    ( source : https://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ190510433.html )
    Cela ne compte par contre pas les changements de corps (pour quitter l'enseignement ou arrêter d'enseigner), si quelqu'un a des informations à ce sujet je suis preneur.
  • [small]Tout est affaire de décor
    Changer de lit changer de corps
    À quoi bon puisque c'est encor
    Moi qui moi-même me trahis
    Moi qui me traîne et m'éparpille
    Et mon ombre se déshabille
    Dans les bras semblables des filles
    Où j'ai cru trouver un pays.[/small]


  • N'est on pas déjà coach de vie?
    Les nouveaux profs certifiés ont un niveau plus faible que celui des certifiés des années 1990i. Alors quoi de neuf?
    Dans enseignement privé, la moitié des profs ne sont pas certifiés et le personnel non enseignant (CPE, Directeur, secrétaire...) sont peu qualifiés (pas de diplôme dans leur emploi).
  • Si, si, il existe aussi des formations pour bosser dans l'enseignement privé...
  • Le niveau ne sert pas à grand chose au collège. Faut surtout avoir de la patience face aux élèves qui cumulent les bêtises et l'indiscipline.

    J'ai une classe de 4ème, si je n'étais pas stagiaire, j'exclurai 3-4 élèves à chaque cours tellement ils sont insupportables.

    Je mets des mots dans le carnet ils s'en foutent.
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