Quels sont vos supports ?

Certifié(e), Agrégé(e),

Es-tu en Collège ? En Lycée ? A plein-temps ? A mi-temps ? Quel est ta quotité d'heures ? Quelles sont tes classes ? (...)

Bien cordialement,

Thierry
Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
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Réponses

  • Bonjour
    Vous avez déjà les affectations académiques?
  • Ce n'est pas encore affiché.
    Vises-tu une académie convoitée ?
  • Non aucune académie en priorité mais ils tardent à nous donner la réponse ! Incroyable
  • Alors ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • C’est bon les affectations sont tombés
    Maintenant au travail.
  • Thierry POMA, cette question s'adresse aux stagiaires j'imagine ?
    Si c'est le cas, je réponds avec mon support de l'an dernier :
    Stagiaire agrégée avec 7h de cours, une 4eme et une 5eme.
  • En 2016/2017, stagiaire agrégée dans l’académie de Paris, j’avais 8h de cours, deux 4èmes.
    Et à l’ESPE j’étais dispensée de certains cours, notamment l’anglais, et de passer le M2 (au lieu d’un mémoire, je devais rédiger un « écrit réflexif ».
    J’ai aussi profité de mon passage à l’ESPE pour passer le CLES2 (validation du niveau B2) en anglais et espagnol. On ne pouvait pas valider le niveau C1.
    En revanche, nous sommes plusieurs à avoir demandé s’il était possible de profiter de cette année pour passer à l’ESPE le diplôme de 1ers secours et on nous avait répondu que ce n’était pas possible, car pas prévu.
  • @Laurette : ok merci bien pour les renseignements.
  • Où voyez vous ces informations ?
  • OShine, là ce sont des exemples de support des années antérieures...
  • Oui, mais, c'est quoi, un support ?

  • Au tout début j’ai cru « cours, TNI, manuel ». J’étais à côté de la plaque.
    Car là, Thierry parle plutôt du « service » de l’an prochain.
    Quels niveaux ? Combien d’heures ? Etc.
  • S’agit-il d’une acception courante chez Ednat ?

  • Oui, le mot "support" est le terme exact.
  • Fichtre.
    C’est tout de même très peu usité. Même les chefs d’établissement ne l’utilisent pas beaucoup.
    Enfin, ceux que j’ai pu croiser.
  • Bonjour à tous.

    Quant à moi :
    Agrégé 2020.

    Le site de SIAL m'indique gaillardement :
    "Vous n'avez pas d'affectation pour le moment".

    Le rectorat de l'Académie d'inscription ne répond pas.
    La DGRH au téléphone m'a donné une adresse mèl qui ne répond pas non plus.
    Autant dire que je suis plus impatient de l'arrivée de la pluie - qui viendra, elle - que de leur réaction.


    [large]MAIS[/large]

    J'ai reçu un mèl de Jean-Mimi m'apportant ses "Félicitations pour [ma] réussite au concours !"
    et surtout "des infos pour préparer [ma] rentrée.

    Ce que j'ai pris personnellement comme un certificat d'enculage à sec, mais dans le monde d'après.

    Bonne journée à tous,

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Félicitations, et soigne-toi bien, surtout.

  • Thierry,

    J'ai des 6e et des 5e. Qu'est-ce que je vais faire ?
    C'est interdit de donner une classe de 6e.

    Je ne suis pas professeur des écoles. Comment est-ce que je vais arriver à expliquer le programme de 6e ?
  • Il n'y a absolument rien qui interdit de donner des 6eme, ni même des 3eme ou des terminales à un stagiaire. On évite, c'est tout (encore que pour les 6èmes je ne vois pas la moindre raison d'éviter).

    Mais tu plaisantais peut-être ?
  • J'ai lu ici qu'on ne donnait pas de classes d'examens aux stagiaires (pas de 3e, pas de terminale) ;
    et pas de nouveaux élèves comme les 6e.

    J'aurais préféré des classes plus avancées. En plus, je vais avoir plus de préparation : je ne peux pas faire de cours magistral.
  • Bah non vraiment aucun texte n'interdit de donner certains niveaux. On fait comme on peut. Je l'avais déjà écrit sur un autre fil je crois et tu verras avec tes collègues stagiaires que certains auront sûrement une classe à examen.

    Par contre si tu ne veux pas de 6eme parce que "tu n'es pas prof des écoles"... Tu risques de tomber de haut :-S
  • Enseigner à des 6-eme ne me paraît guère évident.
    Après j'imagine que beaucoup sont passés par là, et que c'est surmontable.
  • C'est effrayant je peux le comprendre, mais cela peut souvent se révéler bien plus simple qu'avec des 4èmes pour une 1ere année !
  • J'ai eu toutes les classes de 6ème durant 2 ans en tant que prof de physique chimie.

    28 élèves de 6ème c'est galère.
  • Cela me paraît difficile d'expliquer un cours, en suivant un programme bancal.
    Typiquement, pour expliquer ce qu'est un nombre décimal, il faut d'abord expliquer ce qu'est une puissance de 10.
    Si j'essaie d'expliquer ce qu'est une puissance de 10, les autres enseignants vont dire que c'est hors-programme.
  • Moi je vais suivre le programme à la lettre comme un robot
  • zestiria, ouvre le programme officiel de cycle 3, et lis ce que les élèves ont fait à l'école primaire. Tu vas repartir de ça, tu vas emboîter le pas ...
    et tout de suite, lis également le programme de cycle 4, pour voir comment tout ça s'articule. Ensuite tu auras moins peur ;-)
  • Les 6e écrivent très lentement.
    Certains sont vifs.
    Certains sont mêmes encore « innocents » et se lancent.

    Il existe aussi des promos merdiques avec des « cassos » en pagaille mais en général les équipes essayent de bien répartir les élèves avec ces profils.

    C’est le moment pour la première fois de leur vie de faire des maths.

    Je ne crois pas que ce soit si compliqué. Pour la discipline, en général ils sont encore « impressionnables ». Mais ce sont des nenfants qui oublient qu’ils viennent de répondre « oui » deux secondes plus tôt à l’injonction « taisez-vous ! ».
    En 4e, ils n’oublient pas mais ils s’en foutent et parfois ils disent « non » à la question.
  • Les 6eme sont parfois chiants.
    L'an dernier on a eu des 4eme sympas.
    Alors que 2 classes de 6eme étaient ingerables. Avec des élèves qui cumulaient des trentaines d'observations et les parents qui s'en foutaient.
    J'ai exclus plus d'élèves de 6eme que de 4eme l'an dernier
  • La progression pédagogique a déjà été faite.
    La progression pédagogique est un calendrier qui indique les chapitres à faire, dans quel ordre, et pendant combien de temps.
    Donc je suis cette progression, c'est déjà une base.

    C'est à moi de rédiger le cours. Sur les documents que j'ai vu, l'équipe fait des petits dessins pour les enfants.
    Les livres de maths aussi abusent d'illustrations enfantine. Ce qui est distinct des illustrations graphiques en géométrie.

    Est-ce respectueux des élèves ?
  • Les exclusions sont à proscrire pour un prof-stagiaire.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Un dessin n’est pas gênant. C’est comme une remarque.
    Ce ne doit pas être une preuve « on voit bien que », c’est tout.

    Les exclusions : en effet, exclure c’est moche. M’enfin, si le prof sent que sans cela il va décocher la mâchoire de l’apprenant, mieux vaut l’exclure.
  • Concernant les exclusions ; c'est officiel.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Oui, oui, évidemment.
    Je suis contre les exclusions de cours.
    Disons qu’une grosse bagarre entre deux élèves peut le justifier.
    Ou d’autres événements plutôt incongrus.

    Mais j'aime entendre aussi que le prof est le maître à bord. C’est lui qui décide.
    Certains profs sont démunis face à des gamins qui utilisent leurs intelligences pour les faire ch.... grandement.

    Extrait : « Justifiée par un comportement inadapté au bon déroulement d'un cours, l'exclusion ponctuelle doit demeurer exceptionnelle et donner lieu systématiquement à une information écrite au conseiller principal d'éducation ainsi qu'au chef d'établissement. »
    Amusant : et si le comportement inadapté au bon déroulement du cours n’est pas exceptionnel mais régulier ?
  • Joli texte, très bien, même, vu de l'extérieur, ou lorsqu'on a suffisamment de bouteille....
  • Par expérience, certains élèves si on ne les exclut pas le cours ne peut plus se dérouler et c'est le gros bordel.

    En ZEP quand j'ai commencé, un jour j'ai décidé de ne pas exclure un perturbateur, il a harcelé une fille en lui disant des mots grossiers à voix haute et elle a fini par pleurer.

    Je l'ai exclu toute l'année à tous les cours et la principale ne m'a jamais fait de remarque. Elle m'a mis excellent partout dans mon rapport de fin d'année.

    Stagiaire ou pas, si un élève fait n'importe quoi je l'exclurai.

    La bienveillance à outrance ça commence à bien faire.
  • L'année dernière je n'ai pas beaucoup exclu, uniquement 10 fois durant toute l'année.

    Les années précédentes c'était minimum 25 exclusions par an.
  • Le harcèlement c'est pas bien.
    Il ne faut pas tolérer le harcèlement scolaire. Tu as eu raison d'exclure l'élève.

    De tels établissements ne sont guère attractifs. Heureusement, tu vas avoir un collège accueillant. Ouf !
  • Il n’y a rien dans le document officiel, pas si officiel, en fait, et tourné d’une façon bien-pensante peu honnête, qui dise que l’exclusion est à proscrire. Il est vrai qu’il est plutôt mal vu pour un stagiaire (ou titulaire, d’ailleurs) d’exclure souvent et qu’il faut l’éviter dans la mesure du possible. Ça embête tout le monde.

    Cependant, il est arrivé récemment qu’un inspecteur ajourne un stagiaire car celui-ci, croyant bien faire, avec le stress de la Grande Inspection et le Surmoi Espéiste, s’était enferré et avait voulu garder un perturbateur en classe et ne l’avait pas exclu (pour de simples prises de paroles intempestives répétées, sans doute). « Il fallait l’exclure », dixit IA/IAPR : et hop, deuxième année de stage.

  • Zestiria il ne faut pas paniquer. En effet enseigner à des sixième peut te faire peur, mais enfin il fallait quand même s’y attendre en passant le concours. Et c’est comme le reste : cela s’apprend. Je te conseille vivement de te rapprocher de professeurs (stagiaires ou non) pour l’an prochain. Il y a énormément de ressources disponibles et tu trouveras des personnes bienveillantes pour t’aider.
    J’aurai des sixièmes l’an prochain, et j’étais stagiaire en collège l’an dernier. N’hésite pas à m’envoyer un MP (et oublie tous les conseils anxiogènes et assertions sentencieuses lus ici et là).
  • J'adore ce genre d'échange autour du début de métier (sans ironie aucune). C'est là un des bienfaits de ce site.

    Pour l'exclusion comme certains l'ont déjà dit ce n'est pas interdit. Cette tendance à exagérer un peu les choses qui vont à l'encontre de nos pratiques est un des maux de notre corporation. En fait exclure à répétition marque le fait que rien n'est fait pour régler le problème. Il y a des dispositifs qui peuvent aider face à ce genre d'élève, tel que la classe relais. Mais plus encore, ce que tu décris @OShine méritait tout simplement une plainte et un conseil de discipline. L'exclusion de cours doit être vue comme un début de processus. Si elle n'est pas suivi d'un entretien entre l'enseignant, l'élève, le CPE et un membre de l'équipe de direction, cela ne sert à rien. Et pire, les élèves perturbateurs n'appréciant que peu de rester en classe vont souvent alors tout faire pour se retrouver exclus et être ainsi en dehors de la classe.

    Un conseil de syndicaliste, qui accompagne régulièrement des collègues stagiaires en difficulté, ne pensez pas que le fait d'avoir une expérience de contractuel vous avantage forcément. Les exigences envers un futur fonctionnaire titulaire de catégorie A ne sont pas les mêmes que celles que l'ont a envers un ou une collègue qui a un contrat précaire.

    Et pour finir, si pour enseigner un concept il est bon d'en avoir une maîtrise experte, il ne faut pas croire que c'est ce point de vue expert qu'il faille enseigner. Les programmes forment un tout. Est-ce qu'ils sont parfaits? Certainement pas. Mais pour ma part je trouve qu'ils sont mieux que ceux qu'ils sont venus remplacer. Le fait d'avoir une vision sur le cycle entier est un plus pour moi.
  • ainah,

    Tu as raison.
    Inutile de mettre la pression.
    Les appréhensions sont légitimes mais on n’a pas non plus à rajouter des couches et des couches de « tu vas en ch_ _ _ ».
    C’est même mauvais signe d’y aller la fleur au fusil.
  • Généralement les élèves souvent exclus dans mes. Cours étaient ensuite exclus définitivement.
  • Concernant les exclusions il est bon de demander à son tuteur quelle est la politique de l'établissement, cela permet d'éviter les bourdes. Se renseigner auprès de la vie scolaire également. Cette année j'ai exclu 4 ou 5 fois je crois. Cela doit rester très exceptionnel car ce n'est pas une solution, mais je pense sincèrement qu'il ne faut pas non plus se l'interdire.
  • Ainah, merci pour ton soutien.

    J'ai une classe de 6e et une classe de 5e. Les progressions sont déjà faites par les collègues, et sont communes aux 6e et 5e.
    J'ai le nom du chapitre, et quelques lignes pour le contenu.
    Je peux envoyer à mes collègues mes cours pour avis.

    Comme Thierry l'a proposé, j'ai lu les objectifs du cycle, avec Eduscol.
    Le document ne me parle pas vraiment, je préfère lire directement les manuels, qui interprètent le programme.

    Quelle est la taille d'un cours ?
    Le cours de maths-et-tiques est écrit avec une grande police de caractère,
    et inclut des dessins humoristiques pour enfants. Une fois enlevés, c'est bien plus bref.

    Je lis les différents manuels, et cela va un peu mieux. En 6e et 5e, le cours est bref. Il faut surtout faire des exercices.
  • C'est un peu embêtant de suivre les progressions des autres car cela ne vient pas de toi-même mais d'un autre côté cela simplifie beaucoup ton travail pour débuter en t'épargnant une grosse somme de travail liminaire. Il faut quand même t'approprier ces progressions. Si l'on t'a conseillé de faire tes cours toi-même sans regarder les manuels, c'est pour tout un tas de raisons :
    • Il vaut mieux parfois un cours un peu bancal que tu as préparé tout seul, plutôt qu'un truc recopié mais que tu ne sauras pas présenter avec conviction. Il vaut mieux que cela vienne de toi, sinon cela finit par se sentir et cela peut jouer sur l'intérêt des élèves et la discipline en classe.
    • Les choix des manuels sont souvent criticables. C'est le B.O. qui compte. Celui-ci aussi pourrait être critiqué, mais là tu n'as pas à dire quoique ce soit. Si tout le monde devait suivre les manuels, ce serait donc les auteurs des manuels qui décideraient du programme ?
    • Peut-être seras-tu surpris de voir que le résumé de cours du manuel, inconnu a priori, reprend presque mot pour mot la trace écrite que tu as déterminée tout seul : cela te confortera dans tes choix.

  • Zestiria je dirais que l'avantage énorme d'une progression commune c'est que tu n'as pas à la faire. Et mine de rien, sans aucune expérience de l'enseignement, il est très compliqué de monter une progression. Là tu peux suivre celle des collègues, tant mieux. A l'INSPE l'an dernier on nous a clairement dit "Ne vous amusez pas à faire votre progression, prenez celle de votre tuteur".
    Concernant la trame de cours effectivement il ne doit pas y avoir trop trop de choses dedans.
    En 6eme l'an prochain je vais commencer par "nombres entiers", y revoir la numération positionnelle, refaire le point sur l'addition et la soustraction (sens, vocabulaire, algorithme de calcul posé, et problèmes). Je pense faire une activité sur les systèmes de numération d'autres civilisations pour commencer (certainement uniquement la numération égyptienne, je pense que le temps va manquer cette année).
    Deuxième chapitre : premiers éléments de géométrie. Nous allons partir d'une activité de l'IREM (cherche "IREM papier crayon", c'est l'activité des carrés emboités). De quoi voir la notion de point, vocabulaire de géométrie, passage de la géométrie instrumentée à la géométrie déductive, nécessité (ou pertinence) de nommer des points pour simplifier la communication, autant de choses qui sont loin d'aller de soi.
  • Tout à fait d'accord avec les propos d'ainah
    Outre les ressources de l'IREM, il y a aussi le Réseau Canopé qu'il est bon de connaître, car on peut y trouver de bonnes choses (je n'ai aucune action ! ) qui peuvent compléter. Il suffit de taper "réseau Canopé mathématiques" et d'explorer un peu...Avant il fallait se rendre sur place, attendre qu'ils soient ouverts...mais maintenant, tout ça est accessible via le net.
    Bon courage à tous.
  • Merci pour la ressource j'ai été voir le réseau canopé ça a l'air pas mal et ludique pour les élèves.

    Il y a la vidéo et la fiche pédagogique. Pas mal.
  • ben pour les livres que je connais, c'est écrit par des profs, qui ont testé dans leurs classes (cycle 4 en maths existe dans méthodes en pratique) methodes en partique cycle 4
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