Bonjour, petit écho d'hier - 3e concours, samedi après-midi: grandeurs et mesures.
Je suis passé sur ce sujet:
- exercice sur les vitesses, tellement simple que sa correction et l'analyse des productions élèves ne donnait vraiment pas l'occasion de faire une différence,
- et ensuite, proposer 2 exercices, un collège, un lycée, grandeurs et mesures. Pour le lycée ça ne m'a vraiment pas inspiré, comment donner quelque chose d'intéressant, j'avais peur d'être hors-sujet si j'avais donné un exercice d'optimisation d'aire par exemple mais est-ce que ça aurait été le cas? J'ai proposé un exercice sur la hauteur d'une pyramide dont les faces sont des triangles équilatéraux...
- Puis une interminable et douloureuse séquence ou le jury cherchait à me faire dire que l"intégrale de la vitesse par rapport au temps est la distance, évidemment je ne m'en suis aperçu qu'en sortant... l'esprit de l'escalier.
Je me sens malchanceux d'avoir tiré ce sujet qui ne m'a pas permis d'emmener le jury sur mes terrains: arithmétique, suites, probas, etc...
Je crois que l'on n'a jamais le sujet que l'on veut. Je suis passé le matin.... Thème :fonctions.... C'est tellement vague qu'ils ls ont réussi à me faire douter que l'exercice de 3ème que j'ai choisi faisant intervenir fonctions linéaires et affines était dans le thème... Plus pleins de bêtises que j'ai dites et rien de ce que j'avais préparé n'a réellement servi. Oh oui les suites j'aurai tant aimé tomber dessus
Merci de ta réponse e.v
J'ai trouvé ça sur le site de l'université de Lyon, résumons à ça en gros ?
Le plan doit être structuré et comprendre
- des prérequis,
- des énoncés de définition, propriétés, proposition, théorèmes...
- des exemples,
- des exercices...
De ce que j'ai compris (ce n'est pas si clair pour moi non plus lol) : ils appellent cela un plan mais c'est plutôt un cours allégé, c'est à dire bien plus quand même qu'un simple plan puisque il faut mettre les théorèmes et définitions clefs.
Pour moi un plan, c'est juste des titres. Par contre, pas besoin de mettre les démonstrations.
Il y a une question que je me pose sur cet oral 1 : combien de temps peut on s'octroyer sur les 2h30 de préparation pour rédiger la leçon sous open office? J'ai fait plusieurs essais, j'ai du mal à faire cela en moins de 1h, 1h15 (satané éditeur de formules lol), ce qui me laisse 1h30 en gros pour corriger au brouillon les exo que je propose et me rafraichir la mémoire sur les démonstrations de théorèmes qui pourront être éventuellement demandé dans la phase 2. Mais c'est pas assez à mon goût lol. Est ce que je ne perd pas trop de temps sur la leçon?
L'autre solution serait de noter toute la leçon à la main au brouillon et de la rédiger au tableau, du coup plus de problème d'éditeur de formule! Mais il faut se sentir....
@Raboteux : il est tout à fait possible d'obtenir une note très honorable sans utiliser le traitement de textes ... en écrivant à la craie ou au feutre l'essentiel de la leçon ( si elle s'y prête ), ce que mentionne le rapport de jury 2017 ( ce n'est ni interdit, ni obligatoire ). Ce qui compte vraiment, c'est la rigueur mathématique qu'on amène, la forme est secondaire je crois ...
SAMY50.
Pour le tableau, le problème c'est qu'il faut être capable d'écrire vite et proprement et pour l'instant, je ne suis capable ni de l'un ni de l'autre (par manque de pratique). Sur ce point, une personne qui a déjà enseigné est clairement avantagé et c'est bien normal d'ailleurs...
Donc je vais surement devoir apprivoiser open office. Le seul problème d'ailleurs, c'est l'aspect "fomules" car pour le reste, avec une expérience du traitement de texte et la possibilité de copier coller, on peux faire quelque chose de pas mal en très peu de temps.
Je pense que plus la leçon est bourrée de formule, plus la solution open office perd de l’intérêt. Sur cet angle là, toutes les leçons ne sont pas égales, donc il faut voir.
Ce matin, j'ai simulé celle des variables à densité et j'en ai quand même bavé (beaucoup d'intégrale, de mu, de sigma, d'inégalités...)
Je connais une personne qui est tombée il y a quelques années sur la leçon v.a. à densités continues, qui ne l'avait pas préparée, qui a tout fait au feutre au tableau et qui a obtenu un joli 13/20.
Quel que soit le thème de la leçon, le bon compromis serait peut-être de "mixer" écriture au tableau quand il y a des formules abracadabrantes et traitement de textes pour proposer des exemples pertinents ou mini-exercices ne nécessitant que des compétences "littéraires", si bien sûr, on n'est peu à l'aise avec l'élaboration des expressions purement mathématiques. N'oublions pas non plus que le caractère linguistique de la prestation est évalué, tant à l'écrit qu'à l'oral ... Etre pertinent dans ce qu'on avance, cohérent, clair, réactif, avoir un bon sens de l'écoute et être suffisamment complet sur le contenu de la leçon sont autant de critères permettant de donner satisfaction au jury ... et ce - à mon avis - bien loin devant toute considération de forme de l'exposé ...
Bon courage,
SAMY50.
Il y a peut être une autre solution mixte: elle consiste à vidéo-projeter un document qui ne comprend que les titres de chapitres et à noter tous les théorèmes et propriétés au tableau au fil de l'avancement du plan.
Cela fait un peu moins à noter au tableau et donne un fil conducteur déjà préparé à l'avance.
Je viens de voir le sujet de ce jour. Je n'irai pas demain composer. Il est tombé une majorité de concepts que j'avais pris le soin de réviser, comme les suites, les séries dont les séries entières, (...), donc cela ne tombera pas demain.
C'est une grosse mascarade.
Il y a quelques chose d'autre je trouve vague dans la définition de l'oral 1 (les 38 leçons) : si on met de côte les leçons qui commencent par "problèmes conduisant à...." (Pour lesquelles la question ne se pose pas car leur intitulé n'est pas équivoque), faut il oui ou non présenter des énoncés d'exercices en fin de première partie ?
J'ai entendu plusieurs sons de cloches...
@Raboteux : pour les leçons commençant par "problèmes ...", ce sont des listes d'exercices ou de problèmes sur le thème de la leçon concernée ... Pour le reste, notamment celles où il est mentionné à la fin de l'intitulé "applications", il peut être judicieux de glisser des exemples ou mini-exercices qui peuvent faire l'objet d'un développement si choisis par le jury ...
Plus généralement, même quand ce n'est pas stipulé, illustrer ses leçons par des applications, exemples pertinents ou questions ouvertes est un plus pour le candidat, je crois, car s'il ne "brode" que sur du "théorique", il prend le risque de devoir démontrer des résultats pouvant le mettre bien plus en difficulté ...
Mais peut-être que je me trompe, cependant c'est de cette façon que j'envisage l'affaire de l'oral 1 !
Yeah !
Bon courage,
SAMY.
Tu confirmes l'idée que je m'étais faite de cette problématique : si on ne veut pas se taper toutes les démonstrations dans la phase développement, mieux vaut présenter un ou deux exercice en fin d'exposé pour laisser des portes ouvertes qui soient plus sympathiques à prendre. que par exemple démontrer le TVI.
Sur la terminologie "applications" utilisée dans certains titres de leçon, je la trouve sujette à interprétation : ça peut être application au sens "exercices d'application" ou alors "utilisation dans d'autres disciplines", bref on peut y voir ce qu'on veut et je n'aime pas trop le vague...
Par exemple : la leçon "Fonctions exponentielle et logarithme.Applications". Ce sont des exercices d'applications qui sont attendus? par exemple un bon vieil exercice avec une fonction à analyser? Ou alors des exemples d'utilisation en physique ou biologie des dites fonctions? Bref chacun peut comprendre ce qu'il veut.
@Raboteux : je crois que dans la terminologie "applications", il faut comprendre : "qui n'est pas du cours magistral" et donc y voir une invitation à proposer des exemples ou de courts exercices ... ça peut très bien être en lien avec d'autres disciplines, montrant ainsi toute l'étendue et l'utilité des maths et cassant également de façon très nette la question récurrente des élèves :" oui mais à quoi ça sert ? " ... " ben, ça sert à prévoir, à anticiper, à te faire raisonner, à te donner des clefs permettant que tu te construises un minimum d'esprit critique faisant ainsi de toi un citoyen libre, autonome, responsable peut enclin à se laisser berner par les discours fallacieux ".
Bref !
A plus,
SAMY50.
Réponses
Je suis passé sur ce sujet:
- exercice sur les vitesses, tellement simple que sa correction et l'analyse des productions élèves ne donnait vraiment pas l'occasion de faire une différence,
- et ensuite, proposer 2 exercices, un collège, un lycée, grandeurs et mesures. Pour le lycée ça ne m'a vraiment pas inspiré, comment donner quelque chose d'intéressant, j'avais peur d'être hors-sujet si j'avais donné un exercice d'optimisation d'aire par exemple mais est-ce que ça aurait été le cas? J'ai proposé un exercice sur la hauteur d'une pyramide dont les faces sont des triangles équilatéraux...
- Puis une interminable et douloureuse séquence ou le jury cherchait à me faire dire que l"intégrale de la vitesse par rapport au temps est la distance, évidemment je ne m'en suis aperçu qu'en sortant... l'esprit de l'escalier.
Je me sens malchanceux d'avoir tiré ce sujet qui ne m'a pas permis d'emmener le jury sur mes terrains: arithmétique, suites, probas, etc...
> Le cours en entier ne rentre pas. Le plan doit être précis (sinon le jury se fera un plaisir de te cuisiner) et doit mettre en avant
> les points que tu juges importants. N'oublie pas que c'est un oral.
Merci de ta réponse e.v
J'ai trouvé ça sur le site de l'université de Lyon, résumons à ça en gros ?
Le plan doit être structuré et comprendre
- des prérequis,
- des énoncés de définition, propriétés, proposition, théorèmes...
- des exemples,
- des exercices...
-- Schnoebelen, Philippe
Je te conseille de savoir la différence entre propriété, proposition et théorème si tu vas par là...
e.v.
De ce que j'ai compris (ce n'est pas si clair pour moi non plus lol) : ils appellent cela un plan mais c'est plutôt un cours allégé, c'est à dire bien plus quand même qu'un simple plan puisque il faut mettre les théorèmes et définitions clefs.
Pour moi un plan, c'est juste des titres. Par contre, pas besoin de mettre les démonstrations.
Il y a une question que je me pose sur cet oral 1 : combien de temps peut on s'octroyer sur les 2h30 de préparation pour rédiger la leçon sous open office? J'ai fait plusieurs essais, j'ai du mal à faire cela en moins de 1h, 1h15 (satané éditeur de formules lol), ce qui me laisse 1h30 en gros pour corriger au brouillon les exo que je propose et me rafraichir la mémoire sur les démonstrations de théorèmes qui pourront être éventuellement demandé dans la phase 2. Mais c'est pas assez à mon goût lol. Est ce que je ne perd pas trop de temps sur la leçon?
L'autre solution serait de noter toute la leçon à la main au brouillon et de la rédiger au tableau, du coup plus de problème d'éditeur de formule! Mais il faut se sentir....
Merci.
SAMY50.
Pour le tableau, le problème c'est qu'il faut être capable d'écrire vite et proprement et pour l'instant, je ne suis capable ni de l'un ni de l'autre (par manque de pratique). Sur ce point, une personne qui a déjà enseigné est clairement avantagé et c'est bien normal d'ailleurs...
Donc je vais surement devoir apprivoiser open office. Le seul problème d'ailleurs, c'est l'aspect "fomules" car pour le reste, avec une expérience du traitement de texte et la possibilité de copier coller, on peux faire quelque chose de pas mal en très peu de temps.
Je pense que plus la leçon est bourrée de formule, plus la solution open office perd de l’intérêt. Sur cet angle là, toutes les leçons ne sont pas égales, donc il faut voir.
Ce matin, j'ai simulé celle des variables à densité et j'en ai quand même bavé (beaucoup d'intégrale, de mu, de sigma, d'inégalités...)
Je connais une personne qui est tombée il y a quelques années sur la leçon v.a. à densités continues, qui ne l'avait pas préparée, qui a tout fait au feutre au tableau et qui a obtenu un joli 13/20.
Quel que soit le thème de la leçon, le bon compromis serait peut-être de "mixer" écriture au tableau quand il y a des formules abracadabrantes et traitement de textes pour proposer des exemples pertinents ou mini-exercices ne nécessitant que des compétences "littéraires", si bien sûr, on n'est peu à l'aise avec l'élaboration des expressions purement mathématiques. N'oublions pas non plus que le caractère linguistique de la prestation est évalué, tant à l'écrit qu'à l'oral ... Etre pertinent dans ce qu'on avance, cohérent, clair, réactif, avoir un bon sens de l'écoute et être suffisamment complet sur le contenu de la leçon sont autant de critères permettant de donner satisfaction au jury ... et ce - à mon avis - bien loin devant toute considération de forme de l'exposé ...
Bon courage,
SAMY50.
Il y a peut être une autre solution mixte: elle consiste à vidéo-projeter un document qui ne comprend que les titres de chapitres et à noter tous les théorèmes et propriétés au tableau au fil de l'avancement du plan.
Cela fait un peu moins à noter au tableau et donne un fil conducteur déjà préparé à l'avance.
A voir.
Comme quoi B-)-
Félicitations !
Il y a quelques chose d'autre je trouve vague dans la définition de l'oral 1 (les 38 leçons) : si on met de côte les leçons qui commencent par "problèmes conduisant à...." (Pour lesquelles la question ne se pose pas car leur intitulé n'est pas équivoque), faut il oui ou non présenter des énoncés d'exercices en fin de première partie ?
J'ai entendu plusieurs sons de cloches...
@Raboteux : pour les leçons commençant par "problèmes ...", ce sont des listes d'exercices ou de problèmes sur le thème de la leçon concernée ... Pour le reste, notamment celles où il est mentionné à la fin de l'intitulé "applications", il peut être judicieux de glisser des exemples ou mini-exercices qui peuvent faire l'objet d'un développement si choisis par le jury ...
Plus généralement, même quand ce n'est pas stipulé, illustrer ses leçons par des applications, exemples pertinents ou questions ouvertes est un plus pour le candidat, je crois, car s'il ne "brode" que sur du "théorique", il prend le risque de devoir démontrer des résultats pouvant le mettre bien plus en difficulté ...
Mais peut-être que je me trompe, cependant c'est de cette façon que j'envisage l'affaire de l'oral 1 !
Yeah !
Bon courage,
SAMY.
Tu confirmes l'idée que je m'étais faite de cette problématique : si on ne veut pas se taper toutes les démonstrations dans la phase développement, mieux vaut présenter un ou deux exercice en fin d'exposé pour laisser des portes ouvertes qui soient plus sympathiques à prendre. que par exemple démontrer le TVI.
Sur la terminologie "applications" utilisée dans certains titres de leçon, je la trouve sujette à interprétation : ça peut être application au sens "exercices d'application" ou alors "utilisation dans d'autres disciplines", bref on peut y voir ce qu'on veut et je n'aime pas trop le vague...
Par exemple : la leçon "Fonctions exponentielle et logarithme.Applications". Ce sont des exercices d'applications qui sont attendus? par exemple un bon vieil exercice avec une fonction à analyser? Ou alors des exemples d'utilisation en physique ou biologie des dites fonctions? Bref chacun peut comprendre ce qu'il veut.
@Raboteux : je crois que dans la terminologie "applications", il faut comprendre : "qui n'est pas du cours magistral" et donc y voir une invitation à proposer des exemples ou de courts exercices ... ça peut très bien être en lien avec d'autres disciplines, montrant ainsi toute l'étendue et l'utilité des maths et cassant également de façon très nette la question récurrente des élèves :" oui mais à quoi ça sert ? " ... " ben, ça sert à prévoir, à anticiper, à te faire raisonner, à te donner des clefs permettant que tu te construises un minimum d'esprit critique faisant ainsi de toi un citoyen libre, autonome, responsable peut enclin à se laisser berner par les discours fallacieux ".
Bref !
A plus,
SAMY50.