Quelle option au capes ?

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Réponses

  • Parisse a écrit:
    ça n'a pas d'importance ici, en effet le lauréat du capes de maths devra enseigner ce qu'il a lui-même appris pour passer un bac scientifique.

    Avoir passé un Bac S est nettement insuffisant pour enseigner !!!!
    Je connais des exemples de profs de maths qui n'ont pas fait d'études de maths et qui, de ce fait, maîtrisent très mal les notions qu'ils sont sensés enseigner au collège ou au lycée...
    Je connais ainsi quelqu'un qui enseigne en 1 ère S et dont les cours contiennent beaucoup d'absurdités et d'erreurs....je ne pense pas que cela rende service aux élèves qui suivent de tels cours......
    Si vous avez des enfants en âge d'être au lycée, j'espère pour eux qu'ils ont des profs de maths compétents....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Je n'ai jamais dit que c'etait suffisant, mais que votre comparaison avec medecine, pharma, architecture ou droit n'est pas pertinente parce qu'un eleve qui a le bac S a fait pendant sa scolarite un nombre relativement important d'heures de la discipline scolaire maths : je dirais un peu moins de 1000 en college-lycee. Cela me semble largement suffisant pour quelqu'un qui est motive pour completer ensuite seul (avec les nombreuses ressources a disposition) et atteindre le niveau necessaire pour enseigner cette discipline a ce niveau.
  • Je suis entièrement d'accord avec l'analyse de Ramon Mercader. Juste une petite anecdote personelle qui illustre le propos: un jour à une pause dans un lycée, une collègue de mathématiques vient me voir pour me demander confirmation:

    Elle: "J'ai dit ce matin en cours que si $a\leq b$ et $c\leq d$ alors on a $ac\leq bd$. Est-ce que c'est vrai?"

    Moi (horrifié): "Heu..."

    Une autre fois aussi, j'avais vainement tenté de lui expliquer que l'on ne disait pas la fonction $f(x)$ mais la fonction $f$.

    Sinon elle était tutrice de stagiaire. No problem.
  • Désolé pour le hors-sujet mais ça me fait rire. L'anecdote me fait penser qu'un jour, j'ai déjà dû expliquer à un collègue de maths (aujourd'hui à la retraite) que racine de 9 n'était pas égal à + ou -3....
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Diffeo a écrit:
    j'avais vainement tenté de lui expliquer que l'on ne disait pas la fonction f(x) mais la fonction f.

    Par conséquent, après tes explications, elle ne savait toujours pas faire la différence ????
    Je te remercie de ton intervention car elle montre que je ne suis pas complètement cinglé....d'autres que moi font le même type de constat...
    Parisse a écrit:
    Cela me semble largement suffisant pour quelqu'un qui est motive pour compléter ensuite seul (avec les nombreuses ressources a disposition) et atteindre le niveau nécessaire pour enseigner cette discipline a ce niveau.

    L'enseignement de vraies mathématiques commence (en principe) en L1. Tout ce qui est fait avant ne donne pas une idée exacte de ce que sont les mathématiques. On peut donc considérer qu'un bachelier qui arrive en L1 maths ne connaît quasiment rien de cette discipline....

    PS: Dans une discussion avec un prof de maths qui enseigne en TS, j'avais évoqué le fait que $\Q $ était dénombrable et il m'avait répondu : "vraiment ?? tu es sûr ??? "......
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Mon cher Diffeo.

    Ton message donne à penser que, peut être, tu ne comprends pas tout à fait tout. Ainsi lorsqu'un prof signale qu'il a dit ce matin en cours que "All Mimsy Were the Borogoves", et demande confirmation, le point n'est pas de savoir comment sont les Borogoves. Le point est que cet honorable ensaignant ait pu dire dans son cours quelque chose dont il ne soit pas convaincu. CELA, précisément, est un problème. Le reste est un épiphénomène.

    Quant à dire que tu avais vainement tenté de lui dire que l'on ne disait pas la fonction $f(x)$ mais la fonction $f$... quel gag ! Si tu n'as que ce genre de salades à lui dire pour la/le convaincre, ce n'est pas étonnant que ton taux de succès soit aussi faible ! Le fait que la fonction karé c'est à dire $x^2$ puisse aussi s'écrire, les jours de grand vent, sous la forme $x\mapsto x^2$, ne va pas changer grand' chose à la compréhension du fait qu'un quart de tour suivi d'un autre quart de tour donne un demi-tour, selon la formule $i^2=(x\mapsto x^2)(i)=i\times i=-1$.

    Cordialement, Pierre.
  • Mon cher pldx1,

    Merci pour la condescendance de ton message. Apparemment la rigueur ne t'étouffe pas. Je maintiens que dire la fonction $f(x)$ au lieu de la fonction $f$ est signe d'une méconnaissance profonde et je ne me prive pas de le rappeller à mes étudiants en premier cycle universitaire.

    Ton message ranime en moi les souvenirs de mon expérience d'enseignant au lycée: tout est focalisé sur la forme et non sur les contenus.

    Bref, revenons sur la discussion initiale car le fil dévie et mettons fin à cet échange musclé mais ma foi fort constructif.
  • Bonsoir Diffeo.
    Diffeo a écrit:
    Je maintiens que dire la fonction f(x) au lieu de la fonction f est signe d'une méconnaissance profonde.

    On trouve aussi cette méconnaissance profonde chez ... Bourbaki.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Ramon Mercader a écrit:
    Ceux qui ont subi l'ESPE pendant un an ont dû éclater de rire en lisant cela....
    L'année de stage ne sert qu'à mesurer la docilité et la soumission....toute tête qui dépasse sera impitoyablement coupée par les IPR et les formateurs....

    Je pense que tout le monde aura bien compris que vous n'êtes pas d'accord avec la façon dont se passe le recrutement des futurs enseignants en mathématiques. J'encourage Amélie (ainsi que tous les autres candidats) à faire preuve de pragmatisme : l'avis qui compte pour devenir prof de maths, c'est celui du jury du CAPES (et plus tard de l'IPR, du chef d'établissement, etc.), pas celui de M. Ramon Mercader. Et je considère que vous pouvez aller vous battre contre vos moulins sans démotiver les (rares) candidats au CAPES. Ou bientôt les élèves n'auront plus de cours de maths du tout.
  • Ramon Mercader écrivait:
    >
    > L'enseignement de vraies mathématiques commence
    > (en principe) en L1. Tout ce qui est fait avant ne
    > donne pas une idée exacte de ce que sont les
    > mathématiques. On peut donc considérer qu'un
    > bachelier qui arrive en L1 maths ne connaît
    > quasiment rien de cette discipline....
    >

    C'est tres contestable, si c'etait vrai pourquoi math sup recruterait-il parmi les bacheliers S (et pas en ES ou L ou en bac techno)? Pourquoi en L1 maths/sciences observe-t-on un taux de reussite tres faible pour les etudiants venant des bacs autres que S?
    Et puis de toutes facons, la reussite au capes juge de l'adequation du candidat avec ce qu'il aura a enseigner. Si vous pensez reellement qu'il n'y a plus d'enseignement de "vraies" maths dans le secondaire, pourquoi vous inquieter du niveau en "vraies" maths des candidats puisqu'ils ne devront pas les enseigner.
  • Parisse a écrit:
    Si vous pensez réellement qu'il n'y a plus d'enseignement de "vraies" maths dans le secondaire, pourquoi vous inquiéter du niveau en "vraies" maths des candidats puisqu'ils ne devront pas les enseigner.

    J'ai toujours espoir que la situation changera...Le jour où on reviendra à un enseignement des mathématiques digne de ce nom, il faudra pouvoir compter sur du personnel compétent.
    Si la France veut retrouver son rang, elle devra tourner le dos aux élucubrations pédagogistes et renouer avec la qualité. Cela se fera par nécessité. Il faudra bien recréer une série scientifique de type C sinon les élites scientifiques de demain viendront de Chine, d'Inde, de Russie, de Turquie...mais certainement pas de France.
    Roumegaire a écrit:
    Et je considère que vous pouvez aller vous battre contre vos moulins sans démotiver les (rares) candidats au CAPES.

    Il en faudra pourtant de la motivation pour aller affronter des élèves qui seront beaucoup plus méchants que moi !
    Celui qui ne sera pas jugé compétent par ses élèves passera une année très difficile....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • C'est sûr que des élèves dissipés de 4ème seront très à même de déceler les lacunes d'un prof certifié...
    Par contre aucun doute qu'ils se mettront en grippe contre un prof qui est pédagogiquement mauvais et ce peu importe son niveau !
    Ramon, l'enseignement au collège n'est pas l'enseignement dans le supérieur.
  • mikemike a écrit:
    C'est sur que des élèves dissipés de 4ème seront très à même de déceler les lacunes d'un prof certifié....

    Ne sous estime pas la sagacité des élèves (même dissipés).
    La maîtrise de ce que l'on enseigne et le niveau d'exigence qu'on leur demande sont des éléments essentiels que les élèves (même les pires) sauront à coup sûr reconnaître. Le savoir et l'exigence continuent malgré tout à susciter le respect.
    Si tu n'es pas convaincu, je te conseille la lecture de cet excellent ouvrage: https://www.amazon.fr/fabrique-crétin-mort-programmée-lécole/dp/2350130355
    mikemike a écrit:
    Par contre aucun doute qu'ils se mettront en grippe contre un prof qui est pédagogiquement mauvais et ce peut importe son niveau !

    Tu as raison. Cependant je n'ai jamais dit que la maîtrise des mathématiques était une condition suffisante pour enseigner....c'est néanmoins une condition nécessaire.
    Un agrégé ou un certifié peuvent être malgré tout pédagogiquement nuls.....mais quelqu'un qui ne domine pas les connaissances qu'il est sensé enseigner ne sera jamais pédagogiquement bon.
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Ramon, tu penses qu'un certifié, même certifié de 2017, peut ne pas avoir le niveau en mathématiques pour enseigner au collège?
  • @mikemike:

    Un certifié a,en principe, le niveau pour enseigner en collège et lycée.
    J'ai des doutes cependant concernant certains certifiés depuis 2015 car la lecture du rapport du jury montre que de nombreux candidats (parmi lesquels on trouvera des admis) ne maîtrisent pas des notions de base en mathématiques alors qu'ils auront à les enseigner (je ne parle pas ici de connaissances universitaires...)
    J'ai évoqué à maintes reprises ces lacunes. Les pages 14-15 et 16 du rapport ci-dessous te montreront la gravité de la situation.
    http://www4.ac-nancy-metz.fr/capesmath/data/uploads/rapportcapesexterne2015.pdf

    Cela dit, l'écrasante majorité des certifiés reste compétente !!!
    La dérive actuelle du CAPES m'inquiète en raison de l'intrusion excessive de l'informatique. Je doute que certains candidats, qui auront choisi cette voie, soient assez solides en mathématiques pour les enseigner correctement.
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Pour les erreurs commisent par des candidats, celles mentionnées par le jury, il ne faut pas être si catégorique, en 10heures d'épreuve sur 2 jours, avec la multitude de questions, on peut en dire des anneries... Il faut prendre en compte le contexte du concours.
  • @mikemike:

    Parmi ces erreurs, beaucoup relèvent du niveau lycée....
    Même dans le contexte du concours, elles ne devraient pas être commises. Elle révèlent des lacunes chez de nombreux candidats parmi lesquels certains ont été admis....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • D'ailleurs ce sont peut-être des erreurs provenant de copies de candidats qui n'ont pas eu le CAPES finalement (il y en a)
    Mais je persiste, ayant passé le CAPES récemment, en 10h d'épreuves on peut en dire des énormités, il ne faut pas juger là dessus, il faut juger sur ce qui a été bien résolu, c'est sûrement ce que fait le jury du CAPES.
    Après je suis d'accord avec toi sur de nombreux points, mais le niveau du CAPES ne me semble pas être le point crucial du problème. Tu en as souligné d'autres qui sont largement plus importants.
  • mikemike a écrit:
    D'ailleurs ce sont peut-être des erreurs provenant de copies de candidats qui n'ont pas eu le CAPES finalement

    Des candidats admis ont aussi commis d'énormes erreurs en raison de leurs lacunes...
    mikemike a écrit:
    en 10h d'épreuves on peut en dire des énormités, il ne faut pas juger là dessus

    Tout le monde peut, à un moment donné, dire une énormité car nul n'est infaillible....mais ce qui distingue les meilleurs candidats, c'est précisément leur capacité à ne pas dire n'importe quoi et à réfléchir à ce qu'ils écrivent.
    mikemike a écrit:
    Après je suis d'accord avec toi sur de nombreux points, mais le niveau du CAPES ne me semble pas être le point crucial du problème. Tu en as souligné d'autres qui sont largement plus importants.

    Lesquels selon toi ?
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Je ne sais plus comment tu as nommé cela, mais l'autorité du professeur sur ses élèves (et leurs parents) est à mon avis l'élément principal (surtout au collège et en seconde). Pouvoir enseigner dans de bonnes conditions est le meilleur moyen de bien enseigner. ie. de transmettre du savoir.
  • mikemike a écrit:
    Pouvoir enseigner dans de bonnes conditions est le meilleur moyen de bien enseigner. ie. de transmettre du savoir.

    Dire cela à un IPR est la meilleure façon de tresser la corde pour se faire pendre.....
    Les mots "transmission" et "savoir" sont bannis de leur vocabulaire.
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Mais on est entre nous là (j'espère)
  • Je n'ai pas lu tout les messages car je n'ai pas le temps.

    J'abonde sur mikemike, le plus important pour un prof en collège est de se faire respecter. Car le meilleur moyen de dire beaucoup de bêtises est de faire cours devant une classe ingérable ... Quelque soit le niveau en math du professeur.

    Sinon, pour les questions relatives au sujet initial, je suis joignable par MP.

    PS pour Parisse : effectivement, tes réalisation au travers XCAS montre que tu sais programmer, quelque soit ton cursus universitaire ;)
  • C'est vrai que le manuel aurait dû préciser que les seuls instruments autorisés sont la pelle à gâteau et la petite cuiller.
  • Tout le contraire de ce que font certains collègues qui se contentent d'utiliser exclusivement les manuels existants.

    La plupart des manuels (pour ne pas dire tous...) sont nullissimes !!!
    Celui qui a du recul et qui est compétent saura s'en affranchir facilement. Un bon prof devrait rédiger ses cours et ses exercices lui-même.
    Celui dont les connaissances sont bancales, prendra le manuel pour béquille sans être capable de s'en affranchir....
    Voici un exemple pris au hasard d'exercice tiré du manuel Transmath cycle 4: "Ce biscuit (l'exercice est accompagné d'une jolie photo de biscuit en couleur!) a la forme d'un triangle équilatéral de côté 5 cm. Construire un tel triangle".

    C'est précisément ce type d'énoncé qui plait aux IPR....
    Le prof qui poserait comme exercice: "Construire un triangle équilatéral de côté 5 cm" serait bon pour le peloton d'exécution....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Un bon prof ne rédige pas son cours, il le fait émerger de ses élèves B-)-
  • elb a écrit:
    Un bon prof ne rédige pas son cours, il le fait émerger de ses élèves

    Tu devrais postuler pour devenir IGB-)-....avec toi les cours de maths seraient certainement "plus sexy"...ainsi que le voulait Monsieur Jacques M. ancien IG...(comment faisait-il quand il était prof en taupe ??? appliquait-il ces élucubrations pédagogos ??? permettez-moi d'en douter....)
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Merci à wkmx31 et rougemaire pour les encouragements. Je vais me préparer au mieux, en essayant d'acquérir les connaissances et compétences nécessaires pour enseigner.

    Une autre question : J'hésite entre le Capes et le cafep, en effet dans l'idéal, j'aimerais rester près de chez moi et ne pas déménager (j'habite près de Rennes). Ai-je des chances de pouvoir y rester ? Et avec quel concours ?

    Merci :)
  • Bonjour Amélie.

    A priori, tu vas effectuer ton stage dans l'académie où tu t'es inscrite.
    Ensuite, c'est le grand mouvement.
    La Bretagne est l'académie métropolitaine la plus proche de Saint-Pierre & Miquelon.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Aussi bien pour le privé que pour le public ?
  • Pardon. Je parle du public. Pour le privé, je ne sais pas.

    De temps en temps nous avons la visite de Nina la Nantaise - que je salue - qui nous éclaire de ses lumières sur le privé.
    Tu peux, avec du courage, de la chance et de la persévérance trouver ses messages sur le Phôrüm.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • A priori, en maths, dans l'académie de Rennes, tu devrais pouvoir rester dans ton département (enfin, ton diocèse) avec le CAFEP. Avec le CAPES, effectivement, tu risques de partir quelques années dans une autre région.
  • Amélie,

    Tu es jeune, je suppose que tu n'es pas mariée et que tu n'as pas d'enfant ?

    2 solutions, soit tu intègres un M1 Meef et tu feras ton stage dans ton académie. Et ensuite, tu seras titularisée, je ne sais où. Soit si tu t'inscrit en candidate libre alors même pour le stage, tu ne seras pas dans ton académie ...

    Pour ce qui est du privé, le mieux, comme le dit EV est d'en discuter avec Nina44. A ta place je la contacterai par MP.
  • Merci pour vos renseignements.

    En effet je suis jeune (25ans) et non mariée, il vaut donc vraiment mieux que je me dirige du côté du privé alors. Je vais suivre vos conseils et contacter Nina44 pour plus d'information.
  • wkmx31 a écrit:
    Soit si tu t'inscrit en candidate libre alors même pour le stage, tu ne seras pas dans ton académie ...

    Es-tu sûr de cela ? Je pensais que tout le monde faisait désormais son stage dans l'académie d'inscription.
  • Il me semble aussi.
    Après le stage la Bretagne n'est pas facile à avoir il me semble, les académies limitrophes sont plus accessibles.
    Cela dit, 25 ans, sans pacs, mariage, enfants, contrat dans l'EDNAT, handicap... il ne faut pas se faire d'illusion: Créteil ou Versailles.
  • En effet le stage dans l'académie n'est pas donné d'office pour les non étudiants en M1 MEEF. Ça dépend du nombre de postes de stage et du nombres d'étudiants MEEF de l'académie. S'il y a plus d'étudiants MEEF que de postes, les autres sont envoyés ailleurs, suivant leurs voeux.
  • Donc vous me confirmez qu'il est préférable que je passe le cafep ?
  • elb a écrit:
    Cela dit, 25 ans, sans pacs, mariage, enfants, contrat dans l'EDNAT, handicap... il ne faut pas se faire d'illusion: Créteil ou Versailles.

    Avec 21 points, en 2017, il était aussi possible d'avoir Amiens, Reims, Rouen ou la Guyane ! Bon, par contre, à part à Amiens, le dernier entrant a la trentaine... Avec les 50 points bonus, c'est possible d'avoir d'autres académies sympas !
  • AmélieBZH a écrit:
    Donc vous me confirmez qu'il est préférable que je passe le cafep ?

    Pour avoir la Bretagne, oui. Ou un PACS et deux enfants. Ou un handicap.
  • Pour info, l'année dernière à Toulouse un étudiant de M1, qui a passé le CAPES en tant que tel, a oublié d'envoyer le papier prouvant sa situation. Cette année, il est en stage dans le nord ...

    Par contre, a-t-on des infos au niveau des barres d'admissibilité ? Il y en a combien 2 ou 4 ?
    Un pour le CAPES et une pour le CAFEP fois 2 selon l'option math ou info ?
  • A priori, il n'y a qu'un classement pour le CAPES (comme pour l'agreg avec les différentes options). La barre d'admissibilité est a priori la même pour le CAPES et le CAFEP mais la barre d'admission du CAFEP est toujours supérieure ou égale à celle du CAPES.
  • Pff, encore une conversation absurde avec des gens qui ne savent pas bouger de leurs positions.

    Ce qui est sûr, c'est qu'une personne d'un niveau médiocre en math mais avec une réelle envie d'enseigner et de faire progresser ses élèves sera meilleur prof qu'une personne qui excelle en math mais qui est blasée et qui prend tout le monde pour des cons.

    C'est quand même assez incroyable ces réactions. Il y a une personne qui vous explique qu'à la base il n'avait pas le niveau de math nécessaire mais qu'il a bossé à fond pendant 1 an pour se remettre à niveau, et vous être en train de l'asticoter avec des sous-entendus de "Mais du coup t'as pas vraiment le niveau pour être prof de math". Une personne suffisamment motivée pour bosser seule pendant 1 an : félicitez-là !
  • À Amélie :

    Je suis dans le privé. Cela présente des avantages et des inconvénients mais personnellement, je trouve que les avantages l'emportent. Le seul avantage qui me fait dire ça est la flexibilité géographique. Je ne me voyais pas du tout être envoyé ailleurs que là où j'habite avec mon mari. Le second potentiel avantage que l'on peut avancer concerne les élèves car tu peux "choisir" d'enseigner dans un établissement d'un "bon niveau" et avec des élèves "faciles", bien qu'il y ait aussi de nombreux établissements privés où ce ne soit pas le cas. Pour commencer à enseigner, c'est l'idéal car tu auras déjà bien du boulot si tu fais ton travail sérieusement entre la préparation des cours, des exercices, des sujets de devoirs et des corrections de copies.
    L'inconvénient c'est le salaire et la retraite, mais pour le moment cela passe largement au second plan pour moi par rapport à la flexibilité géographique.

    Je compte passer l'agreg externe d'ici quelques années et donc j'aurais le choix entre public et privé.

    Ce que tu peux faire également, c'est postuler en tant que maître auxiliaire dans l'enseignement privé et voir si le boulot te plaît avant de te lancer dans des révisions intensives. C'est ce que j'ai fait (ouioui Ramon Mercader, "Comment enseigner les Mathématiques si l'on n'a même pas passer le concours", pourtant les élèves et les parents étaient très satisfaits, c'est fou non ?) et ça m'a permis de confirmer mon souhait d'enseigner. Tu peux également postuler dans le public en tant que maître auxiliaire mais selon l'endroit où tu habites, c'est plus ou moins facile de trouver un post (à Paris par exemple c'est vraiment un coup de chance de trouver un post dans le public en tant que MA, même avec un très bon dossier).
  • Merci Micheline pour les encouragements et ça me motive !

    Tu as fait une reconversion aussi ?

    Pour les remplacements, j'ai peur que ce ne soit trop tôt pour moi en septembre. Notamment pour avoir des bases solides dans la matière et aussi pour la gestion de classe, j'ai peu confiance en moi et suis très timide et donc j'ai peur d'etre "bouffé" par les élèves. Une année en plus me permettrait de travailler sur ça (cours de théâtre notamment). Si je me lance dans les remplacements dès septembre, est ce que je ne risque pas d'être dégoutée car pas prête ? Ou est ce que justement ça peut permettre d'apprendre à gérer une classe et se dépasser ?

    Le problème aussi des remplacements c'est que c'est assez précaire et on n'est pas sûr d'avoir quelque chose en permanence et j'aurai besoin d'une rentrée d'argent
  • Heu ... Amélie, vu ce que tu dis de toi, tu es vraiment sûre que c'est l'enseignement en collège (avec des ados râleurs et dissipés) qui t'attire ?

    Gentiment.
  • j'ai envie de faire de l'enseignement, j'aime vraiment transmettre mais je ne vais pas cacher que ça me fait un peu peur, c'est pour ça que je veux me laisser une année en plus pour me preparer.
  • À Amélie :

    Oui j'ai fait une reconversion, à la base j'ai fait une prépa math (MPSI/MP) puis une école d'ingé.

    Rien ne t'empêche de postuler et de tester. L'avantage dans le privé c'est qu'il y a bcp de places et donc bcp de choix (à Paris du moins). Par conséquent, tu peux choisir entre un poste à l'année ou bien un remplacement de seulement quelques semaines ou quelques mois. Tu peux également choisir ton établissement et commencer dans un établissement dans lequel il y a moins de discipline à faire qu'en moyenne. Après, il y aura toujours de la discipline à faire et personnellement c'est ce que j'ai trouvé le plus difficile en commençant car j'ai tjs été une très bonne élève (donc jamais sanctionnée) et sanctionner ne m'était donc pas naturel, mais j'ai vite appris à m'y faire quand je juge que c'est nécessaire. À mon sens, l'important c'est que les élèves soient contents de venir en cours, ça fait bcp de choses ! Et ça s'apprend avec le temps.

    Concernant les connaissances, si tu prends un poste avec des classes au collège, je pense que tu t'en sortiras sans problème. Même si tu as oublié certaines notions, j'imagine que tes bases d'info et donc de logique te permettront sans problème de combler tes lacunes. Et puis tu seras sans doute aider par ton équipe si tu leur demandes de l'aide.

    Concernant la précarité, perso ça ne m'a pas dérangé. Le salaire n'est certes pas élevé mais je n'ai pas eu de problème pour vivre dans un quartier sympa à Paris (avec en plus le salaire de prof donc pas élevé non plus, de mon mari).

    Et puis ça t'aidera aussi pour préparer le CAPES (l'oral).
  • Merci Micheline, c'est plutôt encourageant comme message !

    Je vais donc réfléchir aux remplacements, ça peut être une bonne idée. Je ne me vois pas démarrer un CDI où je fais mon stage actuellement, donc ce n'est peut etre pas plus mal de changer dès septembre
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