racine carrée de z

Bonjour,

$\Omega$ désigne l'ouvert étoilé $\mathbb{C}\setminus\mathbb{R}^+$
On définit une racine carrée de $z$ sur $\Omega$ par $$Arg(z)=\pi + \int_{\gamma} \frac{xdy-ydx}{x^2+y^2}$$ $\gamma$ : segment de droite $[-1;z]$
$f(z)=\sqrt{|z|}e^{i \tfrac{Arg(z)}{2}}$
Comment démontre-t-on que $f$ est holomorphe sur $\Omega$ ?
Merci.

PS: j'ai renommé la fonction $r$ (pour racine) en $f$, pour ne pas confondre avec le module de z.

Réponses

  • Peut-être est-il possible de calculer la différentielle de $ r $ et de vérifier que $ dr=\dfrac{dz}{2r} $.
  • Mais c’est bien trop compliqué il faut écrire f(z) sous la forme exp1/2 Log z et alors c'est évident en prenant la détermination convenable du Log
  • Bonsoir,

    Cette remarque n'a aucune utilité. Il s'agit probablement d'un exercice dans lequel il faut partir de la fonction donnée et prouver qu'elle correspond bien à ce que l'on attend d'une racine carrée.
    On comprend bien qu'il s'agit de faire cela en n'ayant pas la connaissance d'une fonction logarithme.
  • Désolé vraiment . "On comprend bien" , justement c'est ce que je n'ai pas compris; C'est sans importance
  • Ce qui interpelle dans cet exercice c’est cette écriture sous forme intégrale de l’argument : il a dû être demandé que l’on a bien à chaque fois un argument de $z$, du moins si on veut vérifier que $f(z)$ est effectivement une racine carrée de $z$

    Pour prouver l’holomorphie de $f(z)$ il suffit en fait de montrer la continuité de cet $Arg(z)$ sur $C-R^+$ et via la limite du taux d’accroissement on peut conclure.
    Cette continuité peut s’obtenir en faisant apparaître $\int dZ/Z$
  • Bonjour à tous,

    Ma proposition n'est pas très élégante, mais elle marche.

    J'utilise le théorème qu'une fonction est holomorphe si les conditions de Cauchy sont vérifiées. Alors on écrit $f(x,y)$ et $|z| = \sqrt{x^2+y^2}$ et $Arg(z) = Arg(x,y) = Arctan(y/x)$ qui est facile à démontrer à partir de l'intégrale donnée.

    Et alors un simple calcul de $\partial/ \partial x f(x,y)$ et le même en $y$ donnent les conditions de Cauchy. Donc $f(x,y)=f(z)$ est holomorphe.

    Pour montrer que $Arg(z) = Arctan(y/x)$ on écrit l'intégrale donnée en la paramétrisant le long de $\gamma$, et en remarquant que l'intégrande est $\Im(dz/z)$ le $\pi$ dans la définition s'annule avec le $\ln{(-1)} = i\pi$ de la borne inférieure du chemin.
  • Non, ça ne marche pas : dans $\C\setminus\R^+$, il y a des nombres complexes dont la partie réelle $x$ est nulle, pour lesquels $\arctan(y/x)$ n'est pas défini. C'est normal qu'il y ait problème car sur ce domaine, l'argument doit pouvoir varier sur un intervalle de longueur $2\pi$ alors que l'arctangente est à valeurs dans un intervalle de longueur $\pi$ seulement.
  • Bonjour,

    Ou alors, on prends la définition de $Arg(x, y)$ que l'on paramétrise le long du chemin $\gamma$, et on intègre (qui n'est pas immédiat mais qui peut se faire), pour obtenir :
    Modification : Je mets cette partie fausse en encre sympathique. Lire le message de @AP ci-dessous :
    $Arg(x,y) = \pi + \frac{1}{2} \frac{1}{{(x+1)}^2 + y^2} [ ({(x+1)}^2 - y^2) \ln{(x^2+y^2)} - 4 (x+1) y (\arctan{(\frac{y^2 + x(x+1)}{y})} + \arctan{(\frac{x+1}{y})})]$

    et puis on vérifie que cette expression est bien définie pour $y=0$ si $x \neq 0$ et pour $x=0$ si $y \neq 0$.
  • @YvesM
    ton $Arg(x,y)$ me semble faux, puisque c'est une fonction paire de $y$ , et deux nombres complexes conjugués non nuls n'ont pas le même argument
    on peut vérifier aussi que pour $z=-1+i$ ca ne va pas

    pour moi le $Arg(z)$ de l'énoncé est exactement l'argument de $z$ situé dans $]0;2\pi[$
  • Bonjour à tous,

    merci @AP pour relever mon erreur de calcul, que je corrige ici.

    Donc à partir de la définition de $\arg(z) = \pi + \int_{\gamma} \frac{xdy-ydx}{x^2 + y^2}$ on paramétrise le chemin avec une variable réelle $t$ telle que : $w = (x+1)t-1 + i yt$ avec bien $z=x+iy$ et $w$ se promène le long du chemin dans le bon sens quand $t$ varie entre $0$ et $1$.

    $Arg(x,y) = \pi + \int_0^1dt \frac{-y}{((x+1)t-1)^2+(yt)^2} =\pi - \frac{1}{2i} \ln{\frac{x-iy}{x+iy}}$

    où l'on a calculé les racines du polynôme de degré deux...

    Alors, $\partial_x \arg(x,y) = \frac{-y}{x^2 + y^2}$ et $\partial_y \arg(x,y) = \frac{+x}{x^2 + y^2}$.

    Puis on utilise la définition de $f(z) = \sqrt{|z|} Exp(\frac{i}{2} \arg(z))$ que l'on transforme sur $R^2$ en :
    $f(x,y) = \sqrt{|z(x,y)|} Exp(\frac{i}{2} \arg(x,y)) = {(x^2+y^2)}^{1/4} Exp(\frac{i}{2} \arg(x,y))$

    On calcule les dérivées partielles et alors :
    $\partial_x f(x,y) = \frac{1}{2} \frac{x}{x^2+y^2} f(x,y) + \frac{i}{2} \partial_x \arg(x,y) f(x,y) = \frac{1}{2} \frac{x-iy}{x^2+y^2} f(x,y) $
    $\partial_y f(x,y) = \frac{1}{2} \frac{y}{x^2+y^2} f(x,y) + \frac{i}{2} \partial_y \arg(x,y) f(x,y) = \frac{1}{2} \frac{y + ix}{x^2+y^2} f(x,y) $
    Et alors :
    $i\partial_x f = \partial_y f$ qui est équivalente aux équations de Cauchy-Riemann pour les fonctions holomorphes sur le domaine $\C$ privé de $\R^+$.
  • Bon navré d'être encore négatif, mais ton argument est cette fois pair en $z$

    En outre la manipulation de logarithmes de nombres complexes est délicate : faut préciser la détermination prise
    Par ailleurs dans les complexes on n'a pas toujours log d'un produit = somme des log
    De même on n'a pas toujours $log(exp(z))=z$ puisque le membre de gauche est invariant
    si on remplace $z$ par $z+2ik\pi$, par contre celui de droite n'est pas périodique
  • Bonjour @AP,

    Je ne suis pas sûr de bien suivre tes explications.

    D'abord, $\arg(x,y)$ n'est pas pair en $y$ puisque $\arg(x,-y) = 2\pi - \arg(x,y)$. D'ailleurs, cette relation est vraie géométriquement.

    Je suis d'accord avec la détermination du $\ln(z)$ dont il faut préciser le domaine $[0, 2 \pi[$ par exemple, mais tout le calcul est fait sans utiliser cette détermination. C'est pour cela que je ne mets pas l'argument du logarithme sous forme $\rho e^{i \phi}$ mais je reste en $(x,y)$.
    Et si ça ne marche toujours pas, alors suffit-il de choisir la détermination $[0, 2 \pi[$ pour rendre cette démonstration valide ?
  • AP veut dire que la fonction $x+iy\mapsto \pi-\frac{1}{2i}\ln\frac{x-iy}{x+iy}$ est paire. Ce n'est donc pas une détermination du logarithme sur $\C\setminus\R^+$.
  • Bonjour,

    Je ne comprends pas cette notion de parité sur une fonction en $x+iy$, mais c'est pas bien grave...

    J'essaie une dernière fois, où est l'erreur ?

    On part de l'intégrale donnée : $Arg(z) = \pi + \int_{\gamma} \frac{xdy - ydx}{x^2+y^2}$
    Et je montre que cette définition là correspond effectivement à l'argument de $z$ sur $\C$/$\R^+$.

    Il faut paramétrer le chemin en coordonnées polaires :
    Pour tout $z$ dans le domaine, $z=|z|e^{i\theta}$ avec $\theta \in ]-\pi, +\pi]$, bien défini dans le domaine.

    Alors, on montre simplement que $\frac{xdy - ydx}{x^2+y^2} = d\phi$ où $\phi$ est l'argument du point le long du chemin, qui varie donc de $+\pi$ à $\theta$, et alors :
    $Arg(z) = \pi + \int_{+\pi}^{\theta} d\phi = \theta$.

    Donc cette définition particulière de l'argument est bien la même que celle ordinaire et est bien définie et valide sur le domaine.

    On peut aussi montrer que : $\arg(x,y) = \theta(x,y) = 2 \arctan(\frac{y}{x-\sqrt{x^2+y^2}})$, relation bien définie et valide sur le domaine. Pour le démontrer, on passe en coordonnées polaires et on utilise $\arctan(x) =\pi/2 - \arctan(1/x)$.
    Et cette relation mène, comme auparavant aux équations de Cauchy-Riemann pour $f$ qui est donc holomorphe.
  • Dire que la fonction $F:x+iy\mapsto \pi-\frac{1}{2i}\ln\frac{x-iy}{x+iy}$ est paire, c'est dire que $F(-z)=F(z)$. Ce n'est manifestement pas le cas d'une détermination de l'argument, comme tu l'as expliqué toi-même puisque l'on doit avoir $\arg(-z)=\arg(z)+\pi\pmod{2\pi}$.

    Pour la suite... ¡Caramba! Encore raté ! En effet, en posant $G(x,y)=2 \arctan(\frac{y}{x-\sqrt{x^2+y^2}})$, on a : $G(-1,0)=2\arctan(0)=0$, ce qui n'est manifestement pas un argument du complexe $-1$. L'expression $2 \arctan(\frac{y}{x-\sqrt{x^2+y^2}})-\pi$ semble plus prometteuse.
  • Bonjour @Jer anonyme,

    Merci pour la définition de la parité sur $\C$.

    Pour mon $\arg(x,y) = 2 \arctan(\frac{y}{x-\sqrt{x^2+y^2}})$, je ne trouve pas le contre-exemple que tu donnes.

    Pour $x=-1$ et $y=0$, on a une forme indéterminée et il faut d'abord développer en $x=-1$ en fonction de $y$ pour trouver :
    $\arg(x=-1,y) = 2 \arctan(-\frac{y}{\sqrt{1+y^2}-1})$ puis en $y=0$ pour trouver $-1/y$ et donc $\arg(-1,0) = 2 \times \arctan(+\infty) = 2 \times \pi/2 = \pi$, en fait, on trouver $+$ ou $-$ selon la définition, moi je choisis, $\theta \in ]-\pi, \pi]$. C'est donc une expression correcte, me semble-t-il.
  • Come on! Pour $x=-1$ et $y=0$, on a : $y=0$ et $x-\sqrt{x^2+y^2}=-1-1=-2$.
  • Bonjour,

    Au fait, j'essaie toujours de montrer que $f$ est holomorphe. Cet exercise a-t-il été résolu ?

    Bon, on note, pour tout $z = x + iy$ dans $\C$\$R^+$, $z=r e^{i\theta}$ avec $\theta \in ]-\pi,+\pi]$.
    On note $G(x, y) = \pi + 2 \arctan(\frac{y}{x-\sqrt{x^2+y^2}})$
    Cette fonction est définie sur $\C$\$R^+$ car le dénominateur s'annule sur $R^+$ (et que sur cet ensemble).
    En coordonnées polaires, on a : $x = r \cos{\theta}$ et $y = r \sin{\theta}$. Donc, on trouve :
    $G(x,y) = \pi +2 \arctan(\frac{r \sin{\theta}}{r \cos{\theta} - \sqrt{r^2}}) = \pi +2 \arctan{\frac{\sin{\theta}}{\cos{\theta}-1}}$.
    Et comme : $\sin{2 u} = 2 \sin{u} \cos{u}$, $\cos{2 u} = 1-2 \sin^2{u}$, et $\arctan{u} = \pi/2 - arctan{(1/u)}$ alors :
    $G(x,y) = \pi + 2 \arctan{(-1/\tan{(\theta/2)})} = \pi - 2 (\pi/2 - \theta/2) = \theta = \arg(z)$

    Donc: $G(x,y)$ est bien une détermination de l'argument de $z$ sur le domaine. Et comme précédemment, les équations de Cauchy-Riemann sont vérifiées par $f(z)$ qui est donc holomorphe sur ce domaine.

    L'exemple $x=-1$ et $y=0$ donne $G(-1,0) = +\pi$, ça marche.
    Pour $x=0$, on a $G(0,y) = \pi - 2\arctan{(y/|y|)}$ et donc si $y > 0$, alors $G(0,y>0) = \pi - 2 \pi/4 = \pi/2$, ça marche.

    Où est l'erreur ?
  • Maintenant, il n'y a plus trop d'erreur mais une imprécision coupable : tout le problème vient de choisir une détermination de l'argument donc dire « $x=\cos\theta$ et $y=\sin\theta$ » sans préciser l'intervalle où varie $\theta$, ça ne va pas.
    En effet, la formule $u=\arctan\tan u$ est fausse en général : elle n'est vraie que si $u\in\left]-\frac\pi2,\frac\pi2\right[$. Du coup, la formule $\arctan{(-1/\tan{(\theta/2)})} = \pi/2 - \theta/2$ demande une justification -- qui à son tour exige de localiser $\theta$.
  • Bonjour, j'ai préciser deux fois que $\theta \in ]-\pi, +\pi]$.
  • Pour l'intervalle où varie $\theta$, soit. Ce message serait plus convaincant si 0) on pouvait le lire indépendamment des messages (partiellement faux) précédents, 1) la preuve était complète et 2) elle ne contenait pas d'affirmations fausses du genre « $\arctan{u} = \pi/2 - \arctan{(1/u)}$ » (voir ci-dessous le graphe des deux fonctions...).41813
  • Bonjour,

    la correction sur les $\arctan$ n'est pas difficile, merci de me le faire remarquer.

    On distingue les cas : $\theta \in [0, +\pi]$ et $]-\pi, 0]$ et alors, en faisant bien attention aux propriétés de $x \mapsto \arctan{x}$, on obtient soit $G(x,y) = \theta$ soit $G(x,y) = \theta + 2\pi$.

    On peut alors conclure.

    Cette méthode pour démontrer que $f(z)$ est holomorphe, en faisant tous les calculs en coordonnées polaires ou cartésiennes pour calculer les dérivées partielles et vérifier les équations de Cauchy-Riemann me paraît bien fastidieuse. J'espère lire prochainement une démonstration plus élégante.
  • bonjour
    j'ai trouvé le temps pour taper...

    voilà comment j'ai procédé pour préciser $Arg(z)$ et prouver sa continuité sur $C-R^+$

    $z$ étant dans $C-R^+$, il a un argument, $\theta$, dans

    $]0;2\pi[ $ (et pouvant prendre toute valeur dans $]0;2\pi[$ )
    (l'intervalle $]-\pi;\pi]$ me paraît mal choisi puisque qu'il contient $0$ qui ne peut être

    un argument de $z$)

    et je montre que $Arg(z)=\theta$, $Arg(z)$ étant celui défini par l'énoncé

    1ière façon

    calcul explicte de l'intégrale en paramétrant le segment $[-1,z]$ par $x=-1+u(|z|cos(\theta)+1),

    y=u|z|sin(\theta)$

    on arrive alors à l'intégrale
    $\int_0^1 \frac {-|z|sin(\theta)}{(pu+q)^2+r^2}du $
    avec $p=\sqrt{|z|^2+2|z|cos(\theta)+1}$
    $q=-\frac {|z|cos(\theta)+1}{p}, r=\frac {|z|sin(\theta)}{p}$

    donc $q^2+r^2=1$

    donc $Arg(z)=\pi-[arctan(\frac {p+q}{r})-arctan(\frac{q}{r})]$
    puisque une primitive de $\frac {1}{(pu+q)^2+r^2}$ est $\frac{1}{pr} arctan\frac{pu+q}{r}$

    le pb est la somme $S$ des 2 arctan situés dans le crochet :
    $tan(S)=-tan(\theta)$ donc $S=-\theta +k\pi$
    mais $S$ est forcément dans $]-\pi;\pi[$, puisque $S$ est somme de deux arctan et $\theta$ est dans $]0;2\pi[$
    donc la seule possibilité est $k=1$
    et
    $Arg(z)=\pi-(-\theta+\pi)=\theta$.

    On voit d'ailleurs ainsi, pourquoi il y a $\pi$ en début de la formule de l'énoncé

    2ième méthode
    En fait, c'est ce qui m'a intéressé dans cet exercice, c'est d'où vient cette formule de l'argument avec une intégrale
    en fait dessous il y a un logarithme complexe :

    en effet en posant $Z=u+iv$

    $\frac {udv-vdu}{u^2+v^2}=Im\frac{dZ}{Z}$

    et sur le domaine $C-R^+$ une primitive de $1/Z$ est
    $ln|Z|+i\alpha$ où $\alpha$ est l'argument de $Z$ situé dans $]0;2\pi[$
    (c'est une détermination du logarithme (complexe) de $Z$, la coupure étant $R^+$)

    et le calcul est alors instantané pour retrouver le résultat précédent.

    Bon, maintenant pour montrer l'holomorphie de $f$, il suffit de montrer la continuité de

    $Arg(z)$ et passer au taux d'accroissement, qui donnera d'ailleurs $f'(z)$.

    (les conditions de Cauchy ne me semblent pas ici indispensables)

    Géométriquement, "on voit" que $Arg(z)=\theta$ est bien continu ...

    Par le calcul
    1ière méthode

    si $y>0$ on a $\theta=\pi/2-arctan(x/y)$ : dans $]0;\pi[$

    si $y<0$ on a $\theta=3\pi/2-arctan(x/y)$ : dans $]\pi;2\pi[$

    et si $y=0,x<0$ on $\theta=\pi$

    sur les 2 premières régions qui sont des ouverts $Arg(z)$ est continu
    (théorèmes généraux )
    le pb c'est que le 3ième cas n'est pas un ouvert

    si $z$ tend vers $z_0=x_0<0$ la partie imaginaire de $z$ peut être positive ou négative :

    mais dans les 2 cas, en utilisant les formules ci-dessus l'argument $\theta$ de $z$ va bien tendre

    vers $\pi$


    2ième façon
    on utilise la formule intégrale de l'énoncé avec le $dZ/Z$
    et pour $z$ suffisamment proche de $z_0$ pour que le triangle de sommets $1,z,z_0$
    soit dans $C-R^+$
    la différence $Arg(z)-Arg(z_0)$ va être la partie imaginaire de l'intégrale de $dZ/Z$ prise

    sur le segment $[z_0,z] $, vu l'holomorphie de
    $1/Z$ sur $C-R^+$ .
    Ensuite on majore le module de cette intégrale (au voisinage de $z_0$) par

    $|z-z_0| \times constante$.

    en espérant n'avoir pas trop bafouillé...
  • Bonjour,

    Merci d'avoir écrit le cheminement.

    Peux-tu justifier comment tu calcules l'intégrale complexe car je n'arrive pas à me persuader que tu puisses inverser somme et $\Im$ dans :
    $\int_{\gamma} \Im(dz/z) = ...$

    en effet la partie imaginaire d'une somme est la somme des parties imaginaires, mais ici il s'agit d'une intégrale de contour et, par exemple :
    $\int_{0}^{i} \Im(dz) = \int_{0}^{i} dy = i$
    $\Im{(\int_{0}^{i} dz)} = \Im{(i - 0)} = 1$

    Donc comment passes-tu à $\ln{|z|}$ ?
  • A mon avis ton contre exemple ne va pas
    car intégrer une variable réelle $y$ entre $0$ et $i$ n'est pas cohérent

    Il s'agit ici , au départ d'intégrales curvilignes

    cad l'intégrale de $\int_\gamma f(z)dz$ est $\int_a^b f(u(t))u'(t)dt$ où $u$ est un paramétrage de $\gamma$ : une fonction de $[a;b]$ dans $C$ : $t$ est réel :

    la partie imaginaire de $\int_a^b f(u(t))u'(t)dt$ est $\int_a^b Im[ f(u(t))u'(t)dt]$

    Ton exemple correspond à $f(z)=1$ intégrée sur $[0;i]$ : $I=\int_{[0;i]} dz $
    et sur ce segment $z=u(t)=it$

    donc $I=\int_0^1 d(it)=i$ : la partie maginaire de $I$ est $1$
    Maintenant
    je considère l'intégrale $J$ sur $[0;1]$ de la partie imaginaire de $f(u(t))u'(t)dt=idt$ :
    $J=\int_0^1 dt=1$
    et on trouve pareil.
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